Twist (dans un verre d’eau) à St-Tropez…
Mr Thierry Bourdoncle Senequier Quai Jean Jaurès St-Tropez…
Ce qui s’est passé en votre établissement le lundi 21 décembre 2015 vers 17h, m’ennuie profondément…
Voyez-vous…, j’étais paisiblement attablé en votre établissement avec un couple d’ami(e)s et nos chiens, après avoir demandé si ceux-ci étaient admis…, je sirotais un délicieux double Cappuccino bien servi dans un verre-calice, lorsqu’une furie, copie quasi conforme de Mathilde Seigner (pour ne pas écrire que c’était elle), m’a apostrophé (par derrière, puis de biais) en me brandissant trois tickets de caisse sous le nez…, m’invectivant (sans présentation de sa part) à lui rembourser le montant de ses consommations sous 3 prétextes (et 1 menace) :
– que mon Cocker Spaniel (né en avril de cette année 2015), aboyait…
– que ça la dérangeait…
– que cela dérangeait tout le monde… (et autres “politesses” incluses dans son postillonage)…
J’ai à peine eu le temps de lui faire remarquer qu’elle pouvait utiliser l’amabilité citoyenne pour souligner un possible désagrément…, un chien qui aboie dans le village de Brigitte Bardot, n’est en soi que dans l’ordre de la nature des chiens…, qu’elle vociféra davantage, toujours brandissant ses malheureux tickets, ce qui pouvait laisser croire qu’elle devait être choquée de leurs montants additionnés…, je ne sais…, vous peut-être ?
Toujours est-il que cette agression du niveau d’un café de gare de banlieue ouvrière, époque Zola (quoique j’ai du respect pour les travailleurs de tous ordres), m’a profondément meurtri…
Comme j’ai failli l’être aussi…, ce pour quoi j’ai reçu en cadeau de survivance, ce Cocker Spaniel noir (nommé Blacky par facilité intellectuelle)…, étant presque seul au monde, j’y suis attaché sentimentalement…
J’ai fait en sorte que mon Cocker aboie silencieusement…, ce que m’ont appris mes amis Raymond Devos et Pierre Desproges, décédés comme vous le savez peut-être…
Dès-lors, si jusque là, en terrasse, ce n’était que la constatation qu’une certaine clientèle squattant votre lieu comme si elle en était copropriétaire sans autres charges que payer les tickets de consommations…, est assez ordurière dans sa manière d’être…, rien d’autre n’aurait déclenché une suite !
Mais, cette même personne, s’est laissée aller à aboyer elle-même…, en fait, des rires…, très forts…, top forts…, nous concernant…, comme se gaussant d’un tour pendable fait à “des ploucs avec chiens”…
Il fut une époque ou un verre d’eau calmait les ardeurs animales…
J’ai demandé à votre serveur qui étaient “ces gens” qui riaient plus fort que mon chien avait (j’utilise l’imparfait) aboyé, s’ils étaient des “habitués” ou des “touristes-sans-gène”…, il m’a dit que c’étaient “des habitués qui prenaient leurs aises et se prenaient pour d’autres”…
J’ai traduit que c’étaient “des habitués-sans-gène qui se la pètent et prennent les autres pour des riens du tout”, surtout “ceusses” avec des chiens, particulièrement des chiens qui aboient…
J’ai demandé à votre serveur (le même) alors qu’il récoltait le montant d’une addition en propos…, s’il voyait un inconvénient à ce “qu’à l’ancienne” je verse un peu d’eau sur la tête de la dame…
Il m’a répondu que non, que ce serait même amusant, répétant que ces gens se prenaient pour d’autres.
Quoique mes charmants ami(e)s m’ont conseillé de quitter cet endroit qui décline question fréquentation (c’est à double sens) en “faisant comme si de rien n’était”, je n’ai pu résister à l’envie (un besoin dont je n’étais plus maître, une force irrésistible)… de verser le reste du verre d’eau pure (je le suppose) aimablement reçu avec une petite cuillère à l’appui de mon double Cappuccino (délicieux).
Ce que j’ai fait avec sourire, histoire de refroidir quelque peu l’esprit bouillonnant de cette cliente irascible et tempétueuse qui riait de plus en plus fort, ce qui dépassait le vulgaire…
J’ai toutefois préalablement salué ce groupe par un “bonjour” jovial et sincère, avant de mâle-heureusement verser délicatement un filet d’eau pure avec calme, tout en précisant à l’assemblée l’action naturelle de l’eau fraîche qui naturellement refroidit les ardeurs tumultueuses, soulignant que leurs rires étaient déplaisants…
Ahhhhhhh !
La dame s’est levée d’un bond dans une gymnastique étonnante qui aurait pu être périlleuse… et m’a rendu le prix de l’eau par deux gifles…
Drôle…
J’ai reculé sans plus, saluant cette mini-foule en délire, grossie d’énergumènes vociférant comme des dogues, faisant bloc contre “le plouc” ayant “osé”…, le crime de “lèse-majesté” est souvent utilisé par les gens ordinaires, l’argent ne faisant rien à l’affaire…
La scène se trouve sur vos vidéo-surveillance que la Police Tropézienne, très courtoise, vous a prié (sommé) de lui fournir, car la dame prétend que je l’aurais agressée violement, à tel point que sa veste en plastique aurait été déchirée…
Il fut un temps ou les belles portaient “cuir” et beaux effets avec classe et panache, une “future” amie styliste chez Chanel, présente (avec son âââââdorable caniche) à cette scène (bientôt) d’anthologie, était effondrée qu’on puisse porter de telles camelotes chez Sénéquier, mais vous n’y pouvez rien…
Mon propos, Monsieur Thierry Bourdoncle, vient que votre gérant (il ne n’a pas décliné son identité mais il est de petite taille et portait un beau costume clair), m’a demandé de partir, comme on chasse un chien, et là, je la trouve assez mauvaise, car outre l’escroquerie à la veste (pratique assez courante à St-Tropez) c’est assez vexant d’être chassé par votre gérant sans qu’il en connaisse…
Je suis d’autant plus triste, que nous nous étions fendu de divers articles sur St-Tropez et sur Sénéquier qui furent repris assez largement…, le prix de vos steaks servant d’élément moteur expliquant que des prix élevés permettent de sélectionner les clients, ceux qui “savent payer” étant normalement des gens de “bonne condition”…
Il n’en est rien…
Je place quelques liens, car il me parait bon de vous permettre de resituer qui et quoi, voire comment…
– https://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=289&cat=voyages
– https://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=220&cat=voyages
– https://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=83&cat=voyages
C’est une suite qui mériterait d’être publiée, c’est un scandale dans un verre d’eau, je sais, vous aussi… mais il y a du sublime dans cette folie…, matière à un sketch bien en point (à point) et une publication amusée, donc drôle, ou tout est vrai, vidéos à l’appui…
A vous lire, quelques excuses et un “steak” de re-bienvenue seraient opportun, ces gens sont bienvenus pour une rigolade hilarante de conciliation, à vos frais, le contraire serait mesquin, mais vous, personnellement n’y êtes pour rien… et rien c’est pas grand chose mais ce n’est pas rien non plus…
Civilités…
En me regardant l’autre soir avec ses yeux de Cocker, mon Blacky m’a fait comprendre que devoir supporter des semi-attardé(e)s qui jouent à être riches en riant de tout ce qui n’est pas de leur merdicité “all inclusive”, c’est chiant à supporter comme une pluie acide de postillonages échangés entre des vieux cacochymes saouls comme des polonais rêvant de se taper des putes bourrées jusqu’à la chatte de cocaïne… et des jeunes-vieilles retendues, liposucées, botoxées qu’on dirait des poupées en peau de zgeg…
Malgré les quasi “sex-tapes” de vidéo-surveillances réquisitionnées par les Gendarmes de St-Tropez, le groupe prétend “de concert” que, sans raison, j’aurais foncé en éructant sur une innocente que j’aurais battue et violée/violentée, arrachant ses vêtements et déchirant sa veste de marque hors de prix (une pièce unique sertie de diamants que j’ai arraché/emporté avec un rictus “sarkonique” (sic !) en même temps que des liasses de billets de 500 euros qui se trouvaient dans les poches)…
Blacky m’est reconnaissant d’avoir osé défendre sa cause animale en terrasse de chez Sénéquier à St-Tropez…
A ce point, il me parait moins risqué de boire un verre dans les bas-fonds de Bogota qu’en terrasse à St-Tropez…
Notez que tout ce bazar, non seulement m’a fait connaître les dessous-chics et moeurs Tropéziens, les Gendarmes de St-Tropez, mais “zaucisse” d’entendre Brigitte Bardot me dire à moi, perso, de sa voix sensuelle et chaude : “Merci de m’avoir appelée…, ma fondation et moi mettrons tout en oeuvre…, n’oubliez pas de faire un don…”, un message du répondeur lors des mises en attente du “bon” service, prodigué par des femmes affables…, j’étais béat et sous le charme, j’étais Delon, Sach et Gainsbarre en même temps…, bref, mais intense…, tout ça suite à une histoire d’eau (pure)…
“Comment une société peut-elle passer dans un mode de fonctionnement collectif inimaginable, impensable, alors que les individus restent individuellement conscients ?” m’a demandé Blacky l’autre soir après avoir zappé plusieurs journaux télévisés en aboyant…
Il s’est ensuite livré à une analogie étrange, à première vue, mais qui m’a intrigué, il a mis la patte sur une similitude entre notre société actuelle et la crise d’épilepsie…, une comparaison captivante, entre le “microcosme cérébral” du cerveau humain, et le “macrocosme social” du monde…, un diagnostic intéressant sur une société proche de la crise de nerfs, une drôle de façon d’appréhender le monde et les soubresauts de son fonctionnement, ou comment la structure collective, sociale, peut-elle perdre conscience alors que les individus qui la composent restent conscients ?
Le fonctionnement de ces régions cérébrales perd en complexité, et les spécificités qui permettaient de les distinguer s’amenuisent…, un peu comme dans certaines périphéries commerçantes de nos grandes villes qui finissent par toutes se ressembler et ne permettent plus de savoir dans quelle ville, dans quel pays on se trouve.
Une hyper-communication entre les différentes régions du cerveau entraine l’épilepsie, c’est-à-dire l’appauvrissement du contenu de la communication qui peut aller jusqu’à la perte de conscience, c’est un phénomène au cours duquel les régions cérébrales se mettent à trop communiquer entre elles pour finalement échanger des informations pauvres et stéréotypées.
Elles nous proposent les mêmes enseignes, les mêmes produits, les mêmes codes de vente, les mêmes prix…, les périphéries se ressemblent, les centres villes se ressemblent, les plages se ressemblent, les maisons se ressemblent, les individus se ressemblent…, ce sont des clones d’un même lieu, une standardisation, la mondialisation, une paramnésie réduplicative collective !
Nous voyageons, mais de façon immobile, puisque tous les lieux sont identiques…, si on peut faire le tour du monde en quelques heures, sans le voir, pourquoi le faire ?
Nos smartphones communiquent à la vitesse de la fibre, les médias y déversent un contenu inimaginable d’informations inutiles et biaisées…, nous communiquons (pour ne rien dire de constructif) plus que de raison et cette communication massive transforme notre conscience collective en poubelle-containeur.., ce sont peut-être là les symptômes macrocosmiques d’une gigantesque crise d’épilepsie collective.
Nous avons créé un réseau de communication hyper développé, mais les informations qui y circulent sont d’une pauvreté affligeante, sur le web, particulièrement le Facebook des autres (le mien est mieux), les abruti(e)s s’esclaffent de conneries débilitantes et autres micro-panneaux formatés, par des LOL et MdR…, tant de technologie pour ça !
Sommes-nous en train d’assister à une perte de conscience généralisée ?
La marche aveugle et dérégulés des marchés financiers, la destruction irréversible de notre écosystème, les crises alimentaires, les langues et les cultures qui disparaissent, la croissance galopante comme crédo, la malbouffe, l’appauvrissement culturel général, les déplacements de population, les guerres énergétiques, les conflits religieux…, sont autant de signaux d’une perte de conscience collective.
La question fondamentale est de savoir si la société a une conscience autonome par rapport aux individus qui la composent, ou si l’individu est capable d’une prise de conscience individuelle capable de changer les choses.
L’épileptique sent arriver la crise, un état particulier, exalté, qui sort de l’ordinaire, un état extraordinaire…, le sujet est conscient et ressent un grand bien être…, un épileptique célèbre, Dostoïevski (comme Socrate, Jules César, Alexandre, Molière, Napoléon, Lord Byron, Flaubert, Einstein, Van Gogh…) qui n’était pas un idiot, a écrit : “Vous êtes tous en bonne santé, mais vous n’imaginez pas le bonheur suprême que ressent l’épileptique une seconde avant la crise, je ne sais pas si cette félicité est d’une seconde, d’une heure ou d’un mois, mais vous pouvez me croire sur parole, tous le bonheur que l’on reçoit dans toute une vie, je ne l’échangerai pour rien au monde contre celui-ci”!
Il a décrit ce moment ou son cerveau semblait s’embraser, cette sensation de vie, de conscience de soi-même…, le moment ou son trouble, ses doutes, ses inquiétudes, semblaient s’apaiser, dans une sorte de paix supérieure, pleine d’entendement et de conscience de la cause finale ou la conscience s’éteindrait instantanément, laissant la place à la nuit totale.
La plupart d’entre nous n’acceptent le changement que dans la nécessité et ils ne voient la nécessité que dans la crise…, alors, pour ne pas mourir idiot et sans conscience, réveillons-nous…
Entre le moment ou le gérant de Sénéquier m’a prié de partir et le moment ou la Gendarmerie de Saint-Tropez est arrivée, plusieurs personnes avec chien(s) sont venues “à mon secours”, disant haut et fort que c’était une honte “d’emmerder” les clients avec chiens, que c’était fréquent, que ce que je venais de subir arrivait trop souvent à d’autres..; etc.etc.etc… dont une dame portant beau, avec une chienne cocker…, un peu âgée (la chienne, sans double-sens), célibataire, en quête d’un appart pour y vivre paisiblement…, tout cela étant stoppé net par l’interpellation gendarmesque…
Deux heures plus tard (et oui… ce fut long) sur le parking du port, dans le “cabanon-péage”, voilà t’y pas que la dame vient chercher son ticket au même moment que moi…
Hasard, papotages, points communs, célibataires, seul(e) pour le réveillon de Noël, chance… et j’en passe jusqu’à l’échange des numéros de tél…
Pour parfaire, je donne le lien de mon site GatsbyOnline… et elle me dit “toute chose” de l’appeler le lendemain 14h…
En soirée, pour décompresser en m’amusant, j’écris un billet sur cette aventure que “je poste” sur Facebook, et je vais dormir en riant…
Le lendemain j’informe la fondation Brigitte Bardot de ce qui s’est passé chez Sénéquier… et début d’après-midi, j’appelle la dame au Cocker de la veille…, avec un peu de retard et là… Waouhhhh !
J’ai droit à un sermon évangélique…, elle est allée sur le site, a cliqué sur une photo et s’est retrouvée sur
– https://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=1115&cat=auto …
Et, suite a ce funeste coup du sort (hilarant) informatique, elle me dit avoir été horrifiée :
– “Tout ce sexe, ces choses, ces filles ‘à-poil’ et ces vieux-beaux qui se font sucer, quelle horreur ! Moi qui vous trouvait si distingué et charmant”…
Et de continuer, intarissable, sans nul doute en désespérance…, me parlant même de Dieu…, de je ne sais (déjà) plus quoi…
Finalement, grâce à l’informatique et au contenu de mon site…, je l’avais échappé belle, j’aurais été piégé, sans nul doute, de l’obligation “de respectabilité” consistant à payer le dîner de réveillon et autres cadeaux pour en revenir au point de départ, la “suite” paraissant plus qu’aléatoire…
Je suis resté courtois, j’ai répondu que mon Blacky avait soudain besoin de moi… et ça s’est terminé là…
Voilà…
Je préfère Sainte-Maxime à St-Tropez, pas vraiment pour ce que j’y ai vécu, mais…, quoique…, finalement…
Tout ce qui peut être si simple est abominablement compliqué par des stupidités, c’est très fatiguant…
Un resto “normal”, des clients “normaux”, un chef “normal” et un serveur qui sans raison m’a dit que la journée il était professeur de tango…
N’osant plus me rendre chez Sénéquier, je suisse allé ailleurs…, invité par un ami…
Il m’a demandé mon avis sur le Chablis commandé par mon ami-inconnu qu’il venait de servir…, le cauchemar a commencé là, j’avais l’impression de sucer une serpillère usagée, le genre qui a croupie longtemps dans le seau de Madame pipi.
Je n’ai surtout pas cherché à savoir qui avait produit cette insanité, de peur de m’en voir proposer un carton de 12, car le bastringue vendait aussi des vins d’hiver…, j’avais la gerbe qui me coulait par les oreilles, je claquais des dents, j’ai bouché ma bouche et j’ai serré les fesses au max, de peur de provoquer une catastrophe écologique.
J’ai eu beau essayer d’éliminer le toxique produit dans un Thuya qui ne m’avait absolument rien fait et qui doit m’en vouloir encore (le thuya est particulièrement rancunier), mais, pensant que j’aimais, puisque mon verre était vide, le fâcheux m’a resservi le Chablis avec générosité…
Résultat, j’ai choppé une diarrhée volcanique que j’ai refilée à un chat qui passait par là, le pauvre chat en est mort, alors je l’ai mis dans un bocal de formol que j’ai serré contre mon cœur toute la soirée…, même le LSD ne m’a jamais fait halluciner comme ça…, tous les défauts étaient concentrés en quelques décilitres.
Le décrire, un livre n’y suffirait pas…, pour une fois, le boisé n’était pas un défaut, il masquait une misère aromatique sahélienne, de la volatile, beaucoup d’acidité, un peu d’oxydation, du bret, de la réduction, un chouia de mercaptan, une forte odeur de choux fleur, du pipi de chat, mais du vrai… et peut-être même un peu de bouchon.
“Et avec ça, vous aller manger quoi ?”… que ma lancé l’aimable à la mine bouffie qui exerçait dans ce sympathique petit resto tout ce qu’il y a d’accueillant et de sympa.
J’ai demandé un verre d’eau…, avec inconscience et un sourire…, oui, on a beau aimer le vin…, la route du retour et la gendarmerie nationale moustachue savent vous rappeler quelques règles de base…, d’autant en emporte le vin que la carte dudit restaurateur ne respirait pas la foi en Bacchus !
Bref, un concentré de n’importe quoi…, j’ai longuement réfléchi, tenté de faire marcher mon cerveau dans ces conditions extrêmes de stress et …
Les zygomatiques de l’aimable se sont relâché, le rictus qui maintenait artificiellement un sourire sous la moustache cramoisie du maitre, explosa en vol, sa babine du haut suinta le fiel, son sourire transpirait le mauvais Maroilles, sa bacchante grisonna, son œil gauche se ferma, il m’a arraché le menu des mains et a disparu dans les lourdes volutes de vapeurs de la cuisine…, moi qui croyais que dans un resto, même de seconde zone, le client est roi, ça faisait tout drôle.
C’est quand même fou…, dans certaines gargotes, on peut se faire insulter et se voir quasi-racketter (payer l’addition d’une table de malfaisant(e)s… ou se faire éjecter sous prétexte de voies de fait et viol aggravé en bande (sic !) avec un molosse (Blacky ?)… et dans d’autres, au milieu d’une population “bien de chez nous”, causant berbère, voire Boukistanais, on peut gerber dans les thuyas…, si on ne met pas la main au cul de la déserveuse des cadavres sur tables, et qu’on refuse de sauter la patronne, voire le contraire (le client paie, donc il est roi), si en plus on commande un verre d’eau sans qu’on sache l’usage qu’on en fera…, le serveur se sent outragé dans son intimité la plus intime, ce qui est le propre de toutes intimités.
Demander un verre d’eau, c’est comme humilier gratuitement l’ensemble du resto…, oui, gratuit, dans le sens de non payé, rétribué, acquitté, réglé, rémunéré, versé, on ne verse pas un verre d’eau (surtout sur la tête de qui et/ou qu’elle que ce soit), on ne verra jamais un loufiat se servir d’un verre d’eau pour un attentat, c’est un péché mortel dans certains établissements, les mêmes où tu attends 2 plombes qu’on ne daigne amener un verre avant que le foie de veau, sec comme un coup de cric, et la purée à prise rapide n’étouffe le client.
Là, le patron de l’estaminet-resto, installé derrière le bar, concentré comme un chapelet d’hémorroïdes autour d’un trou de balle, m’a regardé avec le regard vengeur et le glaive séculier…., me faisant bien sentir que j’étais là pour consommer de la vinasse et pas pour boire de l’eau gratuite et la pisser dans sa pissotière dégueulasse !
Si vous avez un doute sur ce que je viens de vous narrer, commandez un verre d’eau en terrasse d’un établissement de St-Trop…