Essai/test Ferrari Roma Spider 2023

Retour aux essais d’avant le premier 11 septembre 2001 (le nouveau siècle des mensonges et des horreurs), avec 7 nuitées d’hôtel 30 étoiles pré-payées, petits-déjeuners sexuels (avec la femme de chambre et divers accessoires), déjeuners et dîners pantagruéliques arrosés de vins hors de prix, escort-girl’s à volonté (des bombinettes lascives à disposition de tous fantasmes déviants, viagra à volonté), et, entre ces bacchanales dignes des fêtes orgiaques de Caligula, une Ferrari Roma Spider à disposition, durant ce séjour offert, comportant des envolées lyriques, ainsi que le bonheur de parcourir les routes les plus spectaculaires de l’île italienne de Sardaigne dans la nouvelle Roma Spider, en cette fin septembre 2023…

Vous me connaissez, tout ce barnum a soulevé en moi une question simple : “La firme Ferrari avait-elle vraiment besoin d’y aller aussi fort ?”… C’est la voiture la plus lente et la deuxième moins chère de sa gamme. N’est-ce pas dans le but bassement mercantile d’obtenir des putes mâles, femelles et transgenres de la presse merdiatique, déjà subsidiée par millions, de se laisser corrompre pour écrire, diffuser, publier, des louanges dythyrambiques sur cette Ferrari Roma Spider, à destination des “ceusses” qui ne peuvent pas s’en permettre une meilleure ? Parce qu’il n’y a pas si longtemps que les Ferrari d’entrée de gamme (un terme que la société Ferrari déteste, soit dit en passant) sont principalement destinées à creuser plus profondément…

La California 2009 qui se trouve plus haut dans l’arbre généalogique de la Roma Spider 2023 devait à l’origine être lancée en tant que Maserati avant que Ferrari, alors parent, ne décide de voler (s’accaparer) et promouvoir le projet Maserati à son nom…. Avec son toit rigide pliant (très maladroit) et son poids à vide de porc engraissé, la “Cali” était la voiture la moins dynamique de la gamme (de loin la moins dynamique, j’en témoigne), et ressemblait à la ligne de diffusion d’une marque de putes… Euhhhh ! de luxe… Merde, ça m’a échappé… Je ne m’en excuse toutefois pas… Pourtant, ce fut aussi un énorme succès, la Ferrari la plus vendue de tous les temps à ce moment-là, faisant de la décision d’étendre la lignée, un choix calculé par un aéropage de stratèges.

Persévérer dans cette voie était aussi évident pour eux que pour moi persévérer de conserver SecretsInterdits entre GatsbyOnline et Chromes&Flammes, c’est quasi l’entrée principale pour mes Popus/internautes que j’aime… Même si les acheteurs ont apprécié la California, tout comme mon lectorat adore lire mes chroniques (il y a 4.000 articles disponibles en en clic) et surtout SecretsInterdits?…,  Ferrari a clairement ressenti le besoin d’améliorer ses successeurs. La California Turbo a été mise à niveau vers ce qui était essentiellement une version bien montée à l’avant (sic !) du moteur de la 488, tandis que la médiocre  Portofino 2018 a obtenu une structure en aluminium plus légère et un différentiel à glissement limité à commande électronique.

C’était histoire d’augmenter la rentabilité des entretiens obligatoires sous peine d’annulation de garantie et d’inscription au livre des potentiels malfaisants ennemis potentiels de la marque, agissant comme une secte religieuse au sein de laquelle toute critique entraine l’excommunication à vie… Maintenant, la Roma Spider est là avec un ensemble complet d’acronymes go-faster, go-hard, go-variable Boost Management turbos, go-F1 Traction Control, go- E-Differential double embrayage troisième génération, go-amortisseurs actifs SCM-E double solénoïde (qui ont fait leurs débuts sur la la la la LaFerrari… Ils ont même créé un go-contrôle de glissement latéral en dérive…

Réellement, chez Ferrari, ils sont forts dans les entourloupes, chapeau (de paille) bas, courbettes et lèches-culs/lèches-couilles illimités… Mais bref… Le moteur et la transmission du Spider sont identiques au coupé : un V8 biturbo de 3L8 développant 611cv livrés pleins-pots à l’essieu arrière par une transmission double embrayage à huit vitesses basée sur celle de la SF90 Stradale, mais avec une marche arrière mécanique plutôt qu’électrique (à cause d’un trop grand nombre de pannes sous garantie, un désastre financier). Un retour à d’autres technologies dynamiques est d’ailleurs à l’étude afin de réimpressionner les gogos le plus vite possible, plus tard (sic !).

Le changement le plus important qu’apporte la Roma est le plus évident, c’est la moche et flasque capuche en tissu à commande électrique, l’exclusivité comique de la Roma Spider. Cela en fait la première capuche Ferrari à moteur avant depuis la 1969 GTS/365, mais son coté flasque et bon-marché donne à la Roma également une apparence beaucoup plus “populaire” que les lourds capots rigides rétractables grumeleux des précédentes et décadentes Ferrari. Le Spider est toutefois moche avec ou sans la capuche en place. En dehors du poids de l’argent supplémentaire à payer, la version capuche est plus lourde que la version coupé et l’équipe d’ingénierie admet que ce gag rend la Roma plus lourde et moins rigide. Mais le temps revendiqué de 3,4 secondes 0-100km/h est identique pour les deux versions.

Osez la regarder d’une autre manière : jusqu’où devriez-vous remonter dans le temps jusqu’à ce que la Ferrari la plus lente de 2023 soit la voiture la plus rapide de la gamme ? Pas en dehors de ce siècle, ni de l’autre… Le Spider est de plus nettement moins pratique que le coupé. Ouiiiiiii, le Spider a gardé deux presque sièges pour très petits nains et chiens taille rat à l’arrière pour donner l’illusion d’un aspect pratique… Déjà que le coffre est en réalité un mini coffret (Il a une cloison mobile pour s’assurer qu’il y a suffisamment d’espace pour la capuche flasque à stocker)… Seuls les occupants les plus petits, les plus “squashi” et les plus volontaires au suicide par déformation du squelette, pourront se faufiler à l’arrière façon sacs “baises-en-ville”…

C’est ce qui est le plus sportif avec cette chose… L’expérience de conduite du Spider Roma est la preuve que Ferrari veut à la fois plaire et flatter son public, le beurre et l’argent du beurre de ce qui est une super enculade comme dans “Le dernier tango à Paris” avec Alain Delon en…. Euhhhh, Yul Bryner ?…. Euhhhh, Charlston Heston ?… Belmondo ?… Je ne sais plus, ça va me revenir… Aaahhhh Oui !… Brandooooo, Marlon… Pfffff ! Ma copine sexuelle de cette époque s’est enfuie en hurlant… Bref… Ceux qui recherchent un cruiser luxueux quoique crétin pour une utilisation à très faible intensité et qui en trouveront un doivent impérativement (danger de mort) laisser l’interrupteur “Manettino torsadable” du volant dans sa position Confort… Pourquoi donc ?

C’est ce qui permet au châssis du Spider de se sentir GT-moelleux sur les bosses et laisse la boîte de vitesses à double embrayage faire une bonne impression à la passagère “prète à toutes les folies sexuelles avec un Ferrariste”. En effet pour les minettes faciles, les dindes, les thons et autres, le raffinement de croisière reste bon avec la capuche flasque abaissée, car un déflecteur de vent escamotable à commande électrique ressort comme par magie des dossiers des sièges arrière pour réduire les désagréments de rouler décapoté… Un comble ! Avec la capuche flasque relevée (une transformation qui peut être faite en mouvement à des vitesses allant jusqu’à 50km/h) on se sent à peu près aussi confortable et isolé que des clowns sur un tandem…

Ne vous inquiétez pas, il y a aussi une autre Roma, qui ressemble beaucoup plus à une Ferrari traditionnelle, une “Transgenrisation”... Il faut passer le Manettino à Sport, ce qui donne un “Splashhh !” immédiat à la conduite alors que les amortisseurs actifs se raffermissent, ce qui ajoute un choc savamment synthétisé aux changements de vitesse de transmission et, surtout, modifie le comportement du différentiel actif intelligent. Pareil qu’une érection importante fait gémir d’avance la belle à baiser, il faut alors pousser fort quasi “à donf” ce qui apportera finalement l’apaisement génital des sphincter’s…

Ben oui, ils commencent à s’écarter… ce qui est fondamentalement (sic !) un raccourci dynamique pour dire le sempiternel “C’était bon chérie ?” traduit “à-la-Ferrari” par “C’est à peu près tout”, délivré de la manière la plus discrète possible. Panne des sens s’ensuit… Gigolololo ! Mais, cela inverse l’équilibre de la maniabilité, éliminant cette suave poussée des “Sphincter’s” à fond en avant qui donne de la sorte beaucoup plus de latitude à l’essieu arrière qui se lâche comme les échappement en une série de pets sonores… L’extrémité avant reste toutefois “pointable” et prête à se verrouiller… La direction ne souffre toutefois pas de corruption sur les bosses…

Et à partir de là, même avec le contrôle de stabilité complètement engagé, le Spider peut être poussé en survirage dans les courbes plus serrées. C’est la finale héroïque et extrêmement excitante, qui n’aime pas cette sensation de presque faire tourner les têtes ? Mais les différents systèmes dynamiques fonctionnent toujours de manière invisible en arrière-plan pour maintenir l’ordre… Bien que la position “piste” supplémentaire du Manettino puisse sembler excessivement désireuse pour le Spider, il s’agit en réalité d’un mode dramatique complet, plutôt qu’un élément susceptible d’être appelé pour un travail régulier sur circuit.

Cela met du fer dans les suspensions, donne des variables de changements de vitesse plus rapides et spermet au conducteur comme au moteur de chanter en rythme avec la soupape de dérivation à commande électrique de l’échappement complètement ouverte, transformant la ligne rouge sonore du moteur à 7500 tr/min en une cible plutôt qu’une limitation. Et un tel pet sonne encore mieux avec le toit abaissé… Il y a encore quelques surprises. La conduite de voitures dites “de sport” dans le marché européen signifiait la nécessité improbable de faire face à une batterie complète de divers systèmes de sécurité active ADAS officiellement mandatés.

C’est donc et dès-lors la Ferrari qui réprimande chaque fois que l’intrépide baiseur-conducteur dépasse une limite de vitesse et applique les commandes de direction lorsqu’il pense quitter sa voie, sauf sur les routes de montagne vides. Heureusement, tout peut être éteint relativement facilement, quoiqu’on m’a dit qu’une version beaucoup moins intrusive était une option payante. D’autre-part, la détermination de Ferrari à placer chaque commande de conduite quelque part sur le volant continue de créer une confusion ergonomique, en particulier avec le flash du faisceau de route et les fonctions d’essuie-glace uniques qui se déclenchent maintenant en miniature derrière le volant de même que les clignotants séparant les boutons sur le dessus.

Serait-ce vraiment une hérésie d’être autorisé à retourner à se faire traquer ? Ou est-ce que je crie sur les nuages ici ? La Roma Spider est la preuve incontestable que Ferrari ne peut plus faire de bonnes moyennes… La société Ferrari réalise toutefois des efforts massifs dans tout ce qu’elle fait, même lorsque cela signifie créer une voiture qui a beaucoup trop de capacités que la plupart de ses propriétaires ont et sont susceptibles d’y faire appel. Elle n’est pas aussi rapide ou agile que ses frères et sœurs beaucoup plus chères, mais même la Ferrari la plus lente de la gamme semble maintenant être un point culminant dans l’univers de la connerie automobile…