Épuisée par ses orgasmes à répétition, elle décide de se suicider…
Ne supportant son plus syndrome d’excitation génital (SGEP) qui la force à jouir à longueur de journée, une américaine s’est donnée la mort.
Elle venait de témoigner de son supplice dans un journal local.
En proie à une maladie rare depuis quinze ans, Gretchen Molannen vivait un véritable calvaire.
Ce dernier l’a poussé à mettre fin à ses jours le 1er décembre dernier.
Cette quarantenaire souffrait du syndrome d’excitation génital (SGEP) qui lui causait plusieurs orgasmes par jour.
En effet, cette maladie se traduit par une excitation sexuelle incontrôlable.
Un trouble épuisant qui n’a rien à voir avec la nymphomanie ou l’hypersexualité, car il se manifeste par une sensation physique, présente en permanence.
Le seul moyen d’y mettre un terme – pour un court moment de répit – est la masturbation jusqu’à l’orgasme.
Une situation qui n’a rien d’enviable car elle est très handicapante : forcée de se “soulager” très régulièrement,
Gretchen a dû arrêter de travailler et était incapable d’avoir une vie intime avec quelqu’un.
Malgré ses demandes, aucune pension d’invalidité ne lui a été accordé, le SGEP étant très peu connu.
Ce syndrome a été révélé pour la première fois en 2001 par deux sexologues.À ce jour, aucun traitement ne permet d’y venir à bout car les médecins ne sont pas arrivés à trouver la source du problème.
Bien décidée à révéler cette maladie aux yeux du monde, et à aider les femmes qui en souffrent également, cette dernière a alors contacté un journal local de Floride.
Dans une vidéo, elle raconte notamment avoir eu pas moins de 50 orgasmes en une journée. “J’ai cru que j’allais mourir. C’était la pire journée de ma vie”, explique-t-elle. La jeune femme fait également état de son mal-être : “J’aimais la vie avant ça. Mais ça a tout détruit. Ce n’est pas vivre. Je pense au suicide tout le temps. J’aimerais aimer la vie mais…”.
C’est le lendemain de la diffusion de ce reportage qu’elle est passée à l’acte.
Ses dernières paroles furent un mail envoyé à la rédaction du journal : “J’espère que d’autres femmes qui souffrent en silence auront désormais le courage d’en parler à un médecin”.
En bordure d’un quartier, où les maisons recouvertes de stuc sont presque toutes équipées de cages-piscine censées protéger des bestioles de toutes sortes qui peuplent la Floride, sans oublier les pelouses lissées et le drapeau américain planté en plein milieu…, se trouve la maison blanche de Gretchen Molannen, 39 ans.
Elle a enfilé un pantacourt beige, un chemisier fuchsia, des chaussures de sport… et s’est assise avec précaution sur le bord de son lit en essayant d’ignorer les habituels et incessants picotement entre ses jambes.
Une sensation assimilable à l’excitation sexuelle…., mais qui qui est loin d’être le sentiment agréable que les gens associent avec le sexe.
Ces picotements n’ont pas été déclenché par l’amour, ou la soif de l’envie d’un amant ou d’une amie qui va bientôt arriver..
Au cours des 16 dernières années, ils ont fait d’elle (une femme jeune avec une vie romantique), une ermite contrainte à se masturber pendant des heures pour quelques minutes de soulagement, avant de devoir recommencer.., jours et nuits…
C’est le point dans l’histoire de Gretchen Molannen, qui fait toujours ricaner les gens.
Notre corps nous trahit à bien des égards, maladie chronique, migraine…, mais personne ne se moque pour cela.
Un accident…, une jambe ou un bras cassé… et on a la sympathie des gens et des congés payés… et si c’est la malchance d’une maladie grave voulue par le destin, un cancer, les gens n’ont plus honte de dire qu’ils ont besoin de chimiothérapie pour espérer continuer à vivre…
Elle avait besoin de convaincre que sa condition, parmi ses nombreuses conséquences désastreuses, avait détruit sa capacité de travailler et son envie de vivre.
Ce matin-là, Gretchen savait qu’elle allaitdevoir trouver les mots pour raconter son histoire en public.
Elle avait un revenu nul.
Ses parents étaient morts.
Pour la sauver financièrement, pour lui éviter de perdre la maison qu’elle avait hérité, un ami avait payé ses impôts.
Elle était désespérée, Gretchen avait du mal à imaginer comment devoir avouer, expliquer, qu’elle devait se masturber jusqu’à 50 fois par jours et nuits afin d’en tirer tout autant d’orgasmes libérateurs…, quelques minutes avant de devoir recommencer…
Gretchen a fermé les yeux…
“J’ai eu une vie différente avant cette chose, cette bête, a pris possession de mon être…”, a déclaré Gretchen.
C’est la même maison qu’elle habitait quand elle avait 12 ans, quand ses parents ont déménagé à Spring Hill du Wisconsin.
Elle était assise, entièrement nue, sur une chaise, au milieu de son salon vide.
Elle avait grandi en prenant des leçons de piano et en chantant dans la chorale de l’église.
Elle avait obtenu un baccalauréat en espagnol à l’Université de Floride du Sud et parlait le français et l’allemand, aussi.
En Novembre 1996, elle pensait à une carrière de traductrice.
Elle avait un petit ami plus âgé qu’elle et ses parents désapprouvaient.
Mais elle l’aimait.
Puis, un jour, un peu comme si un interrupteur avait été actionné, elle s’est sentie sexuellement excitée.
Et ça ne s’arrêtait pas.
C’était là quand elle conduisait une voiture, au dîner avec ses parents, quand elle faisait du shopping.
“J’étais terrifiée. Je ne pouvais pas faire un pas sans jouir. Je ne savais pas quoi faire d’autre que me masturber sans cesse”…
Il n’y avait pas eu d’accident, pas de chirurgie, pas d’événement particulier qui ll’explique.
Elle s’est demandé si ce n’était pas une sorte de problème féminin, quelque chose que sa mère avait négligé de lui dire.
Etant adolescente, elle avait été molestée et violée pendant des années par un voisin.
Cela avait-il quelque chose à voir avec ça?
Mais pour obtenir un soulagement, elle avait besoin de le faire presque constamment.
Le seul soulagement était la masturbation, quelque chose qu’elle abhorrait, Gretchen ayant été élevée dans la religion luthérienne, elle ne croyait pas que Dieu voulait la mettre à l’épreuve du vice, de cette manière.
Il lui a fallu des mois, mais elle a finalement eu le courage de tout dire à une femme médecin qui a voulu constater ses nombreuses masturbations et y prendre part…, hypnotisée par les orgasmes à répétition de Gretchen…, “Habituellement, c’est le problème inverse”…, lui a-t-elle dit.
Elle lui a recommandé des packs de glace en forme de gode, des compresses froides, des bains de lait (parce que cela pourrait avoir un effet apaisant)… et l’abstinence.
Gretchen a tenté de ne plus se masturber, laissant faire la femme médecin qui en a profité pour expérimenter des appareillages étranges, jusqu’à l’obliger à des pratiques sado-masochistes pendant huit semaines, jours et nuits, attachée avec un gode vibrant….
La femme médecin a fait un malaise cardiaque du à ses pratiques sexuelles et ses masturbations frénétiques… et elle a du relâcher Gretchen… qui a du vendre ses bijoux pour payer ses honoraires.
Un autre médecin, un homme, l’a ensuite prise en charge, et n’a rien trouvé de mieux que de l’enfermer dans une pièce aménagée en donjon BDSM, faisant installer un système d’alarmes pour surveiller ses incessantes masturbations sur toutes sortes de machines, appareillages et gadgets…
Après un mois de ce traitement, le médecin est décédé suite à une crise cardiaque…
C’est parce qu’il ne répondait plus à ses téléphones depuis 3 jours, que la police fut alertée et vint chez lui…
Elle a bien évidemment découvert le corps du médecin nu… qui était aux pieds d’une femme enchainée à un gode fixé sur une barre d’écartement de ses jambes…
Gretchen, désydratée, à survécu…
Elle a cherché un travail de secrétaire et a trouvé un emploi adéquat, en charge des photocopieuses.
En 1999, elle a du renoncer à travailler, ses orgasmes étaient incessants, elle passait la totalité de son temps de travail à se masturber dans les toilettes.
Elle s’est alors tournée vers la chirurgie plastique, quelque chose qu’elle pourrait contrôler.
Elle a décidé que son nez était trop gros et ses seins trop petits…
Elle a obtenu d’un de ses amants, l’argent nécessaire pour des implants mammaires de taille D…, croyant que, en devenant une Bimbo sexuelle au physique sexy, elle vaincrait ses envies de masturbation…
Elle a pu ainsi profiter des opportunités qui se sont présentées.
Elle a renconté de nombreux hommes et femmes…
“Cherche quelqu’un pour folies sexuelles”..; était le titre de l’annonce qu’elle passait dans divers journaux…
Elle prenait soin d’expliquer sa situation, mais les hommes et les femmes se servaient d’elle pour leurs propres envies…
Mis à part qu’elle gagnait un peu d’argent, cette partie de sa vie fut un échec.
“Cela m’a conduite à des heures d’enfer sexuel, après cela, je croyais être repue et j’essayais d’avoir une certaine intimité et du repos, mais la chaleur et les envies de masturbation revenaient”…, a-t-elle dit.
Elle a également essayé l’hypnothérapie et les médicaments.
Gretchen est allé à voir un urologue, un gynécologue, un gastro-entérologue, un neurologue, un endocrinologue de la reproduction, un psychiatre….
Tout cela l’a ruinée…
Elle est allée ensuite sur des forums internet pour obtenir des réponses…, mais ses recherches pointant vers la dépendance au sexe, ont tourné court…
Au fil du temps, elle a développé une cystite interstitielle, une inflammation de la paroi de la vessie… et une urétrite, une inflammation de l’urètre.
Un médecin a dit que la douleur dans ses poignets et ses doigts était le syndrome du canal carpien.
Un autre a dit qu’elle avait un trouble obsessionnel compulsif…
Elle a connu des crises de colère et des pulsions suicidaires.
Dans le Journal of Sex and Therapy mariage , Leiblum a décrit les affres de femmes de tous âges qui étaient “physiquement, mais pas psychologiquement excitées”…
Son trouble de l’excitation génitale a été identifié en 2001 par Sandra Leiblum, un sexologue très noté et professeur de psychiatrie à la Robert Wood Johnson Medical School dans le New Jersey.
Ce syndrome rare, qui affecte des milliers de femmes, semble violer l’un des éléments fondamentaux de la sexualité humaine : l’incapacité à contrôler la vie sexuelle, il ôte tous les plaisirs psychologiques du sexe en ne laissant que les mécanismes.
Aucune zone unique du cerveau n’est responsable de la réponse sexuelle..; et il reste encore beaucoup à découvrir sur le processus de l’orgasme.
Quand le vagin et le clitoris sont stimulés (le clitoris seul a 8.000 terminaisons nerveuses), les impulsions sensorielles parcourent la moelle épinière vers le cortex sensoriel, une mince bande de cellules nerveuses qui chevauche le cerveau comme un ensemble de cache-oreilles.
Le cerveau interprète les sensations et commande une fréquence cardiaque accrue, tandis que le vagin est lubrifié.
“Pour Gretchen, c‘est probablement une sorte de dysfonctionnement des nerfs, mais nous ne savons pas pourquoi”, a déclaré Leah Millheiser, directeur de la médecine sexuelle féminine à la Stanford University Medical Center en Californie.
Elle a une dizaine de patients souffrant de cette maladie.
Gretchen savait suite à ces analyses, qu’elle n’était pas un monstre…., mais cela ne lui a pas rendu la vie plus facile.
Le juge de droit administratif, un vétéran Black du système judiciaire, connu pour être “no-nonsense”, était assis derrière son banc comme sur un piédestal, comme sexuellement surélevé à une extrémité !
Le 15 août 2012, Gretchen a suivi son avocate handicapée dans une longue et étroite salle d’audience au palais de justice de Saint-Pétersbourg en Floride.
Avant l’audience, son avocate a demandé si Gretchen pouvait utiliser le mot automutilation pour masturbation…, car elle avait constaté que ce mot déclenchait une gène hypocrite.
Le juge a dit non.
Alors, à voix basse Gretchen, tremblante, a dit : “Tout d’abord, je voudrais m’excuser pour le caractère gênant de ce que je vais dire et que vous devez écouter”…
Gretchen a commencé, en regardant le juge…
Il n’a pas rencontré son regard, ses yeux restant rivés sur son ordinateur.
“J’appelle ça : le cri du cerveau. C’est mon cerveau qui me dit que je dois me stimuler sexuellement et de manière compulsive… et je dois atteindre un certain nombre d’orgasmes avant que mon cerveau se calme”…
“Depuis combien de temps ?”… a demandé le juge…
“Cela dure depuis un minimum de huit ans”…
Le juge a examiné son ordinateur.
“Mes besoins d’orgasmes ne se résorbent jamais. J’ai toujours une envie terrible intense. Je ne peux même pas m’arrêter pour boire un verre d’eau. Chaque centimètre carré de mon corps me fait mal. Mon cœur bat la chamade. Plusieurs fois, j’ai essayé d’arrèter. Lorsque je suis avec des hommes, ils ne me comprennent pas. Ils ne se soucient pas de moi. Ils pensent que c’est chaud et me pénètrent partout … Quand je dis aux hommes qu’ils doivent maginer qu’ils ont une érection qui ne descend pas. Le sentiment de folie avant qu’ils ne pénètrent durerait s’ils étaient comme moi, toute la journée, toute la nuit, peu importe combien de fois, peu importe combien la peau de leur pénis est ainsi devenue irritée… Rien ne se calme. Pas moyen de dormir. On pense qu’on va avoir une crise cardiaque, qu’on va mourir… Les recherches menées par un neuroscientifique de l’Université Rutgers dans le New Jersey, indique que pour certaines femmes, cela peut être causé par quelque chose appelé “kyste de Tarlov”, qui s’attache aux nerfs sensoriels génitaux qui entrent dans la colonne vertébrale. Couper le kyste présente des risques de paralysie. Le Dr Irwin Goldstein, directeur de la médecine sexuelle à l’hôpital Alvarado de San Diego, qui traite 200 femmes avec cette même maladie, faisait partie d’une équipe qui a implanté une sorte de pacemaker dans les parties génitales d’une dame à la retraite. Si elle voulait que ses envies d’orgasmes incessants s’arrêtent, elle tournait un bouton. Si elle voulait avoir des relations sexuelles avec son mari, elle pouvait le désactiver temporairement. Cela lui a coûté $ 68,000, dont la plupart payés par son régime de retraite. J’ai essayé l’antidépresseur Paxil. En vain. Rien n’avait fonctionné jusqu’à récemment, quand on m’a fait une injection de Botox dans le clitoris, ce qui m’a aidé à à gérer plus fcilement mes masturbations clitoridiennes. Medicaid a finalement refusé de payer tout cela, donc, maintenant ce manque d’assurance maladie rend mes traitements impossibles, ma vie est devenue financièrement impossible. Dernièrement, je suis assise dans ma voiture avec le tuyau de ma piscine fixé sur le silencieux et aboutissant dans l’habitacle.Le monoxyde de carbone m’a donné un mal de tête épouvantable et en plus j’ai été comme obligée de me masturber au volant. Mes gestes ont fait tomber le tuyau qui passait par le déflecteur de porte. Je n’avais pas vraiment envie de me suicider, mais ça m’a amené à jouir par suffocation, une nouvelle méthode… Lorsque je suffoque, cela m’aide à réfléchir sur les possibilités pour mettre fin à mon état”….
Les questions allaient et venaient d’une façon très terre-à-terre…
Et puis, après deux heures, a entendre Gretchen, le juge a dit qu’il avait pu se forger une opinion.
Au début de Septembre, Gretchen a reçu dans son courrier, la décision du juge.
“Bien que la demanderesse présente une déficience sexuelle grave, cela ne répond pas aux critères déterminant pour obtenir une assistance financière du Gouvernement”…
Le jugement indiquait également que son frère handicapé mental n’était plus à sa charge…, qu’il était parti parce qu’à un moment donné il s’était rendu compte que sa soeur Gretchen utilisait son aide sociale pour son invalidité sexuelle, ce qui la faisait jouir dans tous les sens de ce terme.
Le juge concluant que : “Nul ne peut jouir de ses propres turpitudes”.., en l’occurrence le détournement de l’assistance financière de son frère.
Le juge a déclaré que Gretchen était à la recherche d’une reconnaissance d’invalidité pour en obtenir un avantage pécuniaire…, mais qu’il ne voulait pas ajouter à ses soucis sexuels, une condamnation pour ce détournement, d’autant qu’il semblait que son frère avait abusé sexuellement d’elle…
La seule bouée de sauvetage de Gretchen restait son petit ami, celui qu’elle avait rencontré sur Craigslist, un site de rencontres sexuelles…
Il lui a dit plusieurs fois qu’il l’aimait, mais elle s’est inquiétée qu’elle ne pouvait pas compter sur lui pour payer ses factures.
Elle devait en effet payer les taxes foncières de sa maison et n’avait plus d’argent.
Gretchen a fait appel de la décision du juge, bien que son avocate voulait qu’elle laisse tomber l’affaire.
Elle a envoyé des courriels à des entreprises médicales demandant une IRM gratuite, afin de déterminer si elle avait un kyste de Tarlov : “Je sais que Dieu ne veut plus sortir de ma vie avant d’avoir pu me tester sur mes envies de suicide, sans cesse je pleure et me maltraite. Alors, offrez moi une IRM pour que je sache si j’ai un kyste de Tarlov. Si c’est le cas, je le ferais enlever chirurgicalement ayant l’espoir de vivre après cette opération”…
Ne recevant aucune réponse, en début d’après midi du 1er décembre 2012, Gretchen s’est fixé un sac plastique sur la tête, relié à un réservoir d’hélium.
Cette situation l’a bien évidement amené à se masturber pendant qu’elle inhalait l’Hélium…
Prise de convulsions nerveuses, elle s’est roulée sur le sol, ce qui a enroulé le tuyau autour de son cou…
Elle a tenté de percer le sac avec un couteau de cuisine, mais s’est crevé les yeux…
Gretchen Molannen a été retrouvé morte dans sa maison, vers minuit, ce même 1er décembre.
En date du 4 décembre 2012, le shérif du comté de Hernando a indiqué que le petit ami de Gretchen l’avait violée alors qu’elle était déjà morte, et ce durant toute la fin d’après-midi et le début de la soirée.
Le sherif a ajouté qu’il avait découvert dans une armoire remplie d’objets sexuels, une lettre adressée à son amant : “Merci d’avoir pris un intérêt pour moi. Je suis flattée que tu tenais tellement à vouloir m’aider alors que tu souffrais du priapisme. Dieu a voulu que nous soyons complémentaires. Merci pour ta patience avec moi et d’avoir consacré tant de temps et d’argent pour cela”…