Anamary… Secrétaire le jour, libidineuse le soir, perverse le week-end !
Deuxième article sur SecretsInterdits 2022 ! Je crois que je n’ai pas encore écrit concernant mon job complémentaire. Je suis animatrice d’un club… En fait, ces gens m’ont contactée car ils voulaient organiser tous les mois une animation et avoir une égérie. Hier, c’était l’inauguration et cela s’est passé à merveille. Il paraît que les gens branchés ne sortent plus en boite de nuit mais font la fête en partouzes ! Pourquoi pas ? En tout cas, je suis assez fière de moi, même si la semaine dernière j’étais plutôt paniquée… J’avais l’impression que je n’avais rien fait, que ce n’était pas prêt et que seulement trois clampins allaient se pointer et repartir dans les dix minutes… Le patron du club me demandait combien j’attendais de monde ; deux cents, trois cents personnes ? Combien de bouteilles de champagne fallait-il prévoir ? Combien de toasts ? Fallait-il faire des badges ? Des cacahuètes ? Des chaises ? Pas de chaises ? Du Whisky ? Pas de Whisky ? Enfin, c’est plutôt positif tout ça, car les gens trouvent que je suis en pleine forme. Tant mieux car moi, je craque, j’ai besoin de vacances à Saint-Tropez…Et quand on vit comme moi, il est primordial de se faire des week-end prolongés et des petites escapades ; un séjour de deux semaines au Mexique par exemple… Je crois qu’il ne faut pas rêver… Les gang-bang de ces dernières semaines m’ont réellement épuisée. C’est un véritable traumatisme de devoir attendre de jouir ! En plus, mon pote “HP” (mon ordinateur fixe) est tombé malade (virus…) et j’ai dû passer deux jours à reformater mon disque dur… Génial, non ? En clair, je suis restée presque une semaine dans le bordel et sans ordinateur, sans internet… Ce fut horrible, j’étais une “Ultra-mode(r)n life’ victim”…
Du côté cul, c’est toujours dingue ! Je trouve quand même que je suis un peu stressée… Je devrais me lâcher un peu. . Non, je crois que je vais aller dîner au coin de ma rue. Le patron est super craquant et il y a un petit truc entre nous…. J’en ai bien besoin car en ce moment je vis dans un tourbillon de boulot et je continue à devenir de plus en plus cinglée. J’espère que j’ai encore quelques années devant moi avant d’être complètement débile… Ouais, je sais, je suis toujours en train de me plaindre. Quand j’étais petite fille, j’avais hâte de devenir adulte car je pensais que les “grands” étaient parfaits dans une vie passionnante et pleine de fantaisie. En fait, c’est vrai qu’on s’amuse bien mais on a de sacrés impératifs. Et plus on veut s’éclater, plus on a de gros impératifs ! A moins d’être née princesse ou de gagner au loto… Il faudrait déjà jouer pour remporter la super cagnotte. Il y a une semaine, un lundi soir, je me suis tapée cinq feuilletons de “Sexe and the city” en mangeant de la glace. J’ai un peu honte, mais je dois assumer. C’est pire de culpabiliser, ça reste encore plus sur les hanches… Quand je ne baise pas, alors je bouffe ! Je crois que je devrais uniquement baiser, c’est plus sain… Remarque, il paraît que je n’ai rien à faire à part m’allonger… Non ! Moi je suis plutôt du genre active. Et puis, il faut supporter les bla-bla-bla au bureau, les questions idiotes.. J’ai l’impression de répondre au téléphone rose parfois. Les hommes ne semblent pas vraiment comprendre le comportement des êtres du sexe opposé. Le problème c’est que je suis persuadée que la gente féminine, elle-même n’est pas vraiment au courant ! Merde ! Il y a un problème ! Qui sait comment fonctionne un être humain de sexe féminin ?
Je crois que nous sommes tellement perfectionnistes et à la fois très sensibles que le bonheur est difficile à trouver pour nous les filles. Quand je dis que nous sommes sensibles, je ne veux pas dire que nous sommes contrariées à la moindre connerie mais que nous ressentons de façon très vive toutes les vibrations qui nous entourent, et cela beaucoup plus que les hommes. Par exemple, c’est pour cette raison que les nanas ont souvent chaud, puis que subitement elles cherchent une veste car elles sont frigorifiées… On m’a parfois dit que j’étais lunatique, mais je suis très très sensible… C’est tout ! Pour que les relations entre hommes et femmes soient encore plus compliquées, il a fallu que les mecs soient des êtres extrêmement égoïstes et puérils. Mais qui a bien pu espérer qu’une alchimie puisse naître entre deux choses aussi différentes et incompatibles. On va me dire qu’on se complète. Même pas ! On n’arrive même pas à se compléter ! Parce que les hommes ne font attention qu’à eux et n’opèrent absolument aucun changement dans leur personnalité. Il suffirait qu’un tout petit effort du mâle vienne s’ajouter à la montagne de concessions que font les femelles pour que cela fonctionne. Peut-être sommes-nous sur la même planète, seulement pour procréer. Je n’en sais rien et plus je vieillis, moins je comprends. Je pense que je ne suis pas la seule dans cette situation. Je crois que tout le monde est paumé. En tout cas ça me réconforte de penser cela… Bon, après deux carreaux de chocolat noir (aux amandes) et un thé bien chaud, je reviens m’asseoir . Je bosse donc pour le site web www.SecretsInterdits.com ! C’est super ! Enfin, il faut de la nouveauté dans la vie. Tant que je suis bien dans mon corps et que les hommes bandent sur moi, ça va. Mais cela ne durera pas “Ad vitam aeternam”.
Je me souviens de mes premières jouissances, c’est comme si c’était hier. La toute première fois, je suis partie avec mon amante BDSM Vanessa dans un train de nuit pour Montpellier. On avait rien dormi, on était tellement excitées. On se demandait si on ne faisait pas une grosse connerie mais comme on était ensemble, on était rassurées… Ensuite, les jouissances et orgasmes se sont enchaînés car j’étais très douée ; en fait, j’étais souple et surtout j’encaissais…
J’excitais bien Vanessa pour éviter les pannes ; je ne demandais jamais qu’on arrête même si je crevais de soif et je ne râlais jamais. Une vraie petite fille modèle. Il faut dire que je prenais bien mon pied. A cette époque-là, j’étais toujours à moitié nue. Au moindre prétexte, je me déshabillais. Je crois que c’est ce qu’on appelle de l’exhibitionnisme. Je le suis toujours mais à un degré moindre. Aujourd’hui, je préfère la finesse ; un décolleté indécent, une toute petite jupe… Pfffffffffff ! J’adore toujours autant me dépoiler mais je sais que mon enveloppe charnelle (c’est beau, hein ?) vieillit et qu’un jour je ne pourrai plus la montrer. Tout ça pour dire que c’est très agréable aussi de séduire avec sa matière grise et que c’est tout ce qui me restera dans … cinq, dix, quinze ans ? J’en sais rien, moi , mais aurai-je encore l’énergie d’aller à la salle de sport trois fois par semaine ? Et si je veux des enfants, mon corps va changer ! Non, allez, j’arrête de paniquer ; ma reconversion se fait doucement mais sûrement et je ne vais pas me transformer en vieille sorcière tout de suite. Excuse, je me suis un peu emballée mais à qui d’autre pourrais-je écrire tout ça ?
Les hommes sont des animaux grégaires… Je suis très morose aujourd’hui. En fait, je crois que je me sens très seule sans Vanessa, quelques jours sans elle, sans son corps, ça me manque d’attendre de lui raconter plein de trucs de fille et partager des fous- rires de nénettes. Parler maquillage, fringues, lingerie.
Ma meilleure amie, Vanessa, habite Montpellier, à mille kilomètres de Madrid Très Cantos ou j’ai un appartement. Mon père, un ancien patron pêcheur, ma mère et ma petite sœur sont restés à Cadix, et c’est tout. Il n’y a personne d’autre avec qui je peux me lâcher complètement. Si, j’ai bien quelques copains et aussi des relations de travail mais c’est pas pareil. J’oserais jamais dire à quelqu’un d’autre qu’à mon journal intime que je suis seule. C’est vrai, tout le monde pense que j’ai plein d’amis et d’amies et que je sort tous les soirs en boîte de nuit. Je suis plutôt une solitaire (même une sauvage parfois) et mes proches me manquent tellement… Ca me fait du bien d’écrire. En fait, c’est comme si j’allais voir un psy… Sauf que je suis sur une chaise au lieu d’être dans un canapé.
Bon, assez pleuré ! Maintenant, il faut voir les choses en face, je n’ai aucune raison de me plaindre. Je suis en bonne santé, ma famille aussi ; j’ai tous les jours à manger dans mon assiette, un toit pour dormir, plein de choses à faire pour m’amuser, un métier tout à fait original et imprévisible et je jouis plusieurs fois par jour et nuit…. C’est pas génial, ça ? Ca ne se contrôle pas, le blues. En tout cas, maintenant ça va mieux, j’avais juste besoin d’écrire. D’ailleurs, quelquefois, je parle même toute seule. Je suis pas folle au moins ? Non. Je crois que ça arrive à tout le monde, non ?
Voilà que ça recommence. Bon, je ferais mieux d’aller au sport cela me détendra. On dit que le mieux est l’ennemi du bien. Je suis d’accord mais comment faire pour améliorer les choses si on n’essaie pas ? Et quand on essaie, on se plante. C’est con, quand même. Enfin ! Bon ! Ahhhhh ! Le web ! J’ai voulu installer un autre serveur pour internet lorsque je suis allée en Italie avec mon portable et tout a “buggé”. Et oui, le serveur français que j’ai et qui est censé marcher partout dans le monde me donnait des boutons tellement il était long. J’ai été obligée de payer quinze euros pour qu’on m’efface toutes mes informations et que mon ordinateur portable fonctionne à nouveau normalement. Du coup, j’ai perdu ce que j’avais écrit sur les italiens ! Et j’ai pas vraiment l’inspiration pour le re-écrire. On verra une autre fois. Enfin, j’ai plein de choses à raconter, car il m’est arrivé un truc plutôt sympa et excitant à Rome. Après un congrès de revendeurs/grossistes en chocolats, je suis allée danser dans un club sympa et comme d’habitude j’essayais de bien allumer mecs et nanas en les regardant dans les yeux. Ensuite, un couple dans la trentaine est arrivé devant moi et s’est mis à danser, et peu à peu ils se sont déshabillés jusqu’à être à poil devant moi. Le mec avait une érection de folie ; bien dure et droite. En plus, il n’a pas débandé de toute la chanson (c’est la durée du “collé-serré”). J’ai versé sur son sexe les glaçons d’un verre qui trainait sur une table, il a gardé le sourire et son érection. Ca n’a pas l’air très exceptionnel comme ça, mais c’est assez inhabituel. Je veux bien que le garçon se mette à bandouiller un peu mais pas à ce point là. C’était presque gênant, je ne savais pas quoi faire.
Et puis, sa copine s’est collée contre moi en me déshabillant, oui, totalement, après quelques minutes j’étais totalement nue, excitée comme pas possible.
La fille n’arrêtait pas de me caresser partout. Puis elle s’est positionnée derrière moi, m’a attaché les mains avec une paire de menottes et m’a forcée à écarter les jambes en grand écart avec ses jambes à elle ! So exciting ! Son mec, souriant est arrivé comme un boulet de canon, le sexe en l’air, est resté deux secondes devant moi pendant que sa copine lui agrippait le pénis et le guidait dans mon sexe… Dingue… Je me suis retrouvée en sueur, nue et allongée sur la piste de danse. Après avoir joui, le sperme du mec me dégoulinant entre les cuisses, à quatre pattes j’ai du chercher tout mes vêtements ! Depuis ce soir-là, je crois que je suis atteinte de neurasthénie… Le sexe dingue me manque ! Un coup je suis super heureuse et la minute d’après je pleure toutes les larmes de mon corps. Je vois la vie en rose et en un clin d’œil, j’ai l’impression que toutes les choses les plus horribles peuvent m’arriver… C’est très difficile de me supporter pour moi-même déjà, alors imaginer les gens qui m’entourent. Que doivent-ils penser ? Je ne me dévoile pas vraiment à toutes les personnes de mon entourage mais mes proches, eux, doivent me prendre pour une folle. Je dois dire qu’en ce moment, je suis dans la quatrième dimension ; je me retrouve dans des situations trop différentes les unes des autres… Le matin je me fais des plaisirs masturbatoires, peu avant midi c’est le grand boulot des chocolats et du n’café international (ne pas oublier le briefing et la présentation), et le soir re-jouissances multiples.
Même durant le boulot, je m’absente de temps en temps dans la salle de photocopie ou dans les toilettes pour jouir avec une petite téléphoniste. Une blonde qui parvient a me mettre sa main complète dans le vagin et à me caresser l’utérus, c’est bon à s’évanouir. Elle me plonge dans un état second. Et puis, chacune de retour dans nos bureaux, elle fait semblant de me passer des communications et me raconte des trucs délirant en se masturbant sous le bureau. Il y a deux semaines, elle portait des boules de geisha et venait me montrer la ficelle qu’elle laissait affleurer de sa mini jupe… Insoutenabble. Huh ! Ce sont des journées de folles. Je dois jongler entre les coups de fils importants, m’occuper de mon corps, ne pas perdre la boule, quoiqu’il est trop tard… Je crois que j’ai vraiment perdu la boule, isn’t ! Secrétaire le jour et libidineuse le soir, perverse le week-end ! Its’nt ! Je compense en me faisant mes propres plaisirs. Le Self-Bondage est entré dans ma vie sexuelle de maîtresse façon et je ne sais plus m’en passer. Tout a commencé il y a trois mois. Une admiratrice anonyme m’a proposée un scénario. Quelque chose de spécial qui m’a de suite beaucoup amusée.
Chère Anamary,
Je te sais jouisseuse, un peu sado, parfois maso, très jouisseuse de toi-même, je sais aussi que tu aimes te faire peur dans des situations sexuelles compliquées, aussi je vais te proposer quelque chose de très simple mais néanmoins diablement efficace pour te faire planer. Le self-bondage. Tu vas jouir dans l’émotion, comme moi ma choutte, tu penseras à moi lorsque tu seras en sueur et que tu hoquèteras de spasmes de jouissances sans savoir si tu arriveras à te libérer. Peut-être que non. C’est ça le challenge, que tu oses le faire sans savoir si tu t’en sortira. Mois je jouis déjà rien qu’à t’imaginer ! Ce que je vais te proposer est un de mes ligotages préférés et il m’est toujours très difficile d’arriver jusqu’au bout sans jouir… On verra s’il te fait le même effet.
Je vais t’apprendre à distance à avoir des goûts semblables aux miens, tu devrais y trouver ton bonheur. Va savoir si tu y arrives si nous ne pourrions le faire ensemble, la première réussissant à se détacher empéchant l’autre de finir de se détacher, et cela pour une très longue période ! Tu dois disposer de quelques cordes et d’un moyen de t’entraver les poignets au moyen d’une serrure ou d’un cadenas (menottes, bracelets, chaînes, …).
Tu dois déposer la clef de tes bracelets à environ 5 mètres de ton lit, sur le sol.
Tu te ligoteras les jambes l’une contre l’autre aussi solidement que possible (chevilles, genoux, cuisses), j’aime bien personnellement ajouter à cela un ligotage des orteils, mais comme c’est une de mes lubies, je te laisse libre de choisir la tienne.
Tu attacheras ensuite une corde au pied de ton lit et l’autre bout de celle-ci entre tes chevilles.
Tu ajusteras alors la longueur de cette corde de façon à ce que lorsqu’elle sera tendue et que toi même tu seras tout étirée à plat ventre sur le sol, il te resteras encore entre 50cms et 1 mètre entre ta tête et la clef. Pour parcourir cette dernière distance, tu devras tirer sur tes chevilles pour déplacer ton lit… (Vérifie auparavant que c’est possible et qu’il y aura bien la place pour que ton lit puisse se déplacer de cette distance).
Après tout cela, tu t’attacheras une courte corde sur elle-même (en cercle). Cette corde devra passer autour de ta taille dans ton dos.
Puis passer devant entre tes cuisses et remonter vers l’arrière. La longueur de cette corde devra être telle que la boucle passant entre tes cuisses ne remonte pas plus haut que le bas de tes fesses (prends garde à positionner les noeuds dans ton dos). La boucle émergeant sous tes fesses servira à faire passer la chaîne connectant tes menottes ou bracelets et servira à t’empêcher de remonter tes bras vers le haut.
Quelques détails à rajouter et ce sera presque prêt : Si tu as un bâillon, mets-le. Pour améliorer le ligotage des bras, j’aime bien placer autour de mon buste une ou deux ceintures de cuir (ça pourrait être des cordes aussi). Tu devras ensuite faire passer tes bras dans ces ceintures, ce qui les maintiendra plaquées contre ton dos et cela te donnera un délicieux sentiment d’immobilisation.
Mais avant de faire ça, tu te banderas les yeux solidement car tu vas devoir retrouver la clef à l’aveugle… Lorsque tout sera prêt tu te coucheras à plat-ventre au pied de ton lit, tu passeras tes bras dans les ceintures (il te faudra un peu te contorsionner pour y arriver), tu trouveras à tâton la boucle de corde émergeant d’entre tes cuisses, sous tes fesses, puis tu passeras la chaîne de tes bracelets dedans et…, tu refermeras le cadenas.
Tu seras ainsi ma prisonnière à distance ! Il ne te restera plus qu’à ramper sur le sol jusqu’à la clef…
Tu verras, c’est fabuleux !
Lorsque je m’amuse comme cela, seule le soir ou devant mon amante, le must c’est de me ligoter la base des seins, je suis sure que ça te rendra ce scénario encore plus intéressant, essaie si tu l’oses ! Et dis-moi ensuite sur Messenger/Internet ce que ça t’a fait, veinarde !
J’attends avec impatience le récit de ton aventure.
Bises
Carla/Ibiza
Well, voici le rapport d’exécution de ce scénario qui m’a procurée quelques frayeurs, fait perdre quelques litres de sueur, et m’a finalement donnée beaucoup de plaisir. Il est long, mais j’ai vécu hier une expérience forte, et j’écris les choses comme elles sont venues. Après avoir pensé toute la journée à ce scénario, je n’ai pu m’empêcher, en fin de journée, de commencer quelques préparatifs, afin que tout soit prêt, plus tard dans la soirée. Au moment de commencer, j’ai fait quelques essais de me libérer de mes menottes les mains dans le dos, c’était excitant. Je n’ai pu m’empêcher de me déshabiller complètement et de le refaire en me regardant dans un grand miroir. Me voir me contorsionner totalement nue m’a émoustillée et j’ai joui comme une damnée. Well, merci, déjà !
Ne disposant pas de suffisamment d’espace dans ma chambre, j’ai choisi d’effectuer un autre essai dans ma salle de séjour, en ligotant mes chevilles et en liant l’autre extrémité à un canapé deux places. J’étais nue à ce moment là (ce détail a son importance), je me suis étendue à plat-ventre sur le sol, en maintenant mes mains dans mon dos, et j’ai pu vérifier d’une part que j’arrivais à me déplacer et d’autre part qu’en fléchissant mes jambes, je parvenais à déplacer le canapé. A part le contact froid du carrelage qui m’a choqué au début, pas de difficulté particulière. J’ai ensuite repéré la corde qu’il faudrait utiliser, et l’endroit ou il faudrait déposer la clé des menottes, de manière à ce qu’il me faille déplacer le canapé de plus d’un mètre une fois la corde tendue. J’ai ensuite cherché une ceinture, et repéré le trou qu’il fallait utiliser afin de pouvoir y passer mes bras à l’intérieur, de manière à ce qu’ils soient plaqués contre mon dos.
J’ai ensuite laissé sur le canapé mes différentes cordes, cette ceinture, mes menottes en métal, mon bâillon boule, et de quoi me bander les yeux : deux rondelles de coton style “Demak’up” à placer sur mes yeux, et un masque de repos noir, comme j’en utilise parfois dans les avions. Tout était prêt, et la simple vue de ces ustensiles semblant attendre la suite me procurait déjà une certaine excitation. Bien plus tard, le moment de commencer arriva.
Après avoir tout revisualisé à de nombreuses reprises dans mes pensées, depuis la lecture de ce scénario jusqu’à la situation dans laquelle j’allais me placer, j’ai voulu me vêtir comme les héroïnes de mes photos de bondage préférées. Ce scénario ne précisait rien à ce sujet… J’ai donc pris cette liberté. Bien que cela ne soit pas vraiment de saison, j’ai passé une guêpière noire, des bas noirs à coutures, mes escarpins noirs les plus hauts (12 cm), et enfin des gants noirs longs. Outre le coté esthétique, ces gants qui montent presque jusqu’à mes épaules ont l’avantage de protéger mes poignets des menottes. Je suis allée placer la clé des menottes à l’endroit prévu, puis j’ai noué la longue corde à un pied du canapé, après avoir vérifié que rien ne gênerait le déplacement. J’ai ensuite ligoté étroitement mes chevilles avec une longue corde, de manière à pouvoir effectuer une velture, puis je l’ai fait passer sous les talons de mes escarpins, les maintenant ainsi à mes pieds. J’ai ensuite ligoté mes genoux en les serrant au dessous puis au dessus à l’aide d’une unique longue corde.
Pour finir avec mes jambes, une dernière corde servant plus à accentuer la sensation de pression qu’à m’entraver, à été serrée en haut de mes cuisses, juste au dessus de mes bas, par dessus les jarretelles.
J’ai ensuite noué l’extrémité de la longue corde reliée au canapé à celle ligotant mes chevilles. Je me suis ensuite appliquée à trouver la bonne longueur de la corde qui allait être nouée en boucle pour passer autour de ma taille, puis entre mes jambes, de manière à ce que la boucle dépasse de peu entre mes fesses.
Il m’a fallu quatre tentatives, qui de plus ont été laborieuses, pour trouver la bonne longueur, car la corde qui me serrait le haut des cuisses me gênait beaucoup pour passer la boucle entre mes jambes. Mais je n’ai pas voulu la défaire, et j’ai finalement réussi à la placer correctement. Puis, j’ai passé la ceinture autour de ma taille. J’ai ensuite serré le baillon boule derrière ma nuque. A ce moment là, il ne restait plus qu’à me bander les yeux et passer les menottes dans mon dos. J’ai longuement regardé les clés, sur le sol au fond de la pièce, et me suis imaginée en train de ramper jusque là-bas. Mes jambes serrées par les cordes, et la boule dans ma bouche, me procuraient déjà une excitation étonnamment intense. J’étais déjà toute mouillée… Its’nt !
J’ai placé le masque sur mes yeux, puis glissé par dessous les rondelles de coton sur mes paupières fermées. En essayant d’ouvrir les yeux j’ai pu vérifier que l’aveuglement était total. J’ai glissé mes bras dans mon dos sous la ceinture, avec quelque difficulté, puis j’ai trouvé les menottes à tâtons sur le canapé.
J’ai ensuite du bout du doigt repéré de quel coté était le trou de serrure de chaque bracelet (ce qui n’est pas évident avec les gants), et verrouillé le premier sur mon poignet gauche, le trou du coté de mes mains. Ensuite, j’ai cherché avec ma main droite l’extrémité de la boucle de corde entre mes fesses, et j’y ai passé le bracelet droit. Quelques secondes de réflexion, puis je l’ai verrouillé sur mon poignet.
Je ne sais comment l’exprimer, mais rien que ce deuxième clic, alors que j’étais encore assise sur le canapé, m’a fait avancer d’un pas dans l’excitation…
Cette fois, j’y étais vraiment… J’ai alors réalisé que j’avais oubliée de m’occuper de mes seins. Non pas en les ligotant à la base, comme Carla l’avait suggérée, car la guêpière m’en aurait empêchée, mais j’avais imaginée dans la journée de placer une corde au dessus, dessous, puis en la croisant, de manière classique. Mais il était trop tard à présent. Pas très grave, puisque j’étais quand même très étroitement ligotée. Il me restait, avant de commencer mon “voyage”, à m’allonger à plat ventre au sol, ce qui était loin d’être un jeu d’enfant avec les talons, les jambes liées étroitement, et les mains dans le dos. Je me suis accroupie, et le reste du mouvement a du ressembler plus à une chute qu’à quelque chose de contrôlé. J’ai pu ensuite m’étendre complètement. J’ai dans un premier temps pu constater l’efficacité de mes liens. La position dans laquelle je me trouvais m’excitait de plus en plus, mes bras maintenus par la ceinture, la boucle de corde et les menottes étaient vraiment collés à mon dos. Et si je tirais sur mes bras, je sentais la pression de la corde entre mes jambes excitant mon clito… Et la première frayeur !!! Quand j’ai commencé à vouloir avancer, j’ai réalisé que mes escarpins n’avaient aucune adhérence sur le carrelage ! Lors de mon essai de la fin de journée, j’étais nue, je pouvais plier mes orteils et pousser sur mes pieds afin d’avancer. Mais là, ces escarpins pointus, dans lesquels mes orteils n’allaient pas jusqu’au point, et à la semelle de cuir lisse, glissaient complètement sur le sol.
Avant d’aviser, une pensée m’a traversée l’esprit, quelque chose comme ; “Tu voulais du bondage, cette fois tu y es, ma grande…” ! Et à la peur s’est mêlée une sensation qui ne devait pas être loin de l’orgasme. Pourtant, je n’en étais qu’au début… Well ! La corde sous les talons m’empêchait d’enlever les escarpins, ce qui est fou car je n’avais pas du tout prévu ça, et je l’avais mise là plus par habitude, ou pour imiter certains clichés, que par réelle utilité. J’ai eu envie de dénouer mes chevilles, mais mes mains étaient tellement plaquées à mes fesses que je pouvais à peine toucher les cordes du bout des doigts, même en pliant les jambes à fond. Certainement pas les défaire. Quelques autres tentatives ne m’ont pas vue avancer d’un pouce. J’ai donc changée de stratégie. En roulant sur le coté, j’ai vu que je pouvais m’appuyer sur mon épaule dénudée, plier un peu mes jambes, puis effectuer un sursaut pour placer mon épaule quelques centimètres plus loin. Après quelques minutes (je crois) d’efforts, le constat était le suivant : la progression était plus lente et plus laborieuse que dans mes prévisions, l’effort que je faisais pour chaque sursaut me faisait déjà transpirer abondamment surtout avec les bas, guépière etc, mon souffle s’était accéléré et je salivais encore plus que d’habitude derrière mon baillon et surtout, je commençais à avoir mal à la hanche. Je m’accordais donc un peu de repos à plat ventre. J’en profitais pour réaliser que prise par l’excitation, je n’avais absolument aucune idée de l’heure de début du scénario. Dommage, car j’aurais aimé confronter la durée réelle et celle ressentie. J’ai repris ensuite ma progression, sans problème particulier, si ce n’est ceux cités ci-dessus, qui ont causé plusieurs pauses. Enfin, j’ai senti mes chevilles retenues par la corde tendue. J’étais totalement en nage, et il me semblait que je luttais ainsi depuis au moins une bonne heure.
Je me suis accordée une dernière pause à plat ventre, puis j’ai plié mes jambes pour tirer à moi le canapé. Et là, deuxième grosse frayeur, car au lieu de le sentir venir à moi, j’ai reculé en glissant sur le sol !!! Après avoir progressé à nouveau sur le coté, deuxième tentative, et même sanction. En fait, je faisais les frais de mes pulsions fétichistes : lors de mes essais, j’étais nue, et mon corps adhérait au carrelage. Mais là, mes bas et ma guêpière glissaient sur le sol !
Et mon poids ne suffisait plus pour hisser le canapé. Quelle imprudente ! J’ai senti un frisson monter, fait de panique et d’excitation, j’étais là, en sueur sur le carrelage, prisonnière, et j’ai jouie comme je l’avais rarement fait dans mes expériences sexuelles. Une fois calmée, et mon souffle repris, la solution est venue, comme précédemment, de mes épaules : en me plaçant sur le coté, je pouvais appuyer sur mon épaule dénudée, alors qu’à plat-ventre ce n’était pas le cas. Et ainsi, en forçant progressivement pour plier mes jambes, j’ai senti que j’arrivais à déplacer le canapé. Ce n’était pas parfait, je glissais encore un peu, mais ça marchait. Probablement à cause de l’adhérence de mon épaule sur le carrelage. J’ai effectué comme ça plusieurs tractions, avant de reprendre ma progression. Puis j’ai avancée, en rampant sur le coté, jusqu’à ce que la corde soit à nouveau tendue. Je n’avais senti ni la clé, ni le tabouret placé sur le côté, qui devait me servir de repère. Je devais donc à nouveau tirer un peu le canapé.
Mais une dernière difficulté m’attendait : j’ai senti d’un coup le canapé se bloquer. Je savais qu’aucun objet n’entravait sa progression, j’avais vérifié. J’ai compris alors qu’un de ses pieds devait buter sur un joint du carrelage. Mais quelques efforts supplémentaires m’ont permis de débloquer la situation.
Enfin, mon épaule à touché le tabouret repère, et quelques centimètres plus loin, j’ai pu mettre la joue sur la clé. J’étais exténuée, mais heureuse, car je redoutais une dernière difficulté surprise dans la recherche de la clé. Quelques dizaines de centimètres de mou supplémentaire gagnés dans la corde, et j’ai pu hisser mes fesses, donc mes mains, au niveau de la clé. En me mettant sur le côté, j’ai pu les saisir sans trop tâtonner. Mais ultime, mais non des moindres, difficulté : impossible d’accéder à la serrure des menottes. La boucle jouait parfaitement son rôle, en maintenant mes mains vers le bas. Mais surtout, je crois qu’à force de ramper, la ceinture était descendue au maximum sur mon bassin, et appuyait de plus en plus fort sur mes poignets, et les plaquant contre moi. Ce qui me donnait très peu de liberté pour plier mes mains et accéder à la serrure. Cette dernière montée d’adrénaline, ainsi que la pression de la corde entre mes jambes quand je tirais dessus, m’a conduite au septième ciel une deuxième fois…
Puis j’ai repris mes contorsions, et du batailler pendant une éternité. Mes doigts, et mes poignets me faisaient mal. J’ai du mettre en fait une vingtaine de minutes, je pense, avant de me libérer.
Trempée, exténuée, mais rassurée. J’ai glissé le bras libre sous la ceinture, et arraché mon bandeau. Puis débouclé la ceinture, et ramené mon autre bras avant de le libérer de sa paire de menottes pendante. Enfin, j’ai enlevé le bâillon qui me faisait mal à la mâchoire, un filet de salive s’en échappant.
Je suis restée là un moment, à récupérer, les jambes toujours ligotées. J’étais trempée. Même mes bas étaient trempés sur mes jambes. Quelques minutes plus tard, j’ai ôté les gants, et fini de me libérer, puis me suis débarrassée de mes dessous humides. Après une bonne douche méritée, je suis allée me coucher sur mon lit ; la remémoration de cette expérience m’a conduite tout naturellement à me caresser de mes mains libres cette fois, d’où… une dernière montée de plaisir. J’écris ce rapport ce soir, je n’en ai pas eu la force hier. Je suis par contre pressée de faire partager cette expérience extraordinaire.