EMPRUNTER LE SENTIER PEUT PARFOIS S’AVERER LUMINEUX…
L’orgasme féminin peut parfois s’avérer fort complexe… mais au lieu de fuir, il faut prendre le temps de découvrir cette complexité pour mieux l’adopter et la dompter.
Clairement clitoridienne ?
Exclusivement vaginale ?
Résolument multi-orgasmique ?
Plutôt soumise ?
Légèrement dominatrice ?
Sauvage ?
Douce ?
Aventureuse ?
Endurante ?
Sprinteuse ?
Curieuse ?
Une complexité qui renforce encore l’intérêt de cette quête du plaisir car les chemins à emprunter pour y parvenir ne sont jamais les mêmes.
La femme et ses orgasmes, une équation à plusieurs inconnues qui peut parfois s’avérer complexe à résoudre.
Ainsi, partager l’intimité d’une femme, c’est à chaque fois partir à l’aventure, à la découverte d’un monde nouveau.
Parfois, la route est droite, facile, parfaitement tracée, avec une signalisation claire.
Mais, il arrive aussi que le chemin s’avère plus sinueux et beaucoup moins lisible…, il faut alors accepter de consacrer du temps pour arriver au but, voire plusieurs étapes, mais la satisfaction, une fois la destination atteinte n’en est que plus grande.
Encore faut-il que les deux partenaires s’accordent pour unir leurs efforts vers cette quête commune.
Dans ce cas, il faut travailler en équipe, accepter que l’un sorte parfois du véhicule pour mieux guider l’autre aux commandes, il faut aussi étudier la carte ensemble pour définir un itinéraire adéquat, voire même unir ses forces pour dégager le véhicule ensablé…
D’accord, sur une autoroute au bitume parfait, nul besoin de définir une stratégie pour atteindre sa destination…, mais il en va tout autrement
lorsqu’il faut emprunter une piste de brousse ou traverser la jungle avant d’arriver à bon port.
Le tout en y prenant du plaisir bien entendu.
Ils doivent faire part de leurs envies, de leurs désirs, même les plus inavouables.
Mais pour cela, les deux partenaires doivent être complètement honnêtes et transparents l’un envers l’autre.
Il faut oser les formuler clairement dans l’espoir de créer une équipe soudée.
Mais quel bonheur une fois que l’harmonie issue de cette complicité permet enfin de traverser ces terres magnifiques tout en jouissant simplement de la beauté du paysage avec, en prime, la certitude d’atteindre cette fabuleuse destination…
D’une manière générale, il faut savoir être prêt à troquer son véhicule habituel pour un véhicule de terrain, ne pas vouloir tailler la brousse avec des pneus lisses et accepter de modifier ses habitudes (quoi de pire que les habitudes d’ailleurs…).
Voila, tout cela pour dire que je m’insurge contre les femmes qui acceptent encore de faire l’amour sans atteindre l’orgasme.
Selon moi, tout est question d’écoute, de dialogue et d’honnêteté.
Alors, allez-y les filles, causez à vos mâles et en-avant toutes vers les routes escarpées !
En général, elles commencent par devenir toutes rouges en disant : «ah…euh, non, en fait, je ne me fais rien toute seule… »
C’est fou, depuis des années, j’adore parler de masturbation avec les femmes.
Mon œil oui !!!
Du coup, je pousse un peu, je vais creuser et elles finissent par craquer et avouer qu’elles se font aussi des trucs…, à condition d’avoir déjà éclusé quelques verres à l’apéro.
C’est à ce moment que la vraie discussion peut commencer.
J’ai même une amante qui le fait de temps en temps au milieu de l’après-midi pour évacuer son stress.
Certaines expliquent qu’elles sont classiques et font ça le soir dans leur lit avant de s’endormir, d’autres trouvent que la meilleure invention de l’homme est certainement le jet de la douche avec lequel elles entretiennent une complicité coquine tous les matins ou lorsqu’elles s’accordent un bain réparateur…
Mais depuis quelques années, c’est encore mieux car les plus hardies n’hésitent plus à confesser l’utilisation de sex toys et le bonheur que ces petits engins peut engendrer.
D’autres filles préfèrent le petit canard jaune (qui me semble assez limité dans les possibilités d’utilisation mais je ne suis pas un expert…)…, bref, les femmes se font plaisir et ça me fait plaisir de les voir se faire plaisir.
Une amie a carrément fait tourner son vibro noir en forme de dauphin lors d’une soirée chez elle, pour nous montrer à quel point il était sympa, c’est un peu comme si elle nous présentait son meilleur ami…(évidemment, tous les mecs présents se sont empressés de le renifler… on ne se refait pas !).
Qu’on soit en couple ou non, je pense qu’il est primordial de continuer à se tripoter.
En effet, je pense que la masturbation est un élément capital de la sexualité.
C’est un plaisir, et je m’insurge souvent quand j’assiste à des émissions sur le sujet dans lesquelles des femmes ou des hommes se sentent trompés lorsqu’ils surprennent leur partenaire en pleine séance d’onanisme.
Grosse erreur…, en matière de sexe, comme dans le domaine culinaire, l’appétit vient en mangeant !
Mais si la sexualité du couple fonctionne bien, aucune raison de se refuser ce petit plaisir solitaire.
Il est clair que, si votre partenaire ne vous touche plus et passe sa vie à se secouer dans son coin, il y a un problème.
Donc, continuez à vous tripoter joyeusement et en toute quiétude mesdames, vous n’êtes pas seules, et comme dirait l’autre, il n’y a pas de mal à se faire du bien.
Cette “confrérie” sexuelle, c’est comme les Francs-maçons, ou les extra-terrestres.
C’est de tout cela que je discutais il y a quelques temps avec une Dame partouzeuse, dans une partouze de partouzards…
On sait qu’il y en a, et même que parmi nous il y a David Vincent…
On sait peut-être les reconnaître, mais on n’est sûr de rien, mais les vieux singes à qui on la fait pas, comme moi, savent que ça existe ces choses-là.
Non que la partouze ne soit pas un fantasme partagé !
J’avoue moi-même que plusieurs dames d’un coup (un coup sec, paf !), euh, oui…
Par contre, des types avec des couilles qui pendent et ont l’air con, sentant la sueur comme des amis cyclistes pédalant dans des corps de femmes…, beurk.
Dans cette partouze en bord de Seine, j’ai donc rencontré cette Dame bourgeoise qui m’a raconté avoir écrit un livre dans lequel elle décrivait avec force détails, les centaines de protubérances masculines et autres qui s’enfoncèrent en elle… au gré de sa vie tourmentée !
J’ai alors essayé de l’imaginer dans des circonstances atténuantes, son bébé à la DDASS, le cancer de sa mère, son père alcoolique qui l’avait abandonnée très jeune…
J’ai ensuite essayé de lui trouver des excuses en tant que femme d’ouvrier, fille de prolo, immigrée sans papier, affamée par une quelconque anomie légitime, et e lui ai même imaginé un destin plus glorieux en suite de ses folies sexuelles, l’argent amassé aidant…
Elle était donc la grande spécialiste du commentaire éclairé sur l’art moderne, et, connaissant ce milieu, ayant lu les dérives érotico-sexuello-intellectuelles de toute une série de frapadingues, j’ai imaginé facilement sa plume gracile pleine d’élan pour décrire un artiste australo-pittoresque enfermant contre leur gré des crottes de chiens dans des cubes en plexiglas, symbolisant par cet acte d’amour conceptuel la grande aliénation qui nous guette tous : voir les chiens disparaître au profit du plastique, ce que les anthropologues analyseraient comme la peur paranoïaque de la fin de la nature (le chien) et du début de l’enfermement moderne dans des rapports sociaux par trop calibrés (le cube)…
Mais la Dame était non seulement une bourgeoise rive gauche (une bourgeoise qui vote à gauche), elle était en plus directrice d’une revue d’art dont je n’ai jamais entendu parler.
La grande publicité qui fut faite autour de son livre tenait à ce fait notoire : il faut être connue dans le “milieu” pour être publiée, et c’est parce qu’on est connue dans le métier que l’on est lue.
Madame était donc cultivée, s’opposant (parisienne oblige) aux culs-terreux, tout en aimant bien les laver de la langue, quand bien même la terre serait chargée du contenu d’un cube en plexiglas arraché par erreur lors d’un vernissage hasardeux à St Germain des Prés.
Scandale !
Et puis, elle sait en vivre, car en contrepartie d’une critique positive, les artistes lui offrent des oeuvres…. qu’elle revend plus tard à prix d’or !
Aération à prévoir dans son appartement de la rue des Saints-Pères.
Ginette, ouvrière à l’usine de cuisinières près de la préfecture, partouzarde et actrice de porno-amateur, bien qu’écrivant son journal intime avec le sperme bleu d’un amant extra-terreste, n’aurait aucune chance face à cette Dame : pas de style.
La transition ouvrière n’est pas dûe au hasard.
Je ne suis pas né de la dernière pluie.
C’est que la Dame parisienne insistait grandement, dans un chapitre de son livre consacré au nombre, sur celui qui caractérise ceux qui l’enfournèrent.
Elle ne les a jamais vus.
Disons des centaines, des milliers si l’espérance de vie humaine pouvait être augmentée de 3 ou 4 ans.
Elle les a sucés, ils l’ont pénétrée dans tous les sens et même par les oreilles pour les moins virils (des Schtroumpfs et un basset aussi), mais franchement, des visages, bôf…
A force de ne voir que des membres à la chaîne, il ne faut pas trop en demander.
Un ami me dit un jour que l’on a les meurtriers que l’on mérite.
Le livre m’y fit penser plus souvent qu’à son tour.
Les serial-killers, c’était Ford appliqué à l’assassinat artisanal d’autrefois.
Voilà donc le summum de la baise : des centaines de corps comme des détritus jonchant une plage, enfoncés les uns dans les autres à force de jouer aux lego.
Mais le pire n’est pas dans ces gauloiseries.
Il est dans la nécessité systématique de l’amoncellement, Warhol et Marylin, copier/coller, de la quantité en pagaille, sinon rien.
Mon âme et mes bonnes manières me poussent parfois à tempérer mes jugements sans appel.
En effet, imaginant la situation à l’envers, que dirait-on d’un homme ; Casanova, Don Juan, moi-même ; dans la même situation, accumulant des centaines de femmes, en chef de rayon aux préliminaires surgelés ? (c’est que l’auteur du livre n’aime pas les préliminaires).
Ah, la belle question.
Car une femme pas trop laide peut effectivement proposer son corps à la médecine légale des désirs inassouvis, elle n’a guère de mérite.
Eh bien l’on dirait d’un homme qu’il est sacrément séducteur, voilà tout.
Comme le disait une étrangère de mes vies passées : c’est toujours la femme qui choisit, asshole !
Si la femme est le centre d’une sérial-partouze, c’est sans mérite.
Il n’y a donc pas de réversibilité des conquêtes hommes/femmes.
Si l’homme accumule les conquêtes, c’est qu’il fait des efforts. (en tout cas, Don Juan, Casanova, et moi).
L’absence revendiquée du désir de séduire chez la Dame drôlesse en question ne m’a laissé aucun doute, et a refermé le congélateur édité, avec un arrière-goût miteux de poisson pané.
La Dame s’avouait en effet avant tout orifice.
Horrifique aurait été plus approprié, mais le danger de m’imaginer en censeur moral m’a éloigné d’une telle perspective.
S’avouer orifices, c’est faire scandale du premier coup, à condition bien entendu de faire partie de la haute, comme justement précisé.
C’est aussi faire croire aux femmes que l’on peut faire croire aux hommes qu’elles sont ce qu’ils imaginent qu’elles doivent être.
Des putes, des bouffeuses de bites, en un mot, des corps vides à gonfler, des bouteilles de verre sur une chaîne de remplissage dans une brasserie qui pue la pisse.
Ah, laideur et art moderne !
Ce n’est pas tant le nombre de “partenaires” (il me semble que le terme “collaborateur” eut été plus judicieux), que la façon dont ces hommes tenaient un rôle purement mécanique, surtout s’ils puaient, s’ils étaient laids, autant qu’elle avait à assumer une hystérie d’évidence sur un divan à 1000 balles la passe freudienne.
C’est que cette Dame bourgeoise “fordiste”, cette vieille usine, cherchait dans son enfance, dans son catholicisme (elle ne croit plus mais ne sait pas que les religions furent inventées pour limiter le désir des femmes qui en ont, toutes les autres), dans les 7 amants de sa mère (petit chiffre), des raisons à son incroyable mécanisation des rapports érotiques.
L’adjectif disparaissant ici au profit de rien.
Mécanique.
“L’explication est simple” lui ai-je dit en caressant ses tétons tandis qu’elle me branlait avec avidité…, “elle est fournie par la logorrhée générale de votre livre, celle de dire la vérité crue, sans élégance aucune, vous partouzez sans comprendre, sans désir, mais dans un besoin constant, eh bien, vous n’êtes pas qu’un corps, vous êtes un cadavre“.
Au moment de prononcer le dernier mot de cette phrase, j’éjaculais….
Elle laissa choir mon sexe en haussant les épaules !
L’homme de sa vie fait des photos de légiste, voilà le corps de cette suicidée sexuelle, voilà l’arme du crime, voilà un squelette avec de la peau dessus et une histoire contemporaine.
Il ne s’agit en aucun cas de la description romanesque d’une quelconque vie sexuelle, mais, bel et bien, et dans le détail, de l’autopsie d’une agonie, d’un cadavre, aussi criblé de foutre et d’ennui que les Poilus de la Grande l’étaient d’éclats d’obus et de poussières.
Je me suis rhabillé et je suis parti…