Ligotage Icare…
Scénario : André
Commandé : le vendredi 1er février 2008
Rapport : Anamary
Exécuté : le dimanche 3 février 2008
Le scénario d’André…
Chère Anamary,
Je vous sais adepte et experte en auto-bondage, pour l’avoir lu dans SecretsInterdits, aussi, je me permets de vous envoyer un scénario d’auto-bondage afin de vous donner quelques idées neuves.
Pour ce scénario vous avez besoin de cordes, chaines, un cadenas et une paire de menottes, ainsi qu’une bougie… allumée.
Vous laisserez les cleés dans une pièce sans lumière, comme un placard ou la salle de bain (dans la baignoire par exemple).
La pièce sera éclairée uniquement par la bougie ; une précision: les clés doivent se trouver tout contre la bougie.
Vous changez ensuite de pièce (salon par exemple, je ne connais pas votre logement), vous vous installez par terre, votre matériel à coté de vous et vous mettez des hauts-talons .
Ensuite, vous allez utiliser vos cordes pour vous ligoter les chevilles croisées, les genoux, dessus, dessous, ainsi que le haut des cuisses, vous ferez attention à bien faire les noeuds face à vous, par devant.
Vous vous baillonnez, vous faites un tour de corde derrière le cou, repassez par devant, croisez sous les seins, repassez dans le dos et revenez nouer devant au dessus des seins.
Ensuite vous prenez une chaine que vous passez autour de votre ventre avant de la refermer avec un cadenas, puis vous allez fixer les menottes au milieu du dos à cette chaine.
Vous prenez une dernière corde et vous l’attachez aux chevilles, vous tirez de façon à relever les jambes en hauteur, en laissant du mou et vous attachez l’autre bout à la corde qui passe autour de vos seins.
Il ne vous reste plus ensuite qu’à passer les mains dans les menottes et à les refermer.
Votre mission va consister à rester dans la pièce ou vous êtes le temps necessaire à la combustion de la bougie, si vous arrivez avant vous avez désobéie et vous devrez vous délivrer en cherchant à attraper les clés sans éteindre la bougie, tant pis si vous vous brûlez…
Le bâillon que je vous propose est le suivant : prenez un foulard assez long ou bien un bas, blanc de préférence, faites-y un gros noeud au milieu, passez ce noeud dans votre bouche ouverte et resserrez dans la nuque.
Faites un essai pour voir si vous salivez.
André
Le rapport d’Anamary…
C’est hier soir (ou plutôt, tôt ce matin), cher André, que je me suis lancée dans votre scénario.
J’avais auparavant ajouté quelques éléments à mon site : www.SecretsInterdits.com, en particulier choisie des photos à y mettre et tout cela m’avait tout excitée…
J’étais fin prête pour le ligotage !
Pour la bougie, j’ai opté pour quatre bougies d’anniversaire, il me semblait que c’étaient celles qui allaient brûler le plus vite, surtout si je les plaçais côte à côte, toutes allumées.
Je les ai collées avec de la cire au fond d’une soucoupe et ai placé la soucoupe au milieu de ma salle de bain, sur le carrelage, loin de toute matière inflammable.
La clef du maître-cadenas (le cadenas qui solidarise tout le ligotage), je l’ai passée à un anneau de porte-clefs que j’ai passé autour des quatre bougies accolées.
J’ai allumé les quatre bougies et je suis allée dans ma chambre sur mon lit pour me ligoter.
Pour le bâillon, j’ai opté pour un collant noir, mais vous savez, pour faire un gros nœud sur un collant, il faut quasiment utiliser tout le collant et il ne reste plus grand chose pour l’attacher, alors voici comment j’ai procédé : j’ai retiré ma culotte ; après plusieurs heures d’ambiance ligotage, elle était tout imprégnée, vous pouvez imaginer ; j’ai également été chercher les socquettes que j’avais portées durant la journée ; j’ai tout roulé en boule, placé dans le collant et maintenu en boule par quelques nœuds.
Cette boule, je l’ai placée dans ma bouche et j’ai attaché les jambes du collant derrière ma nuque.
C’était très sec dans ma bouche, mais je savais que ça allait bientôt tout s’imbiber de salive.
Le mélange d’odeurs et de goûts qui s’en dégageaient m’excitaient encore plus.
J’ai retiré mon T-shirt et j’étais maintenant complètement nue.
J’ai hésité un instant à mettre les talons-haut comme vous me le demandiez., mais en fait, avec ce ligotage en hog-tie, mes pieds ne me seraient d’aucun secours et je ne voyais pas d’utilité directe à ces chaussures et j’aime tellement pouvoir gigoter les orteils quand je suis ligotée…, alors j’ai renoncé.
Une corde de 3 mètres autour des chevilles, bien serrée, chevilles croisées.
Comme j’allais devoir serrer les genoux, je n’ai pas fait un brélage, seulement plusieurs tours morts serrés par une nœud plat attaché sur le devant.
En revanche, j’ai fait trois brélage pour les points d’attaches suivants en n’utilisant qu’une seule longue corde de 9 mètres : tout d’abord quelques tours sous les genoux, un brélage pour serrer, quelque tours au-dessous des genoux, un brélage… et le reste de la corde, je l’ai enroulée au milieu de mes cuisses, également serrées par un brélage.
Mes jambes étaient maintenant complètement solidarisées l’une contre l’autre.
J’ai ensuite fixé, avec un cadenas, une chaîne de un mètre autour de ma taille en la serrant suffisamment pour gêner un peu ma respiration.
J’ai placé à mes poignets mes petits colliers pour chien et mis un petit cadenas dans le trou adjacent à la boucle de ceinture.
Au bracelet gauche, j’ai fixé, par un système de chaîne coulante, une chaînette d’environ 10 cm.
Ensuite, le ligotage de la poitrine : j’ai scrupuleusement suivi vos indications, mais je craignais que mes seins ne soient pas assez gros pour maintenir la corde en place ; j’ai serré le plus que j’ai pu…
Avant-dernière étape, le hog-tie.
J’ai fait un nœud de chaise autour des mes chevilles et ai remonté la corde pour la passer derrière celle passant derrière ma nuque.
J’ai repassé la corde dans la boucle du nœud de chaise et ai noué entre la corde du cou et celle des chevilles un de ces nœuds coulissant qu’on utilise pour tendre les ficelles de tente : un nœud à sens unique.
J’ai donc tiré sur la corde, je l’ai tendue au maximum et le hog-tie était terminé.
Un petit enroulement solénoidal pour me débarrasser du restant de corde et j’en avais presque terminée.
Il ne me restait plus qu’à passer la chaînette dans l’anneau du bracelet droit et de passer un cadenas à travers cette extrémité, le milieu de la chaînette et un maillon à l’arrière de ma “ceinture“.
Ce cadenas serait le maître-cadenas, celui dont la clef était fixée aux bougies que je ne pouvais apercevoir de ma position.
Après une dernière réflexion pour m’assurer que tout était au point, avec un frémissement de plaisir, j’ai refermé le cadenas !
Comme j’avais pris soin de pousser (pas fermer) les portes de ma chambre et de la salle de bain, je ne pouvais me rendre compte si les bougies brûlaient encore ou non.
Qu’à cela ne tienne, j’avais de quoi m’occuper en attendant !
Le bâillon était maintenant complètement détrempé et sa saveur s’en trouvait comme amplifiée.
Un peu de salive filtrait aux commissures de mes lèvres, là d’où le collant tout rétréci par la tension émergeait.
J’ai commencé par tester l’effet des liens.
Pas de doute, j’étais complètement immobilisée, les cordes serraient mes jambes l’une contre l’autre sans appel et seuls mes orteils et mes pieds pouvaient encore remuer un peu.
Par contre, il y avait pas mal de jeu dans le haut de mon corps et j’ai vite constatée que cela me laissait une bonne liberté de mouvement : je pouvais aisément me retourner sur le dos, sur le flanc, sur le ventre, tourner dans tous les sens sur mon lit (je précise ici que mon lit n’a pas de cadre, le sommier est posé à même le sol, ce qui en facilite la descente quand on est toute ligotée).
Tous ces mouvements m’avaient mis en nage et avaient considérablement augmenté mon excitation.
En me tordant le cou, je pouvais voir mon corps tout ceinturé de cordes qui traçaient de petits sillons dans ma chair.
Mes mamelons étaient tout durcis par l’excitation, d’autant que la corde qui passait en dessous d’eux avait glissé durant mes efforts et passait maintenant juste en dessous de l’un d’eux, l’agaçant continuellement (je suis EXTREMEMENT sensible des mamelons)
J’étais maintenant terriblement excitée et je pouvais sentir à tout moment des vagues de frémissements de plaisir me parcourir le corps ; je frottais mes cuisses l’une contre l’autre pour augmenter encore cette sensation.
Je n’avais aucune idée depuis combien de temps j’étais ainsi ligotée…, peut-être une demi-heure ?
Très difficile à dire, le temps passe toujours très vite quand je suis ligotée…
Avec le temps du ligotage, il était probable que les bougies devaient être éteintes et je tenais à parvenir à l’orgasme quand j’aurais les clefs en mains, c’est trop pénible de rester ligotée après.
J’ai alors commencé la reptation vers les clefs.
En me mettant sur le flanc, je pouvais progresser assez rapidement, mais à chaque traction sur les cordes, mon excitation montait d’un cran.
La porte de ma chambre m’a posé quelques problèmes puisqu’elle s’ouvrait en dedans, mais en utilisant mon nez, j’y suis parvenue (je savais que c’était possible, l’ayant déjà testé à maintes reprises jusqu’ici).
Un mètre dans mon corridor et je me suis retrouvée devant la porte de la salle de bain qu’un coup de front ouvrit.
Malédiction !
Les bougies n’étaient qu’à moitié consumées !
Quelle impatiente !
Il fallait que j’aie ces clefs car au point où j’en étais, je haletais déjà très rapidement et je luttais à chaque instant pour ne pas jouir.
A ce stade d’excitation, la douleur n’est de toute façon plus une sensation désagréable, au contraire…
J’ai donc rampé le mètre qui me séparait des bougies, je me suis positionnée à côté d’elle et, en tirant sur les chaînes de mes bracelets, j’ai pu saisir du bout des doigts la clef.
Je pouvais sentir la chaleur des flammes contre mes mains, mais rien de douloureux.
Finalement, j’ai réussi facilement à récupérer la clef sans me brûler et sans éteindre les bougies.
C’est à cet instant que je me laissai aller complètement et que je laissai la jouissance monter en moi sans la juguler.
Quelle sensation !
Rien de tel qu’une longue séance de ligotage pour décupler les effets !
J’ai roulée (du côté opposé à la bougie) sur le flanc, j’ai tiré sur les cordes de toutes mes forces, les sentant s’imprimer dans mes chairs, résister à ma volonté de tendre bras et jambes !
Quelle sensation, c’est indescriptible !
Je suis retombée toute molle, encore secouée par des vagues de plaisir…
Et finalement, je me suis libérée.
Il devait être vers les 4 heures du matin…
Epuisée, j’ai rangé mon matériel et je suis tombée dans mon lit raide morte…
Le rapport serait pour le lendemain…
Kissssssssssss
Anamary