Fast&Furious-9 Dodge’68 Hellcat V8 QC4V 9L 1.650cv “Hellacious”
Waoaaaaaahhh ! Avec un tel titre, cet article va surement dépasser les 348.500 vues du compte-rendu-presse de la faillite (15,5 millions d’€uros) du “Groupe Michel Hommel” de décembre 2020 (il y a un peu plus de 14 mois) ! On me traitait de menteur ! Finalement je suis quasi le seul a avoir osé le publier ! Triste ! Décembre 2020, le Groupe Michel Hommell en faillite est définitivement liquidé ! – Gatsby Online
La société “SpeedKore” et les producteurs de la saga Fast&Furious (qui fera 11 épisodes et nous n’en sommes qu’au N°9), travaillent ensemble depuis 2015, époque où la Dodge Charger’70 “Tantrum” est apparue dans F&F-7. Mais pour le F&F-9, la folie grimpe (à nouveau) en super-puissance, la Dodge Charger qui était motorisé alors d’un V8 HEMI suralimenté de 6L2, a fait place pour F&F-9 à une Dodge’68 “Hellcat-Hellraiser” recomposée à 100%, équipée d’un V8 Mercury Marine QC4v-DACT de 9,0 litres surcompressé affichant une puissance tout simplement époustouflante de 1.650 chevaux ! Ce moteur d’apocalypse est central, accouplé à une boîte-pont “Graziano” manuelle six vitesses avec un vrai levier de vitesses au plancher (gag !) au lieu d’un bon vieux convertisseur de couple automatique Yankee-bourrin. Cela rend l’engin baptisé “Hellacious” encore un peu plus spécial parce que cette boite est utilisée dans la Lamborghini Gallardo et l’Audi R8…
La bête respire via un compresseur et expire à travers un échappement “MagnaFlow” (à deux silencieux) fabriqué sur mesure par “SpeedKore”. Un radiateur de performance “Saldana” maintient le V8 “Hellcat” a “plus de frais possible” (sic !) et, vers l’arrière, des refroidisseurs intermédiaires à haut débit alimentent (en air) un ventilateur conçu et fourni par la société “IHI”. Ne riez pas, c’est du sérieux ! Un châssis “périmétrique” avec suspension avant à double bras en “A” de chez “Detroit Speed”, donne à la voiture la possibilité d’une position basse (ras du bitume) réglable électriquement pour ne pas racler le bitume. Le berceau arrière intégré avec une suspension à double triangulation étant une gracieuseté de la firme “Race-Car-Replicas“. Une colonne de direction “Ididit” complète la crémaillère de direction “Detroit-Speed” et les amortisseurs à enroulement “QA1” aident la super-méga muscle-car entièrement personnalisée, dans les torsions subies.
Le freinage s’effectue par des disques ventilés pour lesquels la mission des étriers “Brembo” à six (AV) et quatre (AR) pistons est primordiale alors que pour mieux “pirouetter” dans les actions mises en scènes, un frein à main hydraulique assiste le conducteur émérite (une doublure de Vin Diesel) de la fumeuse et fumante “Hellacious” dans ses dérives et glissades plus où moins calculées. Équipée de roues “S201” à verrouillage central de la société “HRE”, conçues spécifiquement pour cette voiture qui n’est pas l’héroïne principale de F&F-9, et chaussées de Michelin Pilot Sport 4S (Cocorico la Franchouille), la Dodge’68 “Hellcat” dont l’allure inquiétante est un des éléments indispensables pourvoyeur de sensations fortes, n’a pas fait l’objet de compromis mesquins pour son habitacle équipé de sièges “Racing” à dossier bas et de harnais Simpson. Si ces explications vous conviennent, lisez la suite…
“SpeedKore” aurait apparemment construit neuf châssis et tout autant de carrosseries, pièces et moteurs à utiliser pendant la réalisation cinématographique de F&F-9. Sans surprise, ces 9 “Hellacious” comportent très peu d’éléments des Dodge Charger réelles. Les 9 châssis ont été conçu et fabriqués sur mesure et les 9 carrosseries ont été fabriquées en fibre de carbone. Qu’est-ce qui reste donc des Dodge ? Rien, si ce n’est un vague look de ressemblance utopique. C’est du pur cinoche et c’est fait pour que les gens aillent voir en salles après avoir payé un ticket d’entrée ou leur redevance à Netflix après les “tournantes” habituelles (C’est du business donc c’est un monde de putes où il faut payer pour se faire branler, alors que sur “Fesses de Boucs” les milliards de profits sont obtenus de vos traces masturbatoires que la société basée fiscalement en Irlande revend sans devoir payer d’impôts, aux sociétés consuméristes qui tentent de vous proposer aux gros prix ce que vous cherchez gratuit !)… C’est basiquement simple !
Les intérieurs (dépouillés) des 9 “Hellacious” racontent tous la même histoire pour qui sait comprendre l’esprit “Hollywood” des pays exotiques ! Les suspensions avant viennent de la Corvette de sixième génération (de la récup) en plus de pièces “Detroit Speed et Woodward”. L’arrière est du Ford, une suspension à quatre barres avec des amortisseurs Penske à double réglage. Les entreprises qui construisent des “Restomods” basés sur des Mopar, n’atteignent pas (encore) le niveau des sorciers fous de “SpeedKore-Performance-Group” basée à Grafton. Construite pour le comédien Kevin Hart, leur précédente création nommée “Hellraiser”, disposait d’un V8 “Hellephant” suralimenté de 1.000 chevaux et 1.288Nm de couple produits au niveau du vilebrequin, toute cette fureur étant canalisée comme les 9 “Hellacious” vers l’essieu arrière par une transmission “Demon-spec” avec un levier de vitesses monté sur la console centrale.
OK… On attaque le navet cinématographique ! Synopsis : Si Dom Toretto mène une vie tranquille, loin du bitume, auprès de Letty et de leur fils, le petit Brian, ils savent bien tous les deux que derrière les horizons les plus radieux se cachent toujours les dangers les plus sournois. Cette fois (la neuvième), pour sauver ceux à qui il tient le plus, Dom va devoir affronter les démons de son passé. Son équipe se rassemble pour démanteler un complot à échelle mondiale mené par le tueur le plus implacable qu’ils aient jamais affronté, aussi redoutable avec une arme, que derrière un volant : Un homme qui n’est autre que le frère désavoué de Dom : Jakob… Evidement que c’est issu de diverses religiosités… Mais que “le méchant” se prénomme “Jakob” c’est relativement assez anti-sémite si on y regarde ! Non ? On s’en bats les couilles ? C’est OK pour moi… Allez ! Hop ! Hop ! On ressort les gros bras, on chauffe les moteurs et c’est reparti pour un nouveau tour de piste en mode très Fast et très Furious.
La franchise d’action à rallonge n’a toujours pas dit son dernier mot. On en est même loin puisque le dernier volet sera en deux parties (les 10 et 11), ce qui nous amènera jusqu’à “Fast&Furious Revival-12”… en attendant un autre vrai-faux final éclatant nommé “Fast&Furious Covenant – A la recherche de la bombe atomique d’Adolf Hitler sur Mars” ! Il fallait déjà concentrer les efforts sur ce neuvième volet et trouver de quoi l’alimenter. Car inutile de le rappeler mais le concept même de la saga est que chaque volet doit être plus spectaculaire, plus fou et plus impressionnant que son prédécesseur. Sauf que ça commence à devenir compliqué après tant d’opus. Surtout que les chapitres 5, 6, 7 et 8 ont quand même propulsé très haut l’idéologie du démentiel tonitruant débile. Du parachutage de bagnoles par avion, des cascades sur des gratte-ciels à Abu-Dhabi, une attaque de sous-marin sur la glace… On pensait avoir tout vu. Mais ça c’était avant. Avant que la franchise ne parle d’aller dans l’espace !
Après deux volets réalisés par James Wan et F. Gary Gray, l’expérimenté Justin Lin est de retour aux manettes. A l’origine de l’envol sur orbite de la saga avec les opus 4, 5 et 6 (plus la parenthèse Tokyo Drift), le cinéaste américano-taiwanais retrouve son fauteuil d’orchestre pour piloter ce 9ème chapitre marqué par quelques remaniements. Dwayne Johnson et Jason Statham sont partis faire joujou de leur côté avec le spin-off Hobbs & Shaw, mais des anciens comme le décédé Han sont de retour (nul spoiler, il est sur l’affiche), Paul Walker n’est plus là mais son ombre plane toujours car mine de rien son personnage est encore effectif dans l’univers et il faut bien justifier son “absence” (préparez-vous à du gros nawak débilo-comique d’ailleurs, de source sure il va revenir virtuellement de manière fantomatique et masqué)…
Une chose est sûre, c’est le bordel le plus complet dans l’univers Fast&Furious et on sent que les idées commencent à manquer. Et pas que les idées d’ailleurs. Ce nouvel opus est une étrangeté qui laisse “furioussement” perplexe. D’un côté, on aurait envie d’y voir un nouveau délire au ridicule ultra-régressif qui s’éclate encore à jouer la carte du “on est capable de tout”. Et c’est le cas, F&F-9 envoie encore son lot de séquences “What the Fuck” avec une décontraction à l’imbécillité amusante. Plus c’est con, plus c’est bon ! Manifestement, tout le monde y croit encore et on serait presque tenté de le penser aussi car force est d’avouer que l’amusement régressif n’a pas dit son dernier mot. Mais de l’autre, difficile de ne pas y percevoir une quintessence extrême de la connerie la plus absolue, comme un concentré de bêtise façon “Smoothie” ultra-vitaminé. Un vrai shaker de débilité. Ça court dans tous les sens avec une hystérie aussi neuneu qu’un poulet sans tête, le n’importe quoi est devenu un crédo retentissant mais plus on avance et plus ça transpire le lâchage en roue libre.
Bilan, on a un peu le séant entre deux chaises alors que l’on contemple les prouesses cascado-pyrotechniques de cette nouvelle aventure endiablée. Trop débile pour être fun ? Ou justement tellement débile qu’elle en reste fun ? C’est l’énigmatique question qui a accompagné les volets successifs depuis que la franchise a embrassé sa néo-idéologie de blockbuster hypertrophié post-épisode 5 et qui se pose plus que jamais avec ce 9ème acte à la fois extrêmement ridicule et ridiculement fendard. Fast&Furious-9 est un mélange qui tangue en permanence. Certains se laisseront aspirer par l’expérience frappadingue qui assume sa crétinerie “Over the top”, d’autres, trop dépités pour suivre, lâcheront le cordage et basculeront pardessus bord afin de ne pas sombrer dans la consternation. De l’action, toujours plus d’action. Si l’on résume Fast&Furious-9, difficile d’en extraire plus de 30 minutes où ça n’envoie pas de la terrine de campagne. Bastons délirantes où des mecs fracassent des murs à mains nues, courses-poursuites de bolides en ville détruisant plus de choses qu’un éléphant sous coke lâché dans un Ikea, fusillades façon “Counter-strike”.
Les séquences de pure action sont nombreuses et surtout très denses et très longues, avec ce risque de mettre en péril l’équilibre rythmique et de coller une migraine appelant le Codoliprane comme anesthésiant salvateur. Mais dans ce joyeux foutoir, on s’amuse, on rigole. D’autant que Justin Lin a bien compris que le ridicule ne tue pas alors autant en jouer. Ainsi et plus que jamais, Fast&Furious-9 ne manque pas de s’amuser avec son ridicule assumé et de s’auto-foutre de sa propre gueule en mettant en exergue son improbabilité constante : “Quinze mecs me tirent dessus et j’ai pas une égratignure !! Je suis invincible !!”. De quoi amener un double effet Kiss Cool, désamorcer la bêtise ambiante et créer de l’humour pendant que certains, les plus sérieux ou les hermétiques aux pitreries rapides et furieuses, y verront au contraire un moyen fallacieux de justifier la moindre ineptie via du bon gros rire coup de coude.
Ce qui est sûr, c’est que cela permet de rattraper le plus gros problème de ce neuvième Opus : l’absence de “The Rock” et de “Statham”. Car si l’on repense aux dernières cavalcades de la bande, ce sont eux qui amenaient le plus gros impact humoristique. Sans eux, la franchise perd un peu de sa saveur, le duo Ludacris-Tyrese Gibson devenant quasiment les seuls garants d’un second degré maintenu à coups de défibrillateur afin d’éviter que le monolithe neuneu Vin Diesel ne rende tout trop terre à terre avec son usant premier degré à toute épreuve (le mec semble être le seul à prendre tout ça hyper au sérieux et à voir de la tragédie shakesperienne dans l’hallucinante crétinerie du scénario) ! Bref, et donc ? Si l’on devait résumer Fast&Furious-9, les inconditionnels devraient avoir largement de quoi s’éclater.
Épique, le film est encore plus cabotin que jamais, plus dingue et surréaliste (et il ne se prive pas de le souligner à l’écran via des punchlines du genre “Tiens, ça c’est nouveau” ). Amateurs de cérébral, passez votre chemin comme d’habitude, d’autant que les tentatives de densifier la trajectoire des personnages en explorant le passé donne une histoire encore plus stupide que d’ordinaire car cette même stupidité ressort d’autant plus façon exhausteur de dégoût. Ouais ! Clairement, la profondeur, c’est pas fait pour Fast&Furious. Car au fond, ce 9eme opus n’est pas le plus savoureux de tous, clairement. Il lui manque trop de choses et sa bêtise lui grignote parfois le cerveau à l’excès. Mais l’adrénaline jubilatoire et cacophonique est malgré-tout assurée. C’est explosif, généreux, grandiloquent, efficace, et même si l’on a parfois (voire souvent) l’envie de se taper la tête contre les murs tellement c’est arriéré du bulbe, ça reste assez cool pour se distraire…
3 commentaires
Mon cher Gatsby,
Les premiers films de la franchise mettaient en avant certaines sous-cultures de l’automobile. Ainsi, le premier s’inspirait de Papadakis, l’aspect communautaire n’était pas négligeable non plus…
Les sommets de débilités et d’incongruités franchis par les réalisations les plus récentes sont-ils l’expression d’une société où l’automobile “musclée” n’est plus histoire de courses ou de dépassement de soi, mais apparaît préférentiellement dans les jeux vidéos ou préfère se montrer sur internet (parce qu’on a bien sûr interdit tout le reste…) ?
C’est mort de mort de mort dans la réalité… Donc ces films sont réalisés pour halluciner les gnous parqués chez eux… Toutefois, pour les besoins de ces films, certaines voitures sont construites car n’est pas encore arrivé le temps ou le virtuel supplantera le réel à 200%… Ce sera le Métaverse ! De plus en plus le monde devient irréel et ce jusque dans les infos fabriquées… Il n’y a pas qu’avec les automobiles virtuelles, le sexuel spermet des situations invraisemblables… Dans peu “on” va nous conter des fables de plus en plus folles que nous croirons authentiques…
Crac,boum,hue !
Commentaires désactivés.