1966-1971-1987 Stutz Blackhawk…
On dit que la beauté est dans les yeux de celui qui regarde…, c’est effectivement subjectif dans bien des cas, comme celui d’une automobile extraordinaire, telle cette Stutz Blackhawk…
C’est un monolithe noir plus ou moins effilé, qui miroite au soleil…, vous fait tomber de haut alors que vous êtes au raz du bitume…, c’est “une chose” simple, voire simpliste, quoique complexe, mais grandiose à la fois…, fruit d’années de transformations empiriques inutiles.
On ne voit pas toutes et tous la même chose…, mais, parfois une très laide beauté absolue, du genre horriblement pathétique, vous ensorcelle et vous rend agnostique au monde de l’automobile extraordinaire.
Ça en est tellement étourdissant, ça donne tellement de frissons…, qu’on se dit qu’on approche de la finalité inexorable…, que la bêtise humaine est un puits sans fond…, mais que ce dernier pas en avant vers la quête de l’absolue crétinerie, alors qu’on est au bord de ce gouffre…, sonnera le temps de la fin de “l’hommautomobile”…, mais que ce ne sera pas, pour autant, la fin du monde…, car, derrière la magie du désir, si petit soit-il, le désor…, se cache souvent le piège de la trop grande attente : on prend plaisir à anticiper comment ça va se passer et parfois cette attente est déçue.
Dans le bled paumé ou j’étais allé tester cette Stutz Blackhawk, un seul magasin, un seul restaurant et tout ouvrait à huit heures…, en situation de monopole, l’hôtel ou j’avais échoué pouvait se laisser aller, mais tout au contraire, le service et la nourriture y étaient impeccables…, installé au bar, je me régalais en observant les trois employées opérer comme un engrenage de montre suisse, aucun pas n’était perdu…, c’était un de ces matins où je flottais encore en pensant à la veille, avec un feeling récurrent, dans une inertie joyeuse !
Avant de vider ma tasse de café crème, définitivement, tout en m’extirpant d’une conversation sur l’environnement et les OGMs avec un client et la serveuse, j’énonçais la théorie d’Andron qui stipule que : “Si l’humain avait une plus grande espérance de vie, 500 ans par exemple, ou s’il était immortel comme certaines Elfes de contes fantastiques, il serait beaucoup plus conscient de la préservation de son environnement”….
Le client m’a regardé dans les yeux comme pour essayer de détecter si je ne sortais pas d’un asile ou de quelqu’endroit du genre… et m’a répondu : “Je suis d’accord, mais un p’tit conseil, Frenchie, si tu ne veux pas hypothéquer ton espérance de vie ici aux States, ne répète pas ce genre d’affaire”…
Seule la serveuse semblait dotée de la parole et elle me questionna candidement, me demandant si, quand je conduisait cette “barbarie” (la Stutz Blackhawk que j’avais parquée devant la réception), je faisais “un doigt d’honneur assorti d’un “Fuck-You” aux conducteurs qui klaxonnaient”…, ajoutant en riant : “On dirait la voiture du vieux navet cinématographique “The Car”…, la voiture du démon”…
Et, en disant cela elle a fait un signe de croix…
J’ai répondu que je ne faisais pas de gestes dont je ne n’étais pas prêt à assumer les conséquences, et j’ai ajouté : “Ce n’est pas la même voiture que dans ce film, même si elles sont noires toutes les deux, c’est une Stutz Blackhawk identique à celle que possédait Elvis Presley”…, et elle a rétorqué : “Elvis était un démon”…
J’ai soudain eu hâte de partir, leurs simagrées me donnaient l’impression que le mâle “alphaméricain” (le client)n’aimait pas trop que le conducteur (Frenchie) d’une diablerie parle à une barbie (fut-elle serveuse)…“Ça ne sert à rien de grogner, il faut vivre avec…, ce qui ne nous tue pas nous rend meilleur”… que j’ai dit en partant.
Dix heures du mat’ dans un froid humide, une nappe de nuages cachant le soleil, je me suis installé dans la Stutz Blackhawk et suis parti…, ce matin, le vent, j’en faisais fi…, il pouvait se déchaîner comme il voulait….
L’inertie du déjeuner s’est effacée dès les premiers kilomètres à humer les effluves qui transpiraient de la mince forêt qui me séparait de l’océan.
Je me suis mis à calculer mentalement la consommation moyenne de la Stutz Blackhawk…, c’est humain de vouloir des chiffres ronds…, on se surprend d’entendre “Approximativement” ou “A peu près”…, la mathématique et la géométrie sont des abstractions humaines…, même au cœur de l’expression “chiffre rond”, on retrouve le cercle, dont le rapport de la circonférence (une courbe parfaite fermée) et du diamètre (une droite finie) est Pi, un nombre irrationnel (division non-périodique).
Autre exemple : avec un triangle isocèle-rectangle mesurant 1 unité de côté, tout ce qu’il y a de plus rationnel, on obtient une hypoténuse de radical 2, là encore, un nombre irrationnel…, ça démontre combien tout chiffre rond est juste une illusion…., c’est par cette approche rationnelle que je m’imaginais pouvoir m’affranchir de cette bénigne obsession, mais ces trucs sont ancrés très fortement…, j’ai donc pensé à autre chose, à la route monotone, au bled dans lequel je me trouvais… dont un philosophe érudit ferait la description ci-après en crachant au ciel : “Il n’y a rien à voir ici : du foin, des silos, une ligne de chemin de fer, un troupeau de vaches de temps en temps, il n’y a pas d’habitations à l’exception d’un village à chaque trentaine de km et les autochtones, les indigènes du cru, sont des bouseux arriérés. Il faut essayer de voir au-delà et goûter la quantité d’espace, la grandeur du ciel, la pureté de l’horizon”…
Ce n’était pas aussi pire que les routes en Afrique, mais l’Afrique va finir par faire mieux…, c’est la qualité de la route, qui permet dans le meilleur des cas de mieux apprécier l’environnement, quoique c’est très variable, on est tous des satellites perdus qui tournent autour de nos vies en tentant d’en trouver le centre, tout en sachant qu’on ne le trouvera jamais…, mais le besoin de narrer son voyage interstellaire est grand, pour laisser une trace, une trajectoire que d’autres s’efforceront de suivre ou pas.
Les pensées souvent noires que j’écris filaient ainsi au vent…, car souvent perdu dans une marée noire politique, dans le désert sentimental d’une société qui au fond ressemble beaucoup aux couleurs criardes qu’elle a elle-même répandue sur ses arrêts de bus (sic !), on retrouve parfois des notes de musiques provenant de nulle part.
Raconter des histoires pour se convaincre soit même que l’on existe…, quelle belle affaire…, surtout si on est libre de voler plus haut que nos ennuis et de chanter mieux que nos téléphones portables… et c’est dans ces ondulations que je restitue ce centre, le ni trop, ni pas assez, l’hypothétique centre de nos vies, que je touche un instant…, quelques notes qui nous font exister, qui nous font vivre…, qui seront peut être entendues par quelqu’un d’autre…
C’est alors que j’ai eu la révélation qu’avec cette Stutz Blackhawk, la frontière du génie inversé était définitivement franchie, toute personne qui la conduit basculant dans la folie la plus brute.
Attention, à partir de maintenant je passe aux choses vraiment sérieuses.
Je ne vais pas m’aventurer à vous décrire l’atmosphère, les diverses transitions, les changements de rythmes, les coups de folie qui parsemaient mon cerveau alors que je conduisais cette Stutz Blackhawk, car j’en aurais pour des dizaines de millions de lignes…, une telle richesse d’écriture me semble hors de proportions…, c’est un artefact apocalyptique, un sommet d’action maladive qui explose d’abord en orgie infernale dans une première moitié de moi-même aussi burlesque que ténébreuse, aussi déjantée qu’intense, aussi furieuse qu’immersive…, tandis que la seconde qui verse dans le tragique épique d’une profondeur insondable, bien que moins percutante au premier abord, est tout aussi fantastique, dans un registre plus intimiste et grandiose à la fois…
Cette grandeur, cette puissance, cette richesse…, c’est si impressionnant que cela me donne une chair de poule affolante… et puisque je vous l’enfonce jusqu’à la moelle, j’en profite pour atteindre votre cœur…, le tout étant une poésie qui représente l’essence même de toute chose : un texte qui est un poème funèbre faisant trembler de tous les membres.
Attendez, ne soufflez pas, ne partez pas…, c’est loin d’être terminé…, la suite va être un tout harmonieux dans un total non-sens…, car dans cette Stutz, tout est noir mais clinquant…, tout est maladif…, tout est si touchant et si beau tout en étant laid et kitch et même très laid et épouvantablement kitch que ça en devient grotesque pour revêtir uniquement l’habit d’une mélancolie théâtrale ou on touche au paroxysme de la tristesse…, d’une teinte plus douce et moins empathique…, mais tout aussi gorgée de sensibilité.
Suis-je obsédé par le grotesque de cet engin ?
D’aucuns diront qu’il m’a rendu pervers, dérangé et immature.
Suis-je obsessif de piloter cette “chose”, constamment manipulé par mes envies, mes désirs et mon imaginaire ?
C’est vrai que souvent, j’imagine la version “hard” des choses…, parvenant à discerner la parcelle interdite chez chacun/chacune que je croise…
Les parties de mon cerveau qui gèrent mes actes ont-elles été envahies par le virus de l’obsession ?
Ouiiiiiiiiiiiiiii !
Quand tout démarre vraiment, avec cette Stutz, c’est une profusion de fumée lâchée par les pneus brûlant l’asphalte…, de nuages de poussière levés par des accélérations rageuses ou des virages en dérapage pas toujours contrôlé…, on croit mourir dès le premier virage…, on imagine une débauche de carambolages cataclysmiques, des sauts spectaculaires, un incendie, des crissements, des vrombissements, des fracassements, des explosions, avec moult morts ou blessés pour faire bonne mesure.
C’est que, dans les années ’60 et ’70, les constructeurs américains avaient prodigué des efforts inouïs pour créer des voitures encore bien de chez eux, certes, mais malgré tout, européanisées par certains côtés, voici quarante ans (nous sommes en 2018), posséder une voiture américaine était signe d’opulence et les vulgaires ne se lassaient pas d’admirer les imposantes carrosseries chromées garées le long des trottoirs des beaux quartiers… mais aujourd’hui, les temps ont bien changé et toute une classe de voitures de prestige européennes a fleurit, repoussant dans l’ombre la plupart des productions de Détroit.
La Stutz Blackhawk est un dinosaure, une (très) lourde et pataude voiture de luxe qui a été fabriquée entre 1971 et 1987.
La Stutz Motor Company, héritière des prestigieuses productions d’avant-guerre, fut ranimée en août 1966 par le banquier new-yorkais James O’donnell.. qui chargea Virgil Exner, styliste bien connu pour son travail chez Chrysler/Dodge/Plymouth à la fin des années 1950, de dessiner une “Rolls Royce américaine”…
Ghia construisit le prototype pour un coût évalué à 300.000 dollars…, la “première” présentation “publique” eut lieu en janvier 1970 à l’Hôtel Waldorf Astoria.
Environ 500 exemplaires furent construits de 1971 jusqu’à la fin de la production en 1987.., le prix de vente hors taxes en 1971 était de 23.000 dollars (équivalent à environ 120.000 dollars 2018).
Dès l’année 1973, le prix fut doublé à 46.000 dollars (240.000 dollars 2018).
La carrosserie était fabriquée en Italie, à Turin, la mécanique et le châssis étaient en fait une Pontiac Grand Prix, équipée d’un V8 455ci (7,4 litres) de prétendument 425 chevaux (317 Kw) disposant un couple de 570 Nm (accouplé à une transmission automatique GM TH400) “autorisant” (sic !) cette lourde automobile (2,3 tonnes) à atteindre 210 km/h et à accélérer de 0 à 60 mph (97 km/h) en 8,4 secondes…, la consommation était à l’avenant : plus de 30 litres au 100 kilomètres (les dernières Stutz Blackhawk utilisaient des moteurs Pontiac de cylindrée plus réduite (403ci puis 350ci, soit 5,7 litres).
La finition incluait des placages à l’or fin…, toutes les Stutz Blackhawk sortirent sous la forme de coupés, mais quelques rares berlines et convertibles furent également construites.
La première voiture de production fut acquise par Elvis Presley (qui par la suite en acheta quatre supplémentaires).
Franck Sinatra avait en vain tenté d’obtenir ce premier exemplaire.
Parmi d’autres célèbres propriétaires, on citera Sammy Davis Jr, Evel Knievel, Robert Goulet, Larry Holmes, Willy Nelson, Dean Martin, Jerry Lewis, Lucille Ball, Wilson Pickett, Billy Joel, Elton John, Paul McCartney, Al Pacino, Frank Sinatra, Joseph Denney, Wayne Newton, et H.B. Halicki.
Chaque voiture portait une plaque avec le nom de son premier acquéreur.
La Stutz Blackhawk représente, dans une mesure certaine (sic !), l’interprétation américaine type de la puissante voiture de grand tourisme d’inspiration européenne (re-sic !) et, la considérant ainsi, j’ai cru intéressant de la juger, afin d’apprécier ses facultés d’adaptation…, à dire (écrire) vrai, j’ai même poussé le souci jusqu’au vice.
Cette Stutz Blackhawk, longue de 4,86m et large de 1,86m, je l’ai promenée non seulement sur les autoroutes où elle a pu donner libre cours à son tempérament, mais aussi dans les pires encombrements New-yorkais.
Puisqu’une voiture de grand tourisme est faite a priori pour pratiquer le tourisme, j’ai cherché pour elle un cadre inusité, prometteur de photographies originales (gag !)…, ce grand coupé, que dissimulait-il sous les grondements impressionnants exhalés par son capot ?
Bien qu’il est relativement difficile d’obtenir de VRAIS renseignements techniques sur les anciennes voitures américaines qui ne sont plus fabriquées et qui ont été construites en d’innombrables versions destinées les unes aux USA, les autres à certains marchés d’exportation…, mes recherches m’ont apporté la preuve que le moteur des premières Stutz Blackhawk était comme indiqué dans les brochures, publicités et articles…, typique de la technique américaine…, un 8 cylindres en V de 7L4 prétendument de 425 chevaux (avec un rapport volumétrique de 8,2)…, qui en réalité ne devait pas en avoir plus de 250…, l’alimentation étant (plus ou moins bien) assurée par un gros carburateur inversé quadruple corps Rochester et l’évacuation des gaz brûlés s’effectuant par un double échappement.
Pour impressionner les foules, je cite d’abord quelques chiffres…
Sur la voiture essayée, la boîte était une Turbo-Hydramatic automatique à trois rapports, le différentiel étant muni d’un dispositif auto-bloquant…, la direction était à circulation de billes, assistée, à démultiplication variable, la position du volant étant réglable en hauteur…, les freins étaient à disques, ventilés à l’avant, à tambour à l’arrière.
Sur autoroute, voiture bien lancée et pneus bien gonflés, j’ai atteint difficilement 170 km/h, le moteur étant manifestement au bout de ses possibilités…, les 400m DA ont été couverts en 20s et les 1000m en 41s.
Bien que la puissance disponible à bas régime n’était absolument pas extraordinaire par rapport à la cylindrée, la boîte automatique fonctionnait lentement mais sans défaillance, par contre les compteurs indiquaient n’importe quoi… et je suis demeuré longtemps surpris de la lenteur des mises en vitesse, 130 km/h étant une allure de croisière assez hardie réservée aux inconscients téméraires.
Grâce au pont auto-bloquant, un concerto de craquements sinistres s’échappaient dans les manœuvres de parking…, mais en ligne droite la puissance était assez bien transmise aux imposants pneumatiques qui s’usaient rapidement…, la conduite sous la pluie nécessitant un pied plutôt souple…, quoique pour amener le mastodonte à près de 130 km/h avec ses plus de 2.300 kg, il faut être très patient…
La voiture en occasion s’affiche parfois à 225.000 US$, mais est difficilement vendue pour 100.000 US$, plus facilement à 50.000 US$…, mais…, même pourvus d’une jolie fortune, les aspirants propriétaires notent avec intérêt une consommation globale (au terme de tous mes essais), de 33,5 litres aux 100 km, ce qui les refroidit !
Sur les petites routes, la Stutz Blackhawk m’a permis, par ailleurs, d’apprécier chez elle une qualité plutôt surprenante, à savoir : une direction ultra légère sur-assistée, non seulement très douce mais également très floue…, avec un rayon de braquage ahurissant… quoique malgré les dimensions imposantes de la carrosserie, on parvient à se faufiler à peu près partout aux USA, à la condition de synchroniser ses mouvements…, comme il convient, c’est-à-dire, en adoptant la conduite dite “pépère”…
De toutes façons, le grand problème réside dans les freins : si on se fie à eux sans réserve et si le pied droit est vraiment lourd sur l’accélérateur, on ne s’arrête pratiquement plus après le troisième coup de pédale…, il faudrait donc aider les freins avec la boîte si celle-ci était manuelle, ce qui n’est pas le cas, toutes les Stutz Blackhawk étant automatiques…
Un conducteur entraîné peut adopter une cadence de conduite permettant d’accéder à d’excellentes moyennes routières… mais cela, au prix d’une attention soutenue…, en ayant quand même conscience de l’insécurité générale au delà des 130 km/h…,
Entre les pressions de gonflage conseillées pour la ville et celles qu’il faut adopter sur autoroute à très grande vitesse, il existe approximativement 900 grammes de différence…, pour le loustic assez fou pour conduire cet engin loin et vite, il serait donc indispensable de modifier sans cesse les pressions qui doivent bien entendu, être vérifiées à froid…
Dans ces cas, les revêtements d’excellente qualité sont évidemment très bien acceptés mais tôt qu’il n’en est plus ainsi, la fermeté de la suspension jointe à la dureté des pneus, soumet à l’organisme un traitement sévère…, je dirai que le conducteur de la Stutz Blackhawk a le choix : perdre ses dents ou les chapes de ses pneus…
Pour faire oublier ces gags, la Stutz Blackhawk dispose de quelques équipements agréables et amusants, par exemple, les essuie-glace extrêmement ferraillant et inopérant au-dessus de 180 km/h.
Quoique massives, ses lignes sont harmonieuses, sauf sans doute à l’avant…, car la calandre est extrêmement tourmentée, et d’un goût discutable…, mais dans l’ensemble, pour qui est sensible au kitch, la Stutz Blackhawk est une jolie voiture.
L’habitacle est celui d’une classique 2+2, ce qui peut paraître peu par rapport aux dimensions hors tout…, les sièges avant sont bien dessinés mais les dossiers ne sont pas réglables en inclinaison…
Bien entendu, il y a peu de place à l’arrière et, question coffre…, la présence d’une roue de secours encombrante en plein milieu du capot arrière… fait que l’accès au coffre et son misérable volume, ne suscitent pas d’admiration.
Le grand pare-brise contient en son sein l’antenne radio, mais l’énorme capot restreint la visibilité (qui n’est pas non plus extraordinaire vers l’arrière).
Mais toutes ces critiques ne constituent quand même, je le reconnais, que des détails secondaires, face à l’étonnante personnalité de ce monstre à demi-sauvage, extrêmement sophistiqué sous certains angles (sic !) et totalement débilitant sous le reste des angles… à tel point que l’on croirait l’engin issu d’une hypothétique civilisation barbare…, c’est magnifique, c’est du clinquant, mais c’est du bling-bling étonnant et impressionnant…
Pour en savoir (encore) plus : 1966 Virgil Exner Duesenberg…