Regarde Pepsie, toi, notre Bel-Air et moi on est actuellement publié dans www.GatsbyOnline.com et en fin de cette année 2020 nous serons les Stars dans Gatsby Magazine N°2 !
Chevy BelAir : “Fortis Fortuna Adiuvat”
Chers tousses, c’est Pierro BRN qui va s’installer au clavier de l’ordinateur pour vous composer mieux qu’un opéra concernant son oeuvre, c’est son oeuvre qui est ici l’équivalent d’un opéra…, je ne suis que l’humble éditeur…
– Pierro, soyez-vous même, lachez vous, débutez par… Euh ! Oui… Par… Voilà, je vous donne le fil : “Qui de vous, amis internautes de GatsbyOnline et de Gatsby magazine, ayant vécu la grandiose époque des années ’70, ’80, ’90 ou vous lisiez Chromes&Flammes, SuperFlammes, AutoChromes, Customania… n’a jamais punaisé les fameux posters aux murs de votre chambre d’ado ?”… C’est bon ça… Allez-y, je vous poserai quelques questions et remarques entre deux respirations et tout ira bien…
– Ok… Je me lance… Qui de vous, amis internautes de GatsbyOnline et de Gatsby magazine, ayant vécu la grandiose époque des années ’70, ’80, ’90 ou vous lisiez Chromes&Flammes, SuperFlammes, AutoChromes, Customania… n’a jamais punaisé les fameux posters aux murs de votre chambre d’ado ?
– Bof… Soyez-vous même…
– Pas facile. Bon… J’y vais… Donc, voilà, c’est un dilemme, quelle face choisir ? Celle ou une Pin-Up sexy toute en courbes affriolantes vous faisait un sourire enjôleur qui hantait vos nuits ? Ou celle où une Américaine “muscleuse” vous faisait rêver de la dompter pied au plancher dans un burn-out d’enfer ?…
– Ajoutez “Belles images !… Belles jantes ou jambes ?”... Bon, on ajoutera après…
– Ces créatures de chair ou de métal (plastique aussi, snif snif !) sur papier glacé sont inaccessibles lorsqu’on n’a pas 20 ans… et encore… et pour cause… le réveil sonne… le rêve se termine… et il faut se lever tôt pour l’école, le lycée, l’apprentissage, à moins que c’est pire, à 5h30 pour aller travailler à 35 kms et plus pour ne gagner qu’un petit smic de merde qui fait prendre conscience que les photos sur papier glacé ne se transforment pas en réalité d’un coup de braguette magique et que….
– Baguette magique… Soyez cool…
– Ouile ! Oui, Baguette magique… OK… Je peux causer de vous là ?
– Oui, ne dites que du bien SVP…
– Pas facile… Bien… Donc que le mec qui édite tout cela doit être un inaccessible milliardaire qui vit comme les mecs de Miami-Vice au volant d’automobiles extraordinaires et de filles de rêves perpétuellement nues lui proposant des extases lubriques infinies, le style PlayBoy de Hugh Heffner,..
– Il ne faut pas mettre “MEC” deux fois dans la même phrase… et il faut ajouter un truc du genre : “Salauds de riches, pourris, affameurs du peuple, la rue aura votre peau”… Ca fait pluche vrai…
– Ca ne vous gène pas, parce que là, c’est fort que, là, enfin, bon… Je continue, vous rajouterez en finale ! Donc, me voyant tiraillé entre l’envie, la haine, le rejet et la volonté de réussir à mieux faire, ma mère me disait : “Pierro, tu aimes dessiner, bricoler, tu es créatif, lance-toi dans le graphisme !”… Mais le graphisme n’était pas pour moi. Cela me passionnait, mais je ne voulais pas en faire mon métier… Les jours, semaines et mois vont passer… Les litres de diesel glacés de ma 306 d’occazzz a 6h00 du mat’, soudain me reviennent en tête et tentent de me noyer, me rappelant que oui oui oui… la crise de la 20aine existe aussi… et j’ai décidé de claquer le peu d’économie que j’avais pour acheter mon premier rêve : celle d’un des posters de Chromes&Flammes (que lisait aussi mon père) : une Mustang V8 1966 !
– Belle phrase que les litres de diesel glacés de votre bagnole à 6h du mat… Ca sonne juste… Un peu Zola, c’est très popu, les lecteurs vont aimer !
– Faut arrêter de me couper et commenter, je perds le fil… Bien… J’en étais à… Oui… Et là : ce fut le drame (sortez les mouchoirs) les Nouveaux Francs payés à une société Française d’import ont disparu sans la contrepartie commandée… mes économies d’apprenti… l’équivalent de 17.000 €uros actuels : à la cave… dans le lac… pareil que dans une poubelle… perdus… comme volés dans la faillite de la société… J’en ai écris des courriers, des tonnes, l’un suivant l’autre, courriers après courriers, chaque jour, puis chaque semaine, puis mois après mois… en vain, que du vide en retour, mon rêve n’était plus d’avoir cette belle américaine, mais simplement de retrouver l’argent que j’avais mis 3 ans à économiser.
– Très bien, Zola c’est un peu comme du Renaud, le chanteur pas l’industriel… Très cool !
– Un beau matin, miracle, un huissier m’appelle pour me dire qu’un chèque de remboursement du presque montant de l’argent que je croyais perdu, allait m’être bientôt envoyé ! Je n’avais pas encore le chèque que je parcourais les annonces de vente de Mustang afin de trouver la meilleure en France. Après 8 Mustang-merguez, je l’avais enfin trouvée : “la bonne” : un beau coupé 1966 289ci finition triple black ! Le pied intégral !
– Zavez eu du pot de récupérer votre argent, il y en a beaucoup qui sont escroqués par des salopards de crétins…
– Mais, il me fallait thésauriser, donc, semaines après semaines, intérims après petits boulots, je cherchais un travail fixe et ma mère en lisant le journal, un matin me crie :“C’est pour toi ça, le ferroviaire cherche des jeunes, tente ta chance”… Pas motivé, car n’étant pas convaincu que cette histoire aboutisse, je me suis pointé à l’embauche… en retard ! Et et tu coup j’ai été pris !
– Non, gag ! C’est vrai ça ?
– Je plaisante bien sûr, ce n’est qu’après une longue période de tests et de visites médicales que j’ai été embauché… et dans le ferroviaire, là, c’est “cheminots & co”, vivent les syndics et la force ouvrière, c’est fixe pour quasi toujours…
– Zola encore ! C’est bon ça la Force ouvrière, je note… On va leur vendre un mag de luxe !
– Ma situation étant donc fixe et le salaire tombant régulièrement, j’ai décidé de trouver une copine pour ma Mustang, et de retenter le pas de l’importation tout en étant vigilant ! Je suis passé par une société américaine du nom de SYLC Export, et cette expérience s’est déroulée au “Top du top”… 2 mois plus tard une Corvette C3 1975 5L7 était devant ma porte !
– Allez-y, je n’ai rien dit…
– Etant bricoleur, je me suis attaqué à la restauration de cette Stingray, petit à petit, les travaux sont montés en gamme et j’ai ainsi appris beaucoup de choses. Moi qui ne savait pas changer des bougies je me suis retrouvé à régler des soupapes et poncer un pare choc à la perfection pour le faire re-chromer… Mes petites bricoles terminées je me suis vite rendu compte que de savoir bricoler avec ses mains aidait financièrement, dans le sens que le travail effectué me permettait de constater que le prix des Corvette sur le marché français était proche du double par rapport à mon prix d’achat !
– Je me permet d’ajouter que j’ai vécu des expériences désagréables avec toutes les C3, même que dernièrement alors que Johnny Depp et moi prenions une cuite carabinée ensemble que, justement sur les Corv…..
– 1500 kms plus tard, ma Vette était vendue ce qui m’a permis d’acquérir une Pontiac Deluxe Sedan 1951 avec quelques défauts moteur. J’ai passé 3 mois à remettre à niveau ce bateau routier dans le but d’en tirer un bénéfice… l’histoire s’est ainsi répétée, la Sedan fut remise en vente et j’ai à nouveau réalisé un profit.
– Vous m’avez coupé avec ma cuite avec Johnny Deep… Pas grave… Vous aviez une idée de la suite ?
– CA – MA – RO ! Je ne parle pas sioux mais ça sonne bien. Une petite Camaro ’74 pour une remise en route totale, qui a fait place à une Oldsmobile Cutlass ’63 pour un intérieur complet… mais la Olds que j’avais remotorisée avec un V8 3.5 rover était à peine sortie du garage qu’une Jeep Willys 1944 était déjà là pour une peinture complète… Puis un jour, fixant les posters de Chromes&Flammes de mon adolescence que j’avais tous gardés et re-punaisés dans mon garage, je me suis dit qu’il fallait quand même revenir aux fondamentaux… Venant d’acquérir une Stang’66, je me suis dit qu’il fallait lui trouver une copine qui pourrait picoler des litres d’essence avec elle pendant longtemps !
– C’est comme Johnny Depp, qu’est-ce qu’il écluse ce fou, figurez-vous que pas pl…….
– Me revoila à trier les annonces et rien ne me tapait dans l’œil… Et pourquoi pas 2 Mustang ? Oui mais non ! 2 anciennes, ça ne sert à rien. Après avoir testé ma “vieille”, j’ai voulu tester une “jeune”... et mon achat s’est donc porté sur une Mustang GT 5.0 2012 ! Mon garage avait de la gueule avec ces 2 Mustang de même couleur, cote à cote !
– Vous m’avez encore coupé !
– Ben oui, sinon je perd le fil… Bien… Les mois passèrent et j’étais heureux de ce que je possédais, mais étant amateur de rassemblement auto US, il me faut avouer que les Mustang y sont présentes à perte de vue. Ma vieille Mustang, cette bête indomptable, était devenue trop accessible et le 4.7 L 225 chevaux ne me faisait plus frissonner au démarrage… Mes proches ne comprenaient pas pourquoi je voulais vendre mes 2 Mustang, les possédant depuis longtemps, et comme dit souvent un de mes amis :’ “De toute façon tu es un éternel insatisfait !”… La mustang 2012 fut vendue en 1 semaine, la 1966 en 3…
– Je me souviens que pour les Excalibur, il fallait plus d’un an au moins pour trouver un acquéreur… Ce sont des voitures Casino, les Mustang c’est plus facile!
– Je ne suis pas fan des Excalibur… Je continue ma narration OK ! Et me revoila à faire des recherches… Moderne ? Ancienne ? V8 ? Mon choix resta porté sur de l’ancienne car ces véhicules ont un charisme, une âme et on peut vraiment en faire ce qu’on veut. Mais quelle vieillerie acheter ? HotRod ? Vu et revu ! MuscleCar ? Vu et revu ! Et pourquoi pas les 2 en 1 ? Mes recherches ce sont donc tournées vers un RestoMod ou un Sleeper.
– Pas un Pick-Up ? C’est pourtant sympa !
– 2 mois de recherches aux Etats Unis m’ont permis de dégoter une perle rare (non pas Pamela Anderson, malheureusement) en alliant le coté puissant du Muscle-car et le coté classieux de la belle américaine mythique de la Route ’66. La Chevy Bel Air était trouvée ! Les chiffres valent mieux que les mots : 1957, 6.6L, 490 chevaux, 670 nm. Elle fut trouvée dans le Missouri et rapatriée en France par Sylc Export.
– Vous devriez lui demander qu’il fasse une page de pub dans Gatsby magazine…
– J’y pense… Pas toujours facile les pubs…
– Pubs et putes même bazar de dingue… Bon, vous en arriviez à l’aspect technique, la peinture et tout le bazar-machin du truc…
– Peinture complète, réservoir, freins, allumage, embrayage, échappement, pneus et chromes étaient à reprendre, un beau chantier en perspective ! Ma mère ne comprenait pas pourquoi j’avais acheté : “Cette merde qui ne roule même pas”… représentant l’équivalent de près de 4 années de smic… mais comme j’étais “Ferroviaire” à vie, merci pas l’patron mais l’Etat… Cette merde comme disait ma mère avait concouru dans des Dragstrips, des run de 400m , elle était donc préparée , big block, admission dual quad, embrayage renforcé , boite Hurst à 4 rapports courts, pont court, freinage a disques assistés et j’en passe…
– C’est vrai que c’est une belle bête !
– Mais le Coronavirus va envahir la planète et le confinement va tout chambouler…
– Positivement ou négativement ?
– Positivement ! Mon temps de travail sur la Bel Air va pouvoir passer de 4 à 13 heures par jour… et 4 mois plus tard, le résultat parlait de lui-même, j’avais créé un bel exemplaire, sans doute unique en France, qui pour son style devait absolument passer dans Chromes&Flammes… j’ai donc osé ce que je n’avais jamais osé…, c’est à dire oser contacter le Boss de Chromes&Flammes, fallait oser, rien que d’y penser j’en suis encore tout chamboulé d’avoir osé…
– Valérie m’a dit également que vous aviez osé…
– Paf ! J’ai formé le numéro des éditions PAVALE à Saint-Tropez et une voix suave qui devait selon moi sans nul doute venir d’une des filles en vedettes et posters m’a répondu “Allo, Valérie de Perlinghi. Chromes & Flammes magazine a fusionné avec GatsbyOnline et nous éditons maintenant Gatsby Magazine… Que puis-je pour vous ?”… J’ai bredouillé : “Allo, oui, allo, ben voilà, je voudrais parler à Patrice De Bruyne”… et elle m’a répondu de sa voix désarmante : “Oui, quelques instants”… J’étais en nage de parler à mon Dieu, au Grand Bonhomme dont j’avais acheté mois après mois tous les magazines…
– C’est trop, là… Mais bon, c’est très sympa, attendez, on va le refaire, je prend ma voix d’éditeur dérangé en pleines pensées… “Oui, Patrice De Bruyne en ligne, que puis-je pour vous ?”... C’est ça ?
– Oui, c’est ça… Et moi de vous raconter ma vie, mes autos, ma Chevy BelAir et mon rêve qu’un jour elle pourrait être publiée dans Chromes&Flammes… Que j’avais préparé un shoot de photos devant une auberge avec une copine qui pose devant, à coté et derrière, et que ceci, et que cela, et que…
– Je vous ai dit que Gatsby n’était plus vraiment comme Chromes&Flammes, qu’il fallait évoluer, que le monde changeait, qu’en plus il y avait eu le Coronavirus, le confinement, que les habitudes de consommation avaient changé et surtout que notre distributeur auprès de points de vente avait fait faillite… un milliard et demi d’€uros évaporés, un grand nombre de magazines qui stoppent, une catastrophe…
– Catastrophe, je ne le savais pas en vous téléphonant. Désolé…
– Vous ne pouviez pas le savoir ! On a donc grimpé en gamme dans un créneau qui n’existe pas, ou plus, donc maintenant il y a Gatsby Magazine, je vous ai donc dit qu’il fallait que votre voiture soit au Top du Top dans sa catégorie… Et j’ai terminé par un solennel : “Envoyez-moi des photos. Peut-être une double page, voire 4 si c’est bien… Et aussi un article dans le web-site, faut voir“… J’étais cool, avouez !
– Moi, j’étais dans un état second… Ne serait-ce que parler si simplement au Dieu de mon adolescence, il me fallait tout faire pour obtenir plus que 2 ou 4 pages…
– Donc vous m’avez eu “à la bonne” ?
– Je voulais au minimum une photo en dernière de couverture et 6 pages… J’ai donc contacté mes relations pour réaliser le Top que vous demandiez… tenant compte que vous aviez insisté pour que les photos aient du charisme et une ambiance classe mais Rock’N’Roll… Il me fallait donc viser au Top, pour bénéficier du privilège d’être publié dans Gatsby !
– C’est normal… Ce mag me coûte une fortune…
– Je vous ai d’abord écrit un texte expliquant ma démarche, que mon idée avait été de garder l’esthétique originale de la voiture tout en y ajoutant une touche de modernité, chose qui n’est pas simple et qui ne ce voit que dans les détails. Ce fut plus compliqué pour moi d’expliquer la réalisation de la partie la plus complexe de mon projet qui n’était pas ce que l’on pouvait penser au premier regard ! Le choix de la teinte !
– Oui, pourquoi ces couleurs ?
– Comment décrire ma démarche ?
– Je ne sais pas moi, c’est vous qui expliquez !
– Il me fallait une couleur moderne et ancienne a la fois, si possible ayant existé dans les années du véhicule : mais la teinte “pleine masse” n’aurait pas rendu l’effet “Hot-Rodding” souhaité… Il fallait casser un peu les lignes (et surtout les codes) : un “flamming” uni et le toit dans le même esprit.
– J’étais dubitatif…
– J’ai réalisé un shooting-pro, avec deux photographes et mannequins sexy’s, créé une ambiance, ou plutôt plusieurs ambiances, dont un château au cas ou… et un hommage au ferroviaire qui m’a permis d’avoir gagné ma vie et de pouvoir me faire quelques bagnoles de mes rêves Chromes&Flammes et d’en profiter malgré que ma Chevy a un sévère problème de boisson… elle ingurgite environ 35 Litres/100Km la belle salope, mais elle ne passe pas inaperçue !
– Toutes des salopes ces américaines… Mais elles sont bandantes…
– Je vous ai envoyé mes 300 photos en espérant qu’il y en aurait bien une dizaine de bonnes et j’ai reçu deux heures plus tard un message : “Putain, Incroyable ! C’est du tout bon là” !
– Oui, là, j’étais bluffé… J’ai aussi écrit que c’était franchement excellent… que vos photos étaient superbes, que les filles étaient sexy et TOP; mais surtout que votre Bel Air était magnifique, et que c’était vraiment tout plaisir de vous en faire 6 ou 8 pages avec une photo en dernière de couv’… Bravo…
– L’idée de passer dans Chromes&Flammes magazine était un rêve pour moi. Passer dans Gatsby est encore plus exceptionnel car ce magazine est vraiment un TOP-Classe !
– N’en jetez pas trop !
– J’estime que voir son travail exposé dans la rue sur un parking est une chose, mais diffusé et donc reconnu au niveau Français et Européen en est une autre. Je pars du principe qu’on a la vie qu’on se fait et non la vie qu’on nous donne… Je viens d’un milieu modeste mais aujourd’hui je reste modeste en accédant au TOP… et c’est le travail de mes mains et ma passion qui est ainsi reconnu. J’ai la possibilité de vivre de ce que je fais mais je le garde à titre de passion. “Fortis Fortuna Adiuvat“… 3 mots mais un principe de vie pour moi : “La fortune sourit aux audacieux“…
– Bienvenue dans Gatsby !
Conversation entre Pierro_BRN et Patrice De Bruyne du 05 septembre 2020
Chevrolet Bel Air coupé
V8 Big Block 6587cc 396/402ci 16 soupapes Double carburateur quadruple corps 491 chevaux 670 nm
Boite : Hurst /Muncie 4 rapports court
Suspensions Av. : bras triangulés Suspensions Ar. : essieu rigide à lames
Freins Av./Ar. : disques
Jantes : American Racing vn 507 18” Pneu Av./ Ar. : 225 et 245/40/18
Longueur : 4968 mm Largeur : 1880 mm Hauteur : 1532 mm Empattement : 2921 mm Poids a vide : 1560 kg
Credit photos
Photographe chateau : Clip My Car ( chaine youtube : ClipMyCar )
Photographe 2 modèles : Pic by Thibaut BORIN
Propriétaire Bel air : Pierro_BRN ( instagram : Pierro_Brn )
Remerciement modèles : Pepsie ( le chien ) , Aureline , Celina et Marie-Sophie… et le château d’Alteville
Galerie Photos