2011 Confederate Motors P120 Fighter Combat
Le temps des bécanes de style Easy Rider semble maintenant ringard. Cette 2011 Confederate Motors P120 Fighter Combat qui date de 15 ans est aussi neuve qu’au temps de son achat, propulsée par un bicylindre en V JIMS 120ci associé à une transmission à cinq vitesses à rapport rapprochés et dispose d’un châssis/cadre monocoque anodisé noir avec réservoir de carburant intégré plus un réservoir d’huile en verre.
L’équipement comprend des ailes en fibre de carbone, une selle solo en deux parties, des jantes en fibre de carbone BST, une fourche à poutre, des mono-amortisseurs Race Tech réglables, des freins à disque Brembo, un éclairage LED, un carburateur Keihin CV et un système d’échappement double en acier inoxydable. Ce “vélo” a été acquis en 2011 et est resté exposé dans le salon de son propriétaire depuis lors, jusqu’à son décès en fin 2024.
Sa veuve de 87 ans, pas même éplorée, a décidé de conserver “le vélo” en souvenir, d’autant qu’il s’intègre parfaitement dans la déco High Tech de la villa totalement atypique plantée dans les bois constituant une propriété privée de 100km2… Le châssis/cadre “monocoque” à triple voie de cette moto avait été fabriqué à partir d’un alliage d’aluminium 6061 de qualité aérospatiale avec une finition anodisée noire et dispose d’une poutre dorsale.
Elle intègre un réservoir de carburant de quatre gallons, dont la partie supérieure contient de l’huile moteur et la partie inférieure renferme le support supérieur pour le mono-amortisseur arrière. Les caractéristiques supplémentaires comprennent des ailes en fibre de carbone apparentes, deux phares à LED, un support de plaque d’immatriculation monté sur le bras oscillant et une béquille latérale. Le sous-châssis arrière intègre le feu arrière à LED.
Il supporte également la partie arrière d’un siège solo en deux parties recouvert de vinyle noir perforé. Des gravures sur la colonne vertébrale en aluminium de 127 mm indiquent que ce “Fighter Combat” est le numéro sept d’une série de production limitée. Les jantes en fibre de carbone apparente BST mesurent 19×3 à l’avant et 18×8 à l’arrière, montées avec des pneus Pirelli 120/70 Night Dragon et 240/40 Diablo, respectivement AV et AR.
La suspension est assurée par une fourche à poutre en aluminium à parallélogramme et un bras oscillant triangulé à section carrée sur les deux côtés avec mono-amortisseurs réglables Race-Tech aux deux extrémités. Le freinage est assuré par des disques à matrice unique en carbone/céramique/aluminium avec des étriers Brembo à quatre pistons à l’avant et à deux pistons à l’arrière Le guidon au fini noir est équipé de rétroviseurs CRG d’extrémité de guidon.
Un appareillage de commande Motogadget, de leviers de frein et d’embrayage Brembo 19 RCS et d’ensembles de maître-cylindre en billettes Rizoma Racing Components s’y trouvent également fixés par une sorte de pince ronde en billette dont la partie supérieure sert de support pour le tachymètre Motogadget de 8k-rpm avec un compteur de vitesse/odomètre numérique encastré qui indique 140 miles. Cette moto est aussi neuve qu’en sortant d’usine en 2O11.
Le bicylindre en V JIMS 120ci refroidi par air a été évalué en usine à 160 chevaux et 135 lb-pi de couple et comporte des boîtiers moulés en aluminium 8356 ainsi que des arbres d’équilibrage à double engrenage et quatre soupapes par cylindre. Il est fixé par une paire de plaques en aluminium usiné boulonnées à la colonne vertébrale centrale et respire à travers un carburateur Keihin CV de 51 mm avec un filtre à air à cône ouvert orienté vers l’avant.
Le système d’échappement double se compose de tuyaux de tête en acier inoxydable enveloppés thermiquement qui se jettent dans un silencieux suspendu avec des pointes soudées coupées qui émergent par le sabot ventral sur la gauche. La puissance est envoyée à la roue arrière par le biais d’un primaire en aluminium ouvert entraîné par courroie.
Il y a également un embrayage multidisque à sec Bandit et une boîte de vitesses à cinq vitesses à arbre empilé exclusive avec un carter à clapet usiné. La chaîne d’entraînement est montée à l’extérieur du pivot du bras oscillant pour augmenter la rigidité et laisser de l’espace pour la largeur du pneu arrière. Voilà qui est fait/publié dans le calme sans devoir m’exposer à des risques inconsidérément inutiles…