“Secrets de secrétaires” se voulait être un web-site coup de poing… !
Le slogan d’accroche était : “Qui n’a jamais rêvé de se glisser dans le cerveau des secrétaires pour y attraper quelques secrets au passage ?”…
Ce web-site était soi-disant : “l’aboutissement de recherches intensives de plusieurs années”, d’une certaine Claire XXX qui dévoilait les prétendus dessous de certaines histoires de cœur de femmes vulnérables (sic !)… des histoires à faire frémir les romantiques les plus absolus… sa sexualité déjantée finit toutefois par mettre ses rares lecteurs et lectrices mal à l’aise !…
Claire prétendait mener une vie relativement simple : deux ex-mari, un amant, deux amantes, un boulot merdique, des passe-temps stupides : yoga, shopping, masturbations et confidences féminines…., le tout rythmant ses jours, semaines, mois et années… et elle savait que finalement ça pouvait être pire… elle traversait une période complexe… et les confidences de plus en plus intimes de ses amies vont finir (seon elle) par lui tourner la tête…
“Je suis arrivée à un âge où je reluque les sièges inoccupés plutôt que les mecs” , m’avait confié Claire.
C’est alors qu’elle a plongé dans une situation peu glorieuse dont elle se serait bien passé : devenir “Maîtresse-Esclave” dans un club Sado-Masochiste d’Anvers (Nord de la Belgique) afin d’obtenir la matière nécessaire pour écrire sa nouvelle vie, jusque dans ses épisodes les plus improbables en se dédouanant avec humour : “On verrait ça dans un film, qu’on n’y croirait pas : c’est trop tiré par les cheveux !”
Dans un style d’une non subtilité crasse qui devait permettre d’accéder à l’humour “cul” et aux émotions de se chevaucher à merveille, elle faisait avancer lecteurs et lectrices avec “doigté” vers une intrigue qui se tissait en surprise (comme un “fisting”) malgré quelques rebondissements attendus.
Car, bien entendu, la vie sexuelle de Claire était bien plus complexe que ce qu’elle voulait bien montrer !
Sa littérature dénonçait et soulignait le trivial de ses histoires de cœur et d’amitié… mélangé à diverses doses d’humour “pompier”, elle frappait sur des questionnements sensés nous démanger tous et toutes.
D’abord, les travers de l’amitié, soulignés par une phrase : “A trente ans passés, j’apprends l’une des plus rudes leçons de la vie : des amies à qui on raconte qu’elles ne peuvent pas répéter que je suis devenue Maîtresse-esclave dans un club, ça n’existe pas“ !
Ensuite, le baromètre complexe du bonheur via l’épanouissement sexuel total dans le BDSM !…
Au final, c’était glauque… et le silence qui s’en suivait lorsqu’on en avait terminé la lecture, faisait froid dans le dos.
“Secrets de secrétaires” était un message “coup de poing dans les testicules”, mais aussi un apprentissage de ce qu’est la réalité de certaines vies, dans toute sa palette de couleur, sans être stéréotypé au rose et noir… la vie n’étant que niaise et brutale comme le sont les meilleures histoires ?
Extraits :
<< Je me nomme Claire, viens me voir dans mon club Sado maso Bizarre, comment je me fais empaler profondément sans pouvoir contrôler la pénétration intense, une balancelle m’obligeant à ouvrir grandes les cuisses, ma vulve étant ouverte et sans défense alors que je dois subir les assauts de mes bourreaux qui prennent un malin plaisir à rentrer en moi, offerte, ventre en avant…
J’adore me montrer attachée et torturée, je ne le pratique qu’avec plusieurs hommes et femmes qui ont tous les droits sur moi et peuvent disposer de mon corps à leur guise.
J’aime qu’on me prenne alors en photo pour me montrer sur le web, humiliée, écartelée, offerte les seins bondagés, ruisselante et dégoulinante de cyprine.
Mais dans le cas d’une rencontre de passage c’est moi qui serait la maitresse intransigeante et saurai vous avilir vous goder, vous fister profondément, vous pisser dessus ou dans la bouche.
Tous vos désirs d’homme ou femme soumis seront respectés à la lettre…
A qui le tour ?
Venez m’admirer, jouissante le minou et l’anus complètement destroy grâce à la machine infernale “loving chair” !
Je vous propose de vous régaler avec une tricholée de copines qui ont aussi apprécié de se faire défoncer la rondelle.
Fallait les voir les cochonnes, intimidées au début puis complètement débridées à ne plus vouloir me rendre ma chaise à plaisirs.
Je vous promet de vous faire bander comme j’aime.
Hah ! si vous pouviez être là tous en même temps pour m’inonder de sperme chaud !
Si mon Canapé avait la parole il vous dirait comment je m’exhibe tous les jours.
Mince, de grosses mamelles et une taille de guêpe, je suis splendide avec ma croupe offerte chambrée et perchée sur mes chaussures à talons hauts.
Look provocante, je fais tout mon possible pour être instantanément identifiée comme une bonne chodasse qui aime le cul.
C’est sans aucune honte que la belle femme BCBG que je suis peut devenir une grosse truie pissante de bonheur surtout après une sodomie mémorable qui me laisse pantoise l’anus encore béant de bonheur.
Arriveras-tu toi aussi a me faire déclencher et devenir ta diabolique vestale fière de me montrer ainsi, nue ouverte et offerte ?
Je suis toujours perchée sur de hauts talons, avec des chaussures ouvertes pour montrer mes pieds ou souvent en cuissardes.
Je ne porte que des jupes souvent plissées qui volent au ras de ma chatte et de mon cul, toujours très moulantes, des tenues de salope en vinyle, des porte jarretelles noirs, des bas coutures ou résille, des bustiers seins nus, pour montrer mes gros nichons et mes fesses toujours bien mises en valeur.
Adepte raffinée d’Épicure, de Sade, de Sacher-Masoch, je m’abandonne aux plaisirs les plus extrêmes et j’aime que soient photographiées ou filmées ces scènes torrides où se mêlent dans une quintessence le bien, le mal, la douleur, le plaisir et mon âme.
C’est ainsi, que dans mon donjon d’Anvers vous allez pouvoir me découvrir, nature, toute vraie et sans trucage….
5% de remise sur les fellations jusque fin août.
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Je croyais tout savoir sur le sexe “dérivatif”, mais j’ignorais, parce que personne avant Claire XXX ne l’avait écrit, que ses aventures relevaient de la… littérature !!!! une révélation provocatrice qui m’a conduit à jeter sur l’œuvre de Claire XXX, un regard dépoussiéré et ahuri et à exiger d’elle des réponses (et des “choses”) que j’attends habituellement des grands classiques.
Claire XXX s’est alors livrée à une dé-construction totale et joyeuse en voulant démontrer chemin faisant, que tous les secrets de la littérature sont dans Tintin et Milou !
Quand il aura refermé son livre, le lecteur saura qu’il appartient désormais à ces happy-few à qui il a toujours voulu s’adresser !
La suite est grandiose, reléguant le Marquis de Sade aux oubliettes :
<< Dans mon site vous allez voir des pipes d’enfer avec un vaste choix de photos et de vidéos.
Si vous aimez, comme un salopard, les fellations et pipes profondes, vous serez servis avec des photos d’enfer et des vidéos à spermer sur l’écran.
Moi dès que j’ai une belle bite dure dans la bouche que je peux sucer longuement pour apprécier sa dureté, sa rigidité c’est comme si j’avais un clitoris dans la gorge, c’est l’enfer d’ailleurs mes amants me disent que je suis la reine de la pipe.
Universitaire cultivée, raffinée, délurée depuis très jeune, je pratique avec délice la gorge profonde et aspire bien le sexe jusqu’aux amygdales, cochonne que je suis.
Les sucettes n’ont plus de secrets pour moi et j’aime aussi gober les boules de mon partenaire pendant que je le pompe, je vais même jusqu’à lui lécher le scrotum que je trouve délicieux.
Je rentre ma langue au plus profond du cul pour sentir sa bite se déformer et devenir énorme prête à lâcher tout son foutre chaud.
Vous allez dire que je suis une belle vicelarde de lécher le cul des hommes, mais vous vous régalez bien de me bouffer le mien aussi je ne vois pas pourquoi nous n’irions pas vous et moi en enfer pour une pipe de trop.
Venez vite dans mon enfer je vous promet de belles pipes joyeuses et vous pourrez éjaculer dans ma gorge profonde.
On m’appelle aussi la branleuse de bite aux gros nichons.
Dans mes photos et mes vidéos vous verrez une petite démonstration avec mes gros seins.
J’ai tourné dans ma première vidéo avec “papy salaud”, c’était vraiment pornographique.
Au début je sentais remuer mes nichons devant la caméra.
On m’avait mis de l’huile de massage dessus, je caressais mes gros tétons puis un acteur est venu ensuite s’occuper de ma grosse poitrine de jeune femme cochonne.
Il a commencé à m’enfoncer sa grosse queue dans ma bouche pour que je lui fasse une pipe style irrumation.
Avec mes grosses mamelles, je lui ai fait ensuite une branlette espagnole et me suis retrouvée avec les nibards plein de sperme.
Après la fellation, l’étalage de mes gros seins, j’ai eu droit à une bonne sodomie comme une lapine.
Je vous propose de regarder en gros plan, sur la partie membre de mon site, les scènes les plus hard que j’ai tourné pour vous.
Vous allez pouvoir m’admirer en blondasse branler la queue épaisse d’un black démoniaque, puis sucer sa grosse bite délicieuse.
Franchement rien ne vaut une bonne pipe d’enfer.
Il a adoré me voir me dénuder alors que je venais de poser mon joli body en dentelle et gardé mes bas noirs à frou frous et mes escarpins à talons hauts.
La je suis à nouveau prête à me donner à lui, soumise. c’est bon de se faire démonter ma chatte et mon trou de balle par derrière en levrette devant des voyeurs.
Tout mon corps était en émoi, j’en tremble presque encore…
Je me souviens encore de la chair de poule de désir qui parcourait tout mon dos, tout mon corps et n’en pouvant plus de cette immense chaleur je mouillais abondamment, j’en dégoulinais…
Vous voulez le voir ce grand cochon de black se vider les couilles en éjaculant et giclant sur mon beau visage de grosse salope mature ?
N’hésitez plus tout est dans la zone membre du site…
La défonce anale je préfère la pratiquer en levrette c’est là ou je prends le plus de plaisir quand je sens au plus profond de moi la pénétration.
Ca fait de suite tilt dès que j’entends parler de défonce et en plus anale, cela fait deux mots magiques.
Aussitôt, je ressens l’étoile de mon sphincter qui s’ouvre et qui frémit d’impatience.
Que c’est bon de se faire bien enculer.
Complètement nymphomane, je suis de tous les gang bangs qui me permettent d’assouvir avec délices les désirs de double pénétration qui me tenaillent le bas ventre.
Toutes les bonnes bites sont les bienvenues dans mes larges orifices dilatés pourvues quelles soient dures, raides et si possible de bonne dimension, bien longues.
Hommes blacks, beaux rebeux, jeunes militaires, pompiers en service dans la caserne et flics sont les bienvenus dans mes trous publics de chienne.
Offerte à tous et heureuse de leur plaire, je me fais défoncer aussi bien dans les suites de grands hôtels pendant un cocktail, qu’à l’arrière d’un taxi de nuit, que baiser a la chaîne dans des squats, sur le trottoir, ou me faire violer dans les parkings souterrains devant les cameras des vigiles.
Toujours habillée comme une garce, qui se met à mouiller sous sa robe rouge de pétasse je ne veux que de la défonce.
Trop curieuse, je veux absolument sortir les braquemarts les admirer, les sucer, les empresser avant de me tourner pour une bonne baise anale qui me ravit et me donne des frissons.
C’est bon quand les types s’approchent de moi la bite tendue et comme une grosse chienne, j’attrape le manche et lui taille une grosse pipe de folie tenant un autre sexe dans la main prête à le turluter aussi.
Vous pouvez me donner votre avis, me traiter de tous les noms d’oiseaux, me suggérer de nouveaux jeux sexuels je suis ouverte à tout et à tous et toutes !
Bonne latine avec des gros seins a perforer du cul, toujours vêtue simplement d’une nuisette de dentelle noire ou rouge, en chaude latine je commence un strip-tease pour t’exciter pour que tu m’encules plus fort après.
Je me branle la moule allongée dans un fauteuil, je me doigte le cul et une fois en ébullition, je m’approche pour te sucer la bite.
Dés que tu bandes bien dur tu me bascules dans le sofa et me pénètre.
Je fais fais alors mon numéro de chiennasse, je te montre mon cul ouvert.
J’aime ça comme une garce !
Après t’avoir sucé une nouvelle fois la queue, très salope je me retourne cul ouvert et bombé devant ton gourdin, je me fais bien prendre en levrette pour que ton sexe rentre bien au fond de mes entrailles.
Voulant davantage me faire pistonner le fion je change de pose et viens m’empaler profondément sur ton dard.
Par la suite tu vas et viens de trous en trous jusqu’à la jouissance, l’apothéose où tu te vides bien les burnes dans ma bouche de pute latine défoncée analement.
Je suis une femme mature, j’aime les échangistes et parfois, pour faire plaisir à leur femme, je partouze un bon coup.
J’aime les surprises et me retrouver nue le centre d’intérêt de plusieurs cochons avides de défonces anales me fait jouir d’avance…
Mes amis et amies sont des gros cochons, le sexe est leur activité préférée, ils ne font pas grand chose d’autre de leur vie que de fréquenter les clubs libertins et d’autres couples pendant les week-end.
Madame salope, j’aime branler une bonne verge africaine musclée ou plusieurs à sucer et à se faire mettre dans mes orifices.
Mes gros seins moelleux sortis de mes soutiens gorges, je te les mets sous le nez quand tu veux mon grand cochon adoré mais faut pouvoir les mériter non mais des fois, es tu abonné à mon site ?
Sais tu que tu vas adorer mes grosses loches car j’aime les faire prendre en photo surtout quand on me les lèche ou me les malaxe mes lolos.
Moelleux ils le sont, tu n’as qu’a sortir ta bite que je te la prenne en branlette espagnole tu vas voir comment mes gros seins vont te l’étouffer ta zezette.
Tu vas adorer te faire prendre dans l’étau de mes miches énormes et si tu es bien salop comme j’aime tu pourras y jouir dessus à ta guise et bien les inonder de ton sperme bien chaud.
Ton gros dard au milieu de mes tototes aux aréoles irrésistibles c’est du bonheur tu vas voir.
A peine tu touches mes tétons et ils bandent de suite, y a même des vêtements un peu râpeux que je ne peux pas porter ca m’excite trop les bout de mes gros nichons.
Ha tu les voudrais rien que pour toi mes mamelles de salope et bien souffres que je les offre à qui me plait et le plus souvent possible pour mon bien et pour le plaisir de voir un homme affamé reluquer comme une malade, soupeser, titiller lécher mes lolos de folie.
Moi j’ai pas besoin de Shibari pour prendre mon pied par contre je suis la reine de l’irrumation tu connais ?
Montres moi ta bite et tu vas voir ce que c’est.
En plus si je te suce la bite allongée tu pourras faire pendre tes couilles qui caresseront mes gros seins.
Je te dis que cela va être du bonheur surtout si ton sperme est bien moelleux et onctueux.
Mes seins gros et moelleux sont a tripoter avec des ardeur exigeantes.
En plus j’adore les relations de sexe devant une caméra ou un appareil photo qui met bien en valeur mes gros nibards.
J’adore faire des rencontres avec des hommes fous de grosses poitrines ou un couple libertin qui me reçoit chez lui et a placé une caméra dans sa chambre pour me filmer en train de baiser avec eux.
Si en plus je peux publier la vidéo sur mon site internet, là je suis aux anges et je leur offre tout mon corps.
Quand je suis dans une scène de sexe amateur c’est comme si j’étais chez vous et que je vous propose de me mater pendant que coquine et que je fais l’amour.
Avec un couple j’aime que le type baise sa femme sur leur lit tandis que moi je lèche sa chatte lisse, puis les invite ensuite à me foutre bien profond.
Si en plus ils ont eu la bonne idée de brancher la camera sur MSN on invite un internaute à nous rejoindre dans leur piaule pour une partie de sexe à quatre.
Pendant que la petite nana se faire prendre le vagin par son mari, moi je me fais déboiter le fion par l’inconnu qui vient d’arriver.
A ce moment là j’aime sortir le sexe de mes fesses pour l’offrir à la dame pour l’obliger à la prendre en bouche.
Je suis aux anges quand elle suce en même temps la queue de cet inconnu qui va ensuite la pénétrer à son tour.
Mais je m’égare là avec mon histoire de couple, de trio et d’amateurs, on en était à mes gros seins moelleux qui sont si doux et si souples.
Je te fais quand une branlette espagnole avec ?
Cela me rappelle mon premier casting de sexe avec mon petit ami, j’ai du d’abord montrer mes gros seins avant de m’allonger complètement nue sur le lit et montrer le moelleux de mes tétines.
Le caméraman ensuite et venu mettre ses doigts dans ma chatte déjà bien humide.
J’ai du ensuite bien fixer la caméra et faire la salope en tripotant mes miches comme si je voulais branler le spectateur entre mes loches et bien les lui montrer avant de lui faire une pipe.
Pas besoin de cacher mon jeu car j’adore cela faire des fellations et surtout me faire filmer.
Après cette rapide gâterie, j’ai du branler la queue d’un homme au hasard avec mes nichons.
Toujours mes seins moelleux à l’air face au caméraman, j’ai du me faire baiser comme une cochonne, notamment en levrette où je n’ai pas eu à jouer le rôle d’une vraie garce, que je suis tous les jours à la vue d’une bite.
Pour que cette littérature soit publiée dans www.GatsbyOnline.com et dans www.SecretsInterdits.com, afin de vous inciter à aller acheter mon livre et aussi que vous veniez me baiser dans mon donjon-club d’Anvers, je dois vous avouer que j’ai du pomper le dard de quelqu’un et lui vider les couilles sur mes seins et dans ma bouche de salope sans oublier d’avaler son sperme en me délectant, avec un doigt sur le clito pour davantage de plaisir. >>
Cette force narrative (sic !) passait aussi par l’utilisation d’un discours direct qui voulait donner au lecteur l’impression d’assister à sa propre (mais dégoutante) fellation.
Cette impression de réel était d’ailleurs renforcée par les prétendues connaissances scientifico-sexuelles de Claire XXX qui étaient expliquées avec des mots simples, parlants et accessibles (sic !).
“Secrets de secrétaires“, était non seulement un texticule “coup de poing”, mais aussi une œuvre magistralement comique !
Le thème du secret hante toujours notre littérature, il est presque devenu une mode, cette omniprésence n’est pas surprenante, notre époque adore la transparence et la révélation poursuivant ainsi un lent processus historique qui nous oblige à ne rien laisser dans l’ombre.
Pour comprendre les enjeux d’une telle évolution il convient de retracer les origines et les formes du secret, car celui-ci renvoie aussi bien à la métaphysique qu’à l’histoire des sciences ou de la politique.
Le secret se cache tout en se manifestant, telle est la définition qu’en donne la tradition.
Il n’existe, en somme, que dans la nuance.
S’il faut bien convenir que l’histoire du secret est aussi l’histoire de la perte du sens de la nuance, n’est-il pas nécessaire de trouver un passage entre la tyrannie d’une transparence absolue et l’idée d’une vérité réservée à quelques initiés ?
À l’heure où la littérature contemporaine se plaît à exploiter la thématique du secret et où la psychanalyse n’en finit pas d’explorer les méandres des relations familiales, il me semble intéressant de revenir sur le fonctionnement de schémas fictionnels parentaux récurrents inscrits au cœur du patrimoine littéraire.
L’œuvre “littéraire” de Claire XXX prétendait porter l’empreinte d’une histoire complexe et douloureuse marquée du poids du secret… au centre de son processus dramatique, sa faute, longtemps inavouée, n’en finissant pas de la hanter… alors que marquée du sceau d’un inconscient sexuel collectif que Freud aurait mis en évidence au sein de ses travaux, la configuration romanesque des secrets de secrétaires de Claire se prétendait une sorte d’intuition psychanalytique évidente lui conférant des fonctions maîtresses dans une intemporalité que l’actualité littéraire ne ceserait de rappeler lorsque les critiques littéraires auraient lu ses écrits émouvants.
Jugez par vous-même la qualité de l’écriture, les tournures de phrases léchées et les extraordinaires double-sens ainsi que l’utilisation de mots rares et souvent inédits destinés à enrichir la langue française (sic) ce qui n’a pas du tout convaincu :
<< Je me libère derrière l’écran de mon ordinateur quand je viens tchater.
Comme vous êtes tous des gros cochons pourquoi me priver ?
Plus le désir monte en moi plus je me déshabille pour être à l’aise.
Je peux ainsi me malaxer les seins, tripoter mon clitoris ou même passer ma main entre mes fesses !
Et quand je décide de brancher ma caméra pour montrer ce dont je suis capable tout en admirant l’homme qui de l’autre coté me montre son sexe bien raide, j’adore m’assoir sur un plug que je fais pénétrer insidieusement entre mes fesses pour me l’enfoncer au plus profond de mon anus.
Et là je puis vous assurer que je me fais jouir en me trémoussant sur ma chaise tout en écartant ma grande chatte…
Je me trouve souvent dans le bureaux de mon boss.
Quand je lui apporte des dossiers, j’aime qu’il me matte comme un cochon.
J’adore lui couper le souffle avec mes nouvelles tenues et ça m’excite.
Je me baisse pour lui montrer mon décolleté et pour qu’il puisse imaginer sa belle queue dedans.
Je me retourne, me baisse, et viens près de lui pour voir son désir.
Une seule envie me vient à l’idée, c’est de m’agenouiller et de le sucer violemment sous le bureau.
J’adore me faire tripoter par un mec, j’aime qu’il me regarde et soit à mes ordres.
C’est vrai que j’abuse un peu mais c’est tellement bon de se faire déchausser et poser ma petite culotte sur sa gueule pour pouvoir lui faire sentir mon intimité.
Je n’y vais pas par quatre chemin, j’écarte moi-même mes chairs intimes pour lui montrer ma grosse moule bien ouverte et odorante du mélange de foutre de mouille et de pipis.
A mes ordres il pose mes bottes qu’il léchouille mais c’est surtout mes pieds nus qui lui plaisent…
Quand je suis seule, j’adore être totalement nue ou je me déguise en infirmière.
Tout mon corps est en émoi à la recherche de plaisirs abracadabrants, je suis obligée de me mettre sous la douche pour éteindre le feu de mes sens.
Mais même là je me tripatouille, me doigte, des fois même me gode fortement pour jouir.
Ma vulve et mon anus, attirent les hommes qui ne me laissent pas un moment de répit, il faut que je me tripote, que je me branle espérant un gros sexe salvateur.
Quand je suis en infirmière il me vient des idées folles et j’adore frotter mon minou sur le visage des malades !
Je sors également en extérieur pour faire mon pipi devant tout le monde au lieu de le faire dans les toilettes, mais je ne vais pas tout vous dévoiler !
Je prends beaucoup de plaisir à avoir un Homme à mes pieds, j’adore que l’on me déchausse, que l’on me caresse tendrement les pieds, un après l’autre.
La première fois c’était troublant de se faire emboucher les orteils, lécher, toiletter les pieds à grands coups de langue.
Mais aujourd’hui j’adore ce petit jeu très érotique et je sais quelles chaussures je dois porter pour que l’arôme qui s’en dégage soit plus fort, plus tenace.
Sachez messieurs que je repère vite les hommes fétichistes des pieds qui reluquent le bas de mes longues jambes en espérant satisfaire leurs délicieux désirs de renifler et s’extasier devant leur cambrure et lécher toutes les rainures qui sillonnent la plante de mes pieds…
Lécheurs renifleurs même combat, venez à moi, je suis une nana aux chaussures en cuir qui puent la salope, vous venez les renifler ?
Mon cul est un garage à bites que j’aime poser sur vos pieds pour vous donner des vertiges.
Je mérite d’être traitée comme une pute pieds nus car je suis une vide couilles qui sent bon des orteils dont vous pouvez user et abuser.
J’ai la moule lubrifiée dès que je suce une bite et je n’attend que vos coups de boutoir.
J’adore les mots très crus quand je pompe et je suis encore plus lubrifiée quand les mecs m’insultent en me défoncent les trous et la bouche, quand ils me font commenter avec des mots vulgaires ce qu‘ils me font subir et font partager mes hurlements de jouissance à des amis au téléphone
Je veux battre des records, aussi je compte sur vous tous pour me rejoindre lors de mes délires de gang-bangs ou bukkakes.
Avec moi pas de tabous, je suis friande de sodomies, j’adore être offerte à la chaîne et offrir le meilleur !
Ne soyez pas intimidés, mon sphincter est comme un muscle qui se referme sur sa proie, aussi vous ne serez pas ridicule avec un sexe normal, osez poser votre candidature…
Seuls les privilégiés pourront assister à mes lavements qui me procurent un magnifique plaisir ou se mêlent honte et jouissance physique.
Oui je suis une bourgeoise BCBG mature, intellectuelle et pulpeuse qui se fait baiser et inonder de sperme par des inconnus, routiers, voyeurs dans les lieux les plus divers pour son plaisir de salope lubrique.
Complètement nymphomane, les gang-bangs me permettent d’assouvir mes désirs de double pénétration, toutes les bites sont les bienvenues dans mes orifices dilatés pourvu quelles soient dures et si possible de bonne dimension. Alors mon chou, faut-il te prier pour que tu viennes recevoir un bon coup de badine sur tes fesses ?
A moins que tu aie un autre jeu à me proposer.
Toujours à l’écoute de tes désirs…, je te rappelle que jusque fin août je fais 5% de réduction pour ma pipe lubrique, ma spécialité.
J’adore aussi poser pour des photos cochonnes.
Oui je suis cochonne et j’adore me voir en photos et rien ne me rebute je suis ouverte à toutes les poses.
J’aime aussi la vidéo mais je prends moins de plaisir car il faut jouer un rôle alors que pour la photographie il faut poser, prendre une attitude des plus cochonnes pour que la photo soit belle.
Je prend un exemple si je fais une pipe il faut que je pense à bien garder les yeux ouverts, mettre en avant le galbe de mes lèvres pour paraître bien salope et plaire à l’homme qui me regarde.
Je dois le séduire aussi par tout mon corps qui doit avoir une pose démoniaque, lascive, arrogante.
Je dois être à son goût dans toutes les poses, c’est pour moi une fête dès que j’enfile mes vêtements sexy, que je gaine mes jambes de soie avec des bas à couture.
C’est bon de cacher mon minou et mes belles fesses dans une culotte coquine ou un string diabolique qui me titille l’anus à chaque pas et fait mouiller ma petite chatte.
Je dis petite chatte mais en fait j’ai une grosse moule toujours insatisfaite, moi il me faut du gros calibre bien dur et bien épais pour m’élargir les parois au maximum, me dilater les chairs intimes pour me faire hurler de bonheur et là je peux vous assurer que la photo est cochonne.
Je dois être toujours séduisante avec ma gueule de salope, ma bouche fardée en permanence, souvent avec un rouge à lèvres criard, mes longs ongles peints ne laissent aucun doute sur mes capacités et sur mes activités de top modèle ou de courtisane et cela m’excite de provoquer le désir sexuel dans les yeux des hommes et des femmes qui me croisent.
Aussi bizarre que cela paraisse j’adore que l’on s’amuse à ouvrir et élargir mon minou ou mon petit trou.
J’aime être un peu contrainte et ne peux pas me soustraire aux caresses les plus vicieuses.
J’apprécie également les langues agiles.
Je suis aussi une véritable chatte bottée, cruelle quand j’enfile ou me fais chausser de mes cuissardes noires par mes larbins.
Je suis la maîtresse intransigeante toujours prête à fouetter mon esclave ou à lui ordonner de me déchausser pour me faire lécher délicatement les pieds.
Si c’est bien fait, je peux aussi lui pisser dessus il peut avaler beaucoup de mon envie et s’il arrive de tout avaler c’est le bonheur partagé.
Pour cela, il faut qu’au début, je commence à faire doucement pipi pendant qu’il me suce, puis, si il me fait comprendre que je peux envoyer un jet plus fort, je m’exécute, j’arrête pendant qu’il avale, puis lui envoie de plus en plus fort, j’adore vraiment ça quand c’est bien fait.
Mais si tu préfères t’occuper que de mes pieds pas de problèmes tu me verra bottée comme une chatte >>
À partir d’une réflexion d’ordre général sur l’intime et le secret, il faut analyser comment cette mise à nu était comme une mise à mort orgasmique pré-ménopausée qui faisait de Claire une autrice par un devenir d’interruption pénétrative…
En revenant sur la nudité du mot “écrire”, il devait être alors possible de comprendre comment elle voulait devenir l’intime de quelqu’un qui écrit et de quelqu’un qui la lit, l’espace violemment déployé par la contestation mutuelle du pouvoir de dire et du pouvoir jouir.
Dans ce récit balzacien, c’est le processus de dévoilement de sa sexualité qui comptait davantage que le moment de la révélation de ses orgasmes.
Son corps était le centre de son récit et son âme la solution d’une énigme enfouie sous des représentations nombreuses, au point que ce n’était pas tant le thème de la substitution des sexes qui importait, que celui de la manière dont la masturbation venait remplacer la réalité des corps.
Cette découverte obligeait théoriquement selon Claire XXX à relire tout ce qu’elle avait écrit en le réinterprétant : il ne s’agissait pas d’un récit sur le pouvoir de l’apparence comme on aurait pu le croire, mais sur la question de l’identité, ainsi le secret est rarement celui que l’on attend, et sa solution ne suffit pas à répondre à toutes les questions posées.
Le processus herméneutique balzacien se découvrait ainsi prétexte plutôt que fin ultime.
Dans la mesure où l’intime reste le terrain d’expression de la pure subjectivité, il est, par nature, insaisissable.
Le flou de sa définition problématise tout projet de représentation.
Si la figuration de l’intime de Claire s’avèrait d’essence allégorique, il était tel quel, en soi, irreprésentable.
Ce constat ne fait pourtant pas obstacle et s’avère particulièrement prolixe sur le thème de l’intimité.
Elle avait choisi d’approcher deux démarches qui exploraient l’espace intime en se confrontant à la question des limites du représentable… la radicalité de son texte avec son installation vidéo, établissaitt un réel rapport de force entre l’image et le spectateur-masturbant… subitement confronté au plus profond du corps pénétré de Claire…, que cette exhibition de sa profondeur intime oppose sa logique faite d’allusions, d’effleurements et de fines approches dans un jeu ambigu avec les apparences, tenant autant du secret que d’une expérience de l’intime en partage.
Cet article propose une réflexion sur l’intimité et le trouble induits sur la scène sado-masochiste, mais c’est surtout la faculté à rendre présent à notre perception de spectateur-masturbant qui est ici interrogé.
Cette masturbation dans un espace temps scénique, est en réalité un temps de l’à côté face à l’ici, et un espace de l’ailleurs face au là…, agissant comme un révélateur, précipité d’une solution chimique, nous donnant à voir des pans d’invisible portés par la jouissance et l’éjaculation.
C’est aussi, ainsi, chercher le secret d’une alchimie de la vie… voilà !