Confederate Motorcycles, l’art de la rébellion…
Fondée par Matt Chambers en 1991 à Bâton Rouge (en Louisiane), Confederate fait partie de ces constructeurs de motos qui n’ont qu’une idée en tête : célébrer l’art de la rébellion…, je n’invente rien, c’est son slogan : “The art of rebellion”.
Comme tout bon américain qui se respecte, Confederate aime cultiver sa différence et use à n’en plus finir de testostérone pour mener à bon terme ses projets.
La société a été créée à San Francisco, Californie, en 1992.
Elle a déménagé en 1993 dans un atelier de la Nouvelle-Orléans, en Louisiane, où sa première moto, dénommée Hellcats, est sortie de la ligne de production le 11 Novembre 1994.
Un plus de 500 motos ont été construites de 1994 à 2001, année ou la firme a fait aveu de faillite.
Remise sur roues, en 2003 elle a produit une deuxième génération de Hellcats, environ 75 au total jusqu’en août 2005 ou l’usine a été presque complètement détruite par l’ouragan Katrina et a du interrompre la production.
En mai 2006, la marque a pu une nouvelle fois renaître de ses cendres en s’installant dans un immeuble situé dans le centre de Birmingham, en Alabama…, grâce à l’apport de 5 millions de dollars provenant d’investisseurs passionnés, selon leur acceptation des plans d’expansion pour la production d’une troisième génération de motos, plus abordables.
Le fondateur de la société, Matt Chambers a déclaré alors, que : “même si les acheteurs sont trop riches pour être touchés par le ralentissement économique, il est très à la mode pour les gens de ce milieu de ne pas acheter de produits de luxe haut de gamme comme les nôtres, afin de faire croire qu’ils subissent la crise comme le reste de la population”….
Confederate Motor Co. a vendu a mis 2 ans pour s’en sortir… et finalement, 37 motos ont été construites en 2008 et seulement 30 motos en 2009, en raison de la récession.
Prévue pour être une série limitée tirée à 150 exemplaires et à ce jour, les prix selon finitions et options ont été placés directement entre 60000 et 70000 US$.
La troisième génération de Hellcat est sortie alors sur le pseudonyme de ” F131 Combat”, développant 149 chevaux pour un poids de 222 kg.
Matt Chambers, président et fondateur de la marque Confederate Motorcycles, représente l’antithèse de ce qui se fait au niveau de la production de motos en série.
Il conçoit ses machines suite à des commandes bien spécifiques et quasiment sur mesure…
Pour 2010, Confederate a dévoilé son tout nouveau vaisseau amiral, la P120 Fighter Combat.
Au programme de cette machine hors normes, un bicylindre en V de 1966 cc maintenu par un original cadre en aluminium taillé dans la masse.
Ce V-twin développe la puissance de 160 chevaux.
La selle a été piquée à un fakir, la fourche a une cinématique à double parallélogrammes déformables et le bras oscillant ne fait pas dans la demi-mesure…
Véritablement ahurissante, la P120 Fighter Combat ne ressemble à aucune autre machine.
Avec son V-twin de deux litres de cylindrée délivrant 160 canassons et son couple “camionesque”, cette Confederate P120 Fighter Combat est une machine hors normes qui respecte pourtant parfaitement les standards américains, en ne faisant pas dans la demi-mesure.
Elle semble imposante et pataude mais il n’est est rien…, les badauds n’en croient pas leurs yeux et sont loin de penser que cette machine n’est pas un concept bike.
Elle est sans rivales, elle use et abuse de l’aluminium et du carbone !
Par contre, dépêchez-vous, seulement 120 exemplaires de cette machine sont programmés…
Dans le paysage motocycliste mondial, s’il y a une marque de deux roues atypiques, c’est bien Confederate !
Pour le reste, rien ne change !
Pour satisfaire un peu plus d’amateurs très fortunés, Confederate à pioché 13 de ses 120 unités pour en proposer une version baptisée “Black Flag” qui a pour seule modification de se revêtir d’une livrée intégralement noire, affirmant ainsi d’avantage son coté agressif.
Elle est toujours équipée d’un bicylindre en V de presque 2 litres de cylindrée qui développe 160 chevaux à la roue arrière avec un couple “camionnesque” qui met à mal son “gommard” arrière.
Avant de signer le chèque correspondant au tarif de la P120 Fighter Combat mais que mon cardiologue m’interdit de vous communiquer (c’est plus que 100.000 US$)…, je vous invite à contempler cette véritable œuvre d’art, réalisée entièrement en aluminium…
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