Plus si affinités #1…
Ne nous attendez pas à lire un essai routier ou une description chirurgicale d’un Prowler prune… J’en ai déjà écrit des kilomètres et je n’ai nulle envie d’y rajouter un mètre ! De toute façon, un Prowler n’est pas un engin destiné aux concentrations de tentes de camping entre lesquelles des biéreux tatoués exposent leurs engins peinturlurés, gardés par des chiens, entre les barbecues et le linge qui sèche, en attente d’une coupe en fer blanc ! Sûrement pas ! Un Prowler c’est fait pour rouler, en hors-la-loi des routes, loin des beaufs et autres gnous, sans se préoccuper de la crise et du “combien ça consomme” ! Merde aux “ceusses” qui peinent en diesel…
Et ça sert également à sortir : bars, restaurants et autres joyeusetés, ou des filles, des femmes, des meufs, des femelles, des dames et demoiselles affriolantes ou non, attendent l’aventure avec un aventurier… Plus si affinités… Alors, lisez ce qui suit d’un autre œil, la vie est courte et ça passe vachement vite, trop rapidement que pour se branler la tête avec des détails de bagnoles-à-la-con, détails qui de toutes façons sont tapotés par des journaleux qui n’en connaissent rien et ont bien du mal à rembourser leur Clio malgré les 20% consentis par le service presse !Et les bons d’essence reçus pour “bons articles” par les arrogants des relations publiques… Ça tourne…, joyeuse pignole…
Quasi quotidiennement, je suis invité à des bazars sexuels en tous genre alors que je fatigue de tant d’orgies, préférant souvent me retrouver seul face à moi-même au volant d’une automobile extraordinaire,… Au hasard d’une partouze lubrique très chic, très classe, ou les mecs étaient en smoking et les femmes en robes longues, un après-midi aux alentours de je ne sais plus où je m’étais perdu en promenades diverses au volant de mon Prowler prune (je réserve le rouge pour mes déplacements à la campagne et le jaune lorsque je vais plein-sud à Saint-Tropez), j’ai rencontré une femme Cougar qui m’a parlé de cul, ouvertement (un double sens !), évoquant les joies des partouzes et des boites échangistes…
Elle m’a dit tromper son mari sans honte tout en me proposant de toucher ses seins et en pratiquant sur moi quelques attouchements sans équivoques… Je me suis dit ; “Why not ?”… et me suis laissé branler, là, devant tout le monde, ce qui a immédiatement attiré une faune bigarrée en quête d’émotions fortes…. Je l’ai présentée, après ma jouissance quelque peu erratique, à quelques-unes de mes amies avec qui elle s’est montrée aussi terriblement allumeuse leur palpant les seins à tour de rôle avant de risquer un doigt dans leurs intimités… Une heure de jouissances plus tard, je l’ai vue qui cherchait mon regard au loin. Elle voulait visiblement rediscuter et sans doute repalper et se faire repalper.
“Je reviens pour discuter de cul avec toi mon chéri “, me dit-elle en minaudant et en agitant ses énormes seins pendouillant sous mon nez. (elle ne sait parler que de ça)… On a donc reparlé partouze, de ses goûts pour la domination (elle est dominante)… Elle m’a dit qu’elle avait plein de choses à m’apprendre, etc… Ça aurait pu être une conversation sensuelle agréable, mais à un moment elle m’a fait ; “J’aime pas qu’on me touche la nuque”… Très bien. J’ai arrêté de lui toucher la nuque et me suis remis à soupeser ses seins et pincer ses tétons…. Là elle a retiré carrément ma main. Je m’en suis étonné. D’autant que mes gestes étaient sans équivoque… et les siens aussi, puisqu’elle avait sa main droite dans mon pantalon.
Il faut imaginer la scène quand même : mémère qui se la joue bombasse qui rêve de mener les hommes par le bout du nez dont moi en particulier… J’ai trouvé ça assez ridicule et complètement inapproprié vu la situation, mais bon. Là elle m’a dit : “Mets-toi à poil, à genoux, à mes pieds et lèche-moi”. Comme ça, à sec, quoiqu’elle était toute humide ! J’ai souri en plissant les yeux… Je ne sais pas ce qu’il s’est passé en moi, mais ça s’est mis à bouillonner grave, j’ai fait remarquer à la vieille peau dominante qu’elle ne pouvait pas se spermettre (sic !) de jouer à ce petit jeu avec moi, qu’aucune femme ne me parlait ainsi… Anamary, hautaine, qui était à mes côtés, en un éclair lui a attaché un collier autour du cou, lui a arraché son bustier et l’a forcée à s’agenouiller !
Elle lui a susurré ; “Lèche toi-même“, en lui dévoilant son entre-jambe… Beau spectacle… Elle m’a ensuite dit qu’en fait elle voulait me chambrer, qu’en fait elle m’aimait bien, etc ; “Désolée“… Plus tard, repue, Anamary a obligé la mémé à me faire une fellation… et j’avoue que ce fut bon… Les allumeuses dominantes qui dévaluent les hommes, les femmes mûres qui jouent les pétasses, elle était tout cela à la fois, Pffffffffff ! Sans appel. Le lendemain en fin de matinée, toujours au volant de mon Prowler prune, je me suis rendu dans mon bar apéritif favori… Comment vous narrer de ce que j’ai vécu avec une femme rencontrée dans ce bar ?
Je m’étais juré, il y a assez longtemps, après avoir bu quelques Mojitos, que je n’évoquerais plus ma vie sexuelle et voilà que je m’apprête à évoquer une n’ième relation qui fut à nouveau essentiellement sexuelle. Je n’ai plus envie de trop parler des autres gens non plus, je me dis que j’ai pas le droit, j’ai une sorte d’éthique du web on ne peut plus restrictive et je me demande si d’ailleurs tout cela n’est pas du grand n’importe quoi. Je ne crois pas que je vais continuer longtemps… L’écriture peut être une sorte de jeu où on se fixe des règles et il faut quand même produire un texte entre des balises. Enfin, dans mon cas c’est comme ça, sinon ça part dans tous les sens et c’est nul.
Qu’est-ce que j’ai ressenti quand elle est venue au bar près de moi et que je lui ai adressé la parole ? Je crois qu’il ne s’est rien passé, pas de pulsations cardiaques supplémentaires ! Je ne crois pas avoir eu à chercher dans mon esprit quelques bons mots. Juste je pense un “bonjour” dit à la manière d’un vieil ami. Deux trois banalités plus tard, comme j’ai vu que cette femme souriait et était contente d’être là en compagnie de quelqu’un d’agréable et sympathique, qu’elle riait aux choses qui me faisaient rire et que c’était tout simplement sympa de discuter ensemble, alors j’ai estimé que la phase un était achevée… Peu avant une fille à la dérive m’avait demandé de lui offrir un verre.
J’avais refusé, tout occupé de débattre avec moi-même qui m’accompagnait ce soir-là, de l’opportunité d’offrir un verre ou autre chose à une femme à la dérive. Là-dessus j’ai une règle assez rigide, aussi lui ai-je répondu : “Jamais avant d’avoir couché ensemble“… En fait, quand on offre quelque chose à une femme avec qui on n’a pas couché, la question à se poser est ; “Offrirais-je cette chose là si elle était un homme?”. Si la réponse est “non”, alors je n’offre pas. C’est pour cela que je n’offre jamais le restaurant, ni des fleurs ni les entrées en boîte etc., en tout cas pas avant d’avoir couché ensemble… Pour appuyer mon argumentation j’évoque toujours le coût d’une soirée avec la femme convoitée : cocktail + restos + boîte + cocktail + Taxi…
Cela représente non seulement un investissement très élevé, mais surtout, cela fausse complètement la relation, la femme ayant alors tendance, pour montrer qu’elle n’est pas une péripatéticienne, de remettre le sexe à plus tard, quand ce n’est pas l’homme qui fait en sorte de rentrer seul pour se branler à la maison. Voici le genre de chose qui se pense derrière un comptoir de bar. C’est alors que s’est pointée la femme à la dérive avec qui j’aurai plus tard du sexe… Nous avons fait connaissance (comme je l’explique plus haut), et quand nous avons fini nos cocktails, j’ai décidé qu’il était temps de conclure….
Franchement je ne me souviens plus de la teneur de la discussion. Je crois que j’étais en tout cas dans un bon jour et que je me sentais bien dans ce bar.
Un moment il y a eu un de ces épisode tragi-comique que j’ai l’habitude de provoquer sans le vouloir, la nana m’a incendié, elle m’a dit qu’elle voyait parfaitement ce que j’avais dans la tête, que je ne l’aurais pas, que je devais être en demande de quelque chose, de sexe sans doute, elle m’a allumé comme ça pendant une bonne minute, j’ai ensuite sorti un billet de 50 euros et lui tendant, j’ai dit ; “Merci pour la consultation”… Elle semblait me reprocher d’être un homme et semblait deviner qu’au fond de moi il y avait des désirs, et même en cherchant bien il y avait même un sexe qui ne demandait qu’à être branlé. Quelle visionnaire ! Je crois que c’était grave, pardon, oh pardon….
Elle m’a dit que ça me vexait ce qu’elle disait, j’ai dit que pas du tout, que me faire insulter me remplissait de joie. J’avais oublié que ce bar était la base arrière du “PULP” une boîte à gouines. Les gouines m’aiment en me haïssant, rapport à mon côté lesbien, un doigté de joueur de harpe…. J’ai en moi un détecteur de gouines et ma théorie est qu’elles me détestent à cause de mon détecteur mais qu’elles m’adorent parce qu’elles sentent que j’ai du doigté. Je détecte les femmes qui aiment les hommes et celles qui les haïssent, c’est pas des conneries. Je suis même capable de détecter les fausses gouines (qui vont retourner dans le giron hétéro) et les hétéros qui vont devenir gouine dans pas longtemps.
Faut dire que souvent les PD sont en général sympas et marrants, les gouines sont en général haineuses et pathétiques. Ma conviction est que les PD deviennent PD par amour des hommes, alors que les gouines deviennent gouines par haine des hommes. Je ne parle pas des fausse gouines, qui sont en général bi ou entre deux hommes. Vous suivez ? Non ? Bon…, je vais reprendre un autre Mojito. La gouine s’est mise ensuite à parler à mon oreille, me racontant qu’elle devait être frigide, car on ne peut pas haïr à ce point des gens qui pourraient vous faire jouir (moi en l’occurrence). Oui, elle a dit ça. Ça faisait un moment qu’on se frottait. Chacun offrait des tournées de Mojito à l’autre. Il était 23h. Il y avait une chaude ambiance…
J’ai raconté une histoire dont je ne parlerai pas ici, une histoire que je connais et qui fascine les femmes. Si vous racontez cette histoire-là à une femme au bon moment et de la bonne manière, alors si on s’y prend bien elle bascule. C’est une histoire que je ne raconterai qu’aux femmes que j’aurai à aimer. Je ne l’écrirai pas et ne la donnerai à personne. C’est une histoire où il est question de sensations puissantes, qui vous touchent mentalement et physiquement, où il est aussi question de sécurité absolue et totale et ou ça enchaîne sur une évocation de l’addiction. L’histoire agit dans le cerveau de la femme et être ensemble devient alors une sorte d’évidence.
Ça ne parle même pas d’amour en plus. Je lui ai raconté cette histoire-là et j’ai vu une modification dans son œil et elle a fait une sorte de petite moue. Je l’ai prise par les épaules. Nous avions chacun envie, je lui ai alors dit de venir avec moi… Là, ici, le récit devrait prendre une tournure érotique car le sexe entre nous a vraiment commencé juste après, dans un parking souterrain ou j’avais laissé mon Prowler, mais j’ai pas envie de faire de l’érotisme ici…. Il faisait encore bon et les lumières étaient belles. Baisers et caresses ont été loin. J’ai dit à la femme que ça me faisait penser à mon adolescence, quand , mettre la main dans la culotte d’une fille habillée était ce qui se faisait quand la fille avait accepté d’être embrassée et qu’on lui touchait les seins.
Après en général on tentait le “doigté“. C’était ce qui se passait. Je ne parle pas de sexe, je parle de l’expérience humaine. On aurait bien copulé (baisé, fait l’amour, quoi… mais en plus “chic” et en moins “crade“…), si il n’y avait pas eu ce “passage” obligé. Au stade où nous en étions, les choses ne pouvaient plus s’arrêter là. C’est là où elle a compris que si elle ne couchait pas avec moi ce soir j’irai coucher avec une autre et c’est là qu’elle m’a dit que son mec n’était pas chez elle, qu’elle pouvait me faire un spaghetti car on n’avait pas mangé. Sur le chemin elle a évoqué plusieurs fois son envie de baiser car mais dans ce quartier à cette heure-là il n’y a pas de solution.
Tandis que nous avancions son amant lui a envoyé un texto: ” t ou ? “, elle a répondu “avec quelqu’un” et elle m’a montré son message en riant. Les hommes ne font pas ça, les femmes si. Nous sommes arrivés dans son immeuble et peu de temps après elle était complètement nue et moi j’ai décidé de rester complètement habillé. Ce que nous avons fait était du “safe-sex-déjanté”, nous avons fait ça d’abord sur la moquette puis sur le canapé, ensuite dans son lit. Pendant une heure à peu près je me suis occupé d’elle en restant habillé, j’ai même fait une chose que je n’ai jamais fait à aucune femme et qu’elle semblait réclamer et tandis que je le faisais, je regardais son visage se tordre et ses yeux s’écarquiller. Tout ça avec mes mains pleines de doigts !
Tout ce qui m’intéressait ce jour-là c’était de la faire jouir et je m’en foutais de rester habillé. Plus tard, au bout d’une heure, je me suis finalement déshabillé et nous avons fait ça d’une autre façon. Dans l’excitation elle a souhaité que je la pénètre sans éjaculer mais j’ai dit non, mon coté lesbien me faisait pianoter son corps… Une mélodie. Vers 3h00 j’étais à “l’île enchantée”. Je suis parti vers 2h30, elle était nue et je voyais qu’elle était heureuse. J’y ai bu un coca pour digérer les Mojitos, puis j’ai commandé un Mojito pour faire passer le goût du coca. Je suis monté à l’étage où il y avait un DJ et où ça dansait et je suis redescendu parce que la danse c’est pas ma tasse de thé.
J’ai croisé le regard d’une fille qui avait l’index dans la bouche. Je lui ai dit que c’était pas bien de se ronger les doigts, elle m’a dit qu’elle ne se rongeait pas les doigts mais qu’elle suçait seulement. Là je sais plus ce que j’ai dit mais on en est venu à se raconter notre journée. La fille m’a dit qu’aujourd’hui elle avait beaucoup réfléchi à sa relation avec son mec. Elle m’a dit que ce matin elle voulait le larguer, mais que finalement, à y réfléchir et en discutant avec sa meilleure copine, elle a décidé que non, qu’elle le garderait encore. Sa journée fut donc occupée par toutes sortes de réflexions. Elle m’a dit ; “Parfois, les relations avec les gens deviennent insignifiantes, inexistantes, et plus ça avance, plus la relation est fade, dépourvue de saveur, d’une neutralité absolue“,
En même temps je lui ai fait un signe avec mon pouce et mon index qui lui montrait la petitesse de la situation. Elle a acquiescé, elle a dit que c’était exactement ça. Elle m’a dit ; “C‘est comme une soupe fade“. Je lui ai répondu ; “Ouaisss…. faut voir“. Puis on a causé de soupe. Je lui ai demandé alors ce qu’il faudrait rajouter dedans, elle m’a dit ; “du sperme“, finalement, elle m’a emmené dans sa chambre. La fille avait 33 ans. Elle était “enveloppée”, peut être 75 kg pour 1 m 70, mais elle m’excitait. Elle avait de très gros seins, de grosses lèvres, la peau laiteuse, un joli visage et le courant passait bien. Elle m’a parlé de son complexe, de son embonpoint, qu’elle était un thon.
Je lui ai dit que j’avais pas l’habitude de coucher avec des thons, et je l’ai embrassée. On s’est jeté sur son lit et je lui ai retiré son pull. Ensuite je lui ai déboutonné son chemisier, puis je lui ai dégrafé le soutien-gorge. Une femme à l’immense poitrine était là offerte à moi. C’est tout mon visage qui s’est ensuite noué dans ses seins. Je me suis alors déshabillé et lui ai demandé de se mettre entièrement nue. Je me suis posé sur elle, elle était confortable (je ne connais pas d’autres termes et celui-ci ne convient pourtant pas). Je me suis forcé à ne pas faire une fixation sur sa poitrine, cela aurait été déplacé. J’ai décidé de humer son corps, de descendre le long de sa chair…
Arrivé en bas (sic !) j’ai soulevé ses genoux, agrippé ses cuisses, puis j’ai placé mes mains de chaque côté de son sexe, écarté ses lèvres, et j’ai passé ma langue à cet emplacement. J’adore le goût des sexes de femmes. Ça tombe bien, les femmes adorent ma langue. Faire l’amour à une femme pour la première fois est un moment rare d’observation. Puis le rythme s’accélère et la baise prend une configuration normale. Je me suis retenu deux fois et vers la fin je l’ai mise à quatre pattes pour la prendre en levrette et jouir en lui agrippant les fesses. Truc bizarre qui m’est arrivé: au moment de l’orgasme, j’ai eu un gros mal de crâne soudain, localisé derrière en bas, à la limite de la nuque.
C’était la deuxième fois que ça m’arrivait aujourd’hui. Ça s’est produit au moment où j’ai bloqué mon souffle, quand j’ai balancé la sauce. Le mal a persisté, j’ai senti encore quelque chose dans ma nuque. Je ne sais pas ce que c’était que ça. Raison possible: “Sniff de Poppers” au bar, ce soir, une variété en provenance du Canada paraît-il interdite en France car trop concentré. J’avais pas touché à cette daube depuis longtemps, sur le coup c’était quand même bien fun, mais là, ce mal de crâne en plein baise m’a inquiété… Et si c’était la fin… Ensuite je me suis endormi assez vite… Je me suis réveillé vers midi et je suis parti. En rentrant, je me suis arrêté à la vue d’une sculpturale beauté incendiaire…
Au même endroit deux filles blacks que je connaissais de vue faisaient leur tapin. Je les connaissais parce que mardi dernier en revenant d’une soirée champagne, j’avais pris le même chemin et quand je les ai croisées j’avais sympathisé avec elles quand elles m’avaient abordé… J’ai demandé combien c’était, d’où elles venaient, depuis combien de temps elles étaient en France et comment elles s’y prenaient au lit… juste par curiosité). Je les ai donc recroisées, elles étaient adossées contre un kiosque, elles étaient fines avec de gros nibards, elles n’étaient pas vilaines et avaient un gros sourire banania. Elles m’ont reconnu et m’ont demandé si cette fois je venais. Je me suis arrêté un peu et leur ai dit que les blackies ne savaient pas baiser.
Elles se sont offusquées et en se marrant m’ont rétorqué que j’avais tout faux, l’une m’a dit avec son accent rigolo que pour 50 euros c’était la fellation et pour 50 de plus j’avais l’amour avec plusieurs poses, dont la levrette. C’était presque excitant à force d’exotisme. J’ai répondu que j’aimerais bien, mais que tout ce qu’elles savaient faire c’était écarter les cuisses, et encore, et demander un supplément dès qu’on changeait de pose !!! Bonsoir Mesdames…. La plus black des deux blacks m’a dit alors qu’elle faisait très bien l’amour, qu’elle suçait très bien. Moi, à cours d’argument, j’hésitais presque, mais j’avais quand même une morale et sauter une grosse péripatéticienne black fait encore partie de mes derniers tabous.
Alors j’ai dit que je ne voyais pas pourquoi je paierais pour sauter une noire étant donné que tous les noirs sautaient les blanches pour gratuit ; “ça serait vraiment injuste“. Elles ont commencé à dire “Oulala mais qu’est ce qu’il nous dit celui-là?!…“, mais déjà, j’étais loin. Arrivé en bas de mon chez-moi local, un Loft futuriste, je suis tombé nez-à-nez avec Jésus…. “Pitinggggggggggggg Jésus Manolo, mon frère, mon ami, mon cousin de baise, comment va depuis notre dernière orgie ?“… Il m’a invité à passer chez ses copines… Elles étaient un poil droguées, belles mais fatiguées. On a bu une bouteille de Genièvre, on a snifé un petit rail d’amphétamine, on a baisé, on a dormi, puis on a rebaisé et redormi…. Puis on est allé au Zorba, il faisait encore noir…
On a cherché des putes chinoises place Jean Jaurès, mais on n’a pas trouvé (il était trop tard), on a alors pris la direction de Pigalle pour aller à la soirée transsexuelle du “Folie’s“… En y allant on s’est arrêté dans un bar de nuit Maghrébin sur le boulevard de la chapelle, bar peuplé de dépravés, de psychopathes et de vieilles putes algériennes (sans doute un des endroits les plus dangereux que je connaisse), puis quand on a senti qu’on allait y passer, on a filé. On s’est fait refuser l’entrée du Folie’s Pigalle car on était beurrés, on s’est demandé si on n’allait pas brancher les strip-teaseuses qui sortaient du piège à touriste d’à coté… Puis on s’est décidé à repartir, on a acheté deux bouteilles de rhum en descendant vers les grands boulevards.
Jésus m’a demandé 200 euros avec insistance pour aller aux putes chinoises, sans succès (faut dire je l’ai un peu empêché d’être violent)… Arrivé vers Strasbourg Saint Denis, on a tenté de négocier une péripatéticienne transsexuelle pour deux, sans succès non plus, finalement on a dû en prendre une chacun qu’on a baisé dans des escaliers, cote à cote…, C’était une vraie descente aux enfers. Tout ça pour pouvoir écrire mes aventures, j’en ai ras-le-bol, marre, ras-la-patate… Je ne me souviens plus de rien d’autre Monsieur le Commissaire…