Sex’Angel…
Penser Chopper’s et vient en tête l’image de nananas bandatoires tétanisantes, nues, hyper-sexy’s avec d’interminables jambes sexuellement enchassées dans des cuissardes, enchainées et menées au fouet par une bande de Hells’Angel’s en blousons de cuir, typés homos vicelards, barbus, grandes gueules, avec couilles musclées (sic !) et pénis-pilons turgescents cherchant à s’ériger hors de falzards en cuir trop étroits, des affreux sadiques, violeurs et tueurs, à la recherche incessante d’adrénaline et de liberté … Ce travers hardcore immédiatement bandatoire est issu de divers fantasmes hypersexualisés mettant en scène des ambiances sado masochistes. L’image de la motarde sexy, sensuelle et dévêtue sur sa monture, est très présente dans l’imaginaire collectif. D’ailleurs, c’est un cliché qui fait partie des évènements officiels tels qu’expositions et shows comprenant des concours de masturbations et fellations !
Dans les salons-motos, on fait appel à des femmes en tenues légères, comme si c’était une évidence. Ces furies, sont des figures mythologiques, des femmes qui emmènent les gens en enfer et qui font jouir les mâles en rut. Ce sont des figures qui font peur, le contraire des nymphes. Peut-on chroniquer normalement l’atypique, considérant ses modalités comme incompatibles ? C’est loin d’être la préoccupation première des internautes, pour qui la jouissance est une règle d’or ! Alors quel référentiel pourrait bien être valable ? Il n’existe à ma connaissance aucun porno qui ait réussi à intégrer à ses frasques juteuses des verges en mousse ou des tétons à fumée. Et quand ils existent, ils sont souvent volontairement nases. Les plans nichons ? Hem, soyons sérieux, ça serait plutôt leur absence qui pourrait virer aux drames les plus épiques. Ahaaaaa !
Cet ode lyrique à la dynamique du sexe moto réveille en vous un petit quelque chose, une certaine émotion indéfinissable, étrange mélange de surprise effarée, de fascination curieuse et de rire retenu, tandis que se fait jour l’évidence même ?… Putain, vous érectionnez à me lire ? Alors oui, je vous vois venir de derrière l’écran de mon ordinateur, tout autant que je vous entends branler… ou que si je me concentre suffisamment, je vous sens venir (d’ailleurs, faites-vous plaisir afin de mieux vous imprégner de la poly-sensorialité indispensable pour goûter la saveur de toutes bonnes conneries. Oui, mais je dis non ! Car vous imaginez bien que je ne prendrais pas ma plus belle plume informatique pour monter au créneau en public et abandonner en chemin toute pudeur et tout sens de mon enviée réputation si ce n’était pour évoquer la Vénus surgissant de la fange boueuse ou croupi la vulgate rêvant de nymphomanes en goguette, adeptes de la solidarité motarde… Non mais…
Quoi de plus sensuel en effet que des photos de bikers enfonçant avec une diaphorétique virilité leur pénis dans des corps féminins lascivement étendus à leurs bottes, avec insistance et méthodicité, le tout narré dans un texticule bien couillu qui prend sa pleine mesure lorsque s’ensuit une méritée séquence de décapsulage de binouse à la mousse toute jaculatoire ? Faut-il de splendides étendues vierges, une forêt touffue, un lac humide, bref, le cadre idéal pour se croire dans le uncensored-cut du web ? Que nenni ! Point du tout ! En fait, cette ambiance ne m’est pas imputable. Et attention, n’allez pas croire que je serais capable d’imaginer des légendes-photos constituées de “Ouiiiii” ! “Aaaaah ! Plus bas” ! “Mes tissus vulvaires se gorgent de désir pour ta protubérance pénienne” ! Des parlottes sans queue ni tête (hem) indescriptibles d’absurdités, cela pourrait servir de mise en garde dans Nitro contre les conséquences de venir sur www.GatsbyOnline.com et ses SecretsInterdits !
Les méfaits du burnout dans le monde de la prosodie digne d’un Hot-Rodder-Kustomizateur mais néanmoins motard victime d’accident vasculaire cérébral un soir de cuite ! Qui que vous soyez, si jamais vous avez pu lire jusqu’ici cette chronique, abonnez-vous sans plus tarder. Alors certes, j’ai tout-à-fait conscience que je m’emballe comme un vieux connard violé par une horde de libidineuses motardes, tout ça pour un texticule qui, en toute honnêteté, n’assure pas une hilarité continue, loin de là. Il est évident que les éléments humoristiques perdent progressivement en intensité au fur et à mesure qu’on s’y habitue et que s’enchaînent des scènes de copulation à l’ancienne (c’est-à-dire avec du poil mais sans silicone ni zoom endoscopique) et que le temps que vous mettrez à recharger dépend de votre âge… Mais c’est le prix à payer, je me voue au sacrifice sans un regard en arrière… Abonnez-vous…