Les habitués de GatsbyOnline connaissent ma passion immodérée pour les automobiles improbables et autres délires qui finissent par illustrer mes textes déjantés… et cela de manière diversement inspirée en fonction des ceux et celles qui en sont victimes.
Cet attrait pour la difformité et les rejetons de l’anormalité automobile me conduit aujourd’hui à faire l’apologie d’un concept totalement foudingue : le Steampunk. Pour les plus fainéants d’entre vous, je pourrais résumer cela comme une célébration de ce que le génie décalé a pu apporter de plus nawak à l’humanité. La Mini Countryman qui sert d’exemple et de base à cet article hallucinatoire… est une sorte de documentaire pédagogique en faveur de certaines drogues et un plaidoyer en faveur du massacre des imbéciles et des politiquement-corrects…, ainsi que pour la diffusion gratuite des éponges magiques…, la dépénalisation de la masturbation aux USA… et l’interdiction du viol sous hypnose par nos édiles politiques…, sans oublier l’autorisation de diffusion des vidéos personnelles : qu’elles soient des danses alimentaires, des cours d’aérobic pour pour vieux et handicapés mentaux, des scènes d’orgasmes de femmes nues (préférence donnée aux femmes politiques espagnoles), des copulations sur trampoline, chaise ou ballon…, bref, tout ce que l’on peut trouver de pire dans les poubelles de l’histoire.
Les allumés qui sont parvenu à mener à bien ce projet improbable, sont comme moi, ils aiment les belles conneries, les coupes de cheveux improbables, les moustaches fières, les plans nichons gratuits, la coolos attitude et ses avatars insensés… ainsi que les autodidactes qui tentent de révolutionner leur domaine avec les moyens du bord, ce qui fait la joie des petits et grands. Mais comme ma bonté est décidément sans borne, j’ai décidé de compléter mon texte par un repompage immonde de la définition du Steampunk, récupéré sur le web…, dans un site consacré à ce sujet, une compilation de ce qui a amené ce style dans notre univers…Ce fut un travail titanesque fait d’accumulations diverses durant 20 ans de fouilles ininterrompues et parfois même fort aventureuses (ce sacerdoce m’a ainsi amené à me faire embaucher auprès de ma propre entreprise pour survivre ). Et le résultat est à la hauteur de cet investissement. Une suite de mots et phrases de pur bonheur déviant, de sens divers quoique inimaginables, agrémentés de brefs commentaires hilarants, le tout classé dans un total désordre décroissant…Un délice à savourer méticuleusement afin de faire durer le plaisir…
L’expression “Steampunk”, qui signifie littéralement “punk à vapeur”, parfois traduite par “futur à vapeur”, est un terme inventé pour qualifier un genre de la littérature de science-fiction né à la fin du XXe siècle, dont l’action se déroule dans l’atmosphère de la société industrielle du XIXe siècle. Le terme fait référence à l’utilisation massive des machines à vapeur au début de la révolution industrielle puis à l’époque victorienne. En livre, bande dessinée ou film (Le Château Ambulant, Wild Wild West, Sucker Punch), le genre explore un futur uchronique basé sur la machine à vapeur.Les univers qui résultent du courant steampunk sont généralement caractérisés par une utilisation d’engrenages massifs, évoquant l’horlogerie mais à une échelle industrielle… et la prédominance des éléments cuivrés, nécessaire référence aux bouilleurs des machines à vapeur.
Ma dernière trouvaille, la Mini Countryman Steampunk, porte un titre aussi outrageusement racoleur qu’alléchant pour l’amateur de nazeries.Mais j’annonce la couleur d’entrée et, selon Guy qui me sert d’expert, je ne déçois pas sur la longueur !Le lecteur avisé porte généralement sa préférence sur mes critiques originales, par snobisme surtout, mais aussi parce que mes commentaires traduisent plus fidèlement qu’aucun autre texte, le résumé utile à la compréhension de ce dont je cause…. Cette règle bien établie souffre pourtant des exceptions…Et comme qui plus est…, je ne lésine pas sur les imparfaits du subjonctif, tout écumeur de sites-web comprendra d’emblée qu’il a affaire ici à de l’authentique…, surtout lorsque j’intègre mes propres aventures modérément passionnantes mais supposément émoustillantes…
Une parenthèse doit être ouverte pour avertir que certains textes sont trop puissamment attractifs pour les adolescents mâles défigurés par le sébum, déchirés par les désordres hormonaux et cherchant un moyen de maintenir leur consommation de kleenex effrénée après avoir achevé certains de mes textes ou quelques doses de sexualité suintent entre mes phrases crypto-déviantes du style : “Peu m’importait qu’elle me considérât comme un animal sauvage, incapable de pensées rationnelles. Je tremblais d’impatience et j’allais vers elle, incompréhensiblement honoré qu’elle daignât coucher avec moi. J’avais obtenu la certitude qu’aucun enfant ne naîtrait de cette union, mais j’avais plus que jamais besoin de cette fornication inutile et je me méprisais pour la faiblesse de ma chair”….Bref, souvent à la merci de plus fort que moi-même, et GatsbyOnline étant ce qu’il est, les scènes s’enchainent souvent à une cadence stakhanoviste…, insoutenable !En littérature, la forme compte autant que le fond…, le subjonctif, c’est encore mieux que la fornication ! J’ajouterai qu’alors que j’écris ces lignes, mon correcteur orthographique crie sa révolte à la face du monde…
Inspiré par le Steampunk, un studio polonais baptisé Carlex Design a donc décidé d’offrir un look idoine à une Mini Countryman…, ce qui a été ici récupéré afin de vous offrir ce sujet déjanté…
Si la partie extérieure de la Mini-Maxi n’évolue pas vraiment avec une simple peinture et un kit carrosserie, l’habitacle est une véritable réussite et démontre le niveau obsessif avec lequel les artisans de Cartex Design se sont attelés à la tâche.
Du cuir marron, aux engrenages intégrés jusque dans l’assise des sièges, en passant par les planchers en bois, le résultat est très impressionnant et respecte à la lettre les codes de ce milieu étonnant. La voiture ne détonnerait pas dans le troisième épisode de Retour vers le Futur. Pas étonnant d’être baba lorsque l’on apprend qu’il a fallu 9 mois de travail à Carlex Design pour faire cette transformation.
Le premier uppercut visuel étant asséné, les cancres et les étourdis vont pouvoir rattraper leurs lacunes en lisant ce qui suit… une analyse passionnante et passionnée.Le Steampunk est au départ un genre littéraire. C’est à l’origine un sous-genre de la science-fiction uchronique, dont l’intitulé a été forgé par allusion au cyberpunk par l’auteur K. W. Jeter…, à titre de boutade. Pour cette raison, il est parfois plus approprié de parler de rétrofuturisme pour désigner le mouvement. Mais le style Steampunk a rapidement quitté la seule sphère de la littérature pour s’étendre à d’autres domaines de création et d’expression et devenir un fandom autonome.L’origine remonte aux années 1980, par un hommage à l’époque qui suit la Révolution industrielle dans les délires littéraires du trio d’amis K. W. Jeter…, Tim Powers… et James Blaylock. Jeter écrit Morlock Nightnote (1979) et Machines infernales (1987)…, Powers rédige Les Voies d’Anubis (1983) et Le Poids de son regard (1989)…, tandis que Blaylock publie Homunculus (1986) et Le Temps fugitif (1992). Ce sont de véritables hommages (lucides et souvent cruels), aussi frénétiques qu’humoristiques, à une époque révolue, qui marquait une révolution non seulement dans l’économie mais aussi dans les mentalités.
Dans les années 1990, le genre fait de nombreux émules… et parmi les écrivains de langue anglaise qui s’illustrent dans le Steampunk figurent William Gibson et Bruce Sterling : La Machine à différences (1990), qui met en scène les lointains pionniers de l’informatique à l’ère victorienne…, Charles Babbage et Ada Lovelace, Brian Stableford : Trilogie des Loups-garous de Londres (1990-1994), et, plus tard, L’Extase des vampires (1996)…, Kim Newman : Anno Dracula (1992)…, Mark Frost : La Liste des sept (1993)…, Paul Di Filippo : La Trilogie Steampunk (1995)…, Stephen Baxter : Les Vaisseaux du temps (1995)…, Christopher Priest : Le Prestige (1995)…, ou encore Robert Charles Wilson : Darwinia (1998). La trilogie À la croisée des mondes de Philip Pullman a également de nombreux accents Steampunk, bien que l’élément machine à vapeur n’y soit pas présent. Avec Jules Verne, figure tutélaire du Steampunk dont le personnage de Robur le Conquérant fait figure de proto-héros du genre, même si Jules Verne ou Albert Robida font figures d’ancêtres tutélaires du genre), les auteurs français ne sont venus que plus tardivement au Steampunk comme le note l’anthologie Futurs antérieurs (1999) de Daniel Riche.
Cette entrée tardive se manifeste par une floraison d’œuvres telles que Les Grandes profondeurs (1991)… et Bouvard, Pécuchet et les savants fous (2000) de René Réouven…, Les Inhumains (1992) de Serge Brussolo…, les deux opus de La Bibliothèque noire (1998-99) d’Hervé Jubert…, L’Équilibre des paradoxes (1999) de Michel Pagel…, Confessions d’un automate mangeur d’opium (1999) de Fabrice Colin et Mathieu Gaborit…, La Cité entre les mondes (2000) de Francis Valéry…, La Lune seule le sait (2000) et Pandemonium (2001) de Johan Heliot…, L’Instinct de l’équarisseur (2002) de Thomas Day ou La Ligue des héros (2002) de Xavier Mauméjean. Parmi les œuvres fondatrices françaises historiques du genre, on peut sans doute citer aussi, en remontant au début du XXe siècle, Les anticipations militaires d’Émile Driant alias Capitaine Danrit. Le genre se raccroche à une longue tradition littéraire qui joue sur les rapports de la fiction et de la machine : Jules Verne, H. G. Wells, Mark Twain et Mary Shelley développaient déjà les thèmes de l’artifice ou de l’automate.
Le dispositif littéraire du récit fantastique se reflète dans les ruses et les pièges d’inquiétantes mécaniques échappant au contrôle de leurs inventeurs. C’est sur la scène des théâtres que la machine est entrée en littérature : le dramaturge Pierre Corneille en 1660, monte au château du Neubourg la première pièce à machines : La Toison d’or. Dès les origines, la machinerie des théâtres fut perçue comme une métaphore de cet autre engin qu’est l’intrigue, comme en témoigne l’expression deus ex machina. Le Steampunk systématise et industrialise la puissance littéraire de la machine et de ses représentations. Rétrospectivement, la critique s’intéresse à des titres publiés avant 1979 qui répondent aux critères de définition du Steampunk et qu’elle a baptisé du terme générique de Proto-Steampunk qui comporte des œuvres marquantes comme Le Voyage de Simon Morley (1970) et sa suite tardive Le Balancier du temps (1995) de Jack Finney…, la trilogie uchronique qui met en scène le personnage d’Oswald Bastable (1971-81) de Michael Moorcock ; Frankenstein délivré (1973) de Brian Aldiss ; Les extravagances de Philip José Farmer, comme Chacun son tour (1973) ou Le Saigneur de la jungle (1974) ; La Machine à explorer l’espace (1976) de Christopher Priest ; voire Fata Morgana (1977) de William Kotzwinkle, influencé par le polar.
Les amateurs de Bande dessinée, eux, avaient déjà découvert Le Démon des glaces (1974) de Tardi ou le méconnu Captain Hard (1989) de Walter Fahrer. Les téléspectateurs américains ont quant à eux été confrontés au Proto-Steampunk dès 1965 avec la série The Wild Wild West (Les Mystères de l’Ouest), mixant western et espionnage et mettant en scène deux agents du United States Secret Service : James T. West et Artemus Gordon, utilisant des gadgets à la James Bond, opposés à des criminels aux projets et aux inventions machiavéliques dans l’Amérique des années 1870. Le courant Steampunk a donné naissance à deux catégories d’œuvres : celles qui créent leur propre univers en obéissant aux contraintes fixées par les pionniers du genre : Powers, Blaylock, Gibson & Sterling et Stableford… et celles qui se veulent systématiquement référentielles. Ces dernières exploitent l’environnement littéraire et culturel de l’époque victorienne pour mettre en scène des personnalités réelles ou imaginaires (Sherlock Holmes, Frankenstein, Dracula et le Dr Jekyll, mais aussi Jack l’éventreur, Charles Babbage ou Ada Lovelace), ou bien s’inspirent de romans de l’époque de Wells, Verne ou Doyle.
Le fameux univers généalogique Wold Newton, rassemblant tous les grands héros de la littérature populaire, inventé par Philip José Farmer, n’est pas étranger à cet engouement. Ce dernier sous-genre est illustré notamment par la BD : La Ligue des gentlemen extraordinaires d’Alan Moore, traduite et portée à l’écran depuis, mais aussi par des auteurs comme Kim Newman, Stephen Baxter, René Réouven ou Johan Heliot. Ces œuvres se caractérisent par un intertexte foisonnant. Le personnage de M, de La Ligue des gentlemen extraordinaires, évoque d’abord James Bond mais se révèle être le professeur Moriarty, l’ennemi juré de Sherlock Holmes. Appelez-moi Ishmael…, se présente le chauffeur du capitaine Nemo en accueillant l’équipe des gentlemen extraordinaires à bord du Nautilus. Il manque un portrait sur votre mur…, fait-on remarquer à Dorian Graynote…, tandis que le personnage de Hydenote est de son côté retrouvé dans la rue Morguenote… De nombreux textes Steampunk n’ont pas été traduits en français, à commencer par la pièce fondatrice : Morlock Night de K. W. Jeter…, Black as the Pit, from Pole to Pole (1977) de Howard Waldrop et Steven Utley…, The Hollow Earth (1990) de Rudy Rucker…, Anti-Ice (1993) de Stephen Baxter… ou l’irrespectueux Zeppelins West (2001) de Joe R. Lansdale.
À l’origine, le Steampunk est un genre littéraire dont Jules Verne, Albert Robida ou H. G. Wells fournissent les caractéristiques et l’esthétique de l’univers d’expression à travers leurs romans ou les adaptations cinématographiques qui en ont été faites : Vingt mille lieues sous les mers de Richard Fleischer (1954), Aventures extraordinaires de Vynalez Zkazy et Karel Zeman (1957) ou La Machine à explorer le temps de George Pal (1960). L’univers des époques victorienne et édouardienne (Édouard VII ayant été qualifié de last victorian king par l’historien britannique Christopher Hibbert) d’avant la Première Guerre mondiale reste l’un des décors favoris du genre. Par extension sont assimilés au genre du Steampunk les récits qui se déroulent soit dans le futur, soit dans un présent uchronique alternatif où apparaissent des personnages historiques ayant réellement existé…, quand leur décor rappelle le design de l’environnement industriel du XIXe siècle ou que la société qu’ils décrivent ressemble à celle de l’époque édouardienne, socialement très rigide et cloisonnée, comme dans Les Chemins de l’espace de Colin Greenland (1993). Sous-genre de la SF, les œuvres Steampunks relèvent aussi de l’aventure et du roman policier, voire du western comme Wild, Wild West. Pour les distinguer du récit où interviennent des éléments relevant du Fantastique, les critiques utilisent le terme de Gaslight Fantasy, genre dans lequel s’illustrent notamment Anne Rice et le français Fabrice Bourland.
Le Steampunk recoupe fréquemment d’autres genres référentiels de la SF comme le voyage temporel, l’uchronie (décalage temporel et histoire alternative) et les univers parallèles. Cet aspect uchronique canonique a valu aux œuvres de SF Steampunks les labels de chroniques du futur antérieur ou de rétrofutur chez les fans du genre. Une des principales différences entre le Steampunk et la science-fiction des auteurs d’anticipation du XIXe siècle comme Albert Robida (qualifié de Proto-Steampunk par les puristes), réside dans la présence d’éléments anachroniques plus tardifs comme les ordinateurs ou les manipulations génétiques qui n’existaient évidemment pas à l’époque. Le Steampunk se distingue aussi par son humour, bien des auteurs, K. W. Jeter, qui porta le genre sur ses fonds baptismaux, en tête…, considérant le genre comme un jeu littéraire font tout en clins d’œil aux pères de la science-fiction, du roman fantastique et du roman d’aventures extraordinaires, pour reprendre le titre de la fabuleuse collection des œuvres de Jules Verne.
En un raccourci caricatural, on pourrait dire que le Steampunk part du postulat que dans un univers où les machines à vapeur auraient progressé au-delà de ce que nous connaissons, les hommes n’auraient pas éprouvé le besoin d’inventer les moteurs à combustion interne. L’esthétique de cette civilisation uchronique est très différente de la nôtre, puisque l’absence de pétrole entraîne celle des matières plastiques ainsi qu’un retard dans le développement de l’électricité et de l’informatique, ou leur absence pure et simple. Le décor s’inspire de l’architecture industrielle de la fin du XIXe siècle…, l’industrie du charbon étant très développée, en parallèle avec celle de la métallurgie, le fer puddlé y tient lieu de matière première principale. De même, l’esthétique est souvent associée aux boiseries sombres et au laiton. Les engrenages complexes ou simplement décoratifs sont, eux aussi, souvent employés.
Au niveau des transports, l’avion et la voiture individuelle sont souvent en retrait, en faveur du dirigeable et du train. L’allure vestimentaire est un mélange du siècle victorien et d’accessoires divers…, elle incorpore des éléments d’avant et après les deux guerres mondiales. L’esthétique vestimentaire Steampunk se rapproche de la mode gothique, elle aussi d’inspiration victorienne. Tandis que l’ère de l’électronique tend vers la miniaturisation, l’élément esthétique fondamental du Steampunk est son gigantisme. Cette technologie, délibérément bloquée au stade de la machine à vapeur, produit des constructions démesurées, complexes extravagants de tuyauteries actionnées par des leviers et des claviers aussi nombreux que compliqués. Les véhicules à vapeur semblent souvent lourds et difficilement maniables, nécessitant une très forte dépense d’énergie pour un rendement mécanique faible. Le héros classique dans ce genre d’univers est le mécanicien de génie. Toutefois certains univers Steampunks semblent posséder une avancée technologique sur l’époque contemporaine…, c’est le cas des greffes mécaniques dans le manga Fullmetal alchemist ou dans des films comme Wild Wild West. La mécanique y est aussi mieux développée (l’araignée mécanique de Wild Wild West), tout comme les automates à vapeur.
Figure emblématique et icône mondiale de la littérature victorienne, le personnage créé par Sir Arthur Conan Doyle fut récupéré par les auteurs de la littérature Steampunk. Au sein du courant référentiel du genre, la SF holmesienne compte actuellement un important corpus d’œuvres dont : Sherlock Holmes’ War of the Worlds des Wellman père & fils…, Exit Sherlock Holmes de Robert Lee Hall…, Le dossier Holmes-Dracula de Fred Saberhagen…, Le Bestiaire de Sherlock Holmes de René Réouven… ou la polymorphe et remarquable anthologie Gaslight Grimoire parmi bien d’autres, essentiellement en langue anglaise… et, pour la plupart, inédites en français. Le steampunk fait occasionnellement des emprunts esthétiques aux univers de fiction dits post-apocalyptiques, comme dans la série de jeux vidéo Fall-out. Notamment à cause de la technologie qui semble être rétrograde, grossière et de récupération, même s’il s’agit dans le cas des Fall-out d’un rétro-futurisme ancré dans les années 1950-60 (on parle en anglais d’esthétique RayGun Gothic), avec des armes plasma et laser naïves et des carcasses de voitures nucléaires (ce style se nomme aussi Dieselpunk). Un autre exemple de ce télescopage entre ces deux genres est donné par le roman La Nuit des Triffides de John Wyndham.
Citons le cycle Omale (trois romans) du Français Laurent Genefort, décrivant un monde Steampunk de guerre interminable entre Humains et extra-terrestresnote. Il y a également Engrenages, le tome six de la bande dessinée Sillage, qui présente un peuple coincé combattant des milliers de robots, à un stade technologique bien plus avancé, le tout dans un monde ravagé par ces batailles incessantes. Le XIXe siècle, siècle de références esthétiques du Steampunk, fut riche de très nombreuses explorations géographiques, ethnologiques, scientifiques et archéologiques. La nouvelle vision du monde qui en résulta fut à l’origine de différents courants artistiques d’inspiration exotique comme l’orientalisme. Le Steampunk fait quelques clins d’œil à cet exotisme pompier dont les Expositions coloniales marquèrent l’apogée, comme l’illustrent la bande dessinée Les Corsaires d’Alcibiade, d’inspiration vernienne, ou certaines vignettes de Hauteville House.
Voilà, je précise que je ne suisse pas adepte d’un toubifrisme radical proche de l’auto-destruction messianique… et que je ne survis pas qu’en me pratiquant des perfusions intra-auriculaires de folie à haute densité volumétrique. Par contre, j’avoue qu’il m’arrive, certains week-end, d’animer des cérémonies occultes afin de permettre à mon subconscient de se réincarner dans mon conscient collectif…Peut-on juger un homme au contenu de sa bibliothèque ? L’exercice est séduisant, mais peut conduire à de regrettables erreurs d’appréciation. Contre toutes les apparences, je suis un homme éduqué et bien sous tout rapport. Quand je ne fais pas l’éloge du contenu de GatsbyOnline lors de diners en ville, j’écris des articles dans GatsbyOnline dédiés à la littrérature qui fait rire malgré elle… afin de pouvoir en causer lors de diners en ville…. On ne pourra qu’admirer mon abnégation, car autant un article met quelques minutes à être lu, en moyenne…, m’enquiller un site complet, cela demande un autre genre de courage…
Bien…, je retourne tapoter sur mon nouvel ordinateur Steampunk…
@ pluche !