Ferrabsurdie : Miami-Vice…
J’ai, tout un temps, voyagé en Absurdie, j’y ai rencontré le futur de l’avant-garde de demain et l’arrière-garde de l’avant-garde actuelle…
Les idées qui y planaient et qui y surnagent encore, n’y étaient pas vraiment neuves, c’était du recyclage névrosé, un mélange de punk-écolo-altermondialisme provocateur, égocentrique, individualiste…, un gala d’égos baignés dans une fausse auto-dérision hilarante.

En Absurdie, les absurdistes que j’ai côtoyé s’occupaient de détruire l’art, il voulaient tout casser avant la disparition de l’espèce humaine… et le remplacer par le lard, unique valeur qui nous relierait tous, nous les lardons de l’histoire, dans des cochonneries de toutes sortes…
En Absurdie, j’ai appris qu’il fallait avoir la grosse tête avant de devenir célèbre, parce que c’était le seul moyen de ne pas l’attraper en devenant célèbre…
