Ma vie à Saint-Tropez…
Comme partouze ailleurs au niveau planétaire, dans toute la Franchouille jusque dans les haut-lieux de la proxénétation, c’est le jeu des chaises musicales qui fait de pluche en pluche Führer… En ex-nazerie ce jeu se nommait “Schubfachprinzip”. En Angleterre, ce principe est appelé “pigeonhole principle”. Il fait référence à la répartition des pigeons dans les cases (les boulins) d’un pigeonnier. Même la Royale Famille y joue, nonobstant les présupposés discutables de la méritocratie !
Sur l’air de “la pensée unique” le Cuistre “Prédentiel” nous assassine avec la délectation d’un chef-Coq pensant dès l’entrée à faire payer l’addition avant que les infortunés se covident en vaccinations totalitaires dans d’atroces souffrances auto-infligées.
Ahhhhhh ! Très cher cuistre, quel bonheur de lire votre prose si apaisante et rassurante… Comme vous avez raison ! Vous avez l’œil ! Le sens aigu développé ! Le flair ! Le sens du vent pour pisser dans le bon sens ! Vous êtes resté au Dior d’il y a quelques décades : les pubs chics et classes, les Madames si belles et habillées “Comme dans la haute”, un peu vaporeuses, toujours putassières mais si bandatoires ! Maintenant l’égérie de Dior sort “à poil” d’une piscine remplie de lesbiennes et joue les salopes dans Mad-Max et même dans des films sanglants de ganstas… Pfffffff !
Au cul de Saint-Tropez, il y en a quantités de spécimens semblables qui se monnayent par des pépères endimanchés qui prennent la pose “canotier” chez Sénéquier. Il est toutefois bon de sortir les vieilles choses pour leur faire prendre l’air, quoiqu’en profiter pour “faire” les vignobles en belles tutures pour des dégustations “vineuses” après bénédiction des belles en cortège en parvis de mairie par un vrai curé-diamantaire (Mon curé chez les échangistes, la bourse ou la pine, Vingt milles vieux sous mémère) en prévention des accidents éthyliques ! Mes 50 ans de presse internationale me “spermettent” de m’asseoir et regarder ces expérimentations diverses, de décortiquer et lire entre les lignes des communiqués flagorneurs, palper les attrape-nigauds, sentir les odeurs putrides des beaux-parleurs, traduire leurs boniments et prévoir leurs entourloupes…
Notre Cuistre, comme ses prédécesseurs ne sera pas responsable d’obéir aux directives de ses pairs de Davos… Au tribunal de l’Anus près du Fion, il a déjà été prononcé un non-lieu… Peut-être qu’il décèdera (c’est le lot de toutes et tous) d’un panaris ravageur, provoqué par la chute accidentelle d’une boule de pétanque sur le pied, qui lui aura successivement emporté le gros orteil gauche, le mollet, la jambe et la tête, saloperie de cancer de la pétanque.
De couvre-feu en confinement, nous avons “tousses” pris conscience que des petites choses auxquelles nous n’accordions pas trop d’importance avant l’arrivée de la Pandolémie étaient plus importantes que ce que nous pensions. Un apéro entre demeurés, une balade chez les putes, une pollution bien chiadée dans une bagnole polluante qui bouffe un max, un repas “côte-à-l’os” bien arrosé, du pécu, divers shopping, un coiffeur. Dans cette guéguerre contre un virus militaire ou le vaccin parait être une accentuation, il y a beaucoup d’ennemis à affronter. Il y a bien internet et une palanquée de citoyen(ne)s, à travers le monde, qui partagent en ligne leur mal-être, j’ai accès à tout et pourtant il me manque l’essentiel. Avant, c’était avant, j’étais libre de faire ce que bon me semblais, et je ne le faisais pas, et maintenant que ces habitudes sont des souvenirs, ils me manquent. Râler, c’est comme désirer, c’est l’essence même de l’homme. Nous entretenons tous une relation difficile et ambiguë avec nos besoins et nos pulsions, une sorte d’attirante répulsion.
Rien que pour entrer dans un lieu public, il vous faut lire 3 pages de recommandations, signer une décharge, vous laver à la Bétadine, vous habiller avec des sacs poubelles Handy Bag et faire 5 tests PCR. Il est bien loin le temps où les gens s’en battaient les couilles de l’hygiène collective. C’était il y a moins de 2 ans ! Putain, je me souviens d’être entré dans un resto indien-Tropézien où il régnait une atmosphère de zouk marocain…. Très loin du velours, de la flanelle et des discussions feutrées. Il était 19h45, je m’étais installé dans ce Punjab. À peine mon cul avait-il touché la chaise inconfortable que le serveur aussi roux que pakistanais (je ne savais même pas que cela pouvait exister), a posé une boisson indienne de bienvenue devant moi. Je n’avais rien commandé, mais j’avais soif, et comme j’avais déjà la chiasse “autant finir le taf”, me suis-je dis, d’autant que je ne suis pas entré dans ce trou du cul du monde dans un objectif de calbute immaculé !
J’ai commandé un curry d’agneau avec un cheese-nan et un côte du Rhône aussi infect qu’une vinasse en Cubi. J’ai sorti mon guide “Porno-St-Tropez” au chapitre “Spécial rapports épicés et copulations pimentées” et j’ai savouré mon vendredi soir, peinard et décontracté du gland. Le patron-serveur est arrivé avec mon curry et m’a demandé quel dessert j’allais prendre. Déjà… ! Il était pressé de fermer son bastringue avant que les inspecteurs de la DDCSPP ne réalisent un contrôle sanitaire ou quoi ? D’autant que prendre un dessert dans ce type d’endroit est aussi risqué que d’avaler 2 litres de méthanol au-dessus d’un bec de gaz ? Mon voisin était en train de s’étouffer avec le sien de dessert, un tas nauséabond de graines de porc à l’huile de colza baignant dans un sachet de gravas, le tout inséré dans un pot-pourri parfumé au sésame fermenté à la pisse de vache sacrée. Le type est passé du vert au mauve en moins de temps qu’il lui a fallu pour pisser sur sa chaise. J’avais à peine fini de saucer ma sauce curry avec un bout de cheese-nan froid que le loufiat m’a claqué la note aussi épicée que le curry. J’ai été contraint et forcé de payer sous menaces diverses et je me suis tiré rapidos avant que la chiasse me gagne. C’est complètement fou, mais aujourd’hui, je rêve de passer des petites soirées comme ça ! En attendant, je tapote mes mémoires entre deux baises Tropéziennes avec la beauté éphémère ci-contre illustrée et je vous avoue que ça me fait chier de bonheur…