Supercharged Coyote Shelby GT500 Fastback by Revology /275.000$
Fin mai 1969, un an après la révolution étudiante de mai’68, une nouvelle fut colportée près des “d’jeunes” de ma ville du Grand-Nord de la France, à savoir qu’une Shelby Mustang accidentée se trouvait entreposée à la carrosserie/dépannage de “Pépère Machin” près de l’accès à la nouvelle autoroute… En vélo, moto, ou guimbarde, mes potes et moi, nous sommes précipités voir la mythique américaine vue dans le film “Bullit” avec Steve McQueen.
“Pépère machin”, en vieux roublard, avait tracté, dans un coin de son garage, cette pseudo mythique affaire qui avait explosé son pneu avant droit, ce qui avait abimé le passage de roue et “pété” la jante. Il avait chargé son fils de faire la police en même temps qu’être le gardien de “la bête” présentée a coté d’une affiche du film récupérée au cinéma “Palace” de la ville. Il demandait 1 franc pour entrer et aller voir la bête en disant : “Pas toucher surtout”… Et c’était la file…
Je venais d’avoir 20 ans le 16 de mai 1969 qui était chanté par Gainsbourg et Birkin comme année érotique… Des dizaines de jeunes sacrifiaient 1 franc pour regarder. C’était comme assister au film et voir la Mustang Shelby comme blessée. Je me suis juré d’en avoir une.... Ce sera une réalité, mais plus tard, après mes études d’architecture, après avoir créé mon premier magazine : “Home”, mon fameux bureau rouge ainsi que mes journaux toutes-boites “Promotion1”.
Déjà inventif, mes créations me rapportaient plus en un mois que ce que mon père gagnait en réalisant/cousant des costumes sur-mesure pour les notables… J’ai ainsi pu acheter ma première Shelby GT350, une verte qui appartenait au boss des Moutardes Vilain, client de mon père… Une vraie Shelby que je vendrais à un antiquaire Parisien via “LaVie de l’Auto”, qui sera suivie de quelques autres ainsi que d’une Mustang Boss 302… Allez lire et voir en un click…
Grande époque d’il y a une soixantaine d’années d’ici alors que j’entrais dans ma vingtième année. J’étais précocement doué… Waouwwww ! Cinquante ans sont ensuite passés… C’est dire/écrire que publié ici un article sur une des reconstitutions “consumériste” de la Shelby Mustang GT500 Fastback de la fin des années soixante, m’a sorti de la torpeur d’avoir 76 ans en mai 2025 lorsque le Boss du garage qui l’a fabriqué m’a contacté pour me la proposer…
Mais cette proposition à un prix d’ami de 300.000 US$ ne m’a pas appâté plus que d’en publier cet article…. Putain de merde de vie qui passe beaucoup trop vite, J’avais acheté ma première Shelby GT350 il y a 50 ans pour l’équivalent actuel de 500 euros…. Revivre le passé révolu en payant 600 fois ce montant m’a direct semblé déraisonnable, car cette Mustang Shelby GT500 n’est qu’un clone pour clowns fortunés qui a été construite par Revology Cars…
Ce garage est situé à Orlando, en Floride et cette Mustang a été réalisée et achevée en 2021, peinte en noir-jais métallisé avec des bandes Silver Frost métallisées et propulsée par un V8 Ford Coyote 5 litres suralimenté, un savoir-faire de Roush Performance… Ce moteur a été associé à une transmission automatique dix vitesses (commande électrique) et l’arbre de transmission en fibre de carbone est associé à un pont-différentiel à glissement limité 8,8 po.
Le châssis monocoque repose sur des combinés filetés réglables, des bras de suspension avant tubulaires Detroit Speed et une suspension arrière à trois bras dont un bras de couple et une tige Panhard. À l’intérieur, les sièges sont recouverts de cuir Nappa noir et les commodités comprennent la climatisation, l’entrée sans clé à distance, le démarrage par bouton-poussoir, une caméra de recul, un système audio JL Audio et des vitres électriques.
L’équipement supplémentaire comprend un système d’échappement Borla, un éclairage extérieur à LED, des roues de 17 pouces de style Magnum 500 et des freins à disque Wilwood aux quatre roues. Cette Mustang fastback m’a donc été proposée comme ayant un titre de propriété “propre” du Montana indiquant que la voiture est une Ford de 1967 utilisant une séquence VIN d’époque récupérée aux USA légalement “dans une casse automobile”…
Je ne vais pas critiquer l’art de faire des montagnes d’or rapidement, c’est le système que j’avais copié pour immatriculer mes Minari dans les années ’90 en utilisant les “papiers/documents” d’Alfa Sud récupérées dans des casses pour la plaquette et la carte d’immatriculation… Cela a changé depuis, ce qui n’a fait que torpiller les Kit-Cars et Kustom’s ainsi que les Hot-Rod’s sans que cette “victoire” apporte une avancée palpitante dans le monde…
On s’est en réalité asservi, les rêves ont été déclarés “politiquement-incorrects” et la lente déglingue s’est achevée par la destruction partielle du Kustom avec “la bande de Nitrocéphales” composée de joyeux imbéciles qui ont tout détruit avec une politique de “j’en foutre suffisants” visant à “tout foutre par terre”, avant de fuir l’un en Thaïlande baiser des fillettes, l’autre aux USA vendre des cuisses de grenouilles la société faisant une faillite en centaines de millions…
Tout ce bordel après avoir tenté une délation fiscale visant à couler ChromesFlammes, ce qui m’a amené à laisser tomber le pourrissement de la presse papier pour créer du numérique. Le dessous des cartes est souvent comme des rouleaux de papier WC remplis de merde puante… Détestables gens… Bref, je passe à la suite… Fondée en 2014, la société Revology construit “à l’Américaine” des reproductions entièrement assemblées basées sur des Mustang’s.
Ce sont soit des Coupés, des Fastback’s et des Cabriolet’s de 1966-68 recréés avec un Kit plastique, sous licence (très payante) de Ford-Shelby qui ainsi ne perd pas le sens de faire des profits… Les reproductions des GT350 et GT500 sont mêmes incluses dans le registre américain Shelby avec une année modèle antidatée correspondant au design sélectionné. Ce serait considéré comme de l’arnaque en Europe, mais ce procédé est légal aux USA…
En Franchouille et en Europe à force de légiférer sur tout et n’importe quoi, toute l’industrie se casse la gueule, mal gérée par l’Europe et ses magouilleries… Le “tout électrique” sert avant tout l’ingéniosité et le savoir y faire Chinois qui peu à peu inonde les marchés européens… De plus, en voulant punir la Russie et la priver des achats européens de gaz, tout en égorgeant les pays pétroliers, l’Europe a tué l’industrie automobile et s’est ruinée en milliards pour l’Ukraine.
Bref… Tout va mal et la France s’aperçoit que les milliards offerts à l’Ukraine (avec un jeu de retour de 50% sur dons orchestrés par Ursula-la-Hyène, dont une part gargantuesque est versée en Off-Shores aux donneurs et donneuses qui jouent entre eux à qui tient la barbichette des autres… Toute l’Europe est en crise financière, les USA laissent donc choir l’Europe et ses démons et nous allons toutes et tous être les dindons de la farce, bien rôtis et être ruinés…
Sans doute pour plusieurs générations… Ca commence maintenant, il manque 50 milliards au budget Français… Bref… Amusons-nous encore… Pour cette Shelby Réplica “officielle”, le châssis monocoque en acier est soudé à l’interne et dispose d’un renfort en X intégré et de points de montage pour les sous-châssis des suspensions. Cet exemple de Shelby GT500 a été peint en noir de jais métallisé avec des bandes/course Shelby en Silver Frost Metallic…
Elles ne sont que des Vinyles autocollants, qui ont été appliqués. La décoration comporte le “Kit d’accessoires Shelby”, un aileron arrière, des feux de route montés au centre, un éclairage à DEL, des serrures racing de capot, des écopes latérales et des pare-chocs et rétroviseurs chromés. Les jantes American Racing 17″ sont montées avec des pneus Continental Extreme-Contact Sport en 275/40. La voiture roule sur des combinés filetés “JRi” réglables.
La suspension avant indépendante est dotée d’un sous-châssis en aluminium et de bras de suspension tubulaires “Detroit Speed” de longueurs inégales, tandis que la suspension arrière à trois bras comporte un quatrième bras de couple ainsi qu’une tige Panhard. Le freinage est assuré par des disques Wilwood assistés aux quatre roues avec étriers rouges… Les sièges avant rembourrés et les sièges arrière rabattables sont garnis de cuir Nappa noir.
Ce garnissage s’étend jusqu’au tableau de bord et aux panneaux des 2 portes. Des garnitures en aluminium brossé sont spécifiques et des tapis noirs bordent le tunnel de transmission et les planchers. Parmi les autres équipements, je mentionne une garniture de toit en Alcantara, la climatisation, le télé-déverrouillage, le démarrage par bouton-poussoir, une unité centrale à écran tactile avec caméra de recul et Bluetooth et un système audio JL.
Les vitres sont électriques et les serrures également commandées par un boitier de taille briquet… Les ceintures de sécurité avant sont à trois points. L’indicateur de vitesse est à 120 mph et le tachymètre est gradué à 8.000 tr/min en affichages numériques intégrés. Les jauges de niveau de carburant, de pression d’huile et de température du liquide de refroidissement sont également là ou il faut. Le compteur kilométrique est numérique.
Le V8 Ti-VCT Coyote de 5,0 litres suralimenté est refroidi par intercooler Roush Performance permettant au V8 de développer 710 chevaux et 610 lb-pi de couple le toxique étant évacué par un système d’échappement double de chez Borla Performance. Un refroidisseur d’huile externe Setrab de grande capacité a été installé et le radiateur en aluminium est refroidi par deux ventilateurs électriques. La transmission automatique comporte dix vitesses.
L’arbre de transmission est en fibre de carbone et le pont/différentiel arrière de 8,8po dispose d’un glissement limité hélicoïdal S-Trac, un engrenage de 3,73:1 à 35 cannelures. La voiture est immatriculée dans le Montana comme une Ford de 1967 en utilisant la séquence VIN du coupé d’origine… J’ai décliné l’offre et la beauté à trouvé direct un client qui a négocié à 275.000$ au départ du prix demandé de 300.000… Voilà… C’est fini… Bye…