Anamary, bondage … 03
Une fois que ce sera terminé, j’aurais expérimenté le degré ultime dans l’impuissance : être attachée sans aucune possibilité de me libérer. Tout mon plan de bondage électronique est sous contrôle. Il m’a fallu un peu plus de deux mois pour reprogrammer l’ordinateur, revérifier les connexions, les micro-switches, inventer d’autres sécurités. Jennifer me dit souvent que j’ai trop de volonté dans mes désirs de jouissances sexuelles, que je désire aller parfois beaucoup trop loin, que je suis capable du pire. Elle sait ce que je fais actuellement et cette fois elle a peur pour moi. Mais elle a compris que je ne changerai plus. Grâce à elle, peut être. Malgré elle, plus probablement. Depuis deux mois, depuis qu’elle m’a piégée en stoppant l’ordinateur de ma machine à jouissance, chaque jour, j’ai consacré plusieurs heures à le perfectionner, puis je me suis attelée à la préparation de ce week end. Sans parler d’essais de toutes sortes… Plaisir, souffrance, tension, patience et impatience….. C’est maintenant. Outre les dispositifs électriques, électroniques et le programme qui les gère, j’ai recalculé les distances, rechronométré chaque phase, reconstruit des instruments adaptés, remodifié les outils existants.
Le décor et la machinerie sont prêts. L’organisatrice que j’ai été durant tout ce temps de préparation peut se retirer et faire place l’actrice que je vais devenir… La spectatrice, Jennifer, est déjà en place. Elle m’observe, me scrute en détail… Elle me caresse du regard, et entre en pensée partout dans mes orifices. Je suis l’actrice, l’organisatrice et la co-spectatrice. Le bourreau et la victime. Les entraves et la liberté. J’ai hâte de commencer, je voudrais déjà être à la phase suivante. Mais le plaisir de ralentir le temps commence à fonctionner. Ceux et celles qui me côtoient chaque jour trouvent que depuis quelques semaines je ne suis plus assez coquette. La plupart de mes collègues passent maintenant beaucoup plus de temps que moi chez le coiffeur et à l’institut de beauté sans parler des magasins. C’est vrai que cette nouvelle expérience de self-bondage électronique m’a pris la tête à un point tel que j’en jouis sans même me toucher, rien qu’à la pensée de ce que je me prépare. Mais aujourd’hui je prends mon temps, je me pomponne, je me fais belle pour moi même et aussi pour aguicher Jennifer encore plus que nécessaire !
Well ! Isn’nt !! Je me lave les cheveux, plonge dans un bain brûlant, puis je m’épile les sourcils, les jambes, les aisselles, le pubis. J’ai presque envie de me raser la tête. Une sorte de folie d’extase. Le temps n’est pas encore venu. Au sortir de l’eau, légèrement frissonnante, je me roule une serviette en turban sur la tête et je commence à me vernir les ongles des pieds et des mains. D’un rouge sombre comme du sang séché mais scintillant comme le rubis. Je poudre mon visage, de la racine des cheveux jusqu’à la base du cou, de talc parfaitement blanc. Je poursuis vers les seins et la continuité est parfaite, c’est que je vais enfiler une combinaison totale en latex et il faut que ma peau soit poudrée. Pour mon plaisir de parfaire, je me maquille, surtout du fard autour des yeux, pas seulement sur les paupières mais tout autour des orbites, avec un léger dégradé vers les tempes. Je dessine ensuite le pourtour au crayon, d’un noir gras épais et luisant. Puis les cils. Mon rouge à lèvre scintille aussi. Je lui fais suivre ma bouche, et je le cerne d’un mince trait noir. J’en enduis les pointes de mes seins en suivant l’aréole. Le miroir de ma table de maquillage me renvoie l’image que je désirais. Fantôme, goule ou vampire diraient certains.
En tout cas bizarre. Je préfère Cat’Woman, la monte en l’air, chatte de son état. Je me lève et me place devant le miroir. Satisfaite, je me tourne vers le lit sur lequel j’ai déposé avec méthode chaque accessoire de ma tenue. Il faut commencer par les bottes en latex car je dois me plier pour les enfiler avec la même tension de bas en haut. Les talons mesurent seize centimètres. Ils me donnent une démarche superbe et j’y suis habituée. Lorsqu’elles sont bien serrées, elles m’étreignent les jambes depuis la cheville jusque tout en haut des cuisses. La tension de mes mollets croit tellement que si je les conservais trop longtemps pour marcher, mes jambes se paralyseraient toutes. La cambrure qu’elles m’imposent me projette le pubis en avant, sans indécence véritable, juste avec un petit rien d’insolence qui me fait rire. J’y ajuste ensuite autour des chevilles des anneaux d’acier avec des pointes acérées, anneaux que je relie entre eux avec un tendeur qui va servir d’écarteur. je sens une jouissance lorsque je manoeuvre le tendeur et que je sens mes jambes prisonnières. Après les bottes, je me place les délicatesses. Le soleil les a tiédies. Leur acier nickelé scintille.
Je les ai achetées il y a trois mois mais j’ai encore du mal à m’introduire celle que j’appelle la pointe, un cône au sommet arrondi et dont le diamètre au plus large dépasse sept centimètres. Trois gouttes de gelée facilitent la tâche et, après un travail de deux à trois minutes, mon sphincter se referme sur la base étroite. J’ai soudé les fils électriques sous le sabot qui empêche la pointe de s’enfoncer d’elle même dans mes intestins.C’est que ce “cône” est aussi un extraordinaire stimulateur électrique. L’autre délicatesse est un gode vibrant en forme de barre bosselée dont les renflements sont tous identiques, il mesure environ 30 centimètres… Ce gode ressemble plus à certaines poignées de vélo qu’aux habituels godemichés réalistes avec gland et veines. Ceux ci satisfont sans doute le plaisir des yeux, mais ce n’est pas mon objectif. Puisqu’il s’agit d’un artifice, je me soucie seulement de l’effet obtenu. Cette forme bosselée est celle qui me procure le plus de plaisir. Je me l’enfonce avec volupté et je sens le gode partir tout au fond contre mon utérus alors qu’environ 10 centimètres restent à l’extérieur… Well !! Ca va être délectable.
Je sens mon sexe s’emplir de cyprine. Le moindre geste et je jouis, non, c’est trop tôt, je dois terminer mon harnachement. Les fils électriques pendent maintenant entre mes jambes, et les prises tapent contre mes bottes avec un bruit mat. Je place alors l’énôôôôôme ceinture de chasteté en métal, une invention démente, qui fixe bien en place le “cône” et le gode. Je glisse lentement l’embout du gode vibrant qui restait à l’extérieur de moi, dans une sorte de tube en entonnoir fixé sur le dessous de la ceinture, pièce qui continue en forme d’un tuyau d’acier flexible. Cela me donne la sensation d’avoir un sexe énorme. Je teste ce jouet en faisant quelques pas et je sens le gode bouger en fonction des flexions du tuyau d’acier… Fantastique ! Je referme ensuite la partie avant sur l’arrière de la ceinture par l’entre-cuisses avec deux lanières de cuir que je serre au maximum en faisant attention de ne pas m’écorcher bras et mains sur les pointes métalliques qui dépassent de chaque coté. Je me bondage fermement les seins, je les sens comme exploser en avant. Mes tétons sont érigés en attente d’une caresse ou d’une morsure qui ne vient pas.
Lorsque les pointes sont bien dures et tendues, je les enserre dans de petits étaux que je visse soigneusement pour obtenir une pression identique de chaque coté. De ces bijoux là aussi pendent des fils électriques. Ensuite j’enfile le bustier-corset en latex muni de baleines qui me cambre de partout, me donnant une taille de guèpe, il me recouvre toute la hauteur de mon ventre, emprisonne mes seins, et recouvre mes clavicules jusqu’au dessous du menton. La sangle de serrage se trouve derrière mon cou. A l’avant dernier trou je ne peux plus faire le moindre mouvement de la tête. Je n’utilise qu’exceptionnellement le dernier pour l’exercice et jamais lorsque j’ai les mains immobilisées à cause des risques de suffocation. Aujourd’hui, je laisse les deux derniers trous et glisse l’ardillon dans le troisième. Je suis ainsi contrainte de conserver une posture rigoureuse mais, s’il le fallait, je serais capable de tourner la tête… Vient enfin l’instant du masque-casque qui me couvre entièrement la tête. Je me suis entraînée à le lacer par l’arrière le plus étroitement possible et, bien sur je ferme en finale les crochets qui le relie au bustier- corset. Je retiens ma respiration quelques instant pour le plaisir de suffoquer.
Je fixe ensuite le baillon ouvert, un tuyau de caoutchouc de 10 cms qui passe dans ma bouche, m’empéche de fermer ma machoire. Il se subdivise sur l’avant en deux tuyaux plus petit qui sont reliés à une minuscule bouteille contenant un gaz destiné à décupler mes fonctions sexuelles. Deux tiges nickelées, dont l’écartement se règle à l’aide de vis papillon, me font un mors étrange qui me pince la langue et la tirera avec une rigueur prédéterminée… Je fixe alors les barres destinées à me bloquer les bras. D’abord une ceinture d’acier à fermeture/serrage à cliquets sur laquelle deux tendeurs sont fixés. Ils sont destinés à se cliquer sur les anneaux des bras. Il me restera ensuite à fixer le tout après que j’aurais enfilé les longs gants de latex qui se fixeront sur les cotés de la ceinture. C’est un dispositif original bien qu’assez simple. Je ne pense pas le faire breveter car je doute qu’il y ait aujourd’hui un véritable marché pour un tel appareil. Quatre paires de crochets tendent les bras. Quand la tension atteint le maximum supportable avec les deux crochets supérieurs, la paire de crochets inférieurs maintient automatiquement la tension obtenue et serre davantage si je le désire.
Quand je reviens vers le grand miroir, je peux sentir l’odeur sourde de mon excitation. Raide, serrée, contrainte, emplie de mes délicatesses, je déambule dans la chambre pendant quelques minutes avant de commencer à m’agacer d’attendre LE grand orgasme. Il ne me reste plus qu’à me rendre dans mon laboratoire sexuel. A petits pas prudents qui me comblent d’appréhension, telle la prêtresse bizarre d’une religion dont je suis également la modeste dévote et la dea ex-machina. Dans le couloir je suis submergée par le parfum de mon énervement et j’ai l’impression que mon ventre va se liquéfier. Une musique électronique, répétitive, très lente, couvre le bourdonnement de l’ordinateur. Le programme est déjà chargé. Il suffit maintenant à Jennifer de raccorder les fils électriques qui pendouillent autour de ma combinaison et d’entrer les heures auxquelles elle désire que ma fête commence et se termine. Il lui faut un quart d’heure pour finir de tout mettre en place et ne pas être surprise par quelques détails imprévus… Au centre de la pièce, je trottine jusqu’à un support triangulaire. Jennifer ajuste les sangles sur les crochets de ma combinaison.
Mes pieds atteignent juste le sol, j’ai du mal d’assurer mon équilibre. Jennifer branche chacun des fils qui sortent de mes parures et les branche aux prises de ma machinerie électronique dans l’ordre que je lui ai indiquée lors des éssais. Différentes couleurs les classent par catégories et, de plus, chacune porte un numéro pour qu’il n’y ait aucun risque d’erreur. Des cordes, des poulies pendent d’une grande armature métallique qui est fixée au plafond en bois. Jennifer attache mes chevilles à de larges sangles de cuir, puis fixe la pince de ma langue à des mousquetons spéciaux, reliés à une corde, et mes bras à des bracelets également encordés. Un premier bip de l’ordinateur signale le début du programme. Durant deux minutes toutes les entraves se tendent assez vite, mais seulement pour assurer la tension. Elles ne font que soulever mes membres sans les étirer et, si je résiste, le mouvement s’interrompt. cela me permet de mieux m’accoutumer à ma position. Ensuite le programme prend tout en charge. Mes jambes se soulèvent, s’écartent vers l’avant, mes bras se tendent derrière mon dos, ma langue tirée vers le plafond me contraint à cabrer la tête en arrière. Je ne suis pas encore suspendue.
Le poids de mon corps s’exerce sur la poutre et me tient fermement prisonnière de mes liens et de ma combinaison. Je suis tendue, crispée, mais ma posture n’est pas douloureuse. Du moins au début. Soudain, je m’élève, je suis suspendue, je ne sens plus mon corps, c’est comme si je volais. Jennifer en profite pour appuyer ses mains sur quelques zones sensibles ce qui me fait pousser un cri étouffé de frayeur… Elle triture le tuyau qui sort du bas de ma ceinture d’acier, le tourne de gauche et de droite… Je sens en mon ventre le gode qui suit le mouvement, en sus des vibrations électriques. Je ne sais rien faire, je suis fermement attachée, écartelée, je suis à la fois mon propre jouet et celui de Jennifer. Je transpire, une angoisse m’étreint… Jennifer déclanche alors l’ouverture du gaz et je me sens partir vers le sub-space… Les premiers effets électriques ressemblent à des démangeaisons, surtout ceux des seins. Il m’a fallu des mois pour trouver les réglages les plus excitants. Je ne sens certains courants que par leurs résultats, comme ceux qui me contractent les muscles à l’intérieur des cuisses. Celui de la langue me procure un léger chatouillis et me fait saliver d’abondance.
Dans l’anus et le vagin, par contre c’est indescriptible. Les décharges proprement dites arrivent d’abord selon le même tempo en des endroits donnés. Leur intensité augmente très progressivement. Commence ensuite un train de décharges au rythme lent et régulier mais dont la situation est aléatoire. Je peux prévoir l’arrivée de la décharge suivante, mais j’ignore si elle va m’atteindre un orteil, la langue, l’anus, la pointe d’un sein, l’intérieur d’une cuisse ou tel doigt, le clitoris…Et bien sur, elles sont de plus en plus violentes. J’évite de boire avant de telles séances, et la pièce de bondage que j’ai installée dans l’ancienne chambre d’hôtes de ma péniche est aéré pour atténuer ma transpiration. Malgré cela, je ne tarde pas à être moite de la tête au pied et à exhaler des effluves de chatte en chaleur ce qui excite Jennifer que je vois se masturber de me voir atteinte de soubresauts. Mon corps se cambre, revient en tension avant, puis de tend en tension arrière…A chaque fois j’ai l’impression de me décomposer. Je jouis parfois très vite dans ces moments, tellement que si j’ai une continuité d’orgasmes je pourrais tomber évanouie alors que la machinerie continue… C’est cela que je n’ai pas encore explorée.
J’ai limité la durée du programme à une demi heure. Les orgasmes se succèdent à une telle rapidité que je suppose que je pourrais mourir de plaisir si Jennifer m’abandonnait trop longtemps à cette machinerie. Une demie-heure plus tard, alors que je suis prise de spasmes orgasmiques, mon corps étant secoué de hoquets musculaires correspondant chaque fois à un mini orgasme, Jennifer me fait un grand sourire et modifie le calculateur… “Une demie heure de plus ma chérie” ! Non !!!! Je suis moite, des flash incessants éclatent dans ma tête, je sens mon bas-ventre qui se contracte puis se détend sans cesse, ce qui entraine un effet fontaine de ma cyprine qui innonde tout l’intérieur du bas de ma combinaison. Je ne sais combien de temps j’arrive à être consciente, mais en une fois, mon corps se cambre en arrière et je perd connaissance en poussant un hurlement… Après ce genre de séance, je n’ai pas de trop d’une journée entière pour récupérer. Heureusement, il me reste le week end pour me soulager des tensions et des courbatures que cela me provoque et pour me reposer de toute la fatigue…
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