2022 Audi Skysphère…
Lorsque j’eusse (J’use expressément le subjonctif imparfait du verbe avoir qui s’emploie dans une proposition subordonnée pour indiquer la simultanéité ou la postériorité d’une action secondaire par rapport à l’action principale, lorsque celle-ci est située dans le passé. Mais en dehors de la troisième personne du singulier, cet “emploiement-différentiel” est devenu rare et quasi-inutilisé. Je le réactive ici pour vous souligner la richesse complexe de la langue Française malheureusement dominée par l’usage de raccourcis primaires et tribaux dans l’utilisation assidue des messages des réseaux asociaux par des illettré(e)s chroniques)… Donc… Lorsque j’eusse enfin débarqué à Los Angeles dans la sinistrose d’un jeudi matin à remettre mon plus beau sourire à des jours meilleurs, à peine sorti de l’aéroport, je fus comme happé par le premier taxi d’une file hétéroclite, curieusement aux mains (sales) d’un Cro-Magnon hirsute et partiellement édenté, que j’ai prié de me conduire vélocement dans le silence d’une non-conversation (car je souffre d’insuportance chronique de la langue Rap-afro-ricaine), afin de rejoindre au plus vite l’Audi Design Studio à Malibu, invité par Gael Buzyn et son équipe pour la présentation de l’Audi Skysphère.
Dans cet espèce de coffre-fort à roulettes percé d’étroits fenestrons, nommé ici, en Californie : Taxi (qui roulait à tombeau ouvert), une sourde angoisse me pétrifiait peu à peu, contre laquelle je luttais désespérément en me ramenant en mémoire divers souvenirs s’étant déroulés en ces mêmes lieux, comme celui d’avoir rencontré Arnold Schwarzenegger dix ans plus tôt pour la présentation de l’Audi e-Tron, un nom “escrémentiel” qui, dans son hallucinante pré-vision digne d’un Léonardo DaVinci Caprio devenu humoriste, avait dû couter l’équivalant du déficit financier étatique de l’Ukraine, en fumeuses et fumantes recherches commandées à un cabinet en mauvais conseils superfétatoires, l’équivalent McKinséyen des cinq années du Macronat étronique (terme reprenant l’association des mots étron/merde et niquer/baiser). La France doit en être reconnaissante et revoter à l’identique… C’est une situation équivoque, aussi bien pour nommer (avec une prémonition sidérante) une voiture sportive électrique, que pour définir (alors qu’il est trop tard pour se suicider) le but réel et final de l’homme (et de la femme) qui est de jouir sans limite des pires ignominies… A ce sujet, un rapport McKinsey récemment classifié “SecretDéfonce” par notre Président Trans-Gérontophile, confirme que la sodomisation des masses d’imbéciles est financièrement plus enrichissante que la sodomie sexuelle. Selon divers sondages, ces deux perversités remontent à la nuit des temps et se confondent à 99% ! Selon une étude conjointe des merdias subventionnés : “Elles sont très bien tolérées par l’élasticité de l’anus et par le corps médical”… La Justice a par ailleurs juré, la main sur le fameux Sermon Hippocrite, que les morts du Covid et des vaccins-expérimentaux obligatoires, n’ont jamais voulu témoigner du contraire. Ce qui clos tout débat !
Aaaah ! Arnold ! Une vingtaine d’années plus avant encore, il m’avait ouvert ses cuisses et accessoirement une vue cinémascope sur ses attributs pendouillant, une vision dantesque dans le cadre d’un film préhistorique nommé : “Conan le barbare”... C’était jouissif de le voir courir presque nu dans la nature d’un siècle aussi indéfini que ses origines autrichiennes, balbutiant “Krom, Krom, Krom” pour tout dialogue… J’avais lSupprimé ! es yeux écarquillés de bonheur imaginant que c’était en rapport (textsuel) avec mes magazines Chromes & Flammes ! Dinguerie ! Combien étaient-ils (et elles) à attendre de voir les attributs virils d’Arnold enfin libérés de leur gangue, pendouiller au gré de sa course, imaginant son pénis érigé dodeliner de gauche à droite tel un électeur indécis en quête d’une sodomie politique… La vision érotique du musculeux Supprimé !L’image LLun Arnold Schwarzenegger en jupette de fourrure, les jambes lacées de cuir, les muscles bandés et le pénis turgescent, se juxtaposant à l’image d’Arnold Schwarzenegger, Gouvernateur de Californie, en costume 3 pièces strict et chic…
Lors de la Monterey Car Week l’année dernière, les gens d’Audi-Design-Studio s’époumonaient à expliquer aux invité(e)s que le roadster Horch 853, un modèle classique légendaire dans l’histoire de l’entreprise, avait servi d’inspiration pour l’Audi Skysphere, un nouveau modèle “révolutionnaire”... Le gag c’est que les nouveaux modèles sont tous et toujours “révolutionnaires”, années après années, au fil du temps qui passe. Ensuite, devenant vieux et passéistes, ils deviennent “Kultissimes” et se doivent d’inspirer les “nouvelles générations” de Gnous ! L’impressionnante Horsch cabriolet antique, qui est la “Kultissime chose ayant inspiré le look de l’Audi Skysphère” mesure environ 5,20 mètres de long et n’était pas durant l’avant-guerre nazie, seulement la redéfinition-Kulte du luxe moderne des années 1930 ! Car, comme elle a remporté le Concours d’élégance à Pebble Beach en 2009, c’était un objet qui pouvait ainsi servir de faire-valoir à une “nouveauté-Audi”... Un coup d’œil sous le capot de la Horch révélait un imposant moteur huit cylindres en ligne d’une cylindrée de cinq litres alors que l’Audi Skysphere ne fait visiblement plus partie des dinosaures thermiques. C’est une électrique ! Son long capot comparable à un pénis en érection n’a donc aucune fonction d’ingénierie rationnelle… C’est un look trompeur comme le Cabrio Rolls-Royce !
Arrivé sur place, au Design-Center-Audi de Malibu (Californie) la Skysphère très putassière en son style racoleur laissait admirer ses “admirables” et “extraordinaires” lignes mollassonnes dégoulinantes, prétendument inspirées par celles de la Horch 853 ! Cette monstruosité n’était en réalité qu’une tromperie, catégorie bourrage de crâne, foutage de gueule et escroquerie intellectuelle, à destination des Journaleux “aux ordres” aux cerveaux n’ayant que la consistance d’une crème industrielle à sucer ! A son actif, elle n’était pas ornée de quincailleries chromées, ne luisait pas comme du coulis gras sur un flan caramel nappé de cocaïne… et elle n’avait pas l’allure d’un pudding automobile, suintant sous les yeux déconfis, comme de la gelée “Naval-Jelly” défraîchie.
Sans rien demander à quiconque, fidèle à moi-même, je me suis installé à bord de cette voiture qui semblait abandonnée et qui trainait devant l’entrée principale du building Audi de Malibu…
Dès la fermeture de la porte, je me suisse senti confiné dans un espace minimalisé (avec luxe) eu égard à la taille de la bête. La carrosserie est une amélioration “pacificatrice” de la Maybach Excéléro et de la Maybach Sport 2 places, avec un parfum de la dernière vraie Corvette C8 à moteur V8 avant. Le design est, abstraction de ma réalité émotionnelle cartésienne, somptueux et franchement magnifique ! C’est une voiture-objet qui suscite rêves et envies. Avec un V10 ex-Dodge Viper et Lamborghini (marques appartenant au même consortium englobant Audi), et sans le Covid et les vaccins suspects obligatoires, elle serait hautement désirable. Mais les sanctions vaccinales et les sanctions anti-Russes, toutes suicidaires nous plongent à nouveau en guerre, période peu propice à l’achat de voitures ostentatoires… C’est comme ériger un nouveau rideau de fer occidental qui nous emmure vivant. Du coup, cette beauté se teinte de sinistrose, toute cette Skysphère apparait alors sinistre et de mauvais augure… La Russie avait “tenté le coup” avec la Russo-Baltique, mais en vain ! Maintenant, même avec une cure forcée de rire en intraveineuse, tout dans la Skysphère est fatiguant à supporter ! Sièges, accoudoirs, moquettes, tout dans cet environnement semble soudainement hostilement trop magnifiquement extraordinaire, donc sinistre voire lugubre à supporter si on n’est pas milliardaire. Cette voiture a eu beau naître au pays de l’Ode à la joie, elle tient maintenant plutôt de la Marche funèbre. envers (à destination de) toutes les automobiles d’avant elle !
Seule forme primitive de fantaisie (la débilité amusée est communicative) dans ce cauchemar de réalité éveillée, était le sourire d’Arnold Schwarzenegger maintenant gouvernator de Californie, qui effectue des visites spéciales non pas pour voir et aider à promouvoir l’avenir de la mobilité électrique, mais pour être payé en retour d’ascenseur ! Il y a quelques années il avait embarqué en échange une magnifique e-tron et maintenant c’est via l’Audi Skysphère qu’il s’imagine recevoir gratos ! Il rêve ! A ce spectacle j’étais aussi allègre en y pensant que si je faisais une tournée des cimetières avant de crever ! Passionné d’automobiles Schwarzy avec son assistance concernant l’e-Tron d’il y a quelques années avait reçu de Peter Schwarzenbauer, membre du conseil Audi AG en charge des ventes mondiales et du marketing, une explication détaillée de l’e-tron, qui fonctionnait sur quatre moteurs électroniques alimentés par une batterie ion lithium…“C’est un grand plaisir que cette réunion avec le gouverneur Schwarzenegger et je suis ravi qu’il partage notre enthousiasme pour l’Audi e-tron”, avait déclaré Peter Schwarzenbauer…,, ajoutant : “Nous pensons que l’e-tron deviendra une icône durable de la conception des véhicules électroniques, de sorte que c’est un grand plaisir d’offrir un exemplaire à ce supporter de la conception écologique qu’est le gouverneur Schwarzenegger”…
Arnold m’a redemandé (pareil qu’il y a quelques années) si je faisais partie du staff Audi… et si on pouvait faire une balade, ce à quoi, bien sur, j’ai à nouveau répondu par l’affirmative… Il est monté dans l’Audi Skysphère, a papoté le bout de gras avec son demi-frère de nom quasi-identique (Peter Schwarzenbauer), puis a délaissé cet engin et a foncé vers moi…
– L’e-tron électrique, c’est celle-ci, pas celle-là ?
– Je pense, oui, sans doute…
– C’est l’e-tron que je veux avoir…
– Normalement nous sommes invités pour la Skysphère… Mais pas de problème, montez dedans. Si on disparait que voulez-vous qu’ils fassent ?…
– Je veux avoir une nouvelle é-tron…
– Mettez-vous au volant de la Skysphère, vous verrez, même Conan le barbare pourrait s’en servir…
En tant que chauffeur taciturne, dont les muscles zygomatiques devaient souffrir d’atrophie face au mur des lamentations de la planche de bord, Arnold Schwarzenegger ne m’a guère aidé à rompre le silence durant ce bref essai commun. Comment ce “pauvre homme” aurait-il pu faire preuve de gouaille pagnolesque face à cette planche de bord noire à pleurer de bonheur ? Elle se rétracte avec le volant sous le tableau de bord ce qui supprime ce volant qui n’est donc plus en permanence sous les yeux ! De toute évidence, les ingénieurs d’Audi, sont hyper doués en technique et en architecture d’intérieur et ils ont mis le facteur humain au premier plan au moment de concevoir cette Audi. La civilisation, cela ne s’apprend pas en un jour. A défaut d’interlocuteur, je n’entendais guère que le bloubloutement lointain des pneumatiques, l’engin étant électriquement silencieux… L’extase absolue. De plus elle se rétracte ou s’allonge sur sa longueur et les portes et le toit s’ouvrent et ferment électriquement. Je puis affirmer que tout y est motif de sidération totale. Tout fonctionne en silence, très loin des anciennes américaines qui tournent-fou comme tournent des horloges pointeuses mécaniques ou un tourniquet de métropolitain, c’est à dire de la manière la plus trivialement rébarbative que l’on put imaginer, très loin d’exalter l’amour de la belle mécanique, comme cette extraordinaire Skysphère sait le faire en silence. Un bouchon nous bloqua en plein carrefour. Les secondes semblaient passer comme des minutes, les minutes, comme des heures tandis que la célèbre réplique de Marlon Brando dans Apocalypse Now me traversait l’esprit en boucle : “The horror… The horror…”, ce qui concernait parfaitement toutes les autres automobiles en comparaison !
– C’est dingue comme intérieur en comparaison de l’autre Audi : la Spyder R8 !
– Oui, ils se sont foulés, c’est du “modern-style avant-gardiste” ! 2001 l’odyssée de l’espèce humaine est loin derrière…
– Pas faux, l’intérieur est extraordinaire…, mais c’est une Spyder R8 que je veux acheter…
– C’est clean, aseptisé, simple…
– C’est trop fun…, la Spyder R8 est plus dans mon style…
– C’est étrange que vous soyez si hermétique…
– Ca manque de simplicité…, sincèrement j’aime la Spyder R8…
– La version définitive devrait être moins complexe et entrer dans vos goûts… Les enjolivures chromées sont d’un autre temps !
– Krom, krom, krom…
– Je savais que vous alliez me sortir une connerie… Hasta la vista baby…
Cédant au découragement, en cause du comportement rétrograde d’Arnold, je cherchais au dehors un inespéré sourire, ne serait-ce qu’une forme quelconque d’humanité, dans la jungle urbaine. En vain.
En apercevant ma mine décomposée se refléter dans la vitre, je réalisai soudain que les automobiles d’avant étaient soudain comme des corbillards attitrés et leurs conducteurs, leurs propres fossoyeurs. Sur la face arrière de mes vieilleries, en lieu et place de l’habituel adhésif d’autosatisfaction publicitaire, je voyais en délire mon propre épitaphe : “Ci-gît Gatsby, chroniqueur, rangé des voitures qui rêvais d’avoir une SkySphère“ Pris d’une furieuse envie de vivre, j’abandonnai, en pleine rue, Arnold Schwarzenegger, croque-mort de mes idées noires… et suisse parti confier mon spleen à la première fille de joie…
– I’ll be back…
Je suisse finalement parti du Design-Center-Audi et j’ai planté Arnold, préférant m’encanailler aux frais d’Audi dans un Hôtel-Palace-6 étoiles de Malibu, très très classe et j’ai succombé aux offres d’une splendide plante vénéneuse carnivore… Le corps terrassé d’amour sexuel, Je me suis réveillé plus tard dans le temps qui passe, encore englué dans les muqueuses entrebâillées de cette indolente aux soupirs languissants (compris dans le très cher payé). En m’extrayant péniblement du flasque mollusque où je bandais finalement mou, j’ai tenté de reprendre une certaine consistance, soudain animé par une substantielle faim de viennoiseries chaudes en souvenir d’Arnold Schwarzenegger… Je me suis coulé moi-même dans le jacuzzi présidentiel (comme la suite) dans de lâches divagations existentielles aidé par les habiles mains de la belle plante vénéneuse-carnivore, ma vie aventureuse semblait couler hors de mes texticules. Puis, le poul encore trop palpitant en réaction à mes bijoux de famille devenus gélatineux, je me suis retrouvé en nage mais près à rejoindre le gastéropode humain où je m’abritais le bigorneau quand se produisit un choc…, C’est en regardant ma montre molle que je compris que je nageais en plein trip salvadordalien…
A chaque présentation d’une nouvelle rareté, quoique le phénomène tend à devenir aussi fréquent qu’un amour heureux, on trouve encore quelques oisifs blasés de tout pour se demander ce qu’est une “vraie nouveauté”… Alors que le dérèglement climatique inquiète, que menace la pénurie d’énergie fossile et que la guerre en Ukraine supplante la course à l’Elysée, le président Ukrainien sévit toujours de manière incessante aux heures de grandes écoutes télévisuelles, car il y a de quoi se lamenter qu’il y ait encore des gens tels que lui pour soulever tant de fausses affirmations sans fond à portée universelle, du genre ; “La guerre atomique c’est pour demain !”…. Je ne vous le cacherai pas plus longtemps, avec cette Audi Skysphère j’ai rarement trouvé problématique aussi fondamentalement utile à l’avancée de l’humanité depuis le débat sur le sexe des anges. Aussi, pour répondre à cette angoisse séculaire de l’homme qu’est la probabilité qu’un gros tas de conneries soit plus légitime qu’un autre gros tas d’à peu près la même taille, il me faut procéder avec toute la rigueur déontologique qui sied à l’enjeu colossal de mon propos très largement diffusé (par centaines de millions de vues et de “J’aime” et me demander ce qu’est le vrai défi de la voiture électrique dans ce monde de brutes.
Alors que l’Eglise vient tout juste de reconnaître l’existence d’une âme chez la femme, les vrais journalistes des essais vérités effectués en condition (presque) réelle n’ont jamais douté qu’une Audi puisse être dotée d’une “vraie personnalité” (sic). Or, je suis désolé de devoir l’écrire, mais la Skysphère possède environ la même force de caractère qu’une esclave sexuelle mécanique conçue pour exécuter servilement les desiderata de ses Maîtres et Maîtresses sans même revendiquer son repos hebdomadaire ! Pis, elle présente à peu près le même degré de conversation qu’une pince à linge… et pour tout dire, elle m’a semblé à peu près aussi peu utile qu’un objet avant-gardiste, ce qu’après mûrs examens, elle ne serait pas loin d’être, non ? Accablant ! Au centre des nouveaux enjeux, la voiture électrique suscite des débats animés et fait sauter les plombs des experts. Je vous propose d’y réfléchir pour tenter de démêler le vrai du faux, l’utile et le futile comme pour les évènements d’Ukraine !
Cette fois, nous y sommes. Annoncée depuis la Saint-Glinglin à grand renfort de déclarations ambitieuses, la voiture électrique de l’avenir universel est enfin sortie du garage. C’est la Skyspère ! Ah non ! Vraiment ? A quelle vitesse ? Plusieurs arguments militent en faveur du véhicule zéro émission : la nécessaire réduction de la dépendance énergétique au pétrole, dont les cours se sont remis à flamber ; des normes environnementales qui vont continuer de se durcir, avec des villes qui vont progressivement refuser l’accès de leurs centres aux véhicules polluants (ils le sont tous) et une fiscalité faussement avantageuse. Ajoutez à cela que la technologie des batteries a aussi fortement progressé que les prix de l’énergie tandis que la crise change les mentalités et modifie le rapport à l’automobile. Mais ne rêvons pas. La réalité est éminemment plus complexe et les verrous au développement de ces véhicules subsistent. Clé de voûte du dispositif, l’infrastructure de distribution de l’électricité reste inexistante. Dans les villes, la façon dont les mairies gèrent les places réservées à ces véhicules demeure nébuleuse. De même, pour présenter un bon bilan écologique, il faudra s’assurer que l’électricité provient d’une énergie renouvelable. Que se passera-t-il si 100.000 véhicules se rechargent en même temps ?
On sent que, dès le départ, les designers Audi n’ont strictement rien compris au vrai renouveau ! A croire qu’ils n’ont pas confiance en leur produit électrique car ils ont DE NOUVEAU pensé et dessiné la Skysphère-voiture en tant que “mécaniciens de soucoupes volantes”, pas en tant qu’électriciens au service de la masse… Proposer une voiture électrique avec un faux capot moteur (démesuré) et une fausse calandre de refroidissement (bouchée)…, c’est comme porter des bretelles et une ceinture. Certes la mode est à la gérontophilie et au transsexualisme, c’est à se demander de prime abord s’ils n’auraient pas placé un faux embout d’échappement… Résultat, c’est beau, certes, mais ce n’est pas du tout intelligemment pensé dans l’esprit : “La fonction crée la forme”… En ce cas pour la Skysphère, c’est manifestement un design électro-ménager du futur destiné à plaire à des beaufs ultra-friqués, sûrement pas un renouveau réalisé en pensant de A à Z à une voiture nouvelle, car électrique telle l’AMI de Citroën ! Une belle casserole clinquante, reste une casserole ! Quand c’est réellement électrique, on peut tout repenser… Pourquoi l’habitacle au milieu, ou en avant ? Pourquoi ne pas l’agrandir et en faire une six places confortable ? Ou autres ? Les dessinateurs ont du boulot !!! C’était déjà plus ou moins inacceptable pour la Tesla de reprendre à l’identique une Lotus Elise, quoique là, c’était par facilité… et c’était une première…, Mais pas pour Audi ! Le marché de la voiture de sport électrique existe, faut-il l’aborder avec des idées neuves, sans crainte.
Le pionnier californien Tesla a réussi à écouler plus de 1.500 exemplaires de son Roadster basé sur la Lotus Elise en un peu plus d’un an de commercialisation et ce malgré une notoriété et un réseau de vente logiquement encore embryonnaires. Fort de ce constat, Audi, mais aussi Mercedes entendaient commercialement s’engouffrer sans grands risques dans l’aspiration ! Pour tenter de me convaincre du sérieux de sa démarche, le constructeur allemand a tenu à me démontrer que sous sa sculpturale carrosserie la Skysphère était en fait plus qu’un véritable prototype de développement, complètement fonctionnel. Entendez par là qu’elle roule… et plutôt bien même, comme j’ai pu le constater. En ce qui concerne le système d’entraînement, un moteur électrique positionné sur l’essieu arrière motorisé est responsable de la transmission de la puissance aux roues de l’Audi skysphere. Un total de 465 kilowatts de puissance et 750 Nm de couple sont basiques avec ce roadster de luxe, qui pèse environ 1.800 kg. La répartition du poids d’environ 60% sur l’essieu arrière motorisé se traduit par une traction et une accélération abondantes de 0 à 62 mph en quatre secondes impressionnantes. Les modules de batterie de l’Audi skysphere sont principalement positionnés derrière l’habitacle, idéal pour le centre de gravité et l’agilité du véhicule. D’autres modules peuvent être trouvés entre les sièges dans le tunnel central de l’intérieur de la skysphere. La capacité de la batterie est affirmée être supérieure à 80 kWh, donnant à la voiture une autonomie de plus de 310 miles selon la norme WLTP (au moins en mode GT économique).
Le véhicule dispose d’essieux à double triangulation à l’avant et à l’arrière. Les triangles supérieurs et inférieurs sont forgés ou coulés en aluminium. La direction s’effectue via un système de direction électrique qui contrôle à la fois les roues avant et arrière. Étant donné que le système n’est pas connecté mécaniquement à l’essieu avant, le conducteur peut sélectionner différents rapports de direction et réglages de direction en appuyant simplement sur un bouton. Cela permet de régler la direction d’un niveau extrêmement direct à un niveau confortable, mais aussi via de forces d’auto-alignement élevées à des forces d’auto-alignement minimales (sic !), par exemple lors du stationnement. La direction de l’essieu arrière et l’empattement adaptatif contribuent au faible rayon de braquage de la voiture. Une technologie de châssis Audi établie de longue date garantit que la suspension offre le niveau de polyvalence requis. La dernière étape évolutive de la suspension pneumatique adaptative d’Audi a été mise en œuvre dans le concept-car et dispose de trois chambres à air indépendantes pour fournir une suspension de base confortable. Les chambres individuelles peuvent être désactivées pour une conduite plus sportive avec une accélération rapide. Il en résulte que la courbe caractéristique devient plus progressive, réduisant au minimum le roulis et le tangage.
L’abaissement électrique de la carrosserie de 10 mm réduit la traînée aérodynamique, ce qui est particulièrement utile lors de la conduite sur de longues distances. Montés sur des jantes en alliage de 23 pouces de style aérodynamique, les pneus 285/30 trouvent un équilibre parfait entre l’aptitude aux voyages longue distance grâce à une résistance au roulement minimale et un style de conduite sportif et actif avec une accélération longitudinale et latérale élevée. En regardant l’extérieur, il n’est pas facile de voir la similitude entre le légendaire cabriolet Horch 853 et l’Audi skysphere – 5,23 m de longueur contre 5,19; une largeur de 1,85 contre 2,00 m. Une différence frappante, cependant, peut être trouvée dans leur hauteur. Le légendaire cabriolet Horch 853, avec son design emblématique, s’élevait jusqu’à 1,77 m selon la forme de la carrosserie, tandis que l’Audi skysphere, descend sur la route en mode Sport à 1,23 m à plat, avec un centre de gravité et une aérodynamique optimisés. Le concept-car rend hommage au modèle classique sans rester simplement une imitation rétro.
Avec ses larges passages de roue incurvés et évasés typiques de la marque, la skysphere met l’accent sur la voie large. Vues de côté, les proportions sont admirables avec un long capot et un porte-à-faux court. Les surfaces des passages de roue et du capot avant sont organiquement incurvées. L’extrémité arrière a été développée dans une soufflerie et combine des éléments d’un speedster et d’un shooting brake avec de grandes surfaces vitrées dans un design traditionnel épuré. Deux sacs de nuit conçus spécifiquement pour l’Audi skysphere trouvent de la place sous le verre, maintenus en place avec des sangles tendues dans un motif transversal. L’avant présente clairement le Singleframe typique de la marque et l’emblème tridimensionnel et illuminé avec les quatre anneaux, bien que cela ne serve plus de grille de radiateur. L’ensemble du Singleframe et les surfaces adjacentes sur les côtés sont conçus avec des éléments LED blancs pour servir de scène pour les effets visuels. Ceux-ci incluent à la fois des effets fonctionnels ainsi que des séquences d’accueil mobiles lorsque le véhicule est ouvert et fermé.
Une atténuation douce et une lumière structurée et pulsée rythmique produisent un effet élégant. Les feux de jour dans les sections avant latérales, à leur tour, donnent aux unités d’éclairage un “regard” résolu et concentré. Si l’empattement est modifié, les LED à l’avant et à l’arrière affichent une séquence dynamique spécialement composée. L’arrière est également dominé par une surface LED à commande numérique qui s’étend sur toute la largeur du véhicule. D’innombrables LED rouges sont dispersées sur la surface arrière verticale, créant un effet de rubis. Les reflets créent des effets d’éclairage et d’ombre dynamiques lorsque les unités d’éclairage sont allumées et éteintes. Lors du changement d’empattement et donc du mode de fonctionnement de GT à Sport, la signature lumineuse change également et envoie une indication claire du caractère modifié du concept Audi skysphere, en particulier dans la zone autour du Singleframe. Une caractéristique de la vue latérale sont les panneaux de bascule, qui semblent faire saillie dans le passage de roue arrière – une caractéristique nécessaire lorsque la variation de l’empattement le pousse en arrière. Le panneau à bascule est fixé à l’extrémité avant de la voiture et, lorsqu’il se déplace, le panneau glisse également vers l’arrière sous la porte fixe. Dans le processus, l’empattement est réduit de la taille standard d’une A8 L à la taille nettement plus compacte de l’Audi RS 5 compatible avec les courbes.
En ce qui concerne les trois prochains concept-cars Audi skysphere, Audi grandsphere et Audi urbansphere, la marque placera l’intérieur qui entoure les passagers (la sphère) au centre de ses conceptions. En effet, les trois véhicules sont configurés pour la conduite autonome de niveau 4, ce qui signifie que dans certaines situations routières et de circulation définies, le conducteur peut déléguer l’entière responsabilité à la voiture et n’a plus à intervenir. En conséquence, les éléments de commande tels que le volant et les pédales peuvent être rétractés de la vue. Les passagers, y compris celui du siège avant gauche, peuvent profiter d’une nouvelle forme de liberté – se détendre avec plus d’espace, profiter du paysage et du vent, ou interagir avec Internet et le monde merci. Lorsqu’il est libre de tout contrôle, l’intérieur devient un environnement léger et spacieux d’inspiration Art déco. Les sièges confortables offrent l’élégance visuelle d’un mobilier design, tout en remplissant les fonctions d’un siège d’auto en mode conduite sans aucun compromis. Ils sont recouverts d’un tissu en microfibre produit de manière durable et, grâce à leur position variable à l’intérieur, offrent le type de liberté de mouvement et d’espace pour les jambes qui ne peut autrement être expérimenté que lorsque vous voyagez en première classe dans un avion.
Si le concept Audi skysphere est utilisé en mode conducteur, l’intérieur se transforme en un cockpit de machine de conduite ergonomiquement parfait. L’intérieur a de grandes surfaces de moniteur tactile – 1415 mm de large et 180 mm de haut. En mode Grand Tourisme, cela peut être utilisé pour afficher du contenu provenant d’Internet, des vidéos ou des films en streaming. Un système audio de haute qualité offre une qualité audio de salle de concert même lorsque le véhicule est en mouvement. Les haut-parleurs sont cachés derrière les panneaux de porte et il y en a quelques autres dans le mur intérieur arrière pour produire un son surround. La forme des appuie-tête empêche les turbulences et tout bruit de vent indésirable. Audi crée une expérience de véhicule qui va bien au-delà de l’objectif de passer du temps dans une voiture pour se rendre d’un point A à un point B, et même bien au-delà de l’expérience de conduite elle-même. Ces concept-cars présentent un nouveau design qui réinvente finalement l’intérieur, l’habitacle, en tant que centre du véhicule et ne subordonne plus l’expérience du passager aux exigences de la technologie. Cela peut être vu avec la disposition variable de l’intérieur, la disparition des commandes et l’étendue de la cabine.
En mode Grand Tourisme, cela permet non seulement aux deux passagers de profiter d’un voyage fluide et agréable, mais le combine également avec de nouvelles offres de services. Ceux-ci peuvent être utilisés pour accéder à une variété d’options de service liées au voyage en cours, telles que la conception d’un itinéraire panoramique spectaculaire, ainsi que des options de restaurant ou d’hôtel. Des options d’infodivertissement personnalisées sont également disponibles, telles que la liaison du service de streaming embarqué aux fournisseurs de musique et de vidéo utilisés à la maison. En plus de cela, Audi vise également à fournir des options personnalisées et exclusives aux utilisateurs de ses voitures de luxe à l’avenir, par exemple des concerts, des événements culturels ou même des événements sportifs qui ne sont disponibles que sur invitation spéciale. De cette façon, un véhicule comme le concept Audi skysphere deviendra une plate-forme pour des expériences qui élargissent les horizons au-delà du voyage en voiture standard. Voilà, c’est fini ! Ma question reste “Qui va acheter cet engin pour véritablement l’utiliser normalement ?”… Personne !
2 commentaires
La présence d’un autrichien à la présentation Audi est-elle fortuite, ou bien est-ce pour rappeler qu’un autre type né en Autriche a permis l’exploitation par l’ancêtre d’Audi, le constructeur automobile Auto Union, de 18.000 prisonniers, la mise à disposition de sept camps de travail et 16.500 travailleurs forcés venus de toute l’Europe dans les usines de Saxe, à Zwickau et à Chemnitz ?
Ce rappel ne vous a pas échappé, mais cet autrichien ne faisait là, aucune propagande mais espérait que sa présence fasse qu’Audi lui octroie divers cadeaux dont l’Audi vedette, c’est pourquoi ces non-évènements sont si courrus chez les stars et starlettes d’Hollywood.
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