Le “OK” de Timur Bozca : 146 mètres !

Imaginer un yacht hors-normes en 2022 ? Pas facile ! Aujourd’hui, il faut que les créations soient surprenantes, immenses, et étonnantes. L’argent n’ayant pas de limites pour certains, le cout est sans importance. Et cela tombe bien puisque c’est le cas de “OK”, un ancien navire de soutien semi-submersible construit en 1983 par Oshima-Shipbuilding en tant que navire de transport de yachts et qui était à l’origine connu sous le nom de “AS Super serviteur 3”. Ce navire a été re-conçu par le designer turc Timur Bozca et rapidement reconverti en Turquie par Karmarine Shipyard en un yacht d’expédition inhabituel !

Il dispose d’un court de tennis en gazon, un cinéma, un jardin botanique, une terrasse avec jacuzzi, un salon-observatoire dus fonds marins, 4 aquariums géants et suffisamment d’espace (3.300 m²) pour transporter 70 jouets de luxe, autos, 4X4, 8X8, un voilier de 46 m, deux mini-yachts et un hydravion.
Cette structure de 146 mètres peut s’immerger partiellement pour faciliter l’arrivée et le départ de véhicules marins. Timur Bozca s’est fait plaisir sans limite de coût, l’impératif était d’aller plus loin que le luxe ostentatoire habituel.

Il fallait que sur ce navire, on puisse jouer au tennis, voir un film, se relaxer dans un bain moussant, se balader dans un jardin botanique ou encore observer des poissons voire des villes perdues sous la mer. Il est également possible de prendre la barre pour une virée en mer à bord de plus petit bateaux (deux mini Yachts, un voilier, deux catamaran, 10 jet-ski, un hydravion et un hélicoptère etc.). S’offrir ce plaisir vaut un minimum de 40 millions de dollars. Une grue de 40 tonnes est comprise dans le devis, elle permet de soulever n’importe quel des véhicules marins cités pour l’installer sur le pont, ou le mettre en mer.

Ce yacht peut également héberger 20 passagers qui peuvent chacun avoir leur cabine avec vue à 360° et profiter des petits plaisirs du yacht. «Ma vision était de créer un concept d’île flottante qui pourrait contenir de nombreux engins sans rompre les contours puissants de la version précédente», m’a dit Timur Bozca. Mission visiblement réussie.