Ukraine, Syrie, Irak &co…
Sommes-nous des beaufs-crétins ?
À l’ONU, Dominique de Villepain avait dit “NON” à un Georges W.Bush junior belliciste…, qui a rétorqué, tel un dictateur : “Vous êtes avec nous ou contre nous”, l’invasion de l’Irak a ainsi commençé, sans mandat de l’ONU, sous des prétextes inventés, fabriqués…, l’Amérique à assassiné Saddam Hussein (une pendaison ignoble à “la-va-vite”)… et Bush et ses sbires, ses spadassins ainsi que ses “alliés” apeurés, ont crié victoire : “La guerre est finie, l’Amérique a gagné”….
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Huit ans de guerre, mille milliards de dollars dépensés, 4.486 GI’s tués, un million de civils génocidés… et tout ça pour rien !
Au passage on notera la “grotesquerie” des occidentaux qui veulent aider les islamistes en Syrie et s’effraient de les voir gagner du terrain en Irak…!
Notre Fabius-va-t-en-guerre, le roi du sang contaminé dont le fils vit hyper-luxueusement très au dessus de ses moyens (un gag qui fait pleurer), conseillé par l’épouvantail épouvantable BHL, le prince filou-sophe méga-milliardaire de l’exploitation des forêts africaines, indéfectiblement juif et donneur de leçons…, irresponsables responsables :
– de la destruction de la Libye (qui était l’Etat le plus avancé et le plus riche d’Afrique)…,
– de la mise-à-mort par sodomisation publique de Mouamar Kadahfi…,
– de la prolifération d’armes et matériel de guerre ayant abreuvé la Centre-Afrique (qui avaient été données au gentil peuple Libyien persécuté, en réalité des Djihadistes sous faux drapeaux) …,
– de l’incitation envers une part de la jeunesse Française, à combattre l’effroyable (sic !) dictateur Bachar-El-Assad en Syrie aux cotés des amis-frères-héros qui “osent lui tenir tête avec seulement des revendications hautement pacifistes”, en réalité les mêmes Djihadistes qu’en Libye et Centre-Afrique…, qu’en Irak et qu’en Afghanistan…, reçus comme des “sauveurs de la liberté et de la démocratie” à l’Elysée, en leur promettant officiellement l’appui de la France entière…
A tout cela s’ajoute le “suivisme” des volontés de l’Oncle Sam d’Amérique (sans doute que pour arriver à ses fins en se simplifiant la vie pour mieux détruire celle des autres, arrose-t-il de billets verts les grands-chefs européens), qui outre notre possible totale dépendance aux diktats consuméristes via le “libre échange”…, nous ont obligé à renoncer à la plus grande part de nos droits fondamentaux et nos libertés illusoires !
La France s’était déjà tiré une balle dans le pied avec PSA en obéissant aux directives de son actionnaire de passage calculé (GM) en détruisant son marché en Iran (30% de son CZ)…, maintenant la France vend son industrie comme une pute au plus offrant (l’Oncle Sam, toujours lui)… et se laisse embarquer dans une guerre économique avec la Russie, qui est pourtant un de ses meilleurs clients…, tout ça pour que l’OTAN puisse s’installer en Ukraine, après avoir payé grassement les leaders du parti néo-nazi Ukrainien…, pour défier la Russie… et pousser l’Europe à ne plus consommer du gaz Russe, mais du gaz de shiste Américain…
Que d’embrouilles !
Sans oublier que plus personne ne se retrouve dans toutes ces contradictions, ou on finit par pénalement poursuivre les jeunes Français (et Belges) partis combattre l’effroyable Bachar en Syrie, au nom de la liberté et des valeurs démocratiques occidentales et Chrétiennes…, qu’on montre maintenant du doigt comme étant des Djihadistes, terroristes, en puissance ou avérés…
Bref, il n’y a plus de logique en rien, tout va de mal en pis, l’UMP explose, la Gauche s’évapore et le FN caracole en tête, tandis que les journaleux de sévices commandés, continuent de tirer sur tout ce qui bouge en demandant benoitement si Sarkozy parviendra à faire remonter l’UMP pour se battre contre la Gauche…, or, que je sache, si Marine LePen a obtenu 33% des voix… et que Sieur Pujadas en claironne avec les autres-mêmes-autres que “la France est envahie”… comme en ’40…, c’est bien 33% de Français qui ont voté pour son parti…
Seule certitude : l’Irak est revenu au basique, au primaire, genre âge de pierre et chacun pour soi…, des bêtes, partout…, on y croise bien des militaires qui semblent devoir mettre ordre et discipline dans tout ça, mais ils sont stupides et lâches, de plus leur vie ne vaut pas plus que celle d’un clébard ou d’un flingue…, plus d’empathie, plus de lois, plus de pitié, c’est l’Irak huit ans après l’invasion américaine… et est-ce le monde aussi ?
Est-ce le monde en entier réduit à ce tumulte, à un vieux souvenir ?
Un western moderne ?
Un thriller apocalyptique ?
Un trip nihiliste ?
Tout à la fois, et plus que ça…, un truc lent, crade, avec des bouts de cervelle dedans et des chairs en vrille, qui virevoltent… et des décors gigantesques avec des routes qui n’en finissent pas… et des horizons trop grands et des couchers de soleil trop beaux et des silhouettes trop hagardes qui éjectent psychologie, bavardages et chichis.
Tant pis pour les revêches, tant pis pour les tièdes…, que des grandes gueules, des vauriens, des escrocs, des salauds, des voleurs, des tueurs qui èrrent dans un no-futur desséché et rude qui ne va pas tarder à nous cueillir, à l’aube, après une dernière nuit de pluies…, après ce sera aussi pour nous, barbares et ravages, misère et crise.
Il faudra montrer les dents, sans jamais théoriser, sans chercher la prose…, essentiel et direct…, un no-futur sauvage et solitaire où l’autre, cet enfer, sera un prédateur, un pouilleux…, il n’y aura plus grand-chose à attendre, plus rien à espérer et que dalle à croire…, repartir, les yeux mouillés…, brûler des cadavres et enterrer son chien…, juste ça.
L’homme nouveau, celui du Nouvel Ordre Mondial, pensé par Bush, peaufiné par Sarkozy et Cameron…, habillé d’idées et de fringues par BHL…, en perfusion permanente grâce à Fabius…, qui avance, qui roule, qui bute…, adaptable et impitoyable, croyant dans les faibles, les âmes endolories, les fous et simples d’esprit, les seuls à comprendre ce monde où rien n’existe plus… et qui finalement s’emmêle les pinceaux…, terminé…, il git, noyé dans une flaque de pétrole…
Donc, bref bis, pourquoi entretient-on ce grand foutoir ?
Si vous avez une réponse, publiez-là…
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Depuis 12 semaines les “manifestations du lundi”, (die Montagsdemos), ayant débutées à cause de la montée des violences sur la place Maïdan, ont lieu chaque semaine en Allemagne, remplissant et occupant l’espace public…, mais nos médias n’en disent rien…
Devant la porte de Brandenbourg à Berlin, des responsables politiques, des artistes, des journalistes, de simples citoyens de divers milieux, sont plusieurs centaines de à se regrouper tous les lundis à partir de 18 heures comme dans plus de 100 villes allemandes pour dénoncer les massacres en Ukraine, la politique de Washington et de Bruxelles qui font de l’Allemagne une colonie, la politique interne allemande et les dérives titanesque de la Coupe du monde de football au Brésil.
Les citoyens allemands veulent reprendre leurs droits sur un gouvernement et sur des élites qui les mènent en guerre à l’étranger et sur le terrain social en Allemagne.
La manipulation des médias officiels et les mensonges des responsables politiques sur la guerre en Ukraine ont été le catalyseur qui a mis le feu aux poudres en poussant ces rassemblements populaires à se propager, en se déclinant sur divers sujets de société, aussi en Autriche et en Suisse.
Ce 19 juillet, les citoyens allemands sont appelés à marcher sur Berlin !
C’est aussi au sein du Bundestag que la colère monte…, après le discours de l’avocat Gregor Gysi, les Linke, au Bundestag de mars 2014 qui a dénoncé le soutien de la politique allemande d’Angela Merkel à Washington et au gouvernement de Kiev dans lequel se trouve des membres du parti Svoboda, c’est la députée du même parti politique Sevin Dagdelen qui a virulemment attaqué le groupe parlementaire des Grünen le 4 juin pour son soutien apporté à la guerre menée par l’OTAN en Ukraine : Le fascisme est présent en Ukraine et le gouvernement l’ignore. Les Grünen se trouvent sur les bancs de l’opposition mais ils soutiennent la politique du gouvernement », et cite une phrase de Brecht « Celui qui ne connaît pas la vérité est simplement un imbécile mais celui qui connaît la vérité et qui dit que cette vérité est un mensonge est un criminel…, qui a fait sortir de ses gonds Göring-Eckhardt, Co-présidente du groupe Alliance 90/Les Verts au Bundestag qui a rétorqué en affirmant au nom du SPD, de la CDU et des Grünen ne pas soutenir les fascistes en Ukraine.
Gregor Gysi a expliqué que la Russie fait partie de l’Europe et qu’il fallait remettre sur pied une nouvelle Ostpolitik reposant sur la confiance de la parole donnée avec la désescalade et se libérer de Washington car l’Allemagne est un pays occupé : Le statut d’occupation de l’Allemagne est toujours valable. Nous ne sommes plus en 1945. Il serait temps d’en finir avec ce statut…, avait déclaré Gregor Gysi en 2013.
Les figures des Montagsdemos sont issus du journalisme, comme Jürgen Elsässer, Ken Jebsen ou de la politique comme Diether Dehm, député des Linke, aussi chanteur, ou comme, Prinz Chaos II, auteur et chanteur, qui sont invités à s’exprimer sur la politique allemande en Ukraine, sur le rôle de l’OTAN et des banques, sur la situation sociale, sur la situation de l’emploi, sur la situation des familles et des enfants, sur l’État qui intervient dans l’éducation et qui retire par la violence plus de 100 enfants par jour dans le pays, sur la Coupe du monde de football qui se déroule dans une répression sanglante de la population brésilienne : Cette coupe du monde au Brésil a coûté la vie à de nombreux Brésiliens. Il faut arrêter avec cette corruption et la FIFA. Il faut arrêter avec cette volonté de toujours vouloir avoir plus et d’avoir de la compétition…, lance Prinz Chaos. Diether Dehm, député des Linke, fait des apparitions, mêlant chansons et discours politiques, pour aussi dénoncer le rôle des banques qui financent les guerres, faisant allusion au fait que l’Allemagne est le troisième exportateur d’armes au monde : Il y a ces banques qui ont financé les Nazis et qui continuent aujourd’hui. La Deutsche Bank est le plus gros criminel…
Les Montagsdemos sont un appel à la révolte pacifiste, qui germe depuis le mois de février outre-Rhin en prenant des formes de cabarets berlinois et de meetings politiques, qui vient de montrer son objectif par la publication de Ken Jebsen sur son compte Facebook ce 11 juin en appelant les manifestants à déferler en masse le 19 juillet sur Berlin.
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“L’UE devient songeur et les États-Unis sont en plein désarroi”…, c’est en ces termes que les experts décrivent la réaction de l’Occident au contrat gazier signé entre la Russie et la Chine.
Le contrat gazier russo-chinois, facteur d’instabilité pour l’économie occidentale !
Les succès stratégiques en matière énergétique (le gaz) enregistrés par Moscou, inquiètent Bruxelles (l’Europe) et Washington (les USA), surtout que les grands fonds d’investissement soulignent que l’accord russo-chinois est une véritable percée dans l’économie énergétique.
“La Russie a indiscutablement opéré une percée dans le développement de son économie nationale. Le contrat gazier avec la Chine va être une sorte de catalyseur pour la métallurgie, l’industrie du charbon, le secteur de l’énergie et toutes les branches connexes de ces secteurs. Les experts estiment qu’un vaste champ de développement s’ouvre ainsi devant la Sibérie et l’Extrême-Orient. De surcroît, le modèle traditionnel des livraisons d’hydrocarbures Est-Ouest va changer de direction”… estime Alexandre Passetchnik, directeur du département analytique du Fonds de sécurité énergétique nationale.
“En perspective, lorsque la direction orientale des exportations d’hydrocarbures sera mise en place, nous aurons la possibilité de discuter du projet Altaï (gazoduc reliant les gisements en Sibérie Occidentale au Xinjiang chinois). La Russie disposera ainsi de deux gazoducs allant vers l’Est et l’Ouest qui permettront de mieux gérer ses hydrocarbures et envoyer en Asie, notamment en Chine, le gaz depuis des gisements qui approvisionnent actuellement l’Europe”, explique-t-il.
Selon les analystes, cela signifie pour les États-Unis une perte de rentabilité des projets d’exportation du gaz naturel liquéfié (GNL)… et comme les Américains attendent beaucoup des exportations du GNL, ils devront revoir le cas échant tous leurs tarifs sur les hydrocarbures… L’Europe, sera obligée de rectifier sa position concernant le gaz russe, elle ne pourra plus utiliser les menaces et les sanctions comme des armes économiques de pression à ses seuls intérêts et désidératas”, estime Alexandre Passetchnik.
“L’Europe devra désormais prendre en compte les réalités commerciales et non pas politiques auxquelles elle s’est habituée ces derniers temps. Elle devra aussi penser à sa propre sécurité énergétique et faciliter les projets russes de gazoducs ou lieu de s’y opposer. Ce sera le cas notamment du gazoduc South Stream et de la réglementation sur le Troisième paquet énergétique. Les tentatives de l’UE de réduire sa dépendance du gaz russe aux frais de la Russie paraissent ridicules après la signature du contrat gazier russo-chinois. Le contrat passé avec la RPC contrebalance les pressions que l’UE peut exercer sur la Russie dans les litiges gaziers”, a affirmé Vladimir Feigine, président de l’Institut de l’énergie et des finances.
“L’Europe aimerait certes choisir d’autres fournisseurs, mais lorsque les fonctionnaires commencent à analyser la situation, ils se rendent compte que tous leurs projets nécessitent du temps et il est tout simplement impossible de trouver une aubaine énergétique ou gazière qui permettrait d’assurer aux pays européens des livraisons à des prix très intéressants et en quantités illimitées. Ils voient également que la Russie peut jouer le jeu d’après leurs règles pour renforcer ses positions” a-t-il ajouté avec un ricanement entendu…, “Nous sommes obligés de le faire. Après tout, nous ne pouvons pas transporter le gaz ou le pétrole vers l’Europe depuis l’Extrême-Orient. Ce serait inefficace et pas du tout rentable d’autant plus que le marché européen est en stagnation, contrairement à celui d’Asie et de la région Pacifique, en plein essor. La Russie cherche naturellement à renforcer ses positions sur un marché en pleine expansion”…
Les États-Unis et l’UE sont maintenant obligés de se rendre à l’évidence que la Russie n’est plus condamnée sans appel à livrer son gaz uniquement en Europe et qu’après la signature du contrat avec Pékin, Moscou peut le livrer les hydrocarbures en Asie. Moscou a donc une plus grande marge de manœuvre pour défendre ses intérêts stratégiques. En revanche, l’alliance énergétique entre la Russie et la Chine devrait interpeller les États-Unis. Trop habitués à leur rôle de leader dans tous les domaines, les Américains voient leurs positions faiblir lentement mais sûrement…