1941 Willys 441 Coupé
Le passage des années ’70 à ’80 a marqué simultanément les esprits avec l’arrivée en kiosques et librairies de “PrettyCar/Chromes&Flammes“ le premier magazine Français de la Kustom-Kulture en une époque ou seul Jean-Lou Nory journaliste à l’AutoJournal osait publier chaque mois deux pages sur des automobiles étranges venues d’ailleurs…
Après un pneu pluche d’un demi-siècle de guerres fratricides entre Chromes&Flammes seul contre diverses hordes de copieurs opportunistes, ceux-ci ont disparu dans d’abominables souffrances financières consécutives à des faillites retentissantes générant des cohortes de pigistes en précarité existentielle, obligés de survivre en tant que livreurs de bouffe bon-marché et autres mauvaises et médiocres opportunités quart-mondiste… Et ce n’est pas tout !
L’arnaque mondiale du Covid prétexte à vaccins-tueurs suivie par la remise en œuvre de la solution finale passant par l’OTAN-isation de l’Ukraine et le morcèlement de la Russie, nous amènent toutes et tous à ne plus pouvoir espérer quoi que ce soit du monde des bisounours ou chacun/chacune roulerait en Kustom’s, Hot-Rod’s, Réplicar’s et autres joyeusetés…
Les lois scélérates aux sévices de l’industrie ont annihilé les espérances en poussant à des obligations dantesques qui ne sont que des auto-suicides. Dans ce “climax” je vous avoue qu’il m’apparait de plus en plus surréaliste de publier des articles sur “les bagnoles du rêve américain” que sont entre autres les Hot-Rods quasi interdits de libre-circulation en France…
Certes quelques-uns circulent toujours et encore mais les risques et périls encourus font de leurs propriétaires-utilisateurs des “Outlaw’s” qui finiront par être traqués après de longues et pénibles recherches fiscales et policières… Des héros ! Vivre dans le traumatisme pour s’afficher au-dessus du lot commun des masses lobotomisées par les réseaux asociaux, et les émissions TV-poubelles diffusant sans cesse des fake-news, n’est pas gage de bonheur !
Surtout que ce qui nous est ainsi “vendu” annonce la “possible-probabilité” (sic !) d’une guerre nucléaire… Ayant édité mes Chromes&Flammes dans les pays de l’Est jusqu’en Russie, connaissant (d’y avoir “fait des affaires” en y publiant les versions en langues locales de C&F), particulièrement l’esprit faux-cul, roublard, menteur, malhonnête et sans scrupule des Ukrainiens (champions des commissions occultes et des paradis fiscaux)…
Les Polonais (rois des arnaques à mains armées) ne soit pas à oublier… Je vois arriver le temps où ce gigantesque foutoir va nous amener dans une catastrophe généralisée, sans sommation, pour nous foutre une sacrée taloche qui va nous handicaper jusqu’à la mort qui s’avèrera n’être que d’horribles souffrances avant d’exploser dans un chaos halluciné de fin du monde !
Bien, mais je ne suis pas là pour vous engloutir dans un massacre de vos émotions en entretenant votre coté dépressif. J’oserai même annoncer, compliment ultime, que les années Chromes&Flammes furent les plus belles… J’y repense dans l’obscurité, roulé en boule dans un coin de ma chaumière St-Tropézienne en chialant de bonheur en attente de regarder un lever de soleil après une nuit sans sommeil…
Ce matin, avant de tapoter ce texte, je me suis enfilé deux bouteilles de Crémant à 160 mg/l de SO2, des fois que je serai en manque. Je n’ai pas trop l’habitude de médire sur commande, mais bon, il faut bien créer une exception sinon comme dirait ma voisine qui fut actrice de cinéma en vedette dans le prochain PLAYBOY (Juillet/Aout/Septembre 2023) : “Y’a des fois où on ferait ça machinalement, voire même avec un peu de plaisir”…
Je n’ai rien contre les actrices-naturistes, surtout celle qui se balade nue “sur sa plage abandonnée”… Non, moi c’est plus les Italiennes qui me picotent les nerfs, les Ferrari, Maserati et Lamborghini, faites pour des contorsionnistes ! Inutile que je décrive ces graveleux, lâches, sournois, qui portent des slips moules marinières, se grattent la quenelle toutes les 3 minutes et trempent leurs tartines dans le Chianti. Généralement ils dénoncent leur famille au Fisc…
J’en viens à la Willys Americar orangée qui est la vedette américaine de cet article. Avant de devenir Hot-Rod elle provenait d’une ligne d’automobiles produite par Willys-Overland Motors de 1937 à 1942, soit en berline, coupé, break ou camionnette. La version Coupé est devenu un choix de Hot-Rod très populaire, que ce soit en tant que voiture donatrice ou en tant que modèle réplica en fibre de verre.
Mais seuls les modèles 1941-1942 sont populaires suivant la tendance patriotique de l’époque. Cette Willys s’affiche avec un super travail de peinture orange avec quelques décalcomanies à la feuille d’or appliqué par “Howie” qui donne l’apparence d’un badge de Ford Fairlane stylisé. Il s’agit d’une voiture légale “de rue”, mais elle peut également concourir sur les dragstrip’s.
Avec un V8 Big-Bloc suralimenté, un intérieur en cuir personnalisé et diverses touches électroniques personnalisées, c’est un accroche-regard. Les pare-chocs avant et arrière ainsi que les poignées de porte sont “érasées”, les phares sont en forme de larmes dans les ailes bulbeuses, les feux arrière sont à LED et des tuyaux d’échappement sortent latéralement à travers la carrosserie.
La carrosserie est en fibre de verre by “Outlaw” peint comme ayant trempé dans une application professionnelle de “House Of Kolors” de teinte “Tangelo Orange” réalisée par Doug Carlson avec une déco dorée qui commence comme un point sur les côtés d’un capuchon à bec et court vers l’arrière, culminant dans un plongeon tribal sur les panneaux quart arrière avant de s’effacer jusqu’à un point juste au-dessus des ailes arrière arrondies.
Waouhhhh ! Artistique ! En parlant du capot, au centre arrière se trouve une prise d’air de capot avec un insert en maille. Aucun oiseau ou petit enfant ne sera aspiré… Pas de marchepieds ici, juste de grandes ailes qui encadrent la carrosserie. A l’avant des jantes Centerline SFI 15.1 rivetées sont enveloppées de caoutchoucs 24×5.00-R15. A l’arrière des jantes ultra-larges Centerline SFI 15.1 également rivetées sont enveloppées dans des radiaux 33X-22.50-15.
Les portes à charnières suicides permettent de se glisser à l’intérieur et d’être accueillis par des sièges cuir rembourrés beiges. Un volant à jante en cuir se trouve au sommet d’une colonne inclinable. Le tableau de bord est peint en tangelo et dispose de compteurs AutoMeter, de boutons-poussoirs et une chaîne stéréo Blaupunkt AM / FM / CD trône au centre de tableau de bord. Entre les sièges se trouvent les interrupteurs :de vitres et le levier de vitesses B & M.
La garniture de toit est également en cuir avec quelques inserts en ivoire. Sous le capot on découvre l’art américain du Big-Bloc 427ci V8 Mark IV surmonté de culasses Merlin et de couvres-soupapes chromés avec le logo “Redline Automotive Competition Engines”. Entre tout ce bling-bling se trouve un compresseur Weiand qui ingère de l’air et du carburant via une paire de carburateurs Holley4 corps.
À l’arrière se trouve une transmission automatique TH400 à 3 vitesses qui envoie la puissance à un pont Moser 9. L’ensemble est juste comme un diamant brillant fou ! C’est presque la perfection en dessous de caisse, avec de nombreuses pièces polies, un un châssis Outlaw peint en tangelo. Même l’essieu arrière et le boîtier de transmission sont finis en Tangelo Orange. L’attention portée aux détails est ultime !
Cette voiture me prenant toute ma tête d’écrivain, j’ai demandé à un partenaire de crime organisé de m’emmener faire un tour, et ce fut cool ! Beaucoup d’accélération. Bonne maniabilité. Beaucoup de freinage. Beaucoup de confort. De plus, tout fonctionne… quoique j’ai remarqué qu’après mon essai routier et pendant la prise de vue, le levage électrique du capot moteur, celui du couvercle de coffre et ceux des ouvertures des portes ont cessé de fonctionner…
Cela s’est avéré plus gag que vous pouvez imaginer, car sans plus savoir ouvrir le coffre, pas d’accès à la batterie, idem pour le reste… D’où le passage d’un expert en manipulations de fantômes, style Vaudou… puis d’un spécialiste d’ouverture de coffre fraichement sorti de prison, d’un dépanneur qui en finale a créé une trappe d’ouverture “SOS” pas loin de la batterie… En finale, j’ai décliné toute éventualité d’achat (100.000 US$) !
2 commentaires
Maître, Vous avouez à vos lecteurs qu’il vous apparait de plus en plus surréaliste de publier des articles sur “les bagnoles du rêve américain” que sont entre autres les Hot-Rods quasi interdits de libre-circulation en France… mais vous avez su créer un univers unique, par la culture et l’élégance qui sont la votre et qui accompagnent tous vos articles ! Continuez !
Mes forces m’abandonnent parfois en ces sujets. Il se fait que premier je fus à en causer et dernier serez-vous à en perpétuer la légende, moi, pauvre hère en désespérance n’ayant plus la force d’en plus y apporter divers souvenirs épars… J’ai décidé de léguer mes couilles en or à la postérité, le reste je ne sais encore…
Commentaires désactivés.