2022 Wiesmann Thunderball Replica
Que reste-t-il de l’aspect funèbre de la Wiesmann Roadster dans cette réplique électrifiée ? Tout et rien, pas même le respect envers les infortunés anciens clients abandonnés et surtout pas envers les Gogos que vise la recomposition du cadavre dans l’enchantement cauchemardesque et épouvantable du temps qui passe ! Ce que les clients masochistes ont aimé dans le Roadster Thermique de Wiesmann voilà plusieurs années, n’existe plus dans la réplique qui est maintenant proposée. C’est une sorte d’arnaque à la mélancolie destinée à des “Gogos-Proustien-macaroniques-consanguins” qui rêvent de palais en ruines, s’accommodent des puanteurs d’affaires, copulent les cadavres dans les placards et se font sucer par des guenons déglinguées vautrées dans des luxures de bas-étages…
Le constructeur allemand Wiesmann avait sombré dans les tempêtes des marchés automobiles en perdition, mais, après plusieurs années à errer dans les marécages existentiels à la recherche du dernier oiseau rare capable de renflouer la marque en se payant l’usine, les machines, les brevets et autres, les ayants-droits de la marque reviennent dans l’arène du cirque automobile au moment où les représentations se terminent faute de clients payants (les rares qui pouvaient acheter sans regarder à la dépense et sans demander quel était le prix) ! L’engin est toujours le repompage d’une Austin Healey 3000 mixée avec quelques formes de Jaguar XK120-Kit-Carisée-Top-Luxe, mais en mieux moins pire (gag !) nommée “Project-Thunderball-Roadster” animé par une cavalerie purement électrique. Ce n’est que la réplique électrifiée de la défunte version thermique…
L’histoire de Wiesmann débutée en 1985 sous l’impulsion des frères Martin et Friedhelm Wiesmann, tenait moins bien la route que la voiture construite sous ce nom ! L’affaire a dérapé suite à un mauvais tournant pris à contre-courant en 2014 ! Plusieurs années ont passé ensuite à la recherche d’un illuminé fortuné capable de refinancer l’affaire. Martin et Friedhelm sont tombés sur les frères Roheen et Sahir Berry, qui après palabres ont tout racheté en 2015 au prix de la casse (ce qui était mieux que rien) et ont incorporé “Wiesmann-le-canard” dans leur Groupe Contec Global, une société de technologie de sécurité basée au Royaume-Uni qui opère dans plusieurs pays en développement. Cette entreprise familiale a “une présence établie” dans le monde entier, y compris en Asie et en Europe, et, depuis des décennies, ce conglomérat a commencé à étendre ses tentacules dans de nombreux pays africains.
Aujourd’hui, le groupe est engagé dans la fourniture de “solutions intégrées basées sur des systèmes” dans les domaines des Technologies sécurisées qui vont de l’hôtellerie à des entreprises prétendues “de premier plan” dans de nombreux pays africains. Qu’il s’agisse d’une technologie d’identification pionnière et de l’immunisation des récoltes entières contre les menaces virales de manière durable et biologique, ou de la technologie mobile sur des marchés en proie à des reprises dynamiques, Contec Global Group est défini comme très rentable par ses fondateurs, les membres de la famille Berry, qui gèrent le portefeuille interconnecté du conglomérat afin de s’assurer que le développement durable des marchés émergents est mesuré et diversifié, tandis que les bourrasques dans ses chemins respectifs sont manœuvrés…
Toutes ces affirmations sont des “Com’s” et des “Prom’s” qui “ne veulent rien-tout-dire-et-résumer”, qui ne reposent que sur des auto-affirmations martelées avec force et détermination, afin de collecter un maximum d’investisseurs selon les méthodes caricaturées par les “Géko-Entreprises” de Wall-Street dans divers films Hollywoodiens ! J’ai récemment rencontré le fondateur de “Contec Global Group”, le Dr Benoy Berry (BB) et ses fils Roheen Berry (RB) et Sahir Berry (SB) à l’appui des représentants de l’équipe financière : le Gourou d’affaires Tor Langoy et le directeur financier de la société, Srinivasa Reddy (SR). J’agissais “à l’Israélienne” sous couverture et faux drapeau, en tant qu’investisseur potentiel “ayant une centaine de millions de dollars libres et libérés, à utiliser pour m’amuser dans les affaires”…
Pour réaliser un article (dont je n’ai à vrai dire vrai “Rien à foutre”), c’était ça ou jouer le journaleux obséquieux en admiration dévote devant : “La grandeur d’Âme de mécènes qui étaient désireux de sauver une marque automobile qui n’avait pas su trouver le chemin de la réussite”… En réalité ce qui a joué pour approcher ces gens qui n’en ont rien de plus à foutre de moi et de GatsbyOnline que moi vis-vis d’eux, c’est la corde sensible (pas celle au cou de chacun des ex-propriétaires ruinés, qui se débattaient pour tenter de récupérer au moins 10% de leurs pertes/investissements)… des 100 millions que je leur agitait comme investissement que je pouvais réaliser dans ce que je considère “leur charcuterie industrielle” qui leur donnaient d’avance des besoins sexuels de baises enragées… La belle affaire des affaires ! J’adore !
-Roheen Berry, dites-moi tout ce que je dois entendre et comprendre pour vous confier 100 millions en tant qu’investisseur…
-Après mes études, j’ai travaillé dans les secteurs de la banque d’investissement et du marketing avant de m’aventurer seul. J’ai fondé Continental Transfer Technique Limited et en suis devenu le président en 1984, avec des bureaux sur quatre continents différents à travers le monde. Avec une formation académique personnellement diversifiée qui s’est ajoutée aux défis de la bureaucratie potentielle des secteurs public et privé, je me suis concentré sur l’établissement de Contec Global en tant que leader mondial de la technologie des valeurs mobilières dès le début, grâce, en grande partie, à un logiciel d’identification. Au fil du temps, j’ai en effet diversifié ce portefeuille étendant ses activités dans les domaines de l’énergie, de la technologie financière, de l’agro, des télécommunications et de l’hôtellerie. Ce fut un bonheur… euh, enlevez ça… un honneur unique de recevoir des éloges pour mes efforts, tels que l’obtention du Nation Builder Award et du African Order of Merit Award sur la gouvernance électronique et la technologie biométrique. Le développement de solutions de pointe axées sur la technologie qui utilisent des systèmes responsables est une méthodologie applicable à un large éventail de secteurs car elle authentifie les objets et les personnes, immunise les cultures contre les maladies transmises par l’air ou la faune, relie l’agriculteur au fabricant et au consommateur… Ces fonctionnalités avancées peuvent améliorer l’infrastructure d’un pays. Là-dedans se situe Wiesmann Sports Cars GmbH.
-Quelles ont été les motivations de l’acquisition de Wiesmann et comment le développement et l’expansion de la marque Wiesmann complètent-ils la croissance stratégique de Contec Global ?
-Ma carrière a pris forme à partir de 2005, lorsque j’ai eu la chance d’acquérir une expertise multisectorielle en travaillant pour notre entreprise familiale, Contec Global Group. C’est grâce à ma passion et à ma volonté que plusieurs réalisations ont abouti. L’un de mes principaux moments forts m’a vu bénéficier d’un contrat national pour le compte de Contec Secure Technologies avec la République du Niger. J’ai ensuite continué à diversifier et à développer les sous-divisions du Groupe, en mettant l’accent sur les technologies de sécurité. Je suis tombé amoureux de Wiesmann avant même d’avoir envisagé de racheter la marque d’un point de vue commercial. Mon frère Sahir m’a appelé en 2014 après avoir acheté une Wiesmann MF4 bleu nuit ; à partir du moment où j’ai vu la voiture, j’ai été envouté ! Une chose en amenant une autre, j’ai pensé que ce serait à présenter comme “La renaissance d’une icône”. En effet, Wiesmann coche toutes les cases, de la mode au design en passant par la technologie, tout en s’alignant simultanément sur les ambitions plus larges de Contec Global Group telles que la fabrication et la production de véhicules en Afrique.
-Quels sont les défis liés à la relance d’une marque aussi emblématique que vous destineriez à l’Afrique ???
-Faire revivre Wiesmann a été l’un des plus grands et des meilleurs défis de ma vie. Je vous le dis avec une grande confiance, la marque n’est jamais morte et cette icône est toujours dans le cœur des esthètes. Avec cela déjà à l’esprit, mon objectif n’a pas été de révolutionner Wiesmann, mais de préserver le génie de ses créateurs en relançant ce qui n’était pas apparu aux yeux des gens raffinés, à savoir que c’est essentiellement une voiture emblématique disposant du génie Allemand… et de l’établir comme une voiture de sport de luxe internationalement reconnue, mais électrifiée…
N’ayant pas eu de réponse concernant l’extension du marché de la Wiesmann Réplica électrique au Mali et autres pays Africains, j’ai de suite compris que c’était un Nième attrape Bobo-Nigaut et que je perdais mon temps… Toutefois, tant qu’à le perdre, autant tester le bestiau ! Est ainsi venu le moment d’examiner la belle “putotolectric” puis de la prendre en mains ! Ce nouveau-ancien modèle qui répond au nom officiel de “Project Thunderball”, est donc la réplique électrisée du précédent Roadster thermique et se présente sous la forme du même roadster deux places mais propulsé par deux moteurs électriques positionnés sur son axe arrière, développant au total quelque 680 chevaux (500 kW) et 1.100 Nm. Cet ensemble électrique qui constitue une première pour la marque, propulse le véhicule “à moteur arrière” de 0 à 100 km/h en seulement 2.9 secondes (0 à 200 km/h en 8.9 secondes), malgré son poids relativement élevé (1 775 kg). Cette motorisation 800 volts, est alimentée par une batterie de 92 kWh (83 kWh sont seulement disponibles) qui offre jusqu’à 500 km d’autonomie ! Cinq niveaux de récupération d’énergie (au freinage) étant par ailleurs proposés en option pour limiter la consommation.
Extérieurement ce “nouveau-vieux” roadster qui repose sur un set de jantes Wiesmann Aero1 de 21 pouces, conserve (en reproduction) l’ADN de la marque en reprenant des éléments de design des précédents roadsters “thermiques”, avec en particulier des lignes arrondies et une grille de calandre (gag !) toujours en forme de goutte d’eau, intégrée ici à un bouclier aux formes revisitées. Une “électrique” n’ayant pas de radiateur de refroidissement moteur n’a nul besoin d’une calandre ! Ce seul point m’a fait bailler de pré-ennui et hausser les épaules. Cela a direct déclassifié la Wiesmann Thunderball au rang de réplique de Wiesmann Roadster… Que de la “Récup”... L’habitacle du véhicule habillé de cuir, de fibre de carbone et d’aluminium poli, accueille de son côté des sièges construits autour de coques en fibre de carbone, un large écran tactile pour le système d’infodivertissement (intégré à la console centrale), ainsi qu’une instrumentation proposée sous la forme de multiples cadrans positionnés sur le tableau de bord (qui ne servent strictement plus à rien : température d’eau, pression d’huile, compte-tours… sont là pour “meubler” et rassurer les bobos-gogos-nostalgiques). Même le seul élément “logique” : l’écran placé derrière le volant qui devrait indiquer les prestations électriques, est lui aussi d’un total et absolu ridicule car il indique des mesures fixes d’une motorisation essence inexistante !!!
Wiesmann doit encore apporter quelques précisions concernant ce roadster qui sera reproduit sur le site allemand de Dülmen, et notamment annoncer son prix ainsi que ses disponibilités (prix de base : 318.000 US$ plus taxes et emmerdes). Le Project Thunderball-Réplica est toutefois dès à présent disponible à la commande si vous êtes intéressé ! En position surbaissée, les jambes presque allongées dans le tunnel menant aux deux pédales et face au petit volant cuir assorti de ses palettes, le conducteur découvre immédiatement le caractère électriquement sportif voire de compétition (gag !) du roadster allemand. Auparavant, il a fallu enjamber le ponton puis se contorsionner pour se laisser choir dans l’étroit baquet en cuir. Enfouie dans un fourreau de cuir (Humm!), la commande de boite ne conditionne que la marche avant, la marche arrière et le neutre. La “décapotation” (gag !) de la Wiesmann est une opération virile nécessitant d’être au moins 4, un de chaque coté, un devant, un derrière pour crier que c’est trop à gauche ou droite et que “Merde de merde de chiotte, ça ne tombe pas dans les trous”, un cri quasi sexuellement adolescent lors de sa première baise….
En réalité tout ce qui est électrique de cette capote c’est un simple verrouillage électrique au haut du pare-brise. Une arnaque ! De plus, ce n’est pas d’un maniement aisé, ce re-pliage ! Le déploiement doit se faire à la main en prenant soin de ne pas trop coincer la toile et la lunette en plastique. La récompense finale étant de pouvoir mener cette sportive insolite la tête dans les courants-d’air… Compte tenu de sa carrosserie vulnérable, de son gabarit et d’une visibilité très moyenne vers l’arrière (avec capote en place), la ville n’est pas son terrain de prédilection. De plus, aucune sensation “Macho” dans une voiture électrique, on n’entend que les bruits de roulement ! J’en suis sorti dubitatif ! La Wiesmann Roadster cultivait la rareté, l’exclusivité et l’individualisme et à ce titre, c’était faire injure à ses créateurs de comparer Wiesmann à Ferrari, Aston Martin et même Porsche. Maintenant c’est pire, la Wiesmann n’est qu’une réplique de luxe proposée à un montant astronomique qui ne peut objectivement que se comparer à la Citroën AMI qui gagne à 20 contre 1… Outre qu’avec cette Wiesmann vous avez 30 AMI pour le prix d’un faux-cul, vous avez l’air d’un BoBo décalé qui s’est fait baiser. L’intérêt est totalement nul sauf pour “les ceusses” qui jouissent de se faire baiser (enculer) bien profond !
A raison de 200 exemplaires par an de la vraie version thermique, la manufacture “handmade in Germany” de Dülmen n’a produit à la main (350 heures de travail l’unité) qu’environ 1.200 voitures jusqu’à l’arrêt de fabrication. Trop peu pour que la marque traverse l’Atlantique. Essentiellement européenne, la diffusion au compte-gouttes (PH Mahul n’en avait vendu que 3 en France) permettait d’oser des prix stratosphériques sous le prétexte que ce qui est rare est cher et inversement. Les 175.000 € réclamés en échange du Roadster MF4-S spermettaient de s’offrir une Ferrari ou une Aston Martin. Maintenant, à la veille d’un possible conflit atomique mondial entre la Russie et l’Amérique/Otan, le temps n’est plus vraiment à se gratter les coucougnettes en réfléchissant à la couleur de la bête à commander pour 318.000 US$… Un prix de dingue pour des fous ! Je ne suis donc pas devenu investisseur, ni client…