Saint-Tropez est peuplé par un glomérat d’êtricules génuflectants, triés sur le volet chez les hume-pets de l’ignoblesse locale parmi laquelle se veulent et pourlèchent quelques pachymerdes et autres crématorieux, potdevinistes ou politouilleurs bien en cour, qui accueillent leur désatrogène géniverbeux à grand renfort d’hipipipourassements et de propos médéférants… de quoi soigner la giflose dont souffre l’égolâtre entroipiècé, tout juste sale-hué par d’impieux crépus poing-tenus à l’écart par la policinelle localisante.
Que le Maire se fendille d’un discours buboniforme foutricoté par son nègre firmamental, avec plein de € et de $ pour faire richou afin d’amadouer les ovationeurs (et les vénéneuses aussi).,,, il rictusse les huns, hargneusite les zootres, obamasque la coloritude, rimellise sur la krise, superlifique ses réfaurmes et havedreame un avenir radieudelaméduse pour les républiquettes ultramarines et pour la merdesarts.
Au finiche il se poudrescampette tandis que les sexes durs l’acclamatent et que les sexes mous lovationnent.
Puis la clique filedoux sus au buffet généreux se ratafianiser la gueule en expectant du caviar frais sur les tartines.
Il ne manque plus au tableau que l’alléchanterie épousetouflette de l’égolâtre, habillée en rien-du-tout, pour lancer ses rémolades pompadoucereuses et vendraffamer ses sacs pipeules pour une bonne cause.
On sait que le pouvoir d’achat baisse tellement que bien des Français(es) se demandent ce qu’il/elles vont pouvoir mettre dans leur marmite à crédit,,,, et même s’ils/elles auront de quoi payer le gaz et/ou l’électricité atomique pour la faire bouillir, cette marmite…, et même s’ils ne l’ont pas déjà envoyée au Mont de Piété, la fameuse marmite…. et d’ailleurs ils/elles sont déjà à la rue… alors leur marmite, c’est pour faire face à ces petits tracas pécuniaires qu’il est temps de revenir à quelques fondamentaux !
Or, en nos temps de réflexions diverses, l’obscur devient éclair…, et c’est comme un pot-pourri qui choit des cieux.
La lumière pétaradante de “Son Auguste Lanterne”, portant sa perruque à cinq lauriers, inonde les ténèbres… et la mêlée rampe à ses pieds, secouée comme par un choc électrique extatique.
Enfin, lorsqu’il lâche son Esprit qui est comme un pigeon voyageur en flammes…, la Beste emplumée vient se poser sur le sous chef du Premier Homme de Saint-Tropez, surnommée “Prothèse droite de l’Auguste lumière”, qui s’éclaircit la voix et lit à ses disciples rassemblés son oraison obséquieuse :
Comparses et complices,
Saint-Tropez n’est pas encore sortie des années du règne de Sa Baudruche, elle est même en plein dedans, avec son Auguste Lumière qui dispose d’un mandat qu’il n’est pas prêt de lâcher.
Avec la Réaction, le parti clérical et le patronat ElleVéAimeHache ont repris le destin de Saint-Tropez en main.
Il était temps, en s’engageant clairement dans leur vote, en exprimant leur confiance en nous-mêmes, la populace des beaufs et beauffettes a jeté les fondements d’un village de pêcheurs qui affirme sa volonté de changement dans la continuité et de modernité d’arrière-garde qui veille sur le pactole.
De cette servilité nous sommes tous comptables.
En démocratie bourgeoise, le succès d’une poignée qui tient les rênes du pouvoir et s’y accroche signifie bien le déni des autres…., chaque Tropézien, chaque Tropézienne doit respecter cette loi divine et mettre au rebut ses convictions non conformes aux nécessaires réformes.
C’est ainsi que nous nous sommes assis sur les votes anti-nous, votes de refus majoritaires en apparence… nous le ferons encore en rompant avec la pesanteur d’élections qui imposent de respecter le résultat des urnes.
Pour tout dire, je crois à la chienlit, facteur d’efficacité et complément naturel des chefs qui régissent tout.
Quand à notre parti, il a le droit d’assumer sa victoire éternelle, avec arrogance et sans complexe… sa loyauté envers sa Suffisance ne saurait étouffer sa morgue.
Comme chacun d’entre nous, j’aime passionnément la richesse, fruit juteux de l’exploitation capitaliste.,, et j’ai moi-même longtemps privilégié cette approche séculaire, d’ailleurs je vis dans un château.
Nous pouvons faire encore mieux, en repensant de fond en comble les fondamentaux de nos pillages.
Nous ne réussirons faute d’avoir osé rompre avec ce cercle vicieux qui consiste à ne pas vouloir s’attaquer à la veuve et à l’orphelin – c’est une image – qui bénéficient outrageusement de la redistribution imposée par l’alliance des opposants qui jalouse, nos exorbitants privilèges acquis.
Ces atermoiements de rosières ont pu laisser croire au vulgum pecus, à la faiblesse de notre virilité, et a provoqué un divorce entre le pouvoir et la populace qui n’entend que la musique du bâton.
Il a été sanctionné par une instabilité préjudiciable aux profits maximum et au vol organisé des pauvres dans la poche des riches.
Par chance la kyrielle des sacro-saintes journées d’action bénites de grâce a su crever les abcès et éviter que tout nous pète à la gueule : la canaille, la racaille est rentrée dans le rang.
Que nos partenaires soient ici chaleureusement remerciés d’avoir fait l’impasse sur leurs postures idéologiques et leurs réflexes claniques en enjambant les clivages.
Grâce à ce consensus, nous pourrons enfanter un nouveau contrat politique et social digne d’un Maréchal.
Plutôt que d’être dans la défensive toujours douloureuse et la vaine contestation, choisissons l’anticipation et la participation où entrepreneurs et salariés joignent nos intérêts très bien compris.
Si, d’aventure, tel n’est pas le cas, nous prendrons nos responsabilités sans faillir et la tourbe mise au pas mangera la terre !
Nous n’avons su trouver ni le courage ni la pédagogie pour expliquer à la vulgaire piétaille qu’une bavure historique était à l’œuvre.,,, je veux parler de la destruction complète du patrimoine de Saint-Tropez : patrimoine de ses services publics, de sa fonction publique, de son école publique, de sa santé publique, de ses infrastructures publiques… la liste est longue, j’en oublie.
Patrimoine sublime, certes, mais qui ne rapporte pas assez aux capitalistes milliardaires qui s’encanaillent dans nos contrées… et dont les poches crient famine..
Cette nouvelle donne historique est sans doute angoissante pour les plus frileux de la plèbe qui restent attachés aux ressorts usés de l’ancien Saint-Tropez ; mais comme elle passionnante pour les appétits aux grandes dents, doués, terriblement motivés !
Eux qui portent sur notre village un regard lucide grâce à un nouvel état d’esprit insufflé par sa Gracieuse Lumière éméritante, notre chef bien aimé qui est notre tremplin éclairé.
Nul ne doit s’y tromper : la nécessité est dans des choix courageux et l’obligation d’agir vite par crainte que les pauvres locaux ne se réveillent.,, à défaut de pédagogie, nous aurons le courage de trancher…
Pendant des décennies, Saint-Tropez, s’est endormie et la Gueuse s’est engraissée comme une grasse truie.
Aujourd’hui par ces temps bénis de crise, les Égorgeurs sont de retour : tout est à vendre, tout est à prendre, profitons-en !
Pour nous, nos familles, nos ascendants, nos descendants et collatéraux…, ayons de l’ ambition et le courage de notre appartenance à cette bande internationale d’écorcheurs d’abattoir.
Les circonstances sont historiques, nous avons en main la possibilité de reconfigurer les règles du jeu à notre mesure.
Sur les décombres de la cohésion sociale, sus aux andouilles !
Saint-Tropez est grand lorsqu’il est grand pour ses nantis.
Saint-Tropez est grand lorsqu’il se débarrasse de l’immense cohorte des inutiles qui se complait dans l’échec et remplit les pôles emplois quatre étoiles.
Saint-Tropez est grand lorsqu’i tourne le dos au conservatisme social.
Saint-Tropez est grand lorsqu’il se débarrasse d’une jeunesse qui lamine son corps par sa fainéantise de pou et alimente l’extrémisme de gauche.
Saint-Tropez est grand lorsqu’il défend bec et ongles la richesse des milliardaires.
Saint-Tropez est grand lorsqu’il avance sans a priori, sans tabou, sans pitié.
C’est ça Saint-Tropez, le village qui n’est pas rance… qui a une identité monétaire, celle de l’épée, du sabre, du goupillon et de la tirelire.
Il y a ici dans le village de Saint-Tropez, un vent puissant de piraterie organisée qui accélèrera l’Histoire, sa Grandiose Soufflette en est le forgeron, j’en suis l’exécuteur.