Au bord du chaos… La Libye au bord du chaos, l’Irak au bord du chaos, l’Afghanistan au bord du chaos, la Syrie au bord du chaos, l’Ukraine au bord du chaos, le Mali au bord du chaos, la Palestine au bord du chaos…
Au bord du chaos…, c’est une blague ?
Le chaos est déjà total…, plus que cela, ce serait l’Enfer !
Les Occidentaux sèment le désastre !
De plus, je ne peux m’empêcher d’avoir une pensée émue pour le guide suprême, le visionnaire, le diplomate à la stature internationale, universelle, unanimement reconnue…, j’ai nommé B.H.L. : Bernard-Henry Levy lui-même… le “gourousmatique-conseiller-filousophe” de notre ex-guide national Nicolas Sarkozy… et de l’actuel si charismatique président de notre France, François Hollande, tous magnifiques irresponsables !
Quel est le montant qui a décidé de leur intérêt à créer l’abominable, à nous faire avaler des couleuvres, à nous obliger à croire sous peine de sanctions, à détruire des vies, saccager le bien des autres, s’approprier leurs ressources, à dilapider nos impôts, à restreindre nos libertés ?
Qu’y-a-t-il d’autre au bord du chaos ?
L’UMP est au bord du chaos…, le Parti Socialiste est au bord du chaos…, nos finances sont au bord du chaos…, notre industrie est au bord du chaos…, le petit commerce est au bord du chaos…, l’emploi est au bord du chaos…, il n’y a que le chômage qui se porte bien, il augmente, avec la même intensité que la richesse des responsables du chaos général…
Wall Street est devenu un immense casino et les États-Unis une salle de shoot à ciel ouvert…, la paupérisation de la population américaine est un phénomène majeur, 146 millions d’Américains (pour une population de 315 millions d’habitants) sont classés comme pauvres, cela représente presque 50% de la population des USA qui veulent décider de tout et tentent d’imposer les “valeurs” américaines au monde entier !
Alors que les médias officiels s’excitent sur les pourcentages du chômage (falsifiés) oscillant entre 7,6 % et 7,7 % de la population active, les vrais chiffres révélant l’incapacité à vivre décemment en fonction d’un salaire sont les suivants : 47 millions d’Américains dépendent des coupons alimentaires (quand Barack Obama est arrivé au pouvoir pour son premier mandat, ils n’étaient que 32 millions d’Américains…, la situation américaine est révélatrice de l’effondrement en cours du système…, le plafond de la dette y avoisinant les 17.000 milliards de dollars (environ 1.000 milliards de dollars au début des années 1980) !
On estime que le PIB total mondial tourne autour des 70.000 milliards de dollars, tandis que le montant total des dettes est estimé à 190.000 milliards de dollars. Cette dette a doublé en une dizaine d’années…, en y regardant de plus près, on constate que le cas américain est absolument explosif…, en effet, les 25 plus grandes banques américaines détiennent pour 212.525 milliards de dollars de produits dérivés en 2013 (produits dérivés à l’origine de la crise de 2007/2008)…, or, le total des avoirs de ces banques atteint les 8.900 milliards de dollars…, le ratio est donc de 24 à 1.
En élargissant ces produits dérivés à l’ensemble du monde, la fourchette va de 600.000 milliards à 1.500.000 milliards de dollars…, en gardant l’estimation haute, le ratio par rapport au PIB mondial total est de 21 à 1.
Il faut garder à l’esprit que cet effondrement économique américain en cours et, par répercussions, planétaire (ainsi que celui du dollar) est un outil pour passer à la vitesse supérieure : les tentatives de création d’une gouvernance mondiale.
Selon le bon vieux précepte ordo ab chao (l’ordre naît du chaos), il s’agit de faire table rase du passé pour reconstruire sur des bases nouvelles, dans le cas américain, il est de rester la seule nation du monde… et une des marches allant à cet objectif est la création d’un bloc unifié nord-américain (North American Community) faisant “officiellement” le pendant à l’UE…, pareil à un pont constitué de deux piliers, le marché transatlantique étant appelé à devenir le tablier réunissant les deux rives de l’Atlantique…, alors qu’en réalité, cet acte (qui en comporte plusieurs) de ce plan machiavélique, est destiné à englober “notre” Europe pour permettre la survie des USA, surarmés pour contraindre toute opposition…
Entretemps, ces fous, payent grassement les décideurs (ceux qui dirigent les Etats) pour parvenir à leurs fins… et détruisent ceux qui les y empêchent…
La “survie” pour que ce qui suit arrive “plus tard”…
Qui n’a pas entendu parler de l’Apocalypse de Jean de Patmos ?
C’est le dernier livre du Nouveau Testament de la Bible Chrétienne…, il s’agit de la vision de ce prophète concernant l’ultime et dernier combat entre Dieu et le Diable pour permettre aux hommes bons de vivre en harmonie sur la Terre (c’est vers 95 après J-C que l’évangéliste Saint-Jean se serait retiré sur l’île de Patmos, dans une caverne où se trouve aujourd’hui le monastère de Saint-Jean qui fut fondé en 1088 par Saint Christodule, pour écrire le dernier livre de la Bible : l’Apocalypse).
Pour retarder l’inévitable, les grands penseurs du Nouvel Ordre Mondial en ont fait “leur” Bible…
“Nombreux sont les signes que notre espèce atteint les limites de sa présence sur la planète et qu’elle est au bord de l’implosion. Ce sont les nombreux graphiques d’évolution d’indices de mesure de notre développement qui l’indiquent de manière préoccupante. La forme de ces graphiques est toujours la même : elle représente la variation d’un indicateur (en ordonnées) en fonction du temps en années (en abscisses), de 1750 à 2008. Qu’il s’agisse de la population humaine, de la concentration en CO2 dans l’atmosphère, de la température moyenne du globe, de l’exploitation des pêcheries, de la destruction des forêts tropicales, de la production/consommation de viande, de combustibles fossiles, de papier, d’acier, d’automobiles, d’eau pour l’irrigation, de vitesse d’extinction des espèces, ou de la production nationale brute du monde…, tous ces graphiques montrent un point de rupture à partir de 1950. De 1750 à 1950, l’évolution était lente mais à partir de 1950 la croissance est rapide. La cause de cette croissance rapide est toujours la même : l’activité humaine dédiée à la croissance économique exponentielle de tout, pour tous et indéfiniment et qui s’aggrave avec la croissance exponentielle aussi de la population mondiale. Une croissance exponentielle qui est restée bénéfique tant que la planète était quasiment vide d’hommes sur la plupart des continents, mais qui, depuis 1950 et surtout depuis 2010, commence à être pleine à craquer dans les régions les plus développées. Mais les différences de niveau de développement sont considérables, 43% de la population mondiale contribue pour moins de 5% à la production/consommation du PNB mondial. Il reste aussi des zones non peuplées comme l’Antarctique, les grands déserts, ou des populations éparses comme dans l’Arctique et la Sibérie et des populations restées hors du développement comme en certaines partie d’Afrique ou d’Asie (Papua Nouvelle Guinée), des populations qui sont restées hors du développement économique occidental”….
La croissance économique, telle que nous la concevons aujourd’hui dans nos pays occidentaux, c’est à dire la “croissance exponentielle du PNB, pour tous les biens et services, pour tous individuellement et indéfiniment”, est en train d’amener les sociétés du monde développé du monde au bord du chaos social et écologique.
La plupart d’entre nous en ont conscience; certains tentent même d’en empêcher la survenance…, mais tous les indicateurs ont tendance à continuer de croître et rien n’indique que cela va s’arrêter en dépit des déclarations politiques et des Grenelle de l’environnement.
Tous les graphiques suggèrent donc que nous nous approchons d’un crash dont la crise financière 2007-2008 et la crise économique et sociale de 2009 sont les prémisses.
Les gaz à effet de serre produits par l’utilisation des combustibles fossiles pour satisfaire une économie de “croissancemania” orientée sur l’accumulation individuelle de biens de consommation contribue à aggraver la hausse du CO2, de la température, de la fusion des glaces, de la hausse du niveau des mers, et de la survenance d’évènements climatiques extrêmes…, or ces évènements vont affecter l’humanité entière et les plus pauvres en premier.
En fait, c’est de votre faute, bande de beaufs ahuris qui votez toujours pour les mêmes et vous laissez endoctriner par les merdias qui vous lobotomisent, la faute aussi à votre bêtise de croire en vos religions, jusqu’à vous entredéchirer pour que celle qui vous a choisi devienne la seule et unique véritable…, la faute aussi à votre repentance de faits du passés qui ne vous concernent pas plus que la salade sous plastique qui pourrit en restant au fond de vos frigos…
Pourquoi ?
Pour ne pas perdre la boule en faisant le pied de grue, il vous faut prendre les problèmes à bras le corps pour vous éviter d’avoir des sueurs froides…, gardez la tête sur les épaules, soyez aux abois pour ne pas devenir la cinquième roue du carrosse, en finale vous ferez un tabac !
Le chaos a le vent en poupe…, nombre de génies autoproclamés (B.H.L. par exemple, mais aussi Georges Bush et Nicolas Sarkozy) se sont mués en “chaoticiens”, entraînant dans leur sillage turbulent des économistes, des spécialistes des sciences sociales, des philosophes, des psychanalystes, des journalistes et même des cinéastes Hollywoodiens.
L’ampleur de ce phénomène médiatique, montre à l’évidence que le concept de chaos fait vibrer quelque fibre mythique ou à tout le moins qu’il entre en résonance avec des préoccupations essentielles.
Certains chercheurs en sciences sociales brandissent la bannière chaotique en évoquant, pour les plus sages, un changement de paradigme, et pour les plus hardis, une révolution qui marque la fin de l’utopie matérialiste.
Bien que les équations non linéaires qui régissent la société n’aient pas encore été trouvées…, anthropologues et sociologues la considèrent comme un système “loin de l’équilibre”, qu’ils préconisent de maintenir “au bord du chaos” entre la sclérose autoritariste et le désordre anarchiste.
Il est même des historiens pour prédire l’avènement d’un “âge chaotique”, des critiques littéraires pour louer divers philosophes préoccupés de “chaoïdes”… et des esprits religieux pour voir dans ces mêmes attracteurs l’empreinte “fractale” de Dieu…
L’emblème du chaos c’est l’effet papillon…, impossible en effet de faire l’économie de cet insignifiant papillon capable, d’un seul coup d’aile, de déclencher un cyclone universel…, un papillon ayant l’énorme intérêt de faire image dans le domaine très austère du chaos généralisé…, un processus de la complexité, une transformation et un progrès reliant les êtres et les choses (sic !)…, un ordre caché serait en fait présent au sein des divers chaos.
Le problème est que pour l’heure, nous n’avons pas connaissance de la totalité de l’équation, on manque de recul pour l’apprécier…