1966 Maserati Mistral 3.7 Spyder
Exposée au Salon de l’automobile de Valence de 1966, cette Maserati Mistral devait, durant ce show, être acquise par un amoureux de la marque Maserati qui voulait la conserver et l’utiliser “pour la vie”… Il n’en a pas eu ni l’opportunité n’ayant pas encore les moyens financiers en suffisance, ni la chance, car quoique convoitée, la belle est partie dans un périple de vie de 50 années… Suivez le guide…
Pietro Frua n’était pas étranger à la marque Maserati, ayant d’abord travaillé sur l’A6G avec les frères ayant donné leur nom à la firme. Il ne fut donc pas surprenant que le designer talentueux ait été chargé de réaliser des variantes Maserati Mistral en versions ouvertes et fermées. Indubitablement marquant Maserati de son style, la Spyder a fait ses débuts au Salon de l’automobile de Genève 1964.
Elle arborait une calandre en nez de requin caractéristique et une queue Kamm, tandis qu’était proposé un choix de moteurs six cylindres enligne de 3,5, 3,7 ou 4,0 L couplés à une boîte de vitesses manuelle ZF cinq vitesses. Pour beaucoup, le point idéal dans la gamme était le modèle 3,7 litres, qui correspondait à un temps de sprint de 0 à 62 mph de 6,2 secondes avec une vitesse de pointe impressionnante (pour l’époque) de 158 mph.
Plutôt que d’être désignée pour un propriétaire spécifique, cette Mistral 3.7 Spyder a été envoyée en Espagne, où elle a joué un rôle de premier plan au Salon de l’automobile de Valence 1966 qui se tenait dans les halls d’exposition de la Fiera di Valencia . Là, la voiture a été exposée telle que vous la voyez aujourd’hui, finie dans une combinaison de couleurs étonnantes “Oro Longchamps” sur un intérieur en cuir rouge.
Cette Mistral n’a pas été vendue à son amoureux tel que décrit en début d’article, mais est restée en Espagne pendant un certain nombre d’années avant d’être rapatriée dans son Italie natale. Là, elle a enfin trouvé preneur et a été vendue à Antonio Cabrini, membre de l’équipe italienne de football victorieuse de la Coupe du Monde de la FIFA 1982.
Cabrini, était alors considéré comme l’un des plus grands défenseurs italiens, il avait joué 13 saisons pour la Juventus avant d’être intronisé au Temple de la renommée du football italien. Il était affairiste irrespectueux car il l’a acquise au rabais avec la condition qu’elle soit peinte en gris argent… Par la suite, il s’en est désintéressé de même façon qu’avec ses maîtresses et la Maserati Mistral a été acquise par une riche famille Sicilienne !
Celle-ci l’a très rapidement revendue avec profit à un affairiste italien bien connu (sic !) qui a fait repeindre la Maserati dans sa rarissime couleur d’origine “Oro Longchamps”. À ce moment-là, la sellerie en cuir rouge de la voiture étant jugée en bon état a été laissée telle quelle. Mais MIRACLE, en 2015, la voiture a été redécouverte et illico-presto achetée par l’amoureux de la marque qui s’était manifesté à Valence en 1966 et qui était devenu milliardaire aux USA
Toujours amoureux fanatique il a payé des montants astronomiques en travaux mécaniques en plus de remplacer la capote de la voiture. Il a ensuite expédié son amour automobile aux États-Unis pour spécifiquement la présenter au Concours d’élégance d’Amelia Island 2017 en espérant la 1er place ! Elle s’est classée deuxième de sa catégorie. Dépité il a rembarré la belle en Europe continentale, pour être conservée murée dans sa résidence Suisse.
Masturbateur frénétique et pervers sexuel, “SA” Mistral Spyder fut l’objet d’attouchements et pratiques odieuses jusqu’à ce qu’il succombe en pleine action… Les héritiers ont décidé de tourner cette page inédite des déviances automobiles et de vendre cette Maserati via RM Sotheby’s qui l’a impeccablement présentée en affirmant que cette Mistral-Gagnante spermettrait à son prochain propriétaire d’atteindre le meilleur des deux mondes…
C’est en ce sens un exemple sublime d’une attirance sexuelle hors-normes vécue par l’une des plus exceptionnelles Gran-Turismo Maserati Mistral (gagnant) qui se révélera aussi à l’aise sur toutes routes ouvertes, que sur les pelouses de Concours de vanités, que dans les pratiques sado-masochistes les plus extrèmes… Sa palette de couleurs rares et charmantes ne fait qu’ajouter à son attrait considérable à l’attention de tous les auto-branleurs de la planète !