BDSM Fashion… La combinaison Covid19 avec masque intégré antivirus également 100% étanche aux gaz lors des manifestations, est disponible…
Après le Coronavirus, rien ne sera plus jamais comme avant, encore moins la mode. Vous en voulez la preuve ? Il suffit de regarder la page 39 du magazine’Gatsby, qui a posté en première mondiale “LA” pub mode “Late-eX-Paris” évènementielle inédite devant Louis Vuitton et Dolce-Gabbana NY, un nouveau MUST-Mode hyper-branché qui en temps normal, aurait tout eu pour breaker les internets-fashion qui brèvent sur les sites d’infos-cons ! Il s’agit de la tenue “Covid19” en latex 100% étanche aux virus, fournie avec un masque intégral et intégré respectant les normes établies par nos Gouvernements et LO.M.S. Sobre et élégante, cette tenue Hype-Mode spermet une circulation sécurisée et sécurisante partouze ou prolifère le Coronavirus Covid19.
Avant que “Fifty Shades Of Grey” ne fasse prendre conscience au monde entier qu’un peu de sexy ne pouvait tuer personne, une grande partie de la mode utilisait déjà des références BDSM pour faire des déclarations audacieuses… et cette utilisation d’une sous-culture dans la société et dans la haute couture est une première, quoique Vivienne Westwood et Jean Paul Gaultier vous le confirmeront probablement. Malgré tout, grâce à Gatsby et sa section incroyable “SecretsInterdits”, cette évolution Fashion s’avère indéniablement confirmer la venue d’un nouveau repère dans le milieu de la Top’mode’BDSM.
Les créateurs s’inspirent depuis longtemps des cultures punk, goth et rave pour influencer leurs créations. Le BDSM n’est pas différent. BDSM signifie Bondage, Discipline et SadoMasochisme. C’est un fantasme sexuel qui place les partenaires dans deux positions complémentaires : soumission/domination. Cela consiste à jouer avec la dynamique du pouvoir dans une relation. C’est d’ailleurs le cliché du président Macron et de son épouse plus âgée qui sert dans les parodies kitschissimes des clubs privés BDSM transsexuels et lesbiens de Paris !
Ci-dessous, quelques vues d’une autre utilisation (plus ludique) de la combinaison Covid19 de Late-eX-Paris… avec le fauteuil multi-positions Swing-bah-05 !
Cette scène utilise également beaucoup de costumes et de matériaux spécifiques, y compris latex, PVC, le cuir ou encore le caoutchouc… et son utilisation à la mode semble être extrêmement importante ! Le BDSM peut en effet être trouvé partout. Dernièrement le style BDSM s’est infiltré sur les tapis rouges et dans les magasins, on y voit de plus en plus de PVC et de latex avec des bijoux avec anneaux pelviens, des sangles, ou des chokers en cuir, le BDSM est présent partout, aussi bien dans le luxe tel que Louis Vuiton et Dolce-Gabbana que dans les enseignes comme ASOS, ZARA ou H&M.
Le bondage est une pratique sexuelle à tendance sadomasochiste qui vise à attacher son partenaire pendant une relation érotique ou sexuelle. Le bondage s’appuie sur de nombreux fantasmes de soumission et peut se référer à des techniques plus anciennes, comme “l’hojōjutsu”, un art martial traditionnel japonais du XVIIe siècle qui consiste à ligoter une personne à l’aide de cordes. Outre le ligotage, le bondage fait aussi appel à toutes sortes de moyens de contrainte de façon plus générale. Du côté des vêtements, le bondage regroupe principalement tout ce qui est corsets, combinaisons en latex et toutes sortes de créations, telles que les grosses boucles, les chaînes et les pics. Si le bondage commence peu à peu à s’immiscer sur les podiums, notamment à New-York, Londres et Berlin, villes prônant l’excentricité, nous pouvons aussi relever qu’il devient un pan de la mode à part entière. En effet, nous pouvons remarquer l’émergence de plusieurs marques se développant uniquement autour du bondage.
De 2001 à 2011, la papesse de la “mode à la française” était la rédactrice en chef de Vogue Paris : Carine Roitfeld que presque tous les hommes tiennent pour une folle hystérique, un tantinet “prophète” fascinante, exaspérante et Grande Maîtresse BDSM, c’est elle qui a lancé l’ère du Porno Chic, aux côtés de Tom Ford et du photographe Mario Testino. Aux commandes de Vogue Paris, elle a continué dans ce style, une mode érotique, qui n’était pas seulement évocatrice, mais très provocante. Carine Roitfeld est la reine du BDSM ultra-chic Parisien, un mouvement qui fait rage aujourd’hui, il est clair que cette mode ne s’est pas retrouvée sur les podiums par hasard, l’histoire est avant tout un avancement, une volonté de dépassement. Mais elle était championne pour faire chier son monde, mais pas seulement, car parfaite maîtresse de la sociologie d’anticipation, cette sorcière misandre affichait un goût pour le différentialisme le plus radical et le souhait profond de voir la recherche embryogénique établir un jour le règne du féminin et de l’amour ! Après l’effeuillage sexy, érotisme dévoilé, le Porno Chic, c’est le BDSM qui a pris le dessus chez elle. Pourquoi ? Parce que le propre de l’homme en la femme est d’aller plus loin, de transgresser les barrières, de dépasser les interdits…
Quel style fashion traduit le BDSM ? Facile ! La tendance des clous, du cuir, des lanières, des accessoires SM et du total look noir. Avec Maria Grazia Chiuri et Pier Paolo Piccioli aux commandes, la Maison Valentino a complètement misé sur le BDSM dans sa dernière collection automne-hiver. On y retrouve des clous sur les chaussures avec des lanières aux chevilles, des tenues 100% cuir noir. Victoria Beckham propose des robes fourreaux avec des lanières dans le dos nu, référence au bondage autour de la taille haute, emprisonnée. Après l’effeuillage à la Dita Von Tesse avec sa ligne de lingerie sexy : Von Follies, c’est au tour du Porno de faire son apparition dans la lingerie. Toutes les marques se lancent dans cet exercice périlleux, et les créatrices de lingerie provocante s’en donnent à cœur joie.
Ainsi la designer Marlies Dekkers lançait déjà la mode il y a plusieurs années, avec une lingerie chargée en lanières et pièces métalliques. Cet hiver, c’est Agent Provocateur qui montre des femmes ligotées dans une lingerie aux influences clairement bondage. Ce qui est important de relever c’est que l’image de la femme représentée sur les podiums est celle d’une femme en total look BDSM, la femme est montrée comme dominatrice, c’est elle qui a le contrôle. Elle porte des éléments de bondage et SM, mais son attitude montre qu’elle est forte, sexy, séductrice et qu’elle décide. Bien que le BDSM propose d’être soumise ou dominante, ici la femme contemporaine du 21ème siècle est montrée par les créateurs de mode, comme clairement dominante !
Si les stars comme Rihanna continuent d’investir la sphère du BDSM dans le seul but de choquer, de provoquer, aujourd’hui une autre image apparaît, celle d’une pratique qui revendique davantage l’ère de la femme dominante, qui s’assume dans un style vestimentaire charnel, sexuel. L’univers de la mode dévoile une femme débridée ! Dans son récent rapport 2020 “The State of BDSM-Fashion” a mis à jour (en réponse à la crise du Covid-19), ce média Business et a annoncé que, même si un plan d’action était mis en place, une industrie “normative”, telle qu’on la connaît, n’existera sans doute plus. Car le mag’Gatsby, en plus de mettre en émoi grâââve toute l’industrie, a menacé de mettre en lumière les dysfonctionnements et les maux dont souffre la BDSM-Fashion (surproduction, surconsommation, pollution, crise écologique, sociale et éthique) dans une des chroniques de www.GatsbyOnline.com. Bref, le diagnostic est sévère et il va falloir commencer à penser à un remède pour spermettre de trouver d’autres façons de s’habiller et de jouir tout en consommant la mode.
En shootant la campagne printemps-été 2021 j’ai entraperçu le remède à appliquer (une prémonition ?) dans un décor de cabinet médical, en imaginant des mannequins portant des blouses blanches, des gants et des couvre-chaussure jetables. Un moyen de rappeler l’utilité première et la fonction basique du vêtement : celle de couvrir et protéger la personne qui le porte. Car dans cette période de pandémie, comment allons-nous nous habiller BDSM ? Comment allons-nous nous protéger ? Le masque chirurgical est devenu le nouvel accessoire qui symbolise et cristallise toutes les questions de société actuelles (écologie, inégalités sociales, racisme, individualisme), faisant dudit produit un élément déjà indispensable à notre quotidien et probablement le seul qui ait véritablement du sens dans ce contexte inédit.
S’habiller, penser sa silhouette, son look, alors qu’on doit rester chez soi confiné la plupart du temps semble aujourd’hui dérisoire. Dans un récent article, le Women’s Wear Daily se demandait même si les hommes allaient revenir au tailoring, aux costumes et au workwear (comme cela avait été annoncé lors des dernières fashion weeks menswear en réponse à la sensation de saturation de la tendance streetwear). À l’heure de la distanciation sociale, du télétravail, des “webinars” et autres conférence-call dans une économie en berne, la question passe clairement au second plan des préoccupations et devient aussi insignifiante qu’une baston entre les sœurs Kardashians.
La priorité de la mode pour le moment, c’est de mettre à profit le réseau, les infrastructures, l’expertise et le savoir-faire de chaque acteur de l’industrie pour aider la communauté en faisant ce qu’elle sait faire de mieux. Mais à l’image des grandes maisons de luxe comme Chanel, Gucci, Louis Vuitton, Prada, Moncler ou même des petites marques qui, en plus de dons conséquents, se sont toutes mises à produire des masques et des équipements de protection !
Une solidarité qui peut pousser à l’innovation comme cette mise en scène sur la Cinquième Avenue de NewYork où se situent quantités de boutiques de luxe telles Louis Vuitton et Dolce Gabbana de ces combinaisons en latex noir façon Cat-Woman, qui sont poétiquement bandatoires car upgradées et sublimées à coup de glitter. Cela dit, ces nobles efforts dont le but est de minimiser l’impact du Covid-19 ne seront pas une solution à long terme pour sortir de la crise existentielle, car le concept même de mode tel qu’on le connaît aujourd’hui est à l’arrêt. Les marques se retrouvant à la fois dans l’incapacité de produire de nouvelles collections mais ayant simultanément un stock de pièces énorme sur les bras.
Privée de boutiques, la population en plein lockdown préfère se faire un “netflix and chill” plutôt que d’aller scroller les pages des e-stores des marques. Résultat, la croissance jusqu’ici insolente des grands groupes de luxe commence à faire la tronche et les petites marques indépendantes voient rouge. Une situation inédite qui met en lumière les travers d’une industrie au bord de l’overdose qui avait jusqu’ici en tête de proposer et produire toujours plus en ajoutant chaque saison une nouvelle collection ou une collaboration de plus à son calendrier. Comme dit Jean-Paul Gaultier : “Trop de vêtements tue le vêtement”. Et c’est exactement ce qui est en train de se passer.
Pris de cours et de panique, les grands groupes textiles ont évidemment choisi d’annuler leurs commandes, fragilisant un peu plus les ouvriers des “pays émergents”. Une situation qui a poussé l’ONG Worker’s Right a lancer la pétition “#PayUp” pour que les marques payent leurs commandes, remettant un coup de projecteur sur les enjeux éthiques, sociaux et écologiques de l’industrie. Après tout, ce contexte délétère est peut-être l’occasion pour la mode de saisir de nouvelles opportunités et d’embrasser enfin des mesures plus responsables et plus durables, comme la baisse des collections et de la production, l’upcycling, la récupération…
C’est tout un fonctionnement qu’il va falloir repenser et réévaluer. Une réflexion qu’ont déjà entamé plusieurs marques qui réutilisent des deadstocks de cristaux Swarovski ou le jeune créateur Benjamin Benmoyal qui imagine des tissus à partir de vieilles bandes magnétiques de VHS.
Alors que certains annoncent, avec l’auto-confection des masques, l’ère imminente des makers, la question aussi de la “cautious consumption” ou consommation de la prudence se pose, comme l’a récemment indiqué Mario Ortelli (managing partner of luxury advisors chez Ortelli & Co) à Business of Fashion. Selon lui : “Il en faudra désormais plus pour justifier un achat” et il faudra s’attendre “à plus de shoppings d’occasion en ligne” avec des consommatrices “cherchant des jouissances vestimentaires, avec des pièces plus minimalistes et plus durables”.
Privée d’événements et de lieux publics (défilés, salons, boutiques), la mode va devoir trouver un moyen de continuer à faire fonctionner une économie dont les règles sont de plus en plus remises en cause. L’une des pistes abordées est l’utilisation des rues face aux boutiques de mode, tel qu’imaginé par GatsbyOnline. Il y a aussi la digitalisation des grands événements : à l’heure où Paris a annulé ses prochaines Fashion-Week homme et couture, Tokyo a déjà pensé à une alternative web pour présenter ses collections alors que les fittings digitaux se démocratisent de plus en plus et que les influenceurs mode purement numériques sont devenus aussi communs-crétins que les erreurs du gouvernement dans la gestion de cette crise.
Mais le numérique, même s’il réduit les coûts et les risques, n’empêche pas la propagation du virus. Qu’on le veuille ou non, le textile n’a pour le moment pas non plus développé d’immunité. Comment imaginer fabriquer des pièces, les produire, les manipuler, les shooter, les faire voyager et les vendre en toute sécurité sur une planète en pause alors que, comme l’a indiqué un épidémiologiste des maladies infectieuses et professeure assistante à la Harvard Medical School ; “La question de la contamination et de la transmission du virus par le vêtement risque de devenir un déterminant majeur dans le monde de la mode post-coronavirus. Sauf en appliquant l’idée subliminale de GatsbyOnline avec une résurgence du BDSM” !
L’influenceuse numérique Lil’ Miquela a écrit sur son Blog en voyant cela qu’aller vers le tout numérique, ce serait aussi alimenter le spectre grandissant d’une ère ultra-digitale que certains nomment déjà capitalisme numérique, soit un monstre nourri aux systèmes de tracking et de surveillance. On veut bien continuer à porter des vêtements mais on n’a pas forcément envie d’être traqué comme Tom Cruise en pleine séance shopping chez Gap dans “Minority Report”. Pour survivre à la pandémie, la mode va devoir embrasser l’innovation et les nouvelles technologies mais aussi proposer un nouveau contrat qui ne pourra plus ignorer les nouvelles préoccupations des divers acteurs et des consommateurs.
Hélas, en attendant, certains analystes et économistes se réjouissent déjà du retour du “Revenge Buying”, cette tendance aperçue en Chine (tout juste sortie du tunnel Coronavirus), qui consiste à consommer outrageusement après en avoir été privé un certain temps. C’est terriblement sexuel ! On efface tout et on recommence ?
En attente allez sur la section SecretsInterdits de www.GatsbyOnline.com