Anamary… Bondage & contraintes !
Le sujet du bondage et de la contrainte m’a toujours intriguée. Je me suis toujours vue jouissant des heures attachée et bâillonnée. La pensée de perdre la liberté à travers un bondage me procure des frissons sur tout mon corps. Si seulement je pouvais trouver la personne qui pourrait partager avec moi ce plaisir… Je cherche, je scrute. Ce ne peut être un homme qui ne penserait qu’à me pénétrer, non, ce doit être une femme, une perverse comme moi qui aimerait jouer. Ce doit être plus qu’une amie, plus qu’une amante, car être attachée nue, excitante, écartelée, ouverte de partout en tenue de soumise ou de style Pony-Girl, c’est être pieds et poings liés à sa merci. Well, je jouis en écrivant tout cela ! En attente, j’ai trouvé une alternative avec Jennifer que je connais depuis plus de 4 ans, mais nous ne sommes vraiment devenues des amies proches qu’après que je me sois installée à Paris en bord de Seine sur la péniche que j’ai pu m’acheter grâce à mon super job dans la multinationale du chocolat ou je suis secrétaire de direction. Jennifer travaille comme infirmière en salle d’opération dans un hôpital Parisien, notre rapprochement était inévitable, amical et sexuel, car, aussi perverses sexuellement l’une que l’autre. Nous déjeunons souvent ensemble et nous amusons de temps en temps de jeux sexuels. Particulièrement quelques gang-bang’s. Un peu garçonne pour l’instant, même avec ses cheveux mi- longs et ses tenues sport, Jennifer est discrète et m’accorde toujours une attention réservée à mes épanchements occasionnels. Sa curiosité pour toutes sortes de choses et son intelligence, font d’elle une compagnie extrêmement agréable, assez pour maintenir une distance entre nous sans empêcher une réelle connivence. Un soir, je l’ai invitée à dîner dans un grand restaurant et, après un repas aussi succulent qu’arrosé, je lui ai déclaré que je venais de m’initier au self-bondage. Le repas, l’alcool lui avaient rosi les joues et sa respiration devint un peu haletante… “J’ai besoin de quelqu’un qui me serve de garde-fou. Ou de garde-folle”...lui ai-je dit-je en riant un peu… Elle me regarda avec amusement. Alors je me suis jetée à l’eau. Après lui avoir fait jurer de n’en parler à personne, je lui ai raconté mon étonnante vie secrète. Comment je m’attachais moi-même et m’imposais des épreuves bizarres qui me procuraient beaucoup de plaisir :“Pour moi, jusqu’à cet instant, j’avais toujours associé les liens et les parures de cuir ou de latex à des déguisements que seul quelques perverses pouvaient considérer comme des accessoires fonctionnels”…
Je ne lui en parlais pas comme d’une passion dont j’aurais été victime, mais plutôt comme d’un sport dans lequel j’avais à cœur d’exceller… “C’est d’accord ! Je veux bien te servir de garde folle”... m’a t’elle dit en souriant : “Seulement il faudra me préciser ce que tu attends de moi” … “Oh tu sais, le plus important est que tu sois au courant de mes pratiques, j’ai récupérée autant de pièces d’équipement pour le bondage que j’ai pu trouver, cordes, sparadraps, menottes de pouces, menottes de poignets et de chevilles, barres d’écartement, harnais, guêpières, cuissardes, etc. Cela est devenu un défi à voir le nombre de possibilités d’attaches et de bâillonnage sur moi- même et toujours en me libérant sans aide. Je suis peu à peu devenue une accro du bondage, c’est-à- dire du self-bondage. Je te donnerais un double des clés de chez moi et, quand je me programmerai une séance un peu risquée, je t’indiquerai l’heure limite. Si je ne t’appelle pas avant, alors tu devras venir me délivrer”… Elle n’avait pas imaginé que je veuille qu’elle prenne une part active à mes jeux solitaires, en tout cas pas à ce stade de nos relations… “Nous ferons comme tu voudras”…me répondit- elle doucement… “Mais je pourrais sûrement t’aider d’une manière plus concrète, devenir ton entraîneuse en quelque sorte”… “Oui…enfin tu sais…, je suis généralement nue… et il m’arrive de jouir très fort”… lui susurrai-je en souriant de manière perverse… “Je n’en perdrai pas la vue”, me répondit-elle en passant sa langue entre ses lèvres… “Tu sais Jennifer” ...lui dis-je…“J’ai une certaine particularité dont les filles qui flirtent avec moi se sont souvent moquées : quand je mouille, je ne sais pas à quoi ça tient, mais j’ai une odeur plus forte que la plupart des filles”… Lorsque quelques jours plus tard Jennifer m’offrit deux paires de menottes à une soirée lingerie à laquelle nous nous étions rendues, elle me dit de les utiliser en pensant à elle, car c’étaient des menottes spéciales. Quand je suis revenue à la péniche, la curiosité a été la plus forte. Je me suis entièrement déshabillée devant le grand miroir de ma chambre, je suis allée déposer les clefs sur la table basse d’entrée, puis je suis revenue, je me suis assise sur le plancher, j’ai fixé la première paire de menottes à mes chevilles et j’ai fixé la seconde paire de menottes à mes mains dans le dos. J’ai immédiatement et réellement aimé l’impression d’impuissance et ce qui était le plus excitant était que je m’étais fait cela à moi-même… Je me suis ensuite amusée à ramper sur le sol jusqu’à la table basse dans l’entrée, jouissant comme une folle de sentir le bout de mes seins et mon pubis effleurer le plancher…
Arrivée dans l’entrée, j’ai réussi à agripper les clés puis je me suis évertuée à tâtons d’ouvrir les menottes. Rien à faire. Après une heure d’efforts, me contorsionnant en tous sens, en transpiration, mouillée, jouissant d’une certaine panique, j’ai réalisée que Jennifer était bien la jeune femme perverse que je cherchais… Jennifer n’avait pas menti en me disant que c’étaient des menottes spéciales, la garce m’avait donné des clefs qui ne les ouvraient pas… Je suis restée attachée plus de deux heures avant de voir Jennifer arriver. La gââârce !!! Elle m’a narguée, m’a observée, m’a touchée partout, pinçant mes tétons, enfonçant ses longs doigts dans mes orifices, titillant mon clitoris jusqu’à ce qu’il devienne douloureux.. J’ai joui cent fois et j’ai vécu au moins deux orgasmes violents qui m’ont laissée pantelante et ruisselante, le cœur au bord de l’explosion, à deux doigts de l’évanouissement. Et elle, hautaine, est restée totalement habillée. Ce fut délicieux. Well… Le principal problème avec le self-bondage, est qu’une fois que je suis attachée et bâillonnée, le plaisir part peu à peu, à moins que je trouve un moyen de me stimuler. Oui, il y a toujours ce frisson d’être ligotée, bâillonnée et seule…, n’étant réellement pas certaine de me libérer sans une aide extérieure, mais il manque ce sentiment d’humiliation mêlée d’excitation intense qu’une autre jeune femme me “découvre” dans une position des plus humiliantes, mais toutefois terriblement érotique. Maintenant, je sais que Jennifer sera ma partenaire privilégiée, elle pourra toujours me trouver complètement nue, harnachée, entravée, attachée et bâillonnée, à sa merci, livrée à son bon vouloir. Le bondage et spécialement le self-bondage sont très excitants quand je suis contrainte. Surtout que je ne peux pas sortir des liens ou m’en débarrasser à cause des entraves, cette excitation devient jouissance grâce à un gode qui ne peut plus sortir, et grâce à des pinces à tétons que je ne peut pas enlever et grâce à d’autres petites choses sur moi pour améliorer la sensation d’impuissance, un vibrateur électrique dans le vagin, un fin tube à vide sur mon clitoris (comme une grosse seringue sans aiguille qui sert à aspirer), mais je cherche toujours plus…. L’autre aspect du bondage qui est très excitant est qu’on ne peut pas prévoir tout ce qui arrive ou peut arriver.
Cette anticipation était la principale chose qu’il me manquait depuis un moment dans mon plaisir du self-bondage. Récemment, il se trouvait que je cherchais des idées dans des sites internet de bondage. J’avais reçu quelques scénarios excitants que je me suis empressée de réaliser et d’en faire rapport sur ma section Secrets de Secrétaires de www.SecretsInterdits.com Mais je voulais encore plus. Un message a retenu mon attention. Ça parlait des lavements. Je n’avais jamais tenté les “sports aquatiques” dans mes plaisirs sexuels, mais je pensais que je pouvais utiliser le lavement comme un stimulant au self- bondage. L’article montrait une ravissante jeune femme avec ses mains attachées derrière le dos, jambes liées ensemble par les chevilles, et sa bouche bâillonnée avec un bâillon-boule, recevant un lavement d’une autre jeune femme habillée comme une infirmière. Well… Jennifer est infirmière, int’st !!! Après avoir lu cette histoire, et vu l’expression d’appréhension et d’incertitude sur la figure de la fille attachée recevant le lavement, je commençais à fantasmer et penser que si j’étais étroitement attachée et bâillonnée et que j’allais recevoir un lavement que je ne pourrais pas arrêter, puis que je serais forcée de retenir ce lavement pendant un certain temps durant lequel j’apprécierais les plus délicats détails du bondage, l’humiliation de la lumière, l’absence érotique de confort, etc…, je serais projetée dans le Sub-Space ! C’est comme être attachée et chatouillée, on ne peut pas contrôler cela, c’est une vraie torture. Etant donné que je ne pouvais pas me chatouiller quand je m’attachais, je pensais que je pouvais essayer de me donner moi-même un lavement. L’idée que j’avais pour cette aventure était de m’attacher, de me donner un lavement, et puis de me libérer de mon bondage sans faire de saleté sur le sol. L’organisation de cette aventure prit deux semaines et ce dernier week-end j’étais prête à faire un essai. Le challenge que je voulais remporter sur moi- même était d’être capable de me donner un lavement. Quelques instants après m’être totalement attachée et puis être capable de me libérer après que le lavement ait eu lieu. Je voulais aussi un bondage tel, qu’une fois attachée, il n’y ait pas de retour possible. J’allais recevoir un lavement comme cela uniquement, et je voulais être forcée de le garder jusqu’à ce que je me sois libérée.
Pour faire un self-bondage excitant et jouissif, il faut un moyen de rendre l’impression de contrainte plus que réelle. Pour y arriver, je congèle en général la clef des menottes, qui vont me rendre prisonnière, dans un bloc de glace. Parfois je n’utilise pas des menottes en acier mais des bracelets en cuir verrouillés par un ou deux cadenas. Lorsque les bracelets de poignets sont fermés, sans la clef, ils ne peuvent pas s’enlever. La clef qui est figée dans le cube de glace peut aussi être utilisée pour débloquer un assortiment de menottes ou de menottes de pouces que j’utilise parfois pour mes bondages. Habituellement je place le cube de glace, contenant la clef figée, dans un endroit que je peux atteindre et j’accroche la clef, dans le bloc de glace, au plafond. Quand la glace fond, la clef tombe sur le sol et je peux alors me libérer. Si je me suis attachée sur un lit ou une chaise ou si je me suis suspendue, j’attache une ficelle à la clef. J’attache l’autre bout de la ficelle à un autre crochet au plafond à la verticale de l’endroit où je suis attachée. Dans ce cas lorsque la glace fond, la clef va descendre en se balançant autour de l’endroit où je peux l’attraper. Ceci me permet des possibilités infinies d’entraves. En variant la taille du cube de glace, je peux changer la durée passée dans le bondage. J’allais donc utiliser cette technique de la clef figée dans la glace, également dans cette situation, et j’allais aussi utiliser la méthode de la glace pour contrôler le délai avant de recevoir le lavement. J’ai démarré l’aventure dans la nuit de vendredi par la congélation de la clef de mes bracelets de poignets, dans le congélateur qui est dans la chambre d’hôtes. Cette chambre d’hôtes a un lit, une baignoire, et la télévision. J’ai placé aussi dans la pièce tout mon équipement de bondage que j’aurais à utiliser et les vêtements spéciaux que j’ai sélectionné pour ce jour de plaisirs. En plus de la clef, j’ai congelé également un bout de ficelle dans un plateau séparé. J’expliquerai le pourquoi un peu plus tard dans ce récit. J’étais si excitée par cette nouvelle aventure que je dormis entravée par des menottes et des bracelets de jambes toute la nuit. Le samedi matin, l’eau avait gelé et tout était prêt. Vers treize heures, samedi après-midi, je décidais de commencer mon plaisir.
La première chose que je fis fut d’écrire une courte lettre expliquant où étaient toutes les clefs qui devaient être utilisées pour me libérer, ce qu’elles ouvraient et la raison pour laquelle j’étais dans la chambre d’hôte complètement attachée et bâillonnée. Ensuite je mis la lettre dans une enveloppe et la plaçais sur la table basse de l’entrée après avoir inscrit dessus le nom de mon amie Jennifer. Puis je l’ai appelée et lui ai demandée de venir me voir à vingt-deux heures ce soir, lui précisant que je lui laisserai un mot sur la table de l’entrée (elle a maintenant sa propre clef de chez moi). La vraie raison pour laquelle j’appelai Jennifer était que c’était la plus grande aventure que je n’avais jamais réalisée avec le self-bondage. Je ne voulais pas prendre de risque. Le self-bondage est déjà un risque en soi. Si un problème quelconque survenait avec les clefs ou la glace, au moins je savais que je pourrais être secourue plus tard dans la soirée. J’avais aussi ce fantasme de mon amie Jennifer me trouvant complètement nue, harnachée, attachée et bâillonnée. Ce serait extrêmement embarrassant, auto-humiliant et jouissif… Int’st !!! J’ai fermé à clef la porte d’entrée de la péniche (Jennifer en avait un double), j’ai placée un double de la clef de la chambre d’hôtes avec le mot récapitulatif de l’endroit ou se trouvaient les diverses clefs et leur utilité… et j’ai placé le tout dans une enveloppe… Elle était libellée au nom de Jennifer. Puis je suis allée m’enfermer dans la chambre d’hôtes ou je me suis entièrement déshabillée… En plus d’apprécier les habits en cuir, j’ai récemment commencé à acquérir quelques habits en latex. J’aime l’impression de restriction que le latex me donne. Aujourd’hui, pour ce self-bondage, j’ai sélectionné un collant-body noir sans manche en latex qui est ouvert à l’entre-jambes. Ce collant est légèrement baleiné autour de la taille, avec des ouvertures pour mes seins et est zippé par-devant. Comme je mettais le collant, l’impression de restriction commençait à me rendre très excitée. J’ai placé soigneusement mes seins dans les ouvertures… Ces ouvertures étaient un peu plus petites que la taille de mes attributs mammaires et le latex pressait la base de mes seins les forçant à rester droits, tout en durcissant les mamelons. Puis j’ai zippé le collant. Le lourd latex enserrant ma taille me donnait une allure excitante. Ce collant a une caractéristique spéciale en plus de l’absence de manche. En haut du collant il y a un petit fermoir en caoutchouc qui permet de maintenir le zip en place. Une fois que le collant est enfilé, zippé et bloqué, le seul moyen de l’ôter est de le découper. Au prix du collant en latex, le couper n’est pas une solution. Depuis longtemps j’ai donc mis en place un petit cadenas entre le zip et le fermoir. Cela rend le collant réutilisable. J’ai placé la clef du cadenas pour le collant dans le tiroir gauche de mon bureau.
S’enfermer dans mes vêtements est un autre petit jeu de bondage que je joue toujours avec moi-même. Je me bloque dans un tas de vêtements divers et érotiquement provoquant que je ne peux pas retirer tant que je ne peux pas récupérer la clef. Par exemple, j’ai verrouillé une paire de talons hauts sur mes pieds pendant tout un week-end. Je suis allée travailler un lundi avec un corset bloqué autour de ma taille, corset serré très fort qui était en place depuis le vendredi soir. J’ai même été plus loin en mettant une paire de gants très longs en cuir remontant aux épaules qui avaient une petite chaîne attachée aux extrémités. Ces petites chaînes étaient reliées à un petit collier en cuir attaché et verrouillé autour de mon cou. Je ne pouvais retirer les gants qu’en enlevant le collier. Une fois je me suis même expédié une lettre contenant les clefs d’un tas de cadenas qui étaient utilisés pour verrouiller mes talons hauts, mon corset et mes gants, tous en même temps. J’ai ensuite tout cadenassé… La poste mis deux jours pour me délivrer cette lettre ! Bref, en plus du collant en latex, j’ai mis une paire de bas en latex et une longue paire de cuissardes en cuir avec des talons hauts de 14cms. Les cuissardes à talons très haut rendent la marche difficile et limitée… C’était la raison de mon choix. A l’intérieur de ma botte gauche, sous mes orteils, j’ai scotchée les trois clefs permettant de déverrouiller le bâillon-boule- harnais de tête, que j’allais utiliser pour me réduire au silence. Sans ces trois clefs le bâillon et le harnais ne pouvaient pas être enlevés. J’avais choisi un collant sans entre-jambes car j’avais l’intention de porter une ceinture de chasteté en acier inoxydable. Cette ceinture a une lanière de 8cms de large, renforcée par une pièce d’acier inoxydable que seule une scie à métaux pourrait sectionner. Elle passe autour de la taille et une lanière de 3cms de large, également renforcée par une pièce d’acier inoxydable, passe entre les jambes. Les deux lanières sont verrouillées devant et se fixent par un gros cadenas à l’arrière. Attaché à la lanière qui passe entre les jambes il y a un gode électrique à vibrations, en caoutchouc souple, destiné à me pénétrer profondément. Un peu plus bas est fixé un plug spécial percé de part en part et c’est par là que la canule de lavement sera fixée. Une fois le plug enfoncé dans mon anus et mon sphincter resserré sur la partie étranglée de ce plug… Une fois le gode électrique à vibration enfoncé dans mon vagin, une fois le cadenas arrière verrouillé, il sera impossible d’ôter le plug et le gode… La ceinture de chasteté étant inviolable. Well !!! Excitant, int’st !!!
J’ai placé la clef de cet important cadenas à une chaînette fixée autour de mon cou. Puis, j’ai verrouillé un jeu d’anneaux en cuir à la hauteur de mes chevilles sur les cuissardes. J’ai attaché ensuite les anneaux ensemble avec une barre d’écartement d’un mètre, ouvrant largement mes jambes et restreignant tous les mouvements. J’ai ensuite fixé un autre jeu d’anneaux en cuir autour de mes cuisses, juste au dessus des cuissardes, et y ai fixé une seconde barre d’écartement de 26cms, m’empêchant définitivement de serrer mes cuisses et laissant mon sexe béant… J’avais préalablement scotché les clefs des 4 cadenas fixant les anneaux en cuir aux barres d’écartement, sous ma boite aux lettres devant l’entrée de la péniche. Par conséquent, je devrais attendre que la nuit tombe avant de pouvoir trottiner dehors jusqu’à la boite aux lettres et récupérer la clef de mes anneaux de chevilles et de cuisses pour pouvoir revenir dans ma péniche et terminer de me libérer. Je devrais attendre que la nuit tombe pour ne pas être vue, nue, écartelée, complètement attachée, bâillonnée, et habillée telle que j’étais. On n’aurait pas pu faire plus compliqué ! Avec les anneaux de chevilles verrouillés, les bottes ne pouvaient pas être retirées, et par conséquent, étant obligée de clopiner dans ces bottes à talons très hauts (14cms) toute la journée, bottes dans l’une desquelles j’avais scotchée la clef du harnais-baillon de bouche, j’étais contrainte de rester bâillonnée. J’étais maintenant prête à me bâillonner. Après un bon godemiché enfoncé, je trouve qu’un bon bâillon est la part la plus sensuelle du bondage. J’ai pris le bâillon-boule et le harnais de tête, j’ai placé la boule rouge en caoutchouc entre mes lèvres et j’ai tiré les lanières autour de ma tête. J’ai fixé les lanières très tendues sous mes cheveux dans la nuque. La boule était de taille moyenne pour qu’elle remplisse complètement ma bouche. Puis j’ai tiré les lanières de tête sur ma tête et je les ai attachées aussi dans la nuque. Finalement j’ai fixé la lanière de menton sous mon menton forçant ma bouche à se refermer sur la boule. J’étais maintenant bâillonnée très solidement. Je ne pouvais émettre que des très petits sons avec ma bouche, sons qui n’étaient pas interprétatifs. Ensuite, j’ai pris les trois petits cadenas et je les ai placé chacun sur une attache de mon bâillon. Une fois que ces cadenas furent en place, le bâillon et le harnais ne pouvaient plus s’enlever sans leurs trois clefs. Les 3 clefs de mon bâillon-harnais étaient à l’intérieur de ma botte gauche bloquée par mon pied, mes deux jambes étant bloquées dans les bottes-cuissardes par les anneaux de chevilles dont les clefs étaient dehors devant la péniche sous la boîte aux lettres. Le grand cube qui contenait les deux clefs de mes anneaux de poignets avait été suspendu au début de mon self-bondage à un crochet au plafond. Ces deux clefs étaient attachées à une ficelle calibrée. Le cube était disposé de telle façon que lorsque la glace fondrait, la clef se balancerait en descendant vers l’endroit où mes mains se situaient et je devrais essayer de les saisir avec mes mains dans le dos, je pourrais alors me libérer. L’autre cube, celui contenant une ficelle déjà figée dans le congélateur, avait également déjà été accroché au plafond.
A un bout de la ficelle, j’avais attaché un poids. A l’autre bout j’avais attaché une pince à linge en bois. La pince à linge pinçait le tuyau de lavement et retenait l’eau. Cependant, quand la glace fondrait, le poids tomberait, la force du poids en tombant dégagerait la pince à linge du tuyau et l’eau de mon lavement commencerait à s’écouler. Il n’y aurait aucun moyen d’arrêter l’eau sans repincer le tuyau. Si je me ligotais de telle façon que je ne puisse pas saisir le tuyau, je subirais ce lavement. J’étais maintenant prête à commencer l’étape finale de mon bondage. J’avais préparé un magnétoscope avec environ cinq heures de films sur le bondage. J’avais réglé le timer pour qu’il démarre vingt minutes après que je me sois attachée. Le sac de lavement avec de l’eau très chaude était déjà en place. L’eau très chaude était utilisée parce qu’il faudrait un certain temps avant que la glace fonde et je ne voulais pas avoir un lavement froid. J’étais là, debout, bondagée en tous sens, les seins pointés, les jambes écartées… J’ai connecté le tuyau qui sortait du dessous de la ceinture de chasteté au sac. J’avais suspendu le sac d’eau au plafond à environ 2,50 m du sol afin de donner à l’eau une pression suffisante pour ce lavement. Puis j’ai pincé le tuyau, j’ai attaché la pince à linge et j’ai enlevé le bouchon qui retenait l’eau. Il n’y avait pas de fuite. Si la pince à linge était retirée, l’eau commencerait à s’écouler. J’ai jeté un dernier coup d’œil autour de moi dans la chambre d’hôtes pour être sûre que tout était en place, je ne voulais pas avoir de surprise lorsque je serai définitivement attachée. Je m’étais assurée plus tôt que la pièce était fermée et que les stores étaient tirés. J’avais placé une clef de la porte de la chambre d’hôtes dans l’enveloppe que mon amie pourrait trouver en cas d’urgence ; << La clef de cadenas pour le zip/fermoir est dans le tiroir gauche de mon bureau… – Les 3 clefs de cadenas pour le harnais-baillon-boule sont à l’intérieur au fond de ma botte gauche… – La clef de cadenas pour la ceinture de chasteté (à l’effet inversé) est accrochée à la chaînette autour de mon cou… – Les 4 clefs des 4 cadenas fixant les anneaux de chevilles et cuisses sont scotchées sous ma boîte aux lettres devant la péniche… – La clef de la chambre d’hôtes est ici dans l’enveloppe… Kissssssss… Ton Anamary toute excitée ! >> Je me mis difficilement à la place où j’allais me tenir pour le reste de mon bondage. Avancer avec des barres d’écartement est très difficile. J’ai pensé que j’aurais peut-être beaucoup de mal pour aller dehors ainsi attachée, chercher les clefs libératrices parce que je devais traverser la coupée d’entrée, la planche en fait, qui reliait ma péniche à la terre ferme, mais cela m’a excitée, j’ai sentie que je mouillais, l’aventure commençait…. J’avais attaché deux crochets sur le plancher espacés d’environ 1,3 m. Je m’accroupis à demi entre ces deux crochets, avec difficulté à cause des barres d’écartement, ensuite je pris tour-à-tour les deux lanières en cuir qui y passaient en boucle et les attachais chacune à l’extrémité de la barre d’écartement fixée aux chevilles. Je pris ensuite le collier en cuir de 8cm de large qui pendait, attaché par une chaîne au plafond et le fixais autour de mon cou. Le collier maintenait ma tête droite et ne me permettait que de très petits mouvements. Un jeu d’anneaux de poignets en cuir étaient attachés au dos de mon collier par une chaîne de 23cm. La longueur de la chaîne était telle que quand mes mains seraient bloquées dans ces anneaux, elles seraient maintenues au milieu de mon dos. Je serais alors incapable d’attraper le gode ou le tuyau et donc de stopper le lavement.
J’ai passé la ceinture de chasteté autour de ma taille. J’ai insérée le plug (au travers duquel pénétrait le tuyau du lavement) dans mon anus préalablement lubrifié avec soin, puis je me suis glissé le godemiché à vibrations dont le bout me caressait méchamment le col de l’utérus. Puis j’ai tendu très serrée la lanière d’entre-jambes, la verrouillant en place à l’arrière avec le cadenas. Je ne pouvais pas l’enlever sans la clef. Cette clef était fixée à une chaînette autour de mon cou. J’ai jeté un dernier regard aux réglages pour être sûre que lorsque la glace retenant la clef des anneaux de poignets fondrait, elle descendrait en se balançant au bon endroit. J’avais réalisé ce système de nombreuses fois auparavant, et je savais qu’il fonctionnait correctement. J’étais maintenant presque complètement prête à conclure. J’ai fixé avec précaution le tuyau de lavement. Je me suis assurée que le tuyau ne pourrait pas se déboîter quelle que soit la manière avec laquelle je lutterai. Puis j’ai pris deux pinces à tétons et en ai placé une sur chaque mamelon durci. Mes seins étaient devenus hypersensibles à cause des trous trop petits pour eux dans le latex. Le collant avait forcé mes tétons à saillir, obligeant mes mamelons à rester en érection. Lorsque les pinces furent appliquées, j’ai d’abord ressentie une morsure acérée, mais après quelques instants, la morsure fit place à une douleur érotique. Attaché à chaque pince, il y avait un ressort de 15cms avec un petit poids au bout. Chaque mouvement, aussi minime soit-il, était transmis par le ressort au poids, augmentant la stimulation de mes tétons et de ma poitrine. J’ai alors pris un jeu de longs gants en cuir remontant jusqu’aux coudes et je les ai enfilé sur chaque bras. Je trouvais que les gants ajoutaient une difficulté dans les tentatives de déverrouillage des mes anneaux de poignets (Les gants en cuir rendent quelquefois très difficile la localisation de la serrure). Cela demanderait beaucoup de patience. Une dernière chose à ajouter et j’étais prête pour le grand moment. Pour m’empêcher de fléchir mon corps vers l’arrière et avoir la possibilité d’arracher le tuyau de lavement, j’avais attaché un crochet supplémentaire au plafond à la verticale de l’endroit où j’étais ligotée. A ce crochet, j’avais attaché une lanière en cuir ajustable qui pendait sur ma tête. J’ai attaché cette lanière sur l’anneau au sommet de mon harnais de tête et j’ai ajustée la lanière pour que mon corps soit maintenu parfaitement vertical.
C’était maintenant le moment de vérité. Lentement j’ai passé mes mains derrière moi et les ai placées dans les anneaux de poignets qui étaient attachés à mon collier. Avant de les verrouiller j’ai tenté de me tourner pour voir si j’avais mal ajusté mes entraves de bondage. J’ai voulu aussi voir si rien n’allait me causer une gêne majeure ou une irritation. Une fois que j’ai été satisfaite de mes liens, j’ai pris une profonde respiration et j’ai verrouillée les anneaux de poignets. J’avais passé le point de non-retour. Même si je l’avais voulue, je ne pouvais plus maintenant revenir en arrière… Je ne suis pas revenue en arrière… Jennifer est venue… A peine dix minutes après que je m’étais attachée les poignets… La gâââârce !!! Elle était vraiment perverse, elle allait tout chambouler mon plan. Elle s’est installée face à moi et m’a regardée. Elle a tendu sa main, m’a caressée les tétons, puis elle a remonté vers ma bouche et en chemin, elle a arrachée la clef qui était fixée à la chaînette autour de mon cou… Puis elle a glissée cette clef entre la boule-bâillon du harnais de tête et mes lèvres pour me la faire avaler… En une fraction de seconde j’ai senti le danger… “Pas cette clef, c’est elle qui permet d’ouvrir la ceinture de chasteté… Si je l’avale, elle ne pourra plus sortir puisque la ceinture de chasteté maintient un plug en place !!!”… Mais Jennifer n’entendait rien, seuls des bruits étouffés sortaient de ma bouche entravée par la boule-bâillon. J’étais terrifiée !!! Je me suis débattue, mais je m’étais trop bien attachée… En souriant, Jennifer a forcée cette clef entre la boule que j’avais en bouche et mes dents et lèvres… Puis elle a pincé mes narines… J’ai continuée de me débattre, cherchant ma respiration et soudain, l’horreur… Jennifer a remis mon harnais bien en place tandis que j’ai sentie la clé libératrice descendre dans mes intestins… J’étais totalement prisonnière ! Mon anus était rempli du gode, lui même solidement fixé par la ceinture de chasteté… J’étais prisonnière de moi-même !!! Debout, nue, harnachée, écartelée, liée de partout… Je me suis alors aperçue avec effroi que je serais totalement incapable de me libérer selon le scénario que j’avais préparé… Seule Jennifer pourrait me délivrer. J’ai encore crié, j’ai hurlé, mais la boule, le bâillon, le harnais de tête ne laissaient pas le moindre son sortir. Impeccable, dans sa tenue d’infirmière, Jennifer s’est approchée, une énorme seringue en main et m’a dit ; “Je vais te faire une injection d’eau saline dans les seins puis dans tes lèvres vaginales, tu vas sentir le gonflement… Tes seins sont déjà prêts à exploser, il vont augmenter d’au moins la moitié…, tu aimes ça, hein, salope, trop tard maintenant ma chérie, tu rêvais de nouvelles expériences ? Tu vas être servie”…
Le supplice à duré jusqu’aux petites heures du lundi matin, j’étais en nage, exténuée, sans aucun moyen de me libérer, à chaque mouvement je jouissais et Jennifer s’en amusait en se masturbant… et parfois en ajoutant quelques autres éléments à ma situation… Les orties par exemple dont elle m’a frotté le corps, ses ongles dont elle m’a labouré le dessous des seins qui avaient presque doublés de volume et qui, maintenant pendouillaient lamentablement, leur peau ainsi que les tétons outrageusement étirés… et ses mains qui touchaient tous mes points sensibles, sans relâche. J’ai évidement été incapable d’éviter le lavement et toute aussi incapable de le rejeter avec le plug dans l’anus. Le plus humiliant serait de récupérer la clé du cadenas de la ceinture de chasteté car tout l’ordre de ma libération était chamboulé…. Jennifer décida de me laisser telle quelle, elle poussa le vice jusqu’à aller chercher toutes les clefs (sauf celle de la ceinture de chasteté pour les raisons que vous connaissez)… Elle alla les ranger dans le tiroir gauche de mon bureau… La gââââârce ! Imaginez la scène ! Finalement, lundi matin, vers 10 heures, Jennifer fit venir un serrurier… Quel spectacle, surtout lorsqu’il réussit à briser le cadenas de la ceinture de chasteté… Ce fut une totale extase…
L’idée de m’attacher toute seule et de ne pas pouvoir me détacher durant un temps aussi long que possible m’excite prodigieusement. Je sais maintenant à quel point c’est facile de jouir par le fait d’être attachée… C’est même tellement facile que chaque soir je m’amuse avec les menottes. Je me dois toutefois de veiller à ne pas refaire les mêmes choses. Je prévois soigneusement le déroulement de chacune de mes séances, et quelles soient toujours différentes des précédentes. C’est un défi que je me lance chaque fois à moi-même. Je commence même à prendre des risques en m’auto-attachant entièrement seule, sans clé de secours, sans prévenir Jennifer qui est ma sauvegarde libératoire. Etre ainsi totalement attachée, sachant que seul l’ordinateur est programmé pour me permettre de me détacher, me rend folle de jouissance. Aujourd’hui, je m’envole encore ! J’aime de plus en plus utiliser le portique que j’ai fait installer chez moi, dans ma péniche, pour me suspendre complètement. Il y a longtemps aussi que je ne me suis pas immobilisée sans mon corset de métal, mais pour ce que j’imagine, je dois pouvoir me plier et me contorsionner et ce corset m’en empêcherait. Pourtant, ce corset ajoute énormément à mon excitation. Me sentir si serrée, quasi immobilisée avec mes seins gonflés vers l’avant, sentir jusqu’au souffle du plus petit courant d’air sur mes tétons érigés, me plonge dans un état second. Totalement immobilisée, mon esprit imagine alors toutes sortes de scénarios et j’en arrive à jouir sans même me toucher, rien qu’en bougeant mon corps prisonnier.
Je vais ici simplement enfiler un corset souple en dentelles. Je vérifie une dernière fois le programme de l’ordinateur qui va commander les poulies et l’appareillage électrique, puis je mets mes longues bottes. Comme j’aurai peu à marcher, je peux les serrer autant que je le désire… Après, j’enfile mes longs gants de chevreau, et je passe à mes poignets et à mes chevilles, par dessus les gants et les bottes, de larges bracelets molletonnés munis chacun de deux grosses attaches nickelées. Ensuite les “délicatesses”. Ce sont les seuls accessoires câblés pour aujourd’hui, mais uniquement pour que l’ordinateur puisse gérer leurs vibrations, pour qu’ils ne risquent pas de glisser et de sortir quand j’aurai les jambes écartées. Je les maintiens en place avec un string en cuir que j’ai confectionné tout exprès. Je serre mon collier pour qu’il fasse office de tuteur plus que de contrainte et me force à maintenir la tête dans l’axe de mon corps. J’installe le bâillon gonflable dans ma bouche puis je mets le masque de cuir. En fait c’est un véritable casque qui me tient le crâne d’une façon rigide. Un orifice placé à la base du nez permet de respirer mais la valve du bâillon passe par un orifice ajusté à l’emplacement des lèvres. Après avoir fermé les sangles latérales, je gonfle le bâillon : ma langue se trouve écrasée et ma bouche obstruée. Tout est prêt pour la dernière phase. Je lance le programme et je viens me placer au milieu du portique. Je fixe d’abord les câbles d’acier aux bracelets de mes chevilles et de mes poignets et enfin, après un dernier coup d’œil autour de moi, je ferme les œillères de mon casque. Maintenant je suis bâillonnée, aveuglée, nue, au milieu de ce grand cube de poutrelles métalliques. Quelques minutes plus tard les câbles commencent à s’enrouler rapidement et je les accompagne en écartant les jambes et en levant les bras. Les paramètres du programme tiennent compte de ma taille, y compris de la hauteur de mes hauts-talons. Les câbles ralentissent dès que je suis en position et qu’ils sont tendus. L’attente ne dure pas. Les câbles commencent à me soulever les bras, à les étirer d’une manière inexorable. Bientôt je ne touche plus le sol que de la pointe des orteils puis tout le poids de mon corps s’exerce sur mes poignets et se communique à mes épaules. Comme mes bras sont écartés, j’oscille peu, et d’autant moins que les câbles de mes chevilles se tendent en maintenant les jambes ouvertes. Pour m’habituer plus rapidement à cette nouvelle position, je me tortille un peu, je crispe les muscles de mes membres, je durcis le ventre, je tire sur mes liens. Huit moteurs électriques synchronisés et pilotés par l’ordinateur répondent à chacun de mes mouvements, à chacune de mes contractions, en m’écartelant davantage. En deux ou trois minutes j’ai atteint la position d’équilibre. Suspendue à mi-chemin entre sol et plafond, je ne peux plus bouger, sinon un peu la tête de quelques centimètres. A quoi cela me servirait il ? je suis immobilisée, aveugle, écartelée et bâillonnée… La seule activité musculaire que je peux exercer consiste à contracter ma vulve et mon anus autour des délicatesses d’acier qui m’empalent. Il m’a fallu des heures pour incorporer des commandes aléatoires dans le programme de l’ordinateur. Ainsi je n’ai aucune idée du moment où les vibrations vont se déclencher. Je ne sais pas si elles surviendront devant ou derrière, ensemble ou distinctement, ni quelle sera leur intensité respective. Plus encore, le système de suspension est conçu pour me soulever dans presque toutes les directions tout en me maintenant écartelée sans que je puisse prévoir les déplacements. Enfermée dans mes liens et réduite à l’obscurité, je peux me concentrer sur chaque sensation. Je n’ai qu’à attendre, à rester suspendue dans l’espace et le temps…
Un chatouillement me taquine le ventre, une vibration d’abord presque imperceptible qui s’accroît peu à peu et me fait suinter. Puis, d’un seul coup, émanant du cône derrière, un frisson trépidant vient bouleverser la montée de ma jouissance. En même temps, mes jambes sont tirées vers l’avant et mes bras vers l’arrière. lentement, je bascule, l’entrejambe martelée. C’est presque trop fort. Le poids de mon corps se porte sur mes cuisses, se répercute dans mon ventre. La pointe d’acier s’endort, la barre devant moi vibre sur un rythme inattendu qui m’émeut toujours davantage. Je ne sais pas combien de temps ça va durer. Le système ne me laisse jamais plus de quelques minutes la tête en bas, mais il peut me redresser, me tendre horizontalement, me pendre à nouveau par les pieds… Sans le string-harnais qui les maintient en place, j’aurai projeté depuis longtemps les délicatesses hors de moi à cause des spasmes qui m’animent et m’engluent. Soudain, plus rien. Plus de vibrations. Je bouge un peu, je force sur les cordes… Rien ! Je tremble, j’ai programmé l’ordinateur pour qu’après deux heures le système détend les cordages et me fait ainsi revenir au sol avec suffisamment de mou pour que je puisse lentement me détacher. Mais ici… RIEN ! Je suis aveuglée, je ne sais pas me rendre compte de ce qui se passe au delà de moi, au delà de mon corps, au delà de mon masque. Je suis toujours écartelée et dans l’incapacité de bouger, d’enlever ne fusse qu’une des attaches de mes bras et jambes, d’ôter mon masque et le bâillon. Je commence à étouffer. Tout cela me plonge dans un état inconnu fait de craintes, de peurs, d’angoisses et j’ai un orgasme violent qui me tend en tous sens mais qui me fait étouffer d’avantage. J’essaie de crier, rien. Rien… Rien… Rien… L’angoisse ! Alors que je navigue dans un autre monde, après un temps interminable, des heures et des heures, soudain, je sens le plug vibrer dans mon anus, puis le gode, tandis que les poulies déroulent les cordages, et je sens le sol sous mes mains… puis sous mon dos… Le sol ! Juste assez pour que mes bras puissent être détendus. En une fraction de seconde, je sais que c’est ma seule et ultime chance de survivre. Dans un effort désespéré, ma main droite effectue un arc de cercle en direction de mon poignet gauche et mes doigts s’évertuent à débloquer le bracelet. Je sens que je repars vers le haut, et au moment ou les cordages tirent à nouveau mes bras et jambes, je parviens à ôter le bracelet. Ma main et mon bras gauche sont libres. L’ordinateur durant ce temps recommence le programme et je sens à nouveau les vibrations aléatoires m’envahir. Je cherche désespérément les lanières qui maintiennent le casque en place, j’arrache le bâillon, je tire le casque, je suis en nage… “Alors ma choutte, tu as sentie le souffle de la grande Dame en noir avec sa faux, passer sur ton corps… Je t’ai vue jouir comme jamais. Tu prends de plus en plus de risques. Je n’ai pu m’empêcher d’enlever la prise”… Jennifer… La gââââârce ! Lorsque la machine me redescend, il s’est écoulé plus de six heures et je reste chancelante sur le sol durant toute une heure encore, épuisée de jouissance.
Le bondage… De l’anglais to bond, ligoter, est une pratique sexuelle qui consiste à se ligoter ou à contraindre d’une manière ou d’une autre son ou sa partenaire. Cette forme particulière de sexualité s’apparente au sado-masochisme bien que la notion de dominant(e)- dominé(e) ne soit pas une condition nécessaire à cette pratique. Le bondage consiste à contraindre le corps en tout ou partie, à l’aide de cordes, de chaînes ou de tout autre ustensile apte à exercer une emprise sur la partie du corps concernée. L’immobilisation n’est pas nécessairement le but. On parlera ainsi de bondage des seins, du buste, de la taille, des parties sexuelles, et ainsi de suite. Si le bondage est une relation de confiance entre un(e) soumis(e) et un(e) maître(sse) ou la responsabilité et la vie du soumis sont entre ses mains, l’auto-bondage est une relation de confiance en soi-même, particulièrement en ce que l’on a imaginé pour pouvoir se libérer… C’est cet aspect que j’ai oublié en faisant trop confiance en l’ordinateur. J’avais tout prévu, sauf une panne électrique ou un débranchement… Plusieurs décès accidentels liés au bondage sont recensés tous les ans parce que leurs adeptes négligent quelques règles élémentaires de sécurité… Il ne faut jamais perdre de vue les règles de sécurité élémentaires suivantes : 1- Si on pratique en petit groupe, il ne faut jamais laisser une personne ligotée ou enchaînée, seule, sans surveillance 2- Si on pratique en solitaire, comme moi, un certain nombre de règles supplémentaires sont nécessaires… 3- Ne pas se passer de corde autour du cou. Les risques d’étranglement sont beaucoup trop grands… 4- Il faut conservez un moyen de défaire les cordes rapidement. Ciseaux, couteau, et/ou nœuds rapides. Notamment au niveau du thorax, et des articulations (poignets et chevilles), pour éviter les garrots… 5-Il faut prévenir les risques de chute, et d’étranglement. Être immobilisé(e) en faisant une chute en arrière (avec sa chaise, par exemple) et on risque de se rompre le cou…
Les “suspensions” demandent beaucoup de maîtrise. Attention aux nœuds coulants ! Il faut toujours utiliser des nœuds qui ne glissent pas, et éviter les nœuds dits “queue de cochon”, qui glissent (le nœud des lacets de chaussures). Lui préférer le nœud plat. Les séances de longue durée, les suspensions, et les pratiques particulières où le soumis ou soi-même en cas de self-bondage n’est plus en mesure de communiquer, comportent des risques importants. Bien souvent, les photos, vidéos et histoires que l’on peut trouver sur le web, sont choisis en fonction de leur impact, et/ou leur esthétique. Elles ne peuvent dans bien des cas être reproduites simplement, et/ou sans risques. Les personnes qui trouvent érotique de se faire ligoter ou de se ligoter elles-mêmes, le trouvent pour différentes raisons, pour ma part, le self-bondage est devenue une pratique incontournable : Je vis de la sorte, une libération de mes inhibitions et responsabilités, dans la mesure où, ligotée, harnachée, entravée de partout mais ayant toutefois confiée les clés de ma situation à Jennifer avec parfois un scénario qu’elle-seule peut déchiffrer, je vis l’angoisse que quelque chose puisse perturber mon plan. C’est délicieusement pervers pour moi même. J’aime aussi la sensation physique de la contrainte, les sensations, la pression de la corde, l’impossibilité de lutter contre la contrainte malgré mes efforts musculaires. Très rarement la brûlure ou la douleur engendrée par le frottement ou la morsure de la corde m’excitent, mais parfois, entièrement nue, la corde qui passe entre ma vulve et mes lèvres vaginales, frottant mon clitoris, me procurent des orgasmes intenses. Well ! Mes aventures en bondage ne sont pas prêtes de se terminer… Kissssssssss Anamary !