Anamary… Me revoilou…
En janvier 2001, j’ai publié sur MSN-Femmes (un site-web maintenant disparu), quelques accroches publicitaires pour mon site “Secrets de Secrétaires”… Patrice De Bruyne, un businessman français, déjanté, caustique, délicieusement romantique, quoique parfois intraitable, réussit à lire “entre mes lignes” et à y voir ce que personne n’imaginait… Il y répondit avec humour en créant, le fameux site-web wwwSecretsInterdits.com, mettant en marche un processus infernal, une saga extraordinaire qui a été publiée en exclusivité mondiale, é-branlant l’ensemble du web… Ce qui m’intéressait dans cette aventure, c’est de savoir pourquoi les gens ordinaires deviennent des monstres humains sur le web…! Le fait, pour les internautes de se rendre compte que ce qu’ils voient et lisent n’est sans doute que mensonges, les trouble beaucoup. Où se trouve la frontière entre réalité et imaginaire ? Mais une histoire devenant une légende n’est-elle pas, par définition, qu’imaginaire ? La grande Saga www.SecretsInterdits.com, est rapidement devenue un incroyable mythe international, prenant les internautes en otages émotionnels, ceux-ci n’étant jamais certain que ce qu’ils s’imaginaient via des milliers de textes déjantés et photos, était réel. C’est devenu immédiatement une saga, un spectacle “wébien” avant tout, mêlant quelques propos philosophiques ! Accepter par exemple l’idée que tout n’est que provisoire, de simples étapes sur un chemin vers quelque chose de plus grand, bien que moins tangible… J’ai pour ma part, tenté d’illustrer cette évolution par des écrits de plus en plus éthérés, aériens et, surtout, pensés et agis, ou la philosophie rejoignait ma sexualité débridée… Quel est le pourquoi et le comment de cet univers du Web ? Je crois que tout relève de l’évidence, mais qu’à force d’avoir le nez dessus on ne le voit pas. C’est de la folie…
J’aime prendre de la distance vis-à-vis des choses de la vie, voir comment fonctionnent des gens normaux par rapport à des réalités qui les dépassent. Regarder comment les valeurs générales, dont on peut penser qu’elles relèvent plus ou moins du bien (l’amour du prochain, la fraternité….), peuvent, du jour au lendemain, laisser la place à des comportements qui sont tout aussi humains mais s’avèrent terrifiants. Ce qui m’intéresse, c’est comment les gens ordinaires deviennent des monstres humains ! Les développements de cette saga sur le Web, démontrent en effet que tout y est fou et flou. Par contre, la Saga des SecretsInterdits, bien que partant d’un sujet sexuel excessivement trivial, fut pensée presque comme une œuvre artistique avec des rebondissements incessants… Il y eut les concours “Anamary”, les réunions des membres érectiles, et surtout mon site personnel, disparu en 2005 qui se nommait : “SecretsdeSecretaires”... Il est toutefois réapparu à l’intérieur de www.SecretsInterdits.com ! C’est pour cela que c’est devenu une saga extraordinaire dans laquelle j’étais au début, virtuellement, pour certains et certaines, une sorte d’étoile. Notez que la lumière atteint encore un grand nombre d’adorateurs fanatiques qui me voient toujours ayant 27 ans, belle, multilingue, bi-sexuelle, photographe, riche écrivaine et secrètement secrétaire. Sachez toutefois que la mort aurait pu m’arracher, à cet âge de 27 ans, à ce monde (les attentats du 11 septembre), mais j’ai survécu. Maintenant, j’aime inonder le web d’é-mails fiévreux, laconiques, lancinants, et que je rédige sur mon portable de manière clinique, donc faussement froide, mes envies sexuelles, mes euphories, mes délires, mes souffrances, mes angoisses virtuelles sans remèdes… C’est le constat général de tout mon être.
Tout cela est pathétiquement beau, triste et jouissif, j’ose me masturber de tout cela… Cette saga est balisée de textes, d’é-mails et de photos saisissantes qui donnent à boire et à manger…. Certains et certaines m’écrivent que mes écrits ferraillent avec le néant car j’évoque souvent l’invisible de l’oubli derrière la survie des hasards…. Tant d’alacrité fait chez moi bon ménage avec tant de modernité. Avec mes amants et surtout amantes, nous discourons souvent des virtualités du langage, avec un infatigable ludisme. Quelqu’un me disait récemment que s’en était une entreprise autobiographique tranquillement hallucinée alternant avec la métaphysique quantique…. Jennifer, une de mes amantes préférée, me disait aussi être une inventrice demi consciente entourée comme moi, aujourd’hui, d’une meute d’exaltées et lubriques. Plus je cède à la rigueur, plus ma fantaisie s’exalte, déstabilisant mes écrits. Quel jouissif paradoxe ! On peut être, comme moi, chargée de sapience et être mythographe et loufoque…. Lorsque j’ai cru finir brulée, écartelée, éventrée, écrasée comme dans un rituel sado masochiste, au sommet de la tour nord du World-trade-center de New-York le fameux 11 septembre (pour terminer en apothéose une vie “Wébsbienne” (jolie contraction de mots pour me définir, non ?), mais que par le hasard je suis sortie vivante de cet enfer, je suis devenue une poétesse de l’irréparable lorsque le destin se fait vide…
Repoussant cocktail de deuil et de folle ferveur, mes textes, qui sont ici précieusement recueillis et assemblés pour le reste de mon éternité “Wébsienne”, sont bouleversants d’être bouleversés. Ils évoquent l’éternité d’une femme sans cesse re-enchainée sur une croix de St-André. La plupart des épisodes, des chapitres, des légendes dignes de la quête du St-Graal, évoqués ici-et-là, n’appartiennent d’ordinaire qu’à la prose et même au prosaïsme ! Un réveil glauque, à cinq heures du matin, devant un bol de n’café en pensant à mes aventures, m’a fait m’engloutir dans le cauchemar du Web. Personne d’autre que moi n’aurait pu y arriver entière. On s’y perdra tous et toutes un jour dans une sorte de douleur mentale traversant les cerveaux déserts à jamais depuis toujours… J’observe sur le web, depuis que j’y navigue, que certains et certaines pseudomaniaques terroristes, veulent tout contrôler et donner leurs
versions tronquées de faits anodins qui n’intéressent personne, ils viennent alors sur le web afficher des messages débilitants dans un concert d’explosions d’injures…. Je trouve étrange cette manière de faire qui est un grand chaos, comme tenter de rapprocher matière et antimatière! J’essaye dès-lors de montrer l’autre coté du miroir, pourquoi, ce faisant, je ne peux m’empêcher l’humour, parce que l’humour est le dernier recours. Il faut pouvoir rire de tout ! Le Web est tout de même composé de gens de toutes sortes d’horizons culturels….
C’est bien de se rendre compte qu’on peut être à la convergence de différents courants. Certes on dit que je suis spéciale, noire d’idées et totalement cynique… Cela me permet de croire que je suis plus que cette étiquette, qu’il y a sans doute une dimension esthétique dans ce que je fais et ce que je vis. Deux fois de suite, à l’époque ou SecretsInterdits, hébergé sur MSN, n’avait pas de modérateur de messages, diverses suites d’écrits hallucinés déposés par des “terroristes du web” ont été le prétexte pour la direction de MSN, de mettre ce site “Out-Line”... Deux fois Patrice De Bruyne a pu, après avoir rencontré les directions européennes de MSN/Microsoft, faire remettre SecretsInterdits “On-Line”… Mais la troisième fois, il a préféré ne développer que www.SecretsInterdits.com ! Etre totalement indépendant… “On ne sait rien construire sur du sable, ni sur le terrain des autres !”, m’a t’il dit… Si mes SecretsInterdits vous emplissent de plaisirs et bonheurs, si les femmes “mouillent” et les hommes “bandent”, à me lire alors j’espère que mes textes combleront encore davantage… Peut-être ! Entre temps, venez me lire,
Il n’y a que du bon dans cette section www.SecretsInterdits.com de www.GatsbyOnline.com!
Voilà, voilou, je débute une première aventure… Je crois que cela ne me réussit pas de faire la teuf presque tous les soirs. Je me sens toute flagada et toute nulle ! Oui, nulle ! J’ai l’impression que je ne suis bonne à rien, que tout va mal et que je suis une grosse conne. Aucun de mes projets n’aboutit et ceux qui se réalisent tournent à la catastrophe… C’est de ma faute ou c’est seulement un peu de malchance ? Je ne dois pas me laisser abattre, mais parfois, je vois tout en noir. Je suis capable d’un tas de choses, je suis bosseuse, motivée, dévouée et tout, et tout, mais je crois que je manque de piston. Ca doit être ça, en fait. Comment fait-on pour être pistonnée ? Une fois qu’un mec m’a sautée, il n’a plus envie que je reste dans ses pattes. Je pense qu’il faut séduire avant tout. Ce n’est pas toujours évident car ils sont, soit trop entreprenant, soit trop sur la défensive. Qu’est ce que c’est compliqué tout ça ! Ca devrait être plus cool. Du genre : “Tu veux mon cul ? Vi ! Et bien, donne-moi tel job et je te fais monter au septième ciel ! Danke !”. Ce serait tellement plus simple. Malheureusement, je connais plein de gens qui ne pourraient pas assumer. Ils sont tous trop lâches et faux-culs ! Ouais, là , j’ai un peu la haine. Ca se voit ? En plus, je suis crevée et il n’est que 19h. C’est la fiesta qui me chamboule dans mes heures de sommeil. Il faut que je calme le jeu. Ce soir, pas de mec, pas de boîte de nuit. Pas de dîner… Mon lit et mon bouquin. Je lis Proust, c’est peut-être pour ça que je n’ai pas le moral. Ca m’endort l’esprit… C’est plutôt reposant comme lecture mais finalement cela ne m’apporte strictement rien. Si je lis ça, c’est juste pour savoir de quoi ça parle… Je crois pourtant que j’ai assez lu Proust, je vais prendre un autre bouquin…
Hier soir, des mecs m’ont conseillé de lire Sade. Ca tombe bien, je viens de commander trois livres de cet auteur. Ca va encore me donner des idées cochonnes. Je suis vraiment perverse au fond. Je sais déjà que de lire des trucs un peu salaces et extrêmes, ça va m’exciter. Au moins, je suis honnête avec moi-même. Hier par exemple, je m’étais rendue dans une boum d’ados, limite boutonneux mais se croyant des intellos bien éduqués qui peuvent se taper toutes les nanas du monde. Beaucoup d’entre eux prenaient un air complètement blasé en me voyant nue, comme s’ils avaient déjà tout vécu à 20 balais !
Mais revenez sur terre les mecs ! La vie, c’est déjà être sincère avec soi-même. Il ne faut pas se faire des films et se prendre pour des personnes que l’on n’est pas ! Moi, je suis tellement nature comme nana, que beaucoup pensent que je joue un jeu. Il n’y a pourtant pas plus franche et naturelle que moi ! Je n’ai rien à prouver à personne ! Surtout rien à cacher. Ce n’est apparemment pas le cas de tout le monde ! Entre les mecs qui baissent les yeux quand je leur serre la main et ceux qui m’embrassent presque sur la bouche, il y a sûrement un juste milieu à trouver. Il faut être soi-même, avec ses défauts, ses vices, ses faiblesses… C’est là qu’une nana est la plus séduisante. Il est vrai qu’il faut déjà s’être trouvée et savoir qui on est. C’est pas gagné ! ! Mais certaines y arrivent. Moi, par exemple, je sais à peu prêt qui je suis en ce moment. Bon, je continue sur cette soirée d’hier. Je me suis complètement lâchée. J’étais même bien grâââve. Une première fois, je suis partie avec un couple, mais la nana était complètement coincée. Elle m’a brouté le minou pendant une demi-heure, c’était lassant à la fin car elle ne se laissait pratiquement pas toucher. On a fait une pause, puis je me suis mise à danser très sensuellement avec un super petit mec… On s’est frotté, embrassé, caressé, j’étais sur un nuage, j’avais bu plein de vodka ! !…
Tout à coup, il m’a pris par la main et m’a emmenée dans le baisodrome. On s’est sauté dessus car ce collé-serré nous avait bien chauffés. Je l’ai sucé comme si je n’avais pas vu de bite depuis des mois ! Il m’a même dit que je devrais donner des cours ! Je vais y penser. Très drôle ! Il a joui, j’ai joui, et on est reparti danser… Ensuite, je ne sais pas quelle mouche nous a piqués, l’excitation s’est fait sentir à nouveau et on y est retourné. C’était à la limite de la boulimie ! Il avait rien d’exceptionnel, pourtant. Mais il était doux et surtout je lui faisais un effet bœuf et ça, ça me met dans tous mes états… On s’est éclaté jusqu’à la fermeture et le responsable a été obligé de venir nous chercher pour nous informer qu’il était l’heure… J’en ai encore des étincelles dans la tête ! Il faut que j’arrête de faire la fête, cela ne me réussit pas… Je suis encore rentrée à 6h30 du mat, je n’arrive pas à être opérationnelle la nuit et le jour ! J’ai plein de copains qui “teasent” tous les soirs et qui bossent comme des malades la journée. Mais comment font-ils ? Peut-être qu’ils boivent moins que moi… C’est ça, il faut que je freine un peu la vodka. En plus, après, j’ai des spots plein la gueule ! Demain, je dois appeler le boss d’une grosse boîte, la semaine dernière et il m’a dit que je manquais de technique, que j’étais très intéressante et que je ne devais pas laisser tomber. Ca m’a vraiment flattée. Il m’a même dit que j’avais beaucoup de personnalité et que j’étais bandante… Mais dans le sens ; une putain de bonne femme, quoi ! C’est vachement bon pour mon moral de m’entendre dire de telles choses. Alors, il a parlé de moi à un ami et je vais avoir une promo. C’est génial, non ? Je n’osais même pas en rêver… Demain, je vais chez ma meilleure amie, Vanessa, je ne l’ai pas vue depuis la semaine dernière et on va avoir plein d’histoires à se raconter.
Quand on est toutes les deux, on est complètement hystériques ! On a fait les cents coups comme quand on avait dix huit ans… Bon, je reconnais que Vanessa c’est une bombe ! En tout cas, c’est un super week-end en perspective… C’est grâce à ma cure de magnésium et à mon petit régime qui commence à faire effet. C’est vrai, je sors plus volontiers le soir, je me sens plus sexy, j’ai envie de bien m’habiller ; tant pis pour mon porte-monnaie. D’ailleurs, je suis allée à une soirée flamenco avec des amis, j’avais les larmes aux yeux. C’était dans une sorte de chapiteau, il y avait trois frères gitans qui chantaient, deux guitaristes, un percussionniste, une choriste et la danseuse de Flamenco. Quelle force, quel éclat, quelle sensualité, quelle maîtrise. C’était très, très fort à vivre. Je ne me lassais pas de regarder les pieds de la danseuse et les doigts des guitaristes qui étaient en parfaite symbiose. J’ai appris ensuite que c’était de l’improvisation. La danseuse Macarena de son prénom, est entrée en transe lorsqu’elle m’a vue, les jambes écartées et sans petite culotte… C’est elle qui a alors mené la musique, elle est arrivée près de moi en frappant plus fort du talon pour que les guitares jouent plus vite ! Et paf ! D’un coup elle m’a embrassée sauvagement en déchirant mon chemisier. Elle m’a enlevée ensuite ma jupe et j’étais là, nue, mouillant terriblement, et ça se voyait. Elle m’a enfoncée ses doigts devant tout le monde en criant ; Olé ! Oh, mais c’est nul de raconter tout ça. Le Flamenco, ça se vit, c’est tout. Encore, un truc qui m’a frappé : Macarena aimait taper dans ses mains et à un moment donné, ses mains ne claquaient plus, elle a donc tapé sur mes cuisses, une fois, deux fois, trois fois. Ca ne faisait pas un joli bruit sec, alors elle a continué à taper sur mes fesses jusqu’à ce que ses mains produisent le son qu’elle attendait.
Elle a fait ça avec une telle violence que je me suis demandée à cet instant si elle aimait toujours la violence. Une fille qui est capable de me frapper les cuisses aussi fort à multiples reprises doit forcément apprécier si c’est quelqu’un d’autre qui s’occupe d’elle. Je m’imaginais bien, moi, la fesser à son tour et lui faire de jolies marques rouges sur ses fesses musclées. L’idée de la dominer m’a effleuré le clito (oups !), l’esprit. Le fait qu’elle soit si dominatrice dans son comportement m’a donné envie de la dominer à mon tour. Bon, c’est un peu trop psy mon histoire, non ? En fait, c’est bizarre, mais il n’y a plus que ça qui marche. Les trucs banals, c’est de la rigolade, ça me laisse complètement indifférente. Le cul, pour moi, c’est tellement naturel, comme manger, boire et dormir. Pour entrer dans le domaine du fantasme et pour m’exciter, j’ai besoin de situations très spéciales, de petites choses bien cochonnes et bien salaces. Non, faut pas que je dise ça, sinon, tous les mecs vont me fuir, je leur fais déjà assez peur comme ça. Oui, oui, je fais peur aux hommes. Ils ont l’impression que je suis une vaginale insatiable qui a besoin qu’on la besogne pendant des heures sans arrêt. Non ! Je suis anale aussi, et clitoridienne, la totale quoi Vi ! J’aime les choses perverses, je crois que je ferais mieux de baiser un peu plus. J’ai un peu du mal avec les mecs en ce moment ; quand ils sont trop directs, ça me fait peur, mais s’ils ne font pas le premier pas, aïe, aïe, aïe, ça prend des plombes à se faire. C’est quand même étrange, moi qui ai vécu des plans cul incroyables ; peut-être que j’en ai trop vécu, ou que j’ai eu des expériences trop fortes. Je crois que c’est ça ! Mais il va falloir que je m’y remette, j’en rêve la nuit.
Parfois, je revis ma première pipe ou les nombreux cunnilingus que j’ai reçu. Parfois, cela me fais jouir en dormant, c’est très spécial de jouir sans se toucher ; on se demande si c’est vrai ou pas. Mais quand on se sent toute mouillée entre les cuisses, on n’a plus de doute. Je crois que ma vie sexuelle a été à son paroxysme, il y a deux ans lorsque j’échangeais des é-mails avec des inconnus et des inconnues, j’avais vraiment envie de coucher trois fois par jours et nuits. Mais avant de revivre des sensations aussi fortes et incroyables, j’ai eu le temps de me taper la terre entière. Un jour, je raconterai comment deux mecs et deux nanas ont été assez amoureux, attentionnés, excités et tellement plein d’imagination et de subtilité, pour me faire monter au 7e ciel. Parfois, il m’arrivait de jouir neuf ou dix fois dans la même nuit et de faire l’amour durant quinze heures de suite. Après cela, j’étais une loque, j’en faisais presque des hypoglycémies. Mais avant, j’étais excitée comment jamais, une vraie chienne en chaleur, prête à tous les délires, même les plus extrêmes, à toutes les humiliations. Moi qui suis plutôt considérée comme une dominatrice, je n’étais plus qu’une chatte bouillonnante et gémissante. Ca m’excite quand j’écris des mots crus comme ça… Après, j’ai été chercher mon petit vibro-copain… J’ai joui en 40 secondes devant l’ordinateur. Trop rapide. Mais c’était bon quand même. Enfin, j’écris ce soir, ça me déstresse un peu. En effet, demain je déjeune avec des gens importants, des femmes, en plus. C’est elles qui me jugent. Je le sais, je suis bien placée. En fait, je dois leur présenter un rapport sur l’évolution des plantations de café en Colombie. En attendant, demain midi, je dois me rendre au briefing. J’ai l’impression d’être chiante aujourd’hui, non ? Je ne tiens plus en place ! ! ! Je suis une vraie puce et j’ai l’impression que tout autour de moi est au ralenti ! ! ! Je craque ! ! ! Heureusement, je me tripote un peu, ça me calme. Ouais, je sais, c’est un peu direct mais je suis comme ça après tout ! !
Je ne vais pas mentir tout de même. Il m’arrive quelquefois en rentrant du travail que je mets mes mains entre mes jambes pour les réchauffer et j’ai des idées tordues qui me viennent à l’esprit. Des exemples ? Huh ! Un homme et une femme qui s’occuperaient de mon petit abricot pendant que je ferais une gâterie à un autre homme et à une autre femme. Je me vois aussi les yeux bandés et les mains attachées avec deux ou trois partenaires qui me font pleins de trucs cochons. C’est du pur fantasme, ce n’est pas un rêve, ça n’a ni queue ni tête (enfin si). Et là, je me caresse très doucement et je repousse le moment de la jouissance pour que ce ne soit pas trop rapide car toute seule c’est assez efficace, je dirais. En fait, la masturbation ne remplace pas une vraie relation amoureuse mais je crois que c’est un plus. Je me fais plaisir comme si je grignotais un morceau de chocolat. Après je me sens détendue et je me rendors. Il m’arrive de recommencer deux ou trois fois dans la journée ; dans mon bain, sous la douche (et avec le pommeau, c’est banal, mais bon), sur le dos, sur le ventre. Ca dépend de mon fantasme du moment. En tout cas, c’est très doux et très agréable, c’est une sensation unique car je suis la donneuse et la réceptrice. Je n’ai pas à guider mon partenaire et à m’occuper de lui. En fait, c’est très narcissique, la branlette ! Je ne sais pas si c’est la même chose chez les mecs. Je ne crois pas qu’ils voient ça comme un plaisir qu’ils se donnent mais c’est plutôt un besoin à satisfaire. Peut-être que je me trompe. C’est un peu perso, non ? Oh, après deux coupes de champ’ dans le nez, je devrais y arriver. Du coup, ça m’a un peu titillé tout ça. Je crois que je vais aller me coucher de bonne heure ce soir. J’en ai un peu marre d’écrire des touts et des riens, surtout des riens d’ailleurs… Je vais essayer de rattraper le coup. J’en ai rêvé cette nuit. Enfin, je sais pas si j’ai rêvé mais il y avait trois mecs… Plutôt cochon comme rêve…Moi et trois mecs. D’habitude, je fantasme sur le triolisme mais là c’était du quadriolisme…
C’est trop comme les sensations sont décuplées dans les rêves… Je jouissais pendant des minutes entières et c’était hyper puissant. Pourtant, j’ai déjà vécu des trips super torrides presque aussi fous. J’avais un copain et un amant qui sont arrivés à un tel degré de complicité qu’ils me faisaient passer des nuits de folie ; on commençait vers 2 ou 3 heures du mat’, le temps de se mettre en condition, de parler de cul, on se racontait plein de fantasmes sans tabous, on buvait un verre ou deux (ou trois…) et puis mon « amant » commençait à me caresser pendant que mon homme de l’époque regardait et ça partait en live… Il nous regardait pendant un moment et après il venait participer. On a tout fait ou presque… J’ai connu les joies de la sodomie bien sûr, j’adore, je suis très anale, mais aussi de la double pénétration, de la double vaginale et finalement le SM avec des jeux d’une perversion ! Waouhhhhhhhh ! Ce qui était génial, c’est que cette aventure a duré plusieurs mois et on était très complices tout en se respectant énormément. J’avais une vraie tendresse pour mon « amant » et j’était follement amoureuse de mon mec qui m’offrait quelque chose de super fort. Je souhaite à toute femme de connaître une telle extase. Même à tous les hommes, je leur souhaite de connaître un jour un, une ou des partenaires qui leur apportent un tel plaisir. C’est dommage que ce soit si tabou, l’amour à plusieurs. Peut-être que si c’était pas tabou, ce ne serait pas aussi bon… En tout cas, ce rêve m’a vachement excitée et depuis que je me suis levée ce matin, des images de cul m’apparaissent dans la tête. Je suis une vraie obsédée, non ? Du coup, je me suis caressée. J’étais bien, il faisait chaud, j’étais allongée et détendue, et j’ai eu envie. Ca a duré trente…allez quarante secondes… J’étais vraiment chaude. J’ai presque honte, Vi ! Huh !… Bon fini les histoires de cul. Je dois aller me faire un petit truc à manger.
Bisous. Anamary
Cadeau ma vidéo de vacances en Espagne lorsque j’avais 27 ans… en 2000…