Paul Laffoley : la Machine à orgones ne meurt jamais !
Paul Laffoley, architecte américain, voulait créer un temple extra-terrestre sur le Ground Zero, à la place des Twin Towers. Son projet n’a pas été retenu.
Pas plus que son projet de moteur à orgones (l’énergie sexuelle)…
Vers 1922, Wilhem Reich, l’élève le plus brillant de Freud, premier assistant de sa polyclinique psychanalytique de Vienne, découvre que l’orgasme libère une énergie qui rend heureux et fort.
Nous appellerions cela le plaisir.
Il appelle cela l’orgone.
A partir de 1933, ses recherches sur l’orgone accaparent tout son temps et l’obligent à mettre fin à sa pratique privée de la médecine.
Reich aboutit à l’idée que cette énergie, l’orgone, n’est pas uniquement libérée pendant l’orgasme mais qu’elle représente une force vitale qui sous-tend l’ensemble de la création, une sorte de force cosmique, invisible et omniprésente, constituant le fondement même de l’existence.
Sa théorie est que tous les maux humains résultent de blocages dans l’écoulement de cette force.
En conséquence, il concentre ses travaux sur la manière de capter, d’utiliser, de développer et, d’une façon générale, de manipuler l’orgone.
Malgré ses démêlés avec les nazis qui brûlent ses livres et avec les scientifiques de tous les pays qui le considèrent comme un fou, Wilhem Reich s’entête : il veut mettre au point la machine à orgones, capable de capter cette énergie vitale et libidinale puis de la libérer sous forme de rayons.
Réfugié aux Etats-Unis en 1939, Wilhem Reich met au point des accumulateurs d’orgones dont il dit qu’elles peuvent guérir les cancers et provoquer des orages.
Très interessés, les pontes de la CIA financent ses travaux…
Puis le voilà taxé de folie furieuse, enfermé et ses écrits détruits…
Wilhem Reich meurt en prison en 1957.
La machine à orgone existe toujours.
Des dizaines de personnes travaillent toujours dessus.
La plupart sont des gourous manipulateurs, les autres sont des artistes.
Paul Laffoley par exemple.
Il est né dans une famille irlandaise du Massachusetts en 1940.
Il prononce son premier mot Constantinople à six mois puis reste silencieux jusqu’à l’âge de 4 ans, diagnostiqué autiste léger.
Adolescent, pour soigner une tendance à la catatonie, il reçoit huit traitements aux électrochocs.
Un mois plus tard, en juillet 1961, il fait son premier rêve lucide.
Un rêve aux couleurs incroyables, qu’il s’attachera toujours à reproduire dans ses peintures : J’étais dans ma ville, explique-t-il, et comme tous les samedis, j’allais faire du lèche-vitrine le long de Newsburry Street. Mais dans ce rêve, la rue Newsburry était changée : j’y découvrais des galeries jamais vues auparavant. Il y avait une galerie Alpha et, juste à côté, une galerie Omega. J’entrais. Comme dans une expérience de projection astrale, je pénétrais dans un nouveau monde. La galerie était peuplée de gens qui ne semblaient pas me voir. Ils admiraient une sculpture. Et cette sculpture était vivante ! Tout ce que je pressentais depuis des années se matérialisait brusquement sous mes yeux, dans cette créature venue d’un autre monde, l’aboutissement ultime de l’art, de notre évolution. Elle était la prochaine étape. Elle était ce corps de lumière dont ceux qui ont failli mourir parlent en revenant à la vie. Elle est devenue moi, qui me regardait moi-même et j’ai su que j’allais mourir si je restais piégé. Je me suis réveillé en hurlant.
Paul Laffoley devient mystique.
Renvoyé de l’école de design d’Harvard, il est apprenti du célèbre sculpteur Mirko Baseldella puis de l’architecte révolutionnaire Frederick Kiesler.
En 1968, il s’installe dans un studio de 5 mètres sur 9 pour créer la Cellule Visionnaire de Boston (BVC) dont il est le seul membre.
C’est là qu’il mange, dort et réalise les grands tableaux nés de rêves futuristes qui l’obsèdent mystérieusement.
Paul Laffoley se dit hanté, habité… par d’étranges réminiscences de choses à venir.
Ses peintures, à mi-chemin du mandala et du dessin industriel, sont des plans à l’extrême précision logique : le Nihilatron, le moteur à orgones, le vaisseau de singularité, l’astrakakiteraboat préfigurent d’incroyables bouleversements de notre technologie.
Ce sont des schémas de machines mentales qui permettraient de voir l’avenir, de traverser les réalités.
Paul Laffoley est le Léonard de Vinci de la nouvelle ère.
Ses inventions ne seront reconnues que dans quelques siècles, quand la science aura fait des progrès. Paul Laffoley, lui, reste longtemps méconnu.
On l’étiquette kook, cinglé.
On l’expose pêle-mêle avec les artistes ésotériques.
Puis, très vite, on le classe parmi les fous de soucoupes volantes.
Depuis son enfance, Paul est en effet obsédé par les rencontres du troisième type.
Il dessine des “petits gris” et raconte qu’ils lui communiquent des informations exclusives sur : l’énergie thanatonique qui permet de voyager plus vite que la lumière, d’avoir le don d’ubiquité et de transformer la matière en conscience…
Paul ne comprend même pas ses visions dont la complexité le dépasse…
Jusqu’à ce qu’en 1992, une découverte bouleverse sa vie : lors d’un scanner cérébral de routine, les médecins découvrent un implant métallique dans son lobe occipital, de 9 mm de long, près de la glande pinéale.
De la nanotechnologie !
L’explication, ahurissante, s’impose à lui comme une révélation.
Enfant, il aurait été enlevé par des extra-terrestres !
Paul Laffoley fait partie de ces 5 millions d’abductees (les “ravis“), victimes d’un enlèvement, rendus amnésiques et régulièrement visités par des aliens.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, Paul y croit.
Peu importe, après tout, son nom le prédisposait déjà au surnaturel.
Le 11 avril 2009, après avoir découvert GatsbyOnline, il me propose de réaliser un article sur ses oeuvres.
Ce n’est que fin octobre 2009 que ce projet aboutit… et, lui faisant savoir, il m’envoie une lettre écrite en majuscules : Je pense important de vous faire savoir, cher “Quelqu’un”, que mon nom est issu du vieux français et qu’il désigne la gargouille appelé “le démon” qui orne la tour de Saint Jean dans la cathédrale de Notre-Dame. Celui qui a posé pour cette sculpture de gargouille était un de mes ancêtres directs. N’oubliez pas de mentionner cette anecdote dans votre article.
Laffoley est un visionnaire.
Il se réclame de Socrate qui prétendait avoir un démon (un daïmon en grec), c’est à dire un génie protecteur.
Ce démon indiquait à Socrate toutes les choses qu’il ne fallait pas faire, veillant sur lui comme un ange. Depuis Socrate, on appelle daïmonique cette inspiration transcendante qui guide certains hommes voyants, génies, extra-lucides, portés par d’invisibles ailes.
Paul Laffoley est maintenant un phénomène aux USA.
On le célèbre dans le milieu de l’art apocalyptique comme le maitre des révélations.
Son dernier fait de guerre : le plan d’une tour gigantesque pour le Ground Zero.
Saviez-vous qu’à cet emplacement précis de NY, c’est un immeuble conçu par l’architecte catalan Antonio Gaudi qui devait être construit à l’emplacement où l’on a finalement élevé les Twin Towers ? m’a t-il écrit alors que je le pressais de m’envoyer quelques photos de son projet…, Gaudi est mort en 1926 lors d’un stupide accident : renversé par un tramway, il fut conduit à l’hôpital trop tard car il portait des vêtements élimés et que personne n’avait reconnu en lui le plus célèbre architecte du pays ! Il fut tué sans avoir pu faire aboutir ce projet d’immeuble dément qui aurait transfiguré la ville de New York… Ce projet urbain utopique aurait dû dépasser les espérances de l’époque en laissant la marque d’un gigantisme flamboyant : le bâtiment, s’il avait été fait, aurait été un temple-termitière haut de 300 mètres, environné de 4 tours comme les arcs boutants de cathédrales gothiques, illuminées par d’immenses coupoles vitrées. Cette tour, comme moulée dans l’argile ou la cire, aurait évoqué un travail d’insecte et ses piliers auraient eu la forme imposante de pattes d’éléphant…J’ai retrouvé les plans de ce projet et je les ai retravaillés pour que cette vision extraordinaire puisse vivre à nouveau. Pour moi, le Ground Zero doit célébrer une ère nouvelle, une ère plus proche de la nature, une ère solaire, pénétrée par la lumière de soleils lointains, d’autres planètes. Je vous les confie pour que vos nombreux lecteurs sachent que l’histoire, la vraie, est souvent transformée par des charlatans mercantiles…
Paul Laffoley a fait partie des candidats architectes pour le Ground Zero. Son projet n’a pas été retenu, mais les plans lui survivront et peut-être qu’un autre homme, plus tard, fera aboutir son rêve cosmique.