Anamary, bondage … 06
Le bondage… De l’anglais to bond, ligoter, est une pratique sexuelle qui consiste à se ligoter ou à contraindre d’une manière ou d’une autre son ou sa partenaire. Cette forme particulière de sexualité s’apparente au sado-masochisme bien que la notion de dominant(e)- dominé(e) ne soit pas une condition nécessaire à cette pratique. Le bondage consiste à contraindre le corps en tout ou partie, à l’aide de cordes, de chaînes ou de tout autre ustensile apte à exercer une emprise sur la partie du corps concernée. L’immobilisation n’est pas nécessairement le but. On parlera ainsi de bondage des seins, du buste, de la taille, des parties sexuelles, et ainsi de suite. Si le bondage est une relation de confiance entre un(e) soumis(e) et un(e) maître(sse) ou la responsabilité et la vie du soumis sont entre ses mains, l’auto-bondage est une relation de confiance en soi-même, particulièrement en ce que l’on a imaginé pour pouvoir se libérer… C’est cet aspect que j’ai oublié en faisant trop confiance en l’ordinateur. J’avais tout prévu, sauf une panne électrique ou un débranchement…
Plusieurs décès accidentels liés au bondage sont recensés tous les ans parce que leurs adeptes négliges quelques règles élémentaires de sécurité… Il ne faut jamais perdre de vue les règles de sécurité élémentaires suivantes :
-Si on pratique en petit groupe, il ne faut jamais laisser une personne ligotée ou enchaînée, seule, sans surveillance.
-Si on pratique en solitaire, comme moi, un certain nombre de règles supplémentaires sont nécessaires…
-Ne pas se passer de corde autour du cou. Les risques d’étranglement sont beaucoup trop grands…
-Il faut conservez un moyen de défaire les cordes rapidement. Ciseaux, couteau, et/ou nœuds rapides. Notamment au niveau du thorax, et des articulations (poignets et chevilles), pour éviter les garrots…
-Il faut prévenir les risques de chute, et d’étranglement. Ëtre immobilisé(e) en faisant une chute en arrière (avec sa chaise, par exemple) et on risque de se rompre le cou…
Les “suspensions” demandent beaucoup de maîtrise. Attention aux nœuds coulants ! Il faut toujours utiliser des nœuds qui ne glissent pas, et éviter les nœuds dits “queue de cochon”, qui glissent (le nœud des lacets de chaussures). Lui préférer le nœud plat. Les séances de longue durée, les suspensions, et les pratiques particulières où le soumis ou soi-même en cas de self-bondage n’est plus en mesure de communiquer, comportent des risques importants. Bien souvent, les photos, vidéos et histoires que l’on peut trouver sur le web, sont choisis en fonction de leur impact, et/ou leur esthétique. Elles ne peuvent dans bien des cas être reproduites simplement, et/ou sans risques. Les personnes qui trouvent érotique de se faire ligoter ou de se ligoter elles-mêmes, le trouvent pour différentes raisons.
Pour ma part, le self-bondage est devenue une pratique incontournable . Je vis de la sorte, une libération de mes inhibitions et responsabilités, dans la mesure où, ligotée, harnachée, entravée de partout mais ayant toutefois confiée les clés de ma situation à Jennifer avec parfois un scénario qu’elle-seule peut déchiffrer, je vis l’angoisse que quelque chose puisse perturber mon plan. C’est délicieusement pervers. J’aime aussi la sensation physique de la contrainte, les sensations, la pression de la corde, l’impossibilité de lutter contre la contrainte malgré mes efforts musculaires. Très rarement la brûlure ou la douleur engendrée par le frottement ou la morsure de la corde m’excitent, mais parfois, entièrement nue, la corde qui passe entre ma vulve et mes lèvres vaginales, frottant mon clitoris, me procurent des orgasmes intenses. Well ! Mes aventures en bondage ne sont pas prêtes de se terminer…
La Saga ANAMARY et ses Secrets Interdits, en 4 volumes, se lit ici : Livres & Romans – Gatsby Online Cliquez pour y être téléporté…