Drag-Race
Si vous croyiez que j’allais commenter la vidéo ci-dessus, vous avez eu tort et le tort tue… Cette page y concernant est comme une loi d’obligation semblable à un rappel à la loi, donc à l’ordre, qui en ce cas est comme une obligation d’un retour explicatif aux sources de ce qui est à la base créative de ce Web-site et du magazine Chromes&Flammes qui en fut l’instigateur des années soixante-dix en Europe, alors que Kustom’s, Hot Rodding’s et Dragster’s ont été créés avant la guerre 39/41/45… Je cause des Hot Rod’s et des courses de rue, de strip’s et de dragster’s… Ce n’est pas tout ça qui maintient constamment l’équilibre entre la surpopulation relative ou l’armée industrielle de réserve et l’ampleur et l’énergie de l’accumulation, et qui rive beaucoup plus fermement le travailleur au capital que les coins d’Héphaistos ne clouèrent jamais Prométhée à son rocher… Cela implique une accumulation de misère proportionnelle à l’accumulation du capital général qui n’est pas généreux et de moins en moins génératif. L’accumulation de richesse à un pôle signifie donc en même temps à l’autre pôle une accumulation de misères, de tortures aux diverses tâches, d’esclavage, d’ignorance, de brutalité et de dégradation morale pour la classe dont le produit propre est, d’emblée, le capital… Voilà, j’y viens, je traduis que le consumérisme commence à ne plus fonctionner… Il va donc me falloir à nouveau tapoter mon clavier et créer des textes pour commenter…
D’habitude, les “ceusses” qui me lisent ne vous le diront pas car ce web-site n’a pas été construit comme un club de rencontres, mais vous vous doutez que je ne suis qu’amabilités et délicatesses et que mon temps se passe à virevolter dans le brouillard existentiel. Mais les turpitudes quotidiennes me submergent au fil des marées de conneries et ma carapace s’effrite comme un morceau de teushi. Pourtant, je n’ai aucun souci de santé, enfin pas de problèmes majeurs en tous cas. Mon foie me rappelle à l’ordre de temps en temps, mais je n’ai pas de cirrhose, déclarée Sécu en tout cas. J’ai mal au dos, comme tout le monde, mais, dans l’ensemble, je clopine normalement, ça devrait passer le prochain contrôle technique quoique je n’en passe plus depuis deix ans, par principe et parce qu’un Hot Rod ne sait y passer. Alors, pourquoi cette morosité ? Parce que hier soir, j’ai ouvert une bouteille de “Brutal” et j’en ai parfaitement bien dormi mais que ce matin, à la radio, après le flot habituel de mauvaises nouvelles, je ne sais qui a tenté de me convaincre que Macron était un homme honnête et patati et patata. Je ne sais pas qui est le plus “Brutal”, ce vin ou le dernier discours de Macron, mais deux mots, assez courts, me sont venus immédiatement : “Fait chier !”... Face à l’absurdité de la situation, c’est la seule chose qui me soit venue… Je ne m’excuse pas de ma réaction épidermique, je suis direct, corrosif et avec les argumentaires journalistiques aussi peu construit, tout m’exaspère en cause des menteries qu’on nous débite !
Je n’en peux plus du tout de ces cons et connes, de ce sadisme ambiant, de ces réactions disproportionnées concernant les réfugiés fiscaux fuyant leur pays, la France, ou plutôt ce qu’il en reste, à qui Macron dit : “N’allez plus chier ailleurs, chiez en France, on en a besoin !” J’en ai marre de la rengaine politique, des idées figées, toutes faites et définitives, des réflexes pavloviens, du prêt-à-voter, de ces politiciens périssable dont la date limite de consommation est depuis longtemps dépassée. Marre de ces merdias qui se croient omniscients qui susurrent sans cesse à l’oreille des ceusses qui constituent la masse, la bonne parole mondialiste chère, très chère aux multinationales. “Va chier !” ai-je gueulé dans le vide et pensant à tous les politicards qui ne pensent qu’à garder leurs privilèges et qui aiment tant ses gens du peuple, du moment qu’ils sont sages, votent comme il faut (pour faire barrage à LePen et autres) et ne lisent que la chronique sportive ou nécrologique de la presse locale. “Allez chier !” ai-je dis encore à destination de tous ceux qui, confits dans la connerie généralisée, ne voient rien venir du monde d’aujourd’hui et de ses nouvelles menaces morbides, juste pour peser un petit peu plus lourd dans une élection où le niveau est déjà au ras des cuvettes de chiottes. Le prix d’une viennoiserie est plus important que le prix d’une vie ou que les solutions à la misère ambiante pour les paons narcissiques qui lèvent leurs belles gueules et leurs belles queues pour mieux chier sur les faibles.
“Va chier” à tous ces représentants du peuple qui ne se représentent que leur cul. “Va chier !” à tous les bâtisseurs d’ignorance, de convoyeurs de mensonges, aux maçons pas francs qui érigent des murs pour mieux diviser. “Va chier !” à ces gros blaireaux qui nous prennent pour des pigeons et dont la Rolex est plus grosse que leurs couilles. “Va chier !” à ces constructeurs de haine ! Nous sommes aujourd’hui, à l’ère du “Va chier !”… Nous rêvons tous de le dire à notre réveil matinal, aux fiscards, aux politiques et parfois même à nos ami(e)s… La vrai liberté, c’est de pouvoir dire “Va chier?” Oui, mais réellement à qui ? Aux faibles ou aux puissants ? Je crois que la véritable force se trouve dans la quantité de malheurs qu’on est capable d’endurer, de brutalités qu’on est capable d’encaisser sans jamais perdre notre humanité. Il est même étrange que les prétendus désordres du sexe constituent le mal par excellence, alors que personne ne punit avec rage et dégoût la brutalité, la sauvagerie, la barbarie, l’injustice. Je sais, c’est brutal, mais ça soulage. Un petit coup de “Brutal” et ça passera … ou pas ! Le créateur du “Brutal” se nomme Patrick Bouju, c’est un artiste, un poète du vin… De son petit domaine d’Auvergne, il travaille de façon la plus naturelle possible, à la vigne comme au chai. “Brutal” est un original assemblage de Syrah et Gamay, Carigan et Grenache que Patrick Bouju achète dans les Corbières. C’est le principe du “Brutal”, ils sont 4 vignerons à faire du “Brutal” en France..
Je vous donne leurs noms : Anthony Tortul de la Sorga, Jean-Louis Pinto d’Es d’Aqui et Sébastien Dervieux des Vignes de Babass, suivant ce même principe consistant à assembler des cépages de leurs terroirs avec des cépages issus d’autre région vendangés par des amis. “Brutal” ne porte pas bien son nom, 12,5°, rien de brutal. Pas de soufre ajouté, un peu de gaz à l’ouverture, un savant mélange de cerise acidulée, de myrtille, de pierre sèche, de fleurs capiteuses, d’olive, d’épices et de laurier. Une belle fusion nord/sud. La bouche est d’une grande fraicheur, croquante, belle attaque, tannins souples, fruit explosif, puissante, sans être brutale, parfaitement équilibrée. La belle finale épicée finit de nous convaincre que la brutalité n’est pas toujours où l’on croit. Pour le coup et du coup, je me suis résolu à profiter de la sagesse du sage. J’ai marché plusieurs jours et plusieurs nuits, j’ai traversé une forêt aux pentes abruptes et une montagne ténébreuse, sous des averses brûlantes et un soleil battant la chamade. Harassé, épuisé, fourbu et quelque peu fatigué, j’aperçus sa cabane, je touchais au but et décidai de passer sous silence le fait qu’un taxi m’y avait déposé. La cabane était vétuste, elle dégageait une atmosphère de sérénité, de quiétude et de méditation qui contrastait drôlement avec le magasin de souvenirs adjacents où s’empilaient des ouvre-bouteilles made in Taiwan et des caisses en bois. Aucun doute possible, j’étais bel et bien dans l’antre du vieux sage…
Il avait enseigné son savoir à tous les vieux sages tibétains, chinois et même à celui qui faisait fort Boyard. “Entre, je t’attendais”, me dit sans tambour ni trompette une voix qui semblait sortie du fond des abimes. J’essuyai mollement mes “Berluti” sur le paillasson où était écrit : “N’engueulez pas le patron, la patronne s’en charge”. Le temps de refreiner mon envie de fuir dans la nuit comme un cheval au galop, le temps pour mes yeux de s’habituer à l’obscurité et je découvrais l’intérieur de l’antre du sage. Les murs de l’endroit étaient tapissés de carton humide, vestige de St Julien et de St Estèphe, icônes du vieil Ermite âgé. L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit et tous boivent du vin, disait Aristote… J’entrepris alors de lui avouer la raison de ma venue en ces lieux. Rien n’à voir avec ma passion pour les Hot Rod’s, rien de strictement privé, rien sur mes penchants scabreux pour les poisons violents, rien sur mon irrépressible envie de savoir le pourquoi du comment ? En fait, une simple question me taraudait depuis longtemps : “C’est combien la sagesse?”. Alors, le vieux sage prit la parole : “La vieillesse est dans l’œil de celui qui me voit, et la sagesse dans l’oreille de celui qui m’entend. Tel que tu me vois, je pourrais te dire que la sagesse, du latin sapientia, est relative à l’intelligence, au jugement, au bon sens, à la prudence, au savoir, à la science et à la philosophie. Comme me l’a enseigné Héraclite, la sagesse est une seule chose, elle consiste à connaître la pensée par laquelle toutes choses sont dirigées par toutes choses”...
Il est deviendou intarissable : “Je pourrais t’enseigner l’art de la sagesse, de ce qui est raisonnable et qui fait preuve de modération dans les désirs.. Avant d’être un Ermite errant, j’étais un homme respecté et chéri de mes pairs, jusqu’au jour où j’ai rencontré une bande de dégénérés du goulot pour qui la modération n’était pas de mise, j’ai débouché tout ce qui est débouchable, j’ai bu tout ce qui est buvable, j’ai craché tout ce qui est crachable. Depuis, j’apprends à faire des grimaces et je vends du vin aux voyageurs de passage. La réponse à ta question est simple, la Sagesse, c’est 19,50€ et t’en veut combien? Je suis caviste, pas philosophe. Il n’y a pas de sot métier, comme dit la sagesse populaire”… J’avais été roulé “à-la-Macron”, bien profond… Lui, quand on lui en fait trop, il “correctionne” plus, il dynamite, il disperse, il ventile. Certes, les spécialistes vous diront qu’il est presque au bout du bout… Mais attention, les fausses informations envahissent Internet. Sur les réseaux asociaux, par mails, de nombreux “Trolls” s’amusent à détourner et truquer l’information. La parole politique discréditée l’est encore plus, certains accordent plus de valeur à un faux mail qu’à la parole officielle. Via les réseaux asociaux, c’est l’empoigne, c’est qu’on est dans l’impasse. Lorsqu’on a recourt aux “Fake news”, à des hashtags au lieu de manier des idées, c’est qu’on est à court de propositions. Lorsqu’on tweet au lieu d’expliquer, c’est qu’on est à court d’arguments.
Aux Etats-Unis, les idées ont été remplacées par l’Astroturfing”, une technique de propagande qui a pour but de donner une fausse impression d’un comportement ou d’une opinion populaire et à simuler un mouvement citoyen. Le but de ce type de campagne est de faire passer un message en le présentant comme spontané, en masquant son caractère commandité. Les “Astroturfers” tentent d’orchestrer des actions qui semblent provenir d’individus divers et dispersés en utilisant des méthodes de désinformation, de mensonges et de dénigrements. Si les imbéciles qui diffusent ces âneries pouvaient reculer d’une heure chaque fois qu’ils polluent l’espace, ils pourraient prendre une photo de groupe avec Mathusalem. Comme nous le rappelle La Rousse aux gros Robert, ne pas valoir tripette, c’est ne pas valoir un clou, pas un pet, pas un pet de lapin et pas chipette. De plus en plus “partouze” dans le monde, gache, centre, droite et républicains ou démocrates, les élections sont toutes à la con, à la gomme, à la graisse de chevaux de bois, à la manque, à la noix, toutes abominables, affreuses, atroces, craignos, déplorables, exécrables, infectes, médiocres, merdiques, minables, moches, navrantes, nullissimes, odieuses, piteuses, pitoyables, pourries, ratées, tristes comme les jours sans vinasse, sans vieux pains et sans tripes. Au fait, hier, j’ai mangé des tripes, et elles valaient tripette, accompagnées d’une petite triplette beaucoup plus sympa… Pfffff !
Maintenant je sais pourquoi je suis fou. Parce que j’ai un sens de l’humour. Un sens de l’humour déplacé est un signe de démence. Dans une étude publiée dans le “Journal of Alzeheimer’s disease”, le docteur Camilla Clark a démontré que les blagues cyniques ou totalement absurdes pouvaient être considérées comme des symptômes de démence imminente. Ceux qui rient aux blagues sont plus sujets à la démence précoce que les conspirationnistes de tous poils. Pour résumer, si j’aime Donald Trump, je suis fou, mais si je crois que si le monde va mal, c’est à cause des grands méchants milliardaires habillés de costumes Armani en peau de reptile qui tirent les ficelles dans l’ombre tout en sirotant des cocktails au sang de veuves vierge, je ne suis pas fou. Les conspirationnistes sont vraiment formidable! Grâce à eux, rien n’est jamais vraiment la faute de personne. Moi, personnellement pour ma part, je suis sûr que les chinois ont implanté psychiquement dans ma tête, une molécule de Meursault pour faire de moi un suppôt de la Bourgogne, terre des Illuminatis, comme nous le savons tous, c’est même écrit dans la bible et le coran, mais il faut être reptilien pour le voir. J’ai vérifié mes infos, il suffit de taper sur un cep de Chardonnay pour que 15 personnes persuadées qu’on nous cache tout sur tout et tout le temps en tombent. En moins de temps qu’il n’en faut à un transgenre viril pour abandonner sa queue de cheval et devenir une femme sublime qui épousera un Président..
Un adepte des conspirations vous persuadera que les “twin towers” ont été démolies à coup de nanotechnologies du futur, que les moteurs à énergie infinie existent mais sont détenus par les vilaines compagnie pétrolières mangeuses d’enfants qui préfèrent polluer la planète au lieu de la dominer en vendant l’appareil ultime que tout le monde s’arracherait même si elle coûtait 3 couilles en or massif… Cela me rappelle un souvenir lointain… C’était un mercredi matin en plein mois d’aout, en pleine canicule, je suis arrivé devant une villa cossue dans Les Parcs de St-Tropez, plein pied, chez Bernard. Il m’attendait, il ne portait qu’un bermuda à fleurs. Quand il joue à la pétanque, il ne porte pratiquement que des bermudas, qui selon lui ont le mérite de lui faire la cuisse fine, imaginez un haltérophile en bermuda et vous comprendrez tout de suite la monumentale erreur de jugement, il a l’art de la répartie et de la parole mordante, un sourire mutin, la douceur de la vie dans la simplicité Tropézienne la plus pure. Une simplicité qui rappelle qu’il faut profiter de la vie, envers et contre tout, que la vie n’est pas une rivale, mais une alliée, une alliée exigeante, sévère, mais alliée tout de même. Bernard, ce n’est pas le genre à aller passer ses vacances à Miami pour voir un dresseur d’orque se faire niaquer en direct, il préfère les passer à l’ombre de ses palmiers, au bord de la baie de St-Tropez, pour se souvenir des bons moments et observer le temps qui passe en comptant ses milliards tout en désespérant que Macron veut augmenter les impôts…
Bien vieillir, c’est être capable de poser sur les choses de la vie un regard neuf. La vieillesse est un naufrage écrivit Chateaubriand avant d’être plagié par le général de Gaulle, qui en avait après Pétain. Autant il y a des vieillissements qui sont autant de noyades, autant certains donne envie de vieillir. En vérité, on n’aime pas que le temps soit visible. Autour de nous, tout moisit, tout pourrit, tout se corrompt, tout s’écroule, tout se délite, tout fout le camp, alors, une après-midi de boule, une table sous les palmiers, quelques bouteilles de bons vins qui ne réclament que nos gosiers épais, quelques voisins milliardaires curieux, quelques femmes, quelques tranches de saucisson, que demander de plus ? Le seul attribut réservé aux plus vieux est le pouvoir de manier avec plus de liberté, d’aisance, d’expérience et de bonté la faculté de jouir des bonnes choses de la vie. Comme vous ne le savez pas, je ne recule devant rien pour faire de l’audience! De la philosophie aux balloches, il n’y a qu’un pas que j’ose allégrement franchir. Les testicules sont un sujet délicat. Mais je suis rompus aux sujets touchant au plus profond de l’humanité, néanmoins, je conseille aux familles d’éloigner les enfants qui pourraient être choqués par tant de bêtise humaine. Les femmes se sont, en effet de tout temps, tartinées la poire et la figue avec toutes sortes de crèmes, d’avocat, de concombres, de yaourt pour maintenir une illusion de cette jeunesse qui s’envole et coule inexorablement entre nos doigts comme un maroilles trop fait.
Aujourd’hui, les hommes, même les vrais, les mâles, s’y sont mis. A grand coup de crèmes hydratantes pour nous les hommes, parce que nous le valons bien, nous essayons de ressembler à nos femmes. Un laboratoire spécialisé dans l’intime a même lancé une crème anti-âge pour nos joyeuses valseuses baladeuses. Je ne sais pas pour vous, mais perso, je ne passe pas assez de temps à admirer mes roubignoles. Je n’ai donc jamais songé à me tartiner les rouleaux avec une crème concentrée en plantes indiennes hydratées, qui raffermira, apaisera et lissera la peau de mes balloches en me délestant les bourses d’une petite centaine d’euros quand même. Grâce à mon argent, le cours de bourse du laboratoire remontera plus vite que mes roubignoles. Mais ça, c’est une autre histoire ! En attendant, pour rendre à mes breloques la jeunesse qui les fuit (heureusement que ce ne sont pas mes noisettes qui fuient) et pour éviter les sillons sur mes roustons, je bois un Pouilly assez couillu, avec Bernard… C’est un théoricien, un introspectif et un érudit. Derrière son sourire, se cache un éternel insatisfait qui cherche toujours à faire mieux, qui expérimente toujours, là, où il a fait son beurre, avec ses convictions. Fort de ses certitudes, il a sélectionné les meilleurs parcelles, s’est mis en harmonie avec la nature, le tout taillé dans la roche de ses principes au-dessus du niveau de la mer. Un climat chaud et sec lui a permis en quelques années de devenir une icône des macérations financières. Voilà, je stoppe ici…