Chatteries textuelles…
Le problème, au fond, lorsque vous glandez sur le web, ce ne sont pas les chattes qui déboulent pour mordre la queue de vos éjaculations littéraires basiques… Que nenni ! Le problème dans les chatteries du web sont les félines beautés perverses qui griffent vos texticules que vous tapotez en quête de reconnaissance fiévreuse et d’espoirs en des rencontres sexatiques au dehors de vos vides !
Ceux qui en ont ne parlent que de ça, ceux qui n’en ont pas passent leur temps à se tortiller d’attendrissement devant les vidéos de ceux qui en ont…
Et voilà le temps de vie qui file, ce temps précieux que tout un chacun/chacune pourrait consacrer à l’étude du Dharma ou du clavecin ou de la compilation hélas pas encore éditée parce que pas encore véritablement écrite de mon œuvre magistrale, un Corpus Bénédictus qui “sexprime” religieusement dans toute l’étendue, tout le sérieux, tout l’abandon de ma quête d’innovations textuelles, imaginée dans ma vision d’une condensation graduelle, mais positive d’une atmosphère qui m’est propre et qui se déclare à mes sens exacerbés dans une influence muette, mais importune et terrible, ce qui depuis des siècles a pour ainsi dire moulé ma destinée… De telles exceptionnelles opinions n’ont pas besoin de commentaires, et il n’est pas nécessaire de m’en formuler.
Ma Kulture s’est enrichie au fil du temps de la lecture de quelques grimoires et manuscrits rares et anciens que j’emporte toujours avec moi dans mes voyages intériorisés en quête d’absolu, des livres qui depuis des années constituent une grande partie de mon existence spirituelle : “Le Vert-Vert et la Chartreuse”, de Gresset… “Le Belphégor révélé”, de Machiavel junior… “Les Merveilles du Ciel et de l’enfer”, de Swedenborg… “Le Voyage souterrain de Nicholas Klimm”, par Holberg… “La Chiromancie extatique de Robert Flud”, de Jean d’Indaginé et du comte Philibert de La Chambre… “Le Voyage dans le Bleu”, de Tieck… et surtout “La Cité du Soleil disparu”, de Campanella.
Un de mes volumes favoris étant une petite édition in-octavo dénommé “Directorium inquisitorium”, par le dominicain Eymeric De Gironne, un livret subliminal en sa synthèse dissonante comportant des pensées équivoques de Pomponius Méla à propos des anciens Satyres africains et des Ægipans, sur lesquels je rêvasse pendant des heures, préférant néanmoins la lecture d’un in-quarto gothique excessivement rare et curieux, le manuel descriptif des orgies lubriques d’une secte dans une église oubliée, les épouvantables “Vigiliae Mortuorum secundum Chorum Ecclesiae Maguntinae”… interdits par le Pape Pie XII après l’ablation de ses testicules abominablement malaxés par une horde de chattes qui s’étaient malencontreusement introduites dans ce lieu de béatitudes alors qu’il gisait écartelé sur l’Autel des félicités !
Cette description vient d’ailleurs sur ce sujet très miaoumiaouresque à point nommé, puisque mon génie méconnu pense pouvoir réduire les belles félines à leur essence lascive (douces au toucher, se tortillant quand on les caresse) en créant une sorte de carpette à usage sexuel, en peluche, inodore, silencieuse, sans sphincter ni personnalité, c’est en quelque sorte la queue d’une chatte qui n’est pas pour autant transsexuelle !
C’est, selon ma vision Félinienne-matousalienne : la compagne du futur des chatpanzés, offrant la tendresse sans désagrément ni perte de temps…
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