Journal intime…
Dimanche – Une semaine après avoir été véritablement prise en main par mon maitre, je devais vivre une matinée très particulière que je n’oublierai sans doute jamais. Je suis arrivée au cinéma après le début de la projection. Quelques secondes auparavant, je sortais en rousse des toilettes où j’étais rentrée blonde : Excitant changement aux conséquences inexistantes, puisqu’il n’y avait aucun témoin en ces heures matinales. Je me suis assise près de l’entrée et ai observé. Il était bien là, j’avais suivi les consignes de mon Maître et avais fait venir cet homme inconnu recruté par une petite annonce. J’avais manœuvré en sorte de ne pas avoir de voisin proches. Une quinzaine de têtes tout au plus dans cette salle de taille moyenne. J’ai attendu. J’ai hésité. J’ai quitté la salle. J’y suis retournée. J’avais chaud. Le latex me donnait une sensation d’oppression inhabituelle. Les fesses serrées, l’entrejambe moulée, les seins enveloppés par ce cocon moite et chaud, je troquais mes chaussures classiques pour celles de putain. J’otais mes lunettes et plongeais. Je rejoignis sa rangée et pris le premier siège de celle-ci. Je l’ai observé. Il regardait parfois autour de lui. Le film avait achevé son premier tiers. Un film grave inadapté au moment mais volontairement choisi pour sa relative obscurité et son public restreint. Je glissais de mon siège pour le rejoindre, pris le siège à sa gauche et me collais à son épaule. Aucune réaction, aucune parole. J’avais par instinct de protection immédiatement enfoui le visage contre son torse, afin de faire en sorte qu’il ne parvienne jamais à me reconnaître. En me protégeant de la main gauche, je suis allée murmurer à son oreille ; “je suis celle que tu attends, laisse toi faire” et, alors qu’il essayait de m’approcher pour me répondre, je me positionnais de manière à pouvoir libérer son sexe à l’aide de mes mains fébriles. J’en tremblais presque. Je pensais à moi, à mon Maître, à cette queue qu’il me fallait faire durcir et à ce qui m’attendait. Je me suis penchée et l’ai prise en bouche encore à moitié endormie, visiblement, lui aussi n’était pas très à l’aise dans cette situation. Taquinant la base de sa verge coincée entre le pouce et l’index, déposant mes lèvres telle une prison se refermant sur un corps en formation, l’attirant doucement avec moi en relevant quelque peu le menton, le principal arriva et son sexe devint une “queue”. Une queue plus imposante que la moyenne que je sentais gonfler en moi, repoussant ma langue, flattant mon palais, et, subitement, dans un sursaut caractéristique, vint buter au fond de ma gorge.Je sentis son avant-bras droit entourer ma tête, le poids de sa main s’écrasa au sommet de mon crâne et une presion se fit sentir, il m’encourageait à continuer : mes lèvres montaient et descendaient sur sa queue , ma langue dansait le mieux qu’elle pouvait sur la chair tendue, contrairement à lui, je n’aimais pas lorsque le gland s’écrasait au plus profond de moi. Maintenant, ma main ne s’occupait plus de son sexe mais des ses couilles que je percevais lourdes. Lui, imposait à ma tête une pression de plus en plus vive, me privant parfois d’un air vital, plus encore lorsqu’il jouait avec son bassin comme pour baiser ma bouche. Quand il ne pressait plus ma tête, il caressait ma bouche, mes lèvres, il essayait de voir le profil de mon visage : je commençais à trouver la position inconfortable et j’espérais à chaque va et vient que ma bouche s’emplirait d’un gout nouveau, mais c’était trop tôt. J’avais bien senti sa main gauche caresser mon dos depuis un moment, mais cette fois-ci, il avait trouvé comment se glisser sous la veste, à l’arrière, mon chemisier était débraillé : il flattait ma chute de reins de sa chaleur, glissa sa main entre le latex et ma croupe mais s’arrêta net, troublé, stoppé par son éjaculation. J’avais la bouche pleine de son sperme, et, alors qu’il achevait de se vider en se masturbant, je me suis enfuie, débraillée, souillée par son sperme. J’ai passé un long moment dans les toilettes situées juste derrière la porte. J’avais emmené de quoi me rincer la bouche. En regardant mon reflet dans le miroir en train de me débarasser de sa saveur, je ne me suis vraiment pas sentie fière. L’endroit était froid. J’étais seule. J’ai marché.
Je viens de rentrer pour écrire ces lignes. Et en me l’écrivant, je ne suis toujours pas satisfaite de moi. Ce soir, je sors avec des amis. J’ai besoin de me changer les idées…, pour mieux repartir ?
Lundi – Nouvelle semaine, nouvelles habitudes : défis et tradition sont de rigueur. Aujourd’hui fut une belle journée de mars : printanière. Mon maître avait prévu la tenue adéquate, claire, ma robe couleur crème, longue, serrant mes genoux, moulant mes cuisses et mon cul. Cette robe qui laisse les épaules nues, qui tient par deux fines bretelles et dont le corsage se ferme par un laçage adorable sur le devant. Parfaitement adaptée à l’absence de soutien-gorge puisque tout œil indiscret peut constater qu’aucune bretelle en dentelle ne se fait remarquer. En dessous, je porte un slip très échancré avec de la dentelle sur les hanches et son porte-jarretelles assorti, tous deux d’un très beau jaune pastel satiné. En m’habillant ce matin, je me suis regardée sous toutes les coutures pour voir si l’on remarquait la présence de cette lingerie sous ma robe. Seul un œil très aiguisé pouvait déceler la silhouette discrète des jarretelles qui maintenaient des bas blancs en parfaite harmonie avec les souliers coordonnés à la couleur de ma robe. Mon maître a eu l’extrême bienveillance de prendre en compte ma demande : dorénavant, je ne serai plus pénétrée au travail que lors des périodes d’inactivité professionnelle. Ainsi, aujourd’hui, avant de partir déjeuner, je me suis rendue aux toilettes pour glisser en moi les boules de geisha cachées dans mon sac à main : doublement emplie, je suis allée déjeuner avec un responsable de service qui doit coordonner son action avec la mienne. J’ai particulièrement appréciée de ressortir des toilettes entièrement soumise à la présence vibrante des boules. Comme toujours, j’ai aimé les sentir monter et descendre en moi, tirer ou humidifier les chairs en fonction de leur emplacement, et, évidemment, adoré sentir cette moiteur se fixer à mon slip au fil des minutes. Je me suis libérée dans les toilettes du restaurant, avant de rentrer au bureau. Comme le veut mon maître, j’ai léché les boules.J’ai aussi beaucoup aimé cette obligation de me dévêtir presque dans la totalité à cause de cette robe et j’ai, ainsi, souvent pu penser à ce que cela donnerait le soir dans ma cour des miracles. Suivant la volonté de mon maître, lors d’un passage aux toilettes en milieu d’après-midi, j’ai sorti mon rouge à lèvres et m’en suis servi afin d’inscrire sur le mur “je suis une salope”. Oui, le mur des toilettes du bureau. Une parmi d’autres. Mais au bureau malgré tout… J’étais troublée en sortant. C’est vrai que ce geste anonyme me marquait malgré tout. Me marquait positivement car cela m’excitait d’imaginer celle qui lirait cela et d’imaginer sa réaction. Peut être fut-ce la jeune femme que j’ai croisée en sortant dans le couloir et qui se rendait à son tour aux toilettes ? Ce soir, après avoir diné seule à la maison et avoir eu la confirmation de Flo pour le repas très spécial que m’a concocté mon maitre avec elle demain soir, je suis allée faire mon petit pipi. Comme je l’avais imaginée à plusieurs reprises, je fus très excitée d’avoir la robe sur les chevilles pendant que j’urinais dans le noir, de nouveau entre le mur et la voiture qui avait repris sa place. Ce qui était particulièrement troublant, comme dimanche soir, c’était d’avoir la poitrine directement au contact avec l’air frais. J’ai par contre eu une frayeur puisque le propriétaire de la voiture est sorti alors que je finissais mes besoins, je n’ai eu que le temps de prendre mes jambes à mon cou, sans même avoir le temps, ni de m’essuyer, ni de remettre convenablement ma robe. Je me suis cachée derrière un muret, qui donne sur un petit jardin et une maison, mais je n’avais guère le choix pour me cacher et me rhabiller. Fort heureusement, toutes les lumières étaient éteintes dans la maison et il n’y avait probablement personne à l’intérieur. Je l’ai échappée belle.
Mardi – Une journée double, en deux temps : la journée et le soir. La journée s’est déroulée avec une robe longue et légère, ample, noire, semi transparente avec un slip sage mais très échancré, avec dentelles sur les hanches et les fesses à moitié couvertes par de la dentelle également. Le soutien-gorge était assorti au slip, tous deux de couleur noire. Rassure-toi cher journal, cette transparence permettait à qui le voulait de parfaitement distinguer jusqu’au détail de la dentelle ornant mes dessous affichés gratuitement à la vue de tous et toutes. Je n’étais guère génée par cette transparence ou cette coquette lingerie car l’ensemble était sage et de bon goût. Je précise que lorsque je suis allée aux toilettes ce matin, j’ai choisi celle ou j’avais inscrit l’inscription la veille. Elle y était encore. J’ai souri. J’avais une sacoche avec moi ce matin : fermée à clef, elle renfermait la tenue que j’allais revêtir quelques heures plus tard, dans les toilettes publiques. Je suis donc rentrée dans ce lieu, habillée sagement, légère, printanière et en suis ressortie habillée en soumise, la soumise de mon Maître, affichant un look de putain. Jugez plutôt : Chemisier blanc coton, cintré à la taille et décolleté largement ouvert, jupe noire mi-cuisses en cuir, bas résilles noirs, souliers rouges, rouges comme mes lèvres aguicheuses. Dès ma sortie et mes premiers pas, j’ai senti les regards s’affoler : il faisait beau, mon manteau ne me protégeait pas, je l’avais mis sur la sacoche que je tenais en bandoulière. J’affichais mon look, le chignon strict contrastant avec mon allure, mon attitude, celle qu’une pute arborerait pour attirer le client. Je me sentais bien. Je me sentais forte. Je marchais d’un pas alerte. Pourtant, je portais depuis mon passage aux toilettes un plug en latex de taille moyenne entre mes fesses. Comme mon Maitre me l’avait ordonné. Peut-être était-ce l’effet ennivrant du latex couvrant mes seins, mes fesses et ma taille qui me donnait cette énergie : soutien-gorge, slip à fermeture éclair, porte-jarretelles. Le latex me cernait et j’aime ça.A moins qu’il ne s’agissait du souvenir récent de me changer dans un lieu public, d’entendre le latex crisser en le plaçant sur ma peau. Ou tout simplement l’idée de revoir Flo en étant vêtue telle une putain de luxe.Une demie heure plus tard, j’étais chez Flo. Comme toujours, naturelle, fraiche et souriante. Moi, je venais d’un trajet en métro, plutot encombré, la sueur commençait à ruisseler sous le latex, je sentais mes seins se mouvoir dans un contexte moite et mes lèvres du bas caressées par une humidité qui n’avait rien à envier à la chaleur du métro.Comme toujours Flo se montra imprévisible, et, plutôt que d’être prête, elle était en retard. Mieux, nous ne prenions plus un verre à l’extérieur avant d’aller dîner mais attendions deux amis à elle pour boire l’apéritif. ” Ils dinent avec nous ? ” demandais-je un peu énervée. ” Non……., ils doivent me passer un truc, je leur offre un verre et on file “.Vêtue comme une pute, je me suis retrouvée en face de deux inconnus qui, dès que Flo tourna le dos, ne manquèrent pas de regarder ailleurs que sur mon visage. Mais je n’en garde pas souvenir intense, parce que je réfléchissais déjà comment amener la discussion sur mes jeux de soumission. Assise sur un tabouret en bois particulièrement inconfortable, je peux assurer ici que la présence du plug dans ces conditions est vraiment de trop… Mais j’ai résisté à la tentation de l’enlever. Finalement, nous sommes parvenues au restaurant. Plutôt intimiste, tranquille, du côté du parc. Je connaissais l’endroit pour sa tranquillité. Flo me fit remarquer que j’avais été un peu sèche avec ses camarades. “Tu as des problèmes ?” me demanda-t-elle. “Moi ? non, tout va bien. Très bien même “. ” Toi ? Toi très bien ? Ce n’est pas ton style pourtant… il n’y a pas un garçon là dessous ?” lança-t-elle certaine de son coup. “J’ai rencontré quelqu’un”, entama notre conversation de nana. Je fis le parallèle entre nous et celui qui m’initia, que Flo connaîssait pour avoir été plus qu’un simple amant. “C’est sérieux alors” ; “Pour l’instant, tu sais, on se découvre, et puis c’est un peu spécial “. Elle m’interrogea. Je lui ai parlé de la facon que nous étions pas encore vus. “Mais pourquoi te plait-il alors ?” ; “Parce qu’il m’apporte autre chose” ; “Si tu es heureuse tout va bien mais quand on te regarde, on a plutôt l’impression que tu cherches un mec et non pas que tu en as trouvé un”. Bingo. “Je m’habille comme ça parce qu’il le veut”. Regard inquisiteur de Flo. “Tu ne recommences pas tes bêtises au moins ?” puis, quelques secondes de silence plus tard, “Oh et puis ça ne me regarde pas”. “Si, puisque tu en parles, ça a l’air de t’intéresser : qu’est-ce que tu reproches à mon look ?”, “Ça fait pétasse” répliqua-t-elle. “J’aime ça”. Elle soupira. Je m’absentai. J’étais énervée. Lorsque je revins, je lui glissai doucement : “Tu peux remarquer que je n’ai plus de soutif”, “oui tu vois, parce que je suis en plus une pétasse obéissante qui fait ce qu’on lui demande, et j’avais oublié de le faire”. “On change de sujet ? “ glissa-t-elle. “Ça t’ennuie qu’on continue ?” ai-je répondu. “Si ça doit t’exciter à ce point la, oui je préfère. On va pas s’engueuler !”, “On s’engueule pas, on discute, et puis j’ai besoin de parler de tout ça, et que ça reste entre nous”. S’ensuivit une discussion assez libre, comme lorsque deux nanas parlent de sexe et de fringue, je lui parlais de ma tenue, de ce que j’éprouvais, elle voulut même voir le soutien-gorge que j’avais rangé dans mon sac à main. Elle le toucha sans le sortir. Il était encore humide. Je lui ai expliqué la raison. Puis la discussion cessa : le dîner nous était servi et nous partîmes sur d’autres sujets, comme deux filles qui ont terminé de jouer. J’ai apprécié cette petite joute verbale. Ce petit combat mis en scène. Cette insolence dont je me suis montrée capable par moment. Je regrette maintenant que je suis rentrée de ne pas lui avoir parlé du plug qui m’avait irradié de douleur pendant toute la soirée et que j’ai finalement expulsé sans être remarquée dans le taxi qui me raccompagnait. Allant le chercher de ma main derrière le dos en luttant avec ma jupe et le latex du slip. Nous n’avons pas reparlé de tout ça de toute la soirée mais elle me fit une petite remarque avant de nous séparer : “Je suis rassurée parce que je vois que t’as l’air plutôt heureuse, mais sois prudente”. Je lui répondis simplement que j’étais une grande fille, un peu vicieuse, mais avec la tête vissée sur les épaules. Je l’ai embrassée sur la joue et suis partie, les cuisses et les fesses ruisselantes de sueur…. et de cyprine.
Mercredi – Je n’ai pas pu dialoguer avec mon maitre depuis dimanche soir, aussi, ne savais-je que faire aujourd’hui pour lui être agréable. J’ai improvisé. Ma tenue tout d’abord : un tailleur bleu marine, veste courte, serrée à la taille, pantalon à pinces de style très classique. J’avais envie d’être belle par moi-même, mais aussi d’être confortable. Aussi ai-je opté pour un body en coton et dentelle, sage, de couleur saumon. Aucun décolleté grâce à une forme qui remonte sur le cou grâce à un col en dentelle. Sans manches, épaules et bras nus, ce body se ferme comme tous les body par des agrafes à l’entrejambe. Toujours une délicieuse contrainte : dégraffer et regraffer (ce qui est toujours casse-pieds) le body à chaque passage aux toilettes (où mon inscription a été effacée). Comme lundi, j’ai profité de la pause déjeuner pour me remplir, mais, seulement par les boules de petite taille, logées au creux de mon vagin. Je suis revenue de déjeuner avec la sensation délicieuse d’un body trempé : j’étais très excitée par l’odeur que je dégageais ainsi humide. J’ai commencé à me caresser aux toilettes du bureau, mais j’ai du m’interrompre en raison d’une voisine de cabinet qui venait d’arriver. Ce soir, je suis allée à la piscine. J’avais pris mon maillot avec moi ce matin et me suis changée : troquant mon body moulant pour un maillot de bain “une pièce” encore plus moulant. Lycra blanc, j’adore ce maillot pour son indiscrétion, en effet, comme je crois l’avoir déjà expliqué à mon Maître, lorsque l’eau intègre la fibre, l’opacité de celle-ci se réduit considérablement. Ainsi, après le premier plongeon, lorsque je ressors, le lycra et le pubis se confondent, et, comme je suis parfaitement lisse, j’adore imaginer que quelqu’un s’apercevrait qu’il manque quelque chose à cet endroit. J’aime beaucoup également voir la silhouette des mamelons se dessiner sous la blancheur grâce à leur teinte caractéristique. A noter une expérience volontairement tentée aujourd’hui : lorsque je me suis changée, j’ai réinséré en moi les boules de geisha avant de mettre mon maillot. Ainsi, j’ai nagé avec les boules en moi, ce qui est une sensation extrêmement agréable. Au sortir de la cabine, j’ai vérifié que la ficelle de ce jouet qui reste au dehors du vagin n’était pas décelable sous le lycra. Seul un œil avisé aurait pu le remarquer, si tenté que je lui ai ouvert en grand mes jambes sous le nez. Au retour de la piscine, il commençait à faire nuit : je suis donc allée faire mon pipi du soir et c’est derrière le mur qui m’a protégée la dernière fois que j’ai œuvré. Après avoir vérifié qu’il n’y avait pas de bruit, de lumière ou d’ombre visible à l’intérieur et à l’extérieur de la maison, j’ai baissé pantalon et dégrafé mon body de manière à pouvoir faire jaillir le jet d’urine. En rentrant, j’ai pris un bain bouillant malgré la douche de la piscine : plus pour me caresser que pour me laver… dans la baignoire, j’ai joué avec les boules de geishas, les utilisant pendant que je me caressais jusqu’à la jouissance…….
Vendredi – J’avais perdu l’habitude d’obéir à mon Maitre. Je suis heureuse que mon dressage ait repris il y a trois jours. J’ai repris l’habitude d’aller uriner dans ma cour habituelle et de m’habiller comme le souhaite mon propriétaire. Aujourd’hui, mon maître me souhaitait salope parce que je lui avais fait part de mon accoutumance aux choses aisées. Ainsi, a-t-il décidé que je porterai une robe ultra-courte avec un décolleté. Cela désignait immédiatement ma robe rouge en coton, un peu épais, trop opaque, mais parfaitement moulante et courte : aussi courte qu’une mini-jupe avec une encolure en demi-cercle qui s’ouvre sur le haut de la poitrine. En me préparant ce matin, je me suis tout de suite plu : maquillage un peu plus prononcé qu’à l’accoutumée, notamment le rouge à lèvres, un parfum poivré des plus odorants, et surtout, la vue du soutien-gorge en latex noir autour de ma poitrine. J’ai glissé en moi les boules de geisha avant d’enfiler la robe. Des que je suis sortie de mon appartement, je me suis sentie plus excitée. Le cul à l’air libre à peine protégé par la remarquable longueur de la robe, les boules vibrant au rythme de mes pas. Il faisait un peu frais pour avoir les jambes nues, mais avec cette robe, impossible de porter des bas. Inconcevable aussi de croiser les jambes sous peine de dévoiler trop de choses. Je profitai de la prévoyance de Flo pour lui dérober quelques préservatifs, au cas où… Genoux serrés de rigueur pour la journée entière ! Cela m’a un peu gênée car je ne suis pas habituée mais je pense que je m’y ferai vite. Au bureau, j’ai senti beaucoup de regard se poser sur moi dès mon arrivée. Je suis allée ôter les boules d’entre mes cuisses aux toilettes, les ai léchées et rangées dans mon sac à main, au coté des pinces à seins emmenées pour le soir.En effet, en sortant du bureau, je devais aller me promener dans le quartier des putes. Si la journée le quartier est assez neutre, je dois avouer que ma tenue ne me permettait pas de passer inaperçue. Peu m’importait. Depuis la sortie du bureau, les boules étaient de nouveau en moi et je sentais une moiteur m’envahir. Cette moiteur s’accentua au fil du temps. A cause des mouvements, de la gymnastique musculaire, mais aussi au plaisir de savoir que le fil de coton qui les unit jouait aux limites de ma robe. Dans les toilettes où je les ai remises en place, j’ai également ôté mon soutien-gorge le temps de placer les pinces les plus douces que je possède, les carrées à serrage progressif. Puis j’ai remis les bonnets en place. La pression exercée sur le téton enserré par le métal m’est apparue comme délicieuse. Et au fil des minutes, je ne m’en lassais pas. Mes talons de quelques centimètres ont martelé les pavés de la zone piétonne pendant vingt bonnes minutes avant que je n’aille me reposer dans un café. En terrasse bien sûr afin que les hommes puissent mater mes cuisses non protégées par la robe. Au début du périple, je portais mon manteau, mais, rapidement grisée par l’excitation, je l’avais retiré. Là, il était posé sur la chaise à côté de moi. Le décolleté annonçait la couleur. Comme souvent dans la journée, le latex débordait un peu et se laissait deviner aisément pour un regard attentif à la limite du coton rouge. On ne pouvait d’ailleurs rêver meilleur contraste. Deux jeunes hommes m’ont abordée en s’asseyant à la table voisine. L’un me plaisait. Il avait un air de jeune premier. L’autre, plus baraqué, un peu fort, ne m’intéressait pas. On a parlé. De tout et de rien. “Tu fais quoi ici ?” me demanda l’un, “Je me promène” répondis-je. Ils m’ont proposé de m’accompagner dans ma balade. Je n’ai pas refusé. Ils me prenaient pour une touriste et commencèrent à me montrer quelques endroits sympathiques mais que je connaissais par cœur. “Tu n’as pas rien d’autre à me montrer de plus excitant ?” lançai-je en plaisantant. “Moi si, et toi ?” dit le plus mignon, “J’aime les choses excitantes” répondis-je avec un aplomb étonnant. “T’es une pro ou quoi ?” dit le gros. “Non, mais ça n’empêche pas d’avoir des envies”. Sourire. Je mouillais comme une folle. Je sentais l’intérieur de mes cuisses se frotter l’une contre l’autre avec une aisance éblouissante. Là, le beau gosse m’embrassa en m’enserrant la taille de ses bras. Pas un baiser timide. Pas un premier baiser. Un vrai baiser. Langue contre langue. Frénétique. Il faisait encore jour. Je lui murmurai “Pas ici” et nous nous éclipsames vers un hôtel voisin après qu’il eut prévisé qu’il habitait à côté. “Je préfère l’hôtel” avais-je répondu. Son copain nous suivit jusque dans le hall. Il paya la chambre d’avance et nous montâmes au premier. Nous n’étions pas encore seuls. A la porte, je demandai jusqu’où il comptait aller comme ça. “Il vient avec nous” dit sèchement celui qui me plaisait. J’hésitai. Seule avec deux hommes. Inconnus de surcroit. J’ouvris la porte et m’engouffrais dans la pièce en me rassurant : “Nous sommes dans un hôtel, si ça se passe mal, j’appellerai”. Il me suivirent. Gilles, le beau mec, n’attendit même pas que la porte soit refermée pour se jeter sur moi. “Accorde moi deux minutes” lui dis-je avant qu’une main n’ait atteint mon sexe trempé. Dans la salle de bains, j’ôtais les boules de geisha sans enlever ma robe, debout, les cuisses un peu ouvertes, comme une vraie chienne dressée pour cet exercice. Ensuite, je glissai une main tour à tour à droite et à gauche de mon décolleté pour ôter les pinces en tirant dessus. Je gémis faiblement. Je pris même soin de réajuster ma robe avant de retourner dans la pièce glauque et crasseuse. Le copain s’était assis au pied du lit, Gilles, lui, m’attendait près de la porte. Dès ma sortie, il m’aggripa. Sa main plongea entre la robe et mes seins. Il était dans mon dos. Je tordais le cou pour l’embrasser tandis que sa main pétrissait mes seins à travers le latex. Puis soudain, sa main glacée pénétra entre la peau trempée et le latex tandis que je sentais ma robe être remontée sur mes hanches.Nous nous approchâmes du lit sans cesser ces jeux. Le copain acheva de remonter ma robe. La taille ceinte de la robe rouge, je sentis mon buste être libéré aussi du coton : Gilles dévoilait à son copain mon soutien gorge et mes seins gonflés de désir. Mais celui-ci était trop occupé à passer et repasser sa main sur ma chatte lisse et gluante. Gilles abandonnait ma bouche pour embrasser mon cou. Je sentais son sexe durcit caresser mon cul. Je ne pouvais pas oublier mon maître. “Prend-moi. Prend-moi doucement. Mais Prend-moi” lui murmurais-je. “T’es vraiment une garce” dit-il. “Pendant ce temps la, tu vas me sucer salope” ajouta son copain qui s’allongeait sur le lit où je le rejoins à quatre pattes tandis que Gilles se présentait derrière moi après que j’eus glissé sur sa queue un préservatif glissé à la base de mon soutien gorge. Son copain se branlait quand je saisis son sexe pour le prendre en bouche. Je me sentais brûlante d’envie. Investie d’un pouvoir énorme. Quand Gilles glissa entre mes fesses, j’eus un instant de paralysie. Je n’avais pas été prise par un mec depuis un bon moment. Dieu que c’est bon. Il n’avait pas eu besoin de s’y reprendre à plusieurs fois. Peut être parce que son sexe n’était pas énorme. Ou aussi parce que j’étais déjà bien ouverte comme une soumise doit l’être. La queue de son copain était en revanche énorme et j’avais du mal à le sucer sans m’étouffer. Quand Gilles accéléra la cadence, cela devint carrément impossible et je cessais ma pipe pour me consacrer à mes gémissements et cris retenus. Son copain tira sur les bonnets de mon soutien gorge de manière à ce que mes seins soient extraits de leur niche, je les voyais rebondir au fil des assauts de Gilles. Je me sentais oppressée par le latex qui écrasait la base du sein sorti par-dessus le bonnet. Son copain me tripotait les seins si forts que je sentais une forme de douleur m’envahir. En fait, c’était la conjonction de tous ces éléments. Je relevais le buste, presque assise pendant que Gilles continuait de m’écarter le cul. Je le voyais bien préparer sa queue en y mettant une capote mais la sodomie commençait à me faire un tel effet que je n’y prêtais guère plus vite attention. Quand Gilles quitta mon cul, je me sentis bien, très bien… J’étais presque à l’orgasme quand il m’entraîna après s’être allongé sur le dos. Je le chevauchais, son préservatif était sale. Son visage rouge d’effort. “Encore” dis-je en menant moi-même son sexe entre mes cuisses. Enfin, après une si longue période de sagesse, un homme me prenait comme une femme. Le copain rentra de nouveau en jeu après s’être équipé de sa capote. “Avec moi tu vas crier salope” me dit-il. Avant que je n’ai le temps de lui dire non, il s’était collé à moi, prenant un sein dans chaque main, serrant si fort que j’aurais presque pu oublier que sa queue rentrait en moi. J’aurais pu. Si son sexe avait été moins gros. Il n’était pas long mais large et je sentis tout de suite la différence. J’étais prise par les deux amis sans que je n’ose rien dire. Qu’aurais-je pu faire de toute manière ? J’y prenais de toute façon beaucoup de plaisir. Lui grognait. Je ne voulais pas crier. Je me retenais comme si j’avais eu un bâillon pour m’empêcher de m’exprimer. Il lâcha mes seins pour me tirer par les cheveux, il aimait alterner entre la vitesse et la lenteur tandis que Gilles se retenait en allant plutôt lentement. J’ai joui. J’ai joui tandis que Gilles et son copain me déchiraient. Comme une chienne. Gémissante. Comme une pute, j’ai attendu que Gilles s’arrête et que son copain me pénétrer entre mes cuisses pour reprendre mes esprits. “Pas maintenant, tout à l’heure” lui dis-je en haletant, de ma plus douce voix, juste avant de l’embrasser comme pour l’embobiner. Je pris son sexe recouvert de latex à l’intérieur de ma main pour le faire jouir quasiment immédiatement : la peau sale, je quittai le lit pour la salle de bains où je me suis lavée et r’habillée… vite. Là, j’avais envie de ne pas être seule. D’être avec mon maître pour qu’il me permette de les quitter. Là où je suis sortie de la salle de bains d’un pas décidé tandis que les mecs conversaient sur “la salope” qu’il venaient de baiser. “Où tu vas”, “J’ai eu ce que je voulais. Salut !” leur répondis-je en partant. Je savais qu’il ne me suivraient pas à moitié nus dans le couloir. Je suis rentrée chez moi. La bouche amère. Le petit trou dilaté. Les seins endoloris. Le teint rosi et le rouge à lèvres enlevé à la va-vite avec un kleenex en sortant de l’hôtel. La robe froissée et les talons aux pieds. Comme une vraie pute, ils ne m’ont pas quitté un instant pendant que je me faisais défoncer. En rentrant du métro, je suis passée par la cour où j’ai uriné avec cette petite sensation de brûlure que j’aime bien. La brûlure d’irritation. Celle qui rappelle comme j’ai été bien baisée. Puis la douche, le repos et ce journal. En espérant bientôt lire mon maître.
Dimanche – Hier, j’ai fait des folies. Parce que je m’ennuyais un peu, parce que j’étais encore excitée de mon aventure de vendredi, je suis allée à la boutique pour acheter quelque chose dont j’avais envie depuis longtemps : un body en latex. J’ai vu Estelle, la vendeuse, toujours aussi sympathique, bonne conseillère qui m’a convaincue de me laisser tenter. Ainsi, je suis ressortie de cet endroit avec trois achats. Le body est comme une robe qui se terminerait par un short. Il s’enfile comme un short d’ailleurs et se ferme sur le devant par une fermeture éclair apparente. Les bras sont nus ainsi, et je sais que mon maître aimera ce détail, mes seins. Ma poitrine est libre : chacune de mes mamelles se glisse dans un cercle prévu à cet effet, une ouverture qui épouse parfaitement la base du sein, qui se referme dessus comme un piège. Le sein légèrement pressé, je suis ainsi enfermée et libre. C’est un sentiment doux et étrange : mon sexe est pris au piège ainsi que mes fesses et l’intérieur de mes cuisses, mais pas ma poitrine qui est disponible pour… revecoir des pinces ? Je l’ai essayé à la boutique mais pas porté depuis même si l’envie est grande !J’ai également acheté une robe superbe, longue, au-dessous du genou, les manches longues mais ce qui m’a tout de suite fasciné, c’est qu’elle est coupée comme une robe normale : plutôt ample. Cela contribue à l’excitation : certaine partie du corps sont prises au piège, enserrées, moulées tandis qu’à d’autres endroits, le latex plisse avec une indécente liberté. On a envie de tirer dessus pour que ce qui plisse vienne là où l’on se sent outrageusement moulée. Je ne l’ai essayé que ce matin : je n’ai pas pu la garder longtemps car Flo ne s’est pas absentée longtemps mais c’est un redoutable piège à chaleur : moiteur et excitation garanties !Enfin, et c’est mon dernier achat, dès qu’Estelle m’a montré cet ensemble, j’ai craqué : imaginez un tailleur classique mais en latex. Oui, une jupe plutôt courte (mi-cuisses) et une espèce de veste qui se ferme sur le devant par une fermeture éclair, le tout en latex. Et comme la veste est courte, une partie du ventre demeure visible ce qui est esthétiquement génial. Porter du latex et voir son nombril en même temps, c’est une sensation splendide. Résultat : une belle addition et quelques bombes de lustrant pour me faire belle quand le moment sera venu de porter ces tenues pour mon maître adoré.
Lundi – Aujourd’hui, inspirée par le latex, j’ai porté une culotte et un soutien-gorge sous mon tailleur strict imposé par une série de réunions. Pendant ces périodes qui n’en finissaient pas, j’ai plusieurs fois pensé à la moiteur de ma peau (surtout après s’être dépêchée dans les couloirs), à l’odeur laissée par cette matière sur ma peau (qui se dépose ensuite sur mes doigts lorsque je me rends aux toilettes) et au bruissement si caractéristique lorsque je replace le latex qui prend une mauvaise position ou à celui de la fermeture éclair de la culotte que je referme sur ma chatte de chienne. Je ne suis pas allée uriner dans ma cour ce week end, je l’avoue, et, comme pour me punir de ce laisser aller, me suis imposée de ressortir ce soir pour uriner en pleine rue cette fois. Mais avant cela, je vais envoyer à mon maître mon journal ainsi que les trois photos que je viens de faire : mes achats que j’ai pris dans le catalogue de la boutique pour qu’il voit bien ce que je suis prête à porter pour lui. Seul détail, le body de la photo est noir tandis que le mien est rouge. J’espère que cela lui plaira, d’autant que j’ai encore une mauvaise nouvelle, le rendez-vous pris avec Jerome pour les photos ayant encore été annulé par ses soins. Remis à plus tard, je ne sais pas encore quand.Demain, j’ai envie de faire quelque chose pour mon Maître, mais je ne sais pas encore quoi.Je viens de rentrer de ma balade. Finalement, j’y suis allée plus tôt que prévu. Je n’ai même pas attendu que la nuit soit tombée. Il faisait encore clair quand j’ai décidé d’y aller parce que je n’en pouvais plus d’attendre.Je suis sortie de l’appartement en tailleur avec mon manteau et, dans l’ascensceur, j’ai enlevé ma jupe pour perdre le moins de temps possible et l’ai mise dans mon sac à main. Le manteau bien fermé, je me suis éloignée de chez moi, et, deux rues plus loin, je me suis accroupie entre une camionnette et un camion de bâtiment. Là, j’ai ouvert mon slip en latex particulièrement moite après la journée sur moi, et me suis libérée d’un jet puissant, particulièrement bruyant lorsque l’on a peur d’être surprise. Je me suis pas essuyée, ai refermé la fermeture éclair en me contorsionnant comme d’habitude, et me suis éloignée en refermant le manteau, laissant derrière moi une marre de pisse dans laquelle mes talons ont baigné.Je suis rentrée sans remettre ma jupe. Otant mon manteau dans ma chambre après avoir croisé Flo qui s’étonne de plus en plus souvent de mes sorties injustifiées. Cela m’amuse. J’ai envie d’afficher mes goûts vis à vis de ma colocataire. Je me demande ce que mon maître en penserait.
Mardi – Je me suis enfin décidée à ne plus cacher mes vêtements préférés : en rentrant ce soir, j’ai rangé la penderie qui se trouve dans ma chambre. Maintenant, si Flo veut venir fouiner, elle aura de quoi s’interroger sur sa colocataire ! En effet, j’ai suspendu à des cintres mes dernières acquisitions en latex tandis que mes autres sous-vêtements sont rangés sur l’étagère que je leur ai dédiés. Aujourd’hui, comme mon Maître me l’a demandé, je me suis habillée en frou-frou : robe longue blanche, avec un jupon en dessous. Les épaules nues, les seins pigeonnants grâce à la forme de la robe et uniquement celle-ci avec des chaussures plates blanches aussi. J’ai remédié à un problème de ma garde-robe à midi en allant m’acheter des chaussures à talons allant avec ces tenues claires. J’ai opté pour des chaussures vernies avec des talons épais que j’ai tout de suite gardé aux pieds. Je les ai malgré tout retiré avant de partir du bureau car elles me faisaient un peu mal. Je les ai néanmoins remise quand je suis ressortie vers neuf heures pour aller uriner dans ma cour à la nuit tombée. Avec tous ces frous-frous, ce n’était pas très simple, j’ai d’ailleurs sali ma robe sur la terre que je venais de tremper de mon urine de chienne. Durant toute la journée, je ne portais pas de culotte malgré la dentelle de ma robe : les mailles serrées et le jupon réduisaient vraiment la visibilité mais, néanmoins, un regard très attentif pouvait remarquer que mes fesses et mon pubis n’avaient aucune protection supplémentaire. Je porte encore en moi les boules de geisha que mon Maître souhaitait me voir arborer. Je vais les conserver jusqu’au coucher : toute la journée, quand je n’étais pas en plein travail, ces boules m’ont habitée et se sont rappelées à mon souvenir en forçant mes chairs à se contracter et mon orifice de chienne à se lubrifier malgré moi. Ces boules, en les retirant au coucher, je les lécherai amoureusement comme je l’ai fait déjà six fois ce jour. Et cette fois, je garderai leur arôme en bouche pour toute la nuit.
Mercredi – Ce matin, je me suis réveillée tôt. Plus tôt qu’à mon habitude. Après m’être préparée, j’ai décidé de jouer à me faire peur et à m’exciter. Ainsi, ai-je enfilé mon body rouge en latex devant la grande glace qui trône dans ma chambre : l’entrejambe emprisonnée comme dans un short ultra-court, j’ai remonté la fermeture éclair jusqu’à la naissance de ma gorge après avoir placé mes seins comme il se doit. Les mamelles pendantes hors du latex, la matière comprimant légèrement leur base, j’ai aimé cette image que me renvoyait le miroir. Immédiatement, passionnément.J’étais fragile. Emprisonnée. Soulignée. Comprimée. Dévoilée. Exhibée. Troublée.Inconsciente, ou simplement obéissante, j’ai saisi une robe et l’ai arrachée du cintre où elle pendait. Une robe en coton maillé. Une robe légère. Moulante. Ajourée. Je l’ai revêtue. Je me suis examinée. Sous la robe, partout une couleur rouge dominait où le coton manquait. La maille indiscrète révélait non pas le vêtement mais la vérité : je portais quelque chose en-dessous. Quelque chose qui, et cela devait aiguiser l’attention des regards baladeurs, ne protégeait pas ma poitrine.Délicieuse sensation de m’exhiber sans rien montrer. La robe au ras du cou masquait tout. Sauf une opulante poitrine dont la blancheur tranchait avec le rouge brillant du latex lubrifié qui habillait le dessous de ma robe. Partout. Partout sauf ici et les cuisses.J’ai pris mon manteau, mes affaires de piscine et suis sortie ainsi. Sans réveiller Flo endormie. Il faisait déjà clair. Suffisamment pour que je m’amuse à ne pas fermer le manteau noir sur ma robe. Assez pour que les mecs me matent quand je suis allée acheter des cigarettes au café. Regardaient-ils ma robe ou mes chaussures à talons ? Satisfaite de ce premier test, j’ai poursuivi mon chemin jusqu’à la piscine. Après la marche, le bus, j’ai affronté le regard des nageurs matinaux qui arrivaient en même temps que moi pour l’ouverture. J’attendis avec eux le moment de rentrer sans prendre peine de me protéger plus qu’il n’en fallait du manteau. Parfois il cachait. Parfois il montrait. La fraicheur avaient durci mes mamelons. Je le voyais et le devinais sous le coton. Mais eux ? Je me suis changée. La peau en sueur. Piégée par le latex, j’avais transpiré comme j’aime. J’ai fait quelques longueurs et suis retournée me sécher. Après tout, venir à la piscine n’était rien d’autre qu’un prétexte non ? J’ai remis mon body en tremblant qu’une voisine n’entendre le bruissement du latex qui se remet en place. Sur le chemin du retour, il y avait plus de monde. J’étais moins sûre de moi. Je fermai mon manteau dans la rue préférant privilégier mes compagnons de bus, ravis de ce réveil sensuel. En rentrant, j’ai croisé Flo qui, je le sais, a remarqué ma tenue. Mais je m’en fous maintenant. J’ai décidé de ne plus me cacher. Je suis une chienne et je l’assume. En tout début de soirée, je me suis décidée à jouer à un autre jeu dangereux. Précise comme une horloge, ma colocataire est arrivée alors que j’étais presque nue dans l’appartement. Presque, c’est la différence entre rien et un slip en dentelle fine, blanc, terriblement échancré et ressemblant à s’y méprendre à un string tant les fesses sont peu recouvertes “Je vais prendre un bain” lui expliquai-je en virevoltant dans l’appartement sans prendre garde à ma tenue. Volontairement, j’avais envie de quelque chose. Peut être qu’elle me parle de ma tenue. Ou bien plus sûrement qu’elle remarque entre mes fesses la base ronde du plug en métal. Caché par l’étoffe fine, je redoutais et espérais à la fois qu’il n’échappe à mes muscles et vienne frapper le sol de son poids et sa nature vicieuse. Il n’était pas très bien ancré en moi à ces instants, le lubrifiant que j’avais utilisé pour l’introduire faisant encore l’effet désiré. Il aurait très bien pu s’échapper de mon œillet quand je me penchais ou m’accroupissais pour ranger un bouquin ou attraper une paire de chaussures. Lorsque Florence eut fini par regagner sa chambre, je gagnai la baignoire. Après une séance de relaxation et de… masturbation, mes esprits repris, j’ai recommencé ma petite exhibition jusqu’à ce que mon corps ne soit plus du tout humide, tout du moins en apparence car une zone sensible demeurait tout sauf aride. Je me suis ensuite habillée : une jupe courte, légère, blanc cassé, faite de ce mélange synthétique qui donne à la fois légèreté et transparence. Car tel était mon nouveau défi. Jouer la transparence au point de me sentir gênée. Un coup d’œil dans la glace : je distinguais parfaitement la silhouette et les courbes de mon slip sous l’étoffe indiscrète. Pour prendre une image, un peu comme derrière une vitre pleine de buée : on ne voit rien précisément mais on devine et imagine tout et même plus. Brassière assortie à la jupe, le ventre nu, la poitrine partiellement protégée par un volant en dentelle, je voyais néanmoins l’ombre de mes auréoles transpercer la transparence. Normalement prévue pour être portée avec un soutien, aujourd’hui, cette brassière ne le serait pas. J’ai discuté quelques minutes avec Flo pour qu’elle voit bien comme j’étais habillée. Pari réussi puisque lorsqu’elle me vit prendre sac et manteau, je m’entendis dire un “tu sors comme ça ?” des plus étonnés. Je n’avais pas le courage de sortir sans manteau. J’avais besoin de l’emmener avec moi. Même si je ne devais pas le porter pour remplir mon défi. Gagner mon pari. Je peux le faire. Oui. Dans la rue, je me sentais comme nue. Le manteau sur le sac, le sac sur l’épaule, j’ai marché. Croisé des regards. Senti l’indiscrétion se retourner sur mon passage. Ressenti les yeux se poser sur les seins qui s’approchaient d’eux puis examiner mon cul de salope après que je les ai dépassés. Il faisait jour. Parfaitement jour. Le soleil était doux. Comme pour toute fin d’après-midi en cette saison. Je me suis rendue dans le parc qui se trouve à quelques rues de mon domicile. Bien sûr, l’endroit n’est pas très joli. C’est la banlieue. Mais il y avait ce que je voulais. Un banc et des gens. Pas beaucoup. Surtout des gens de passage qui coupent par le parc pour raccourir le chemin qui les mène à leur domicile. Moi, je m’assis. Sereinement. Un banc au soleil. Le cul sur le métal chaud, le plug se rappelait à moi. Je n’aimais pas beaucoup marcher avec. Mais avec le temps, cela m’amusais énormément de sentir cette pesante présence menacer de m’échapper à chaque pas. Néanmoins, l’orifice asséché par la chaleur restituée le métal, je commençais à grimacer de ce jeu pénétrant. J’essayais d’oublier en regardant les passants. Prenant confiance, j’abandonnais sur le banc le manteau et le sac, ouvrant mes bras sur le dossier, basculant ma tête en arrière pour mieux prendre le soleil. Je décroisai mes jambes pour ne plus les croiser. J’avais envie de montrer ma culotte. Je m’enfonçai, prenant une position relaxée, inconsciente, un peu avachie sur le banc, les fesses proches du bord : j’ouvrai par intermittence les jambes comme si j’écoutais de la musique et que je m’abandonnai. En fermant les yeux, j’imaginais que l’on me voyait. Que l’on me regardait. Mais que j’étais protégée et que je ne risquais rien. J’avais envie de me caresser. Impossible. Frustrée, je décidais de m’exciter plus encore en corsant une dernière fois le jeu. Je quittai ce banc pour un autre, moins exposé c’est vrai, mais j’avais médité mon geste. Après avoir posé mes affaires sur le banc, tout en m’asseyant, mes mains glissèrent sous la jupe en la soulevant légèrement comme une petite fille, et alors que j’allais poser mon cul sur le banc, j’attirai le slip et le faisais quitter son nid. Le slip sur les cuisses, encore sous la jupe, je recroquevillai mes jambes. Les jambes allongées de côté sur le banc, le buste droit, le bras sur l’assise, l’autre le long du corps, je poursuivis discrètement la délicate opération. Je ramenais mes mollets derrière mes cuisses et fis alors glisser mon slip sous le genou, puis sur mes chevilles. Discrète, j’ai réussi à me retrouver nue sous ma transparente tenue. Mon slip au creux de la main, je l’ai porté à mes narines pour l’humer. Il avait cette odeur âpre que j’aime tant. Il sentait la chienne. Il portait ma saveur. Mon arôme. Parfum d’excitation intense. J’ai posé le slip à ma droite, près de mon manteau et de mon sac mais sans le ranger. J’aimais le voir prendre le soleil. Je me rassis normalement. Sans croiser les jambes. Les genoux entrouverts. Je repris ma position précédente. Reposée. Je suis restée ainsi un moment. A penser. A tout ce que j’aime. A tout ce qui me fait peur. Me fait mal. Puis, alors comme ça arrive parfois, j’ai ressenti une pressante envie de soulager ma vessie. L’excitation était un peu tombée. Elle avait cédé sa place à une autre envie naturelle. Mais l’esprit demeurait lui en alerte. Je ne pense que soumission et perversion. Alors je me suis imaginée. Et l’ai réalisé en même temps. Je ne réfléchissais plus sinon je ne l’aurais jamais fait. J’ai repris une position stricte sur le banc et, après m’être relevée comme pour mieux m’asseoir, je fis en sorte de m’asseoir à même le banc, la jupe ne me protégeait plus du tout. Je me revois très bien : le buste légèrement incliné vers l’avant, les mains posées sur le rebord du banc, les bras tendus, le visage droit, regardant au loin, je me concentrais. Je sifflotais entre mes lèvres légèrement pour me donner du courage et pour déclencher le geste qui me bloquait. Soudain, j’entendis. Ce doux bruit. Le liquide qui venait s’abattre sur le sol. Je faisais pipi sur le banc. Sans me lever. L’urine glissait entre les barres métalliques pour atteindre le sol qui brunissait sous son arrivée. Bien sur, le système n’était pas parfait puisque mes cuisses comme mes fesses subirent partiellement la satisfaction de mon envie : éclaboussée, humidifiée par quelques gouttes indisciplinées, je séchai au soleil. Les fesses à l’air. Le sexe accessible à l’œil. Pendant plusieurs minutes, je relevai même ma jupe jusqu’à la limite raisonnable pour que l’intérieur de mes cuisses s’assèche parfaitement. Il commençait à faire frais. Je sentais une brise légère caressée mes cuisses, mon sexe et mes fesses. Le slip rangé dans mon sac, je quittai le banc, courageusement pour rentrer chez moi. Je savais que ma longue chevelure protégeait partiellement mon dos. Néanmoins, mon cul nu, et surtout mon pubis n’avait plus aucune protection. Mais, après tout, peau blanche sous tissu blanc, rien de plus passe-partout. Non ? Moins simple, moins passe partout, le plug en métal dont je sentais la base ronde au creux de mes fesses. Je me demandais si l’on pouvait remarquer la teinte de l’alliage. De retour à l’appartement, je pris soin de croiser Flo pour qu’elle puisse voir et comprendre que je devenais perverse. Ça, ce n’était pas nouveau. Ce qui l’était, c’était que je l’affichais. Et je savais qu’elle avait remarqué que je n’avais plus de slip. Ne me demandez pas comment. Je ressens ces choses là.
Jeudi – Cet après-midi, j’ai encore jouée. De manière déraisonnable. Je profite de mon temps libre. Et je n’en ai pas honte. Bien au contraire. La journée avait bien déjà pas mal commencé dans le genre perverse : hier soir, j’ai oublié de ranger mes pinces et le plug gonflable que j’ai utilisés. Les pinces sur la table de nuit près de mon lit, mais surtout, le plug et sa poire sur une tablette inférieure du bureau. Et ce matin, Flo a voulu utiliser le mac pour imprimer une de ces foutues lettres de motivation. “La prochaine fois, n’oublie pas de le ranger” m’a-t-elle dit après m’avoir précisé “Je t’ai laissé un truc sur ton lit”. Elle semblait s’en amuser. En tous cas, elle le prenait sur le ton de la plaisanterie. Mais comment pouvait-il en être autrement ? Moi aussi, j’ai souri même si j’avoue être un peu génée parce que l’objet n’était pas très “propre” et que l’on devinait aisément où il avait séjourné en moi. Passons. Je suis allée au parc. Jupe longue, droite, fendue sur le côté gauche jusqu’au dernier tiers supérieur de la cuisse, en coton léger, bleu pastel. Pull blanc en coton maillé, pas trop chaud, très décolleté en V, une épaule toujours visible ou presque, en tous cas, toujours la bretelle de soutien gorge apparente. Et comme aujourd’hui, mes dessous étaient en latex, j’étais très excitée d’afficher cette matière en bretelle, mais aussi en bonnets, puisque, vue de haut, ma poitrine était entièrement révélée par ce pull. J’ai suis allée de chez moi jusqu’à la gare, suis arrivée en nage là bas parce qu’il faisait très bon, et me suis retrouvée dans un métro bondé. Merci aux grévistes ! N’ayant pas pris autre chose qu’un imperméable roulé en boule dans mon sac, certains ont pu se rincer l’œil gratuitement à l’aller… Et même toucher puisque nous étions serrés comme des sardines.Au parc, je me suis allongée dans l’herbe au soleil avant d’aller m’asseoir sur un banc, à l’ombre.J’étais dans un virage, en contrebas d’une autre allée, il y avait comme toujours pas mal de monde. Assise au garde à vous, je ne serrais pas les jambes. Je ne devais pas le faire. Une adolescente est venue s’asseoir presque en face de moi, de l’autre côté de l’allée. Elle m’a souri. J’ai répondu par le même procédé. Son petit copain l’a rejointe quelques instants après avec une boisson. C’est mignon à cet âge là. Ils ont commencé à s’embrasser. Je les regardais. J’ai troqué mes lunettes de vue contre celles de soleil pour le faire plus ouvertement. Je m’imaginais à sa place à son âge. Soudain, j’ai remarqué que le garçon regardait parfois vers moi. Alors je me suis amusée à écarter les genoux de quelques centimètres. Quand j’ai pu constater qu’il regardait vraiment tout en continuant d’embrasser sa copine, j’ai accentué le mouvement en m’asseyant au fond du banc, écartant mes cuisses suffisamment pour qu’un ballon de foot vienne trouver refuge entre mes genoux. Je ne restai pas immobile. Non. Je m’amusais à bouger mes jambes de droite à gauche comme on le fait parfois lorsque l’on est impatient. Ainsi, la jupe fendue, les genoux ouverts, on pouvait non seulement voir quasiment une cuisse sur toute sa longueur de profil mais aussi de face. Je battis l’air avec mon livre de poche pour montrer que j’avais chaud. Après l’avoir posé, j’entrepris une mission périlleuse : enlever mon soutien gorge en latex sans changer d’endroit. Les bras dans le dos, je dégrafai le soutien à travers le coton, puis, je rentrai le bras droit par la manche et, une fois fait, je glissai par le décolleté ma main gauche pour faire glisser la bretelle hors de l’épaule. Le bras droit ressorti, je fis de même pour l’autre bretelle. Je me suis penchée pour attraper mon sac posé à mes pieds, ce qui acheva de libérer mes seins du latex qui collait pourtant à la chair. J’ai glissé une main sous le pull au niveau du ventre et ai transféré de mon ventre jusqu’au sac le soutien gorge en latex, au nez et à la barbe de mes voisins. Plus de bretelle visible sous mon pull mais une grosse envie de continuer mon show même si mes voisins d’en face quittaient le banc, le garçon visiblement doublement chagriné de ne pas pouvoir rester plus longtemps. Je me suis levée profitant de l’absence de voisins trop proches pour me mettre derrière le banc, debout, le sac posé sur le banc, masquant une partie de mon corps coincé entre le banc et une haie verdoyante. Contrairement à hier où mes deux mains pouvaient agir, aujourd’hui, je n’ai pu user que d’une main : glissant par la fente, j’ai saisi entre trois doigts le latex de mon slip pour le faire glisser. Je me suis retrouvée dans une situation superbement inconfortable, le slip à mi-cuisses d’un côté, visible par la fente, et de l’autre, un latex qui se tendait mais ne venait pas, m’obligeant à me pencher comme pour mieux me dissimuler, regardant dans le sac et incrustant ma main à l’opposé de l’ouverture de ma jupe pour arracher le latex de sa sœur épidermique. Le slip tomba sur mes chevilles jonchées sur des talons de taille honorable pour la circonstance. J’ai extrait mes pieds du slip et l’ai ensuite ramassé. Il était couvert de sable si bien que je profitai d’une fontaine voisine de dix mètres pour aller le rincer à l’eau glacée avant de le ranger humide dans un sac plastique à l’intérieur de mon sac où j’avais déjà mis mon soutien-gorge. Dans un autre pochon, mes boules de geishas, les plus grosses, et un autre ensemble de lingerie, toujours sombre, gris anthracite, en satin celui-ci. Je le mettrai plus tard. Pour l’instant, je regagnai mon banc où, comme c’est étonnant, le jeune garçon était revenu s’asseoir, seul. Il avait sans doute raccompagné sa copine au métro avant de revenir me voir. Bonne idée. Ça me motivait ! Cette fois-ci, il s’était placé du côté du banc lui permettant d’être dans l’axe de mes jambes. Enfin, à peu près. Pas suffisamment pour qu’il voit à quel point ma jupe était fendue. Alors j’eus pitié de lui et de mon envie en m’asseyant de travers, de manière à ce que son trouble augmente. Quand je le jugeai à point, j’ai totalement changé d’option puisque je montrai désormais le côté fermé et tendu de ma jupe. Je repoussai mon sac au bord du banc après avoir pris en main l’objet de mon défi : les boules. Trop grosses pour que ma main ne les cache totalement, elles n’étaient pas du bon côté de l’allée mais du côté de la fente. Je m’assis de manière à prendre appui sur mon sac et à allonger mes jambes sur le banc.La jambe gauche repliée, la chaussure prenant appui sur le banc, j’affichais comme une montagne ma cuisse blanche aux yeux du gamin visiblement plus captivé par moi que par son magazine. Ce qu’il ne pouvait soupçonner, c’est qu’en faisant semblant de lire, le bouquin en main droite, la main appuyée contre mon bas ventre, c’est que sa sœur jumelle elle glissait sous la jupe pour glisser en moi la première boule. Oh ce ne fut pas simple. Loin de là. D’ailleurs, je dus temporairement éloigner la jambe gauche de sa voisine pour achever d’accomplir le geste, la boule refusait en effet de franchir le pas. J’étais stressée. Je maitrisais mal l’environnement public. Le garçon ne pouvait pas me voir, mais ce n’était pas le cas des passants de l’allée qui dominait la nôtre. Et je ne pouvais plus m’arrêter en chemin et partir ainsi, une boule qui se balançait entre mes cuisses. J’ai pris mon temps. J’avais le visage en sueur tout en étant à l’ombre. J’avais ressorti ma main pour la replacer entre mes cuisses pour l’insertion de la seconde qui fut plus aisée. Je rassemblai mes affaires après m’être relevée, emplie de ces étranges boules, la main odorante et poisseuse que j’allai nettoyer à la fontaine. Dès les premiers pas, je savais que me rendre au parc et traverser toute la ville avec cette présence vibrante et de large diamètre en moi serait un délicieux supplice. En particulier dans le métro qui remue sans cesse, lieu incessant de vibrations incontrôlables que je ressentais dix fois plus que tous les autres voyageurs. Au point de ne pas prêter attention aux regards qui maintenant admiraient un décolleté vierge et des tétons durcis par l’excitation que je devinais gênée et fière sous le coton trop souple et ajusté. Je devais retrouver mes dessous. Je regrettais de ne pas avoir fait de promenade en barque. Je m’imaginais montrer mon entrejambe au barreur et la ficelle qui disparaît en moi. Réalité : je n’avais pas le courage de me remettre en place ma lingerie dans une allée. Je me suis cachée. Ce parc est plein de cachettes. Mais je n’ai pas pris les plus sombres ou les plus discrètes. J’ai juste limité l’excès. Parce qu’il faut que le jeu reste réaliste. Allongée dans l’herbe, sur une pente, éloignée des passants situés cinquante mètres en contre-bas et protégée par la végétation de l’allée qui me surplombait, je remis mon soutien-gorge comme je l’avais enlevé, mais en faisant disparaître les deux bras en même temps sous le coton et en soulevant l’arrière du pull pour agrafer le satin. Un superbe balconnet qui me fait une poitrine magnifique aux yeux indiscrets. Je me suis reposée une bonne heure dans l’herbe avant d’achever ma tâche : j’étais détendue, au calme, personne ne m’avait dérangé durant la dernière heure, alors j’ai simplement déboutonné les cinq boutons qui ornaient ma hanche gauche pour ouvrir ma jupe. Assise, les jambes recroquevillées vers moi, je glissai ma main sous ma cuisse pour atteindre mon sexe, me caresser un peu avant de tirer sur la ficelle pour extraire la boule. C’était trop bon. Je l’ai réintroduite en moi avant de recommencer et d’extraire la deuxième. Elles portaient mon parfum. Elles avaient mon goût. Je les ai léchées au creux de mes deux mains avant de les ranger. J’ai glissé mon slip en satin le long de mes jambes, puis me suis relevée pour ajuster la matière sur moi, la jupe au sol. J’étais à moitié nue. Je l’ai ramassée lentement avant de la boutonner sur moi. J’étais bien. Ravie. Mon devoir accompli. Je pouvais rentrer chez moi.
Vendredi – Je peux dire que je conclus en beauté le mois d’avril. Tout d’abord un petit rappel sur mes jeux d’exhibition d’hier soir. Objectif : faire réfléchir Flo. Acte 1 — Je suis allée voir Flo qui regardait un film, pendant cinq minutes, en tee shirt, culotte, soutien-gorge avec le plug en métal entre les fesses et les petites boules de geisha en moi. Verdict : elle n’a rien remarqué de spécial Acte 2 — Sans soutien-gorge, après avoir porté les pinces à poids quelques minutes, j’y suis retournée pour lui poser une question : j’avais retiré ma culotte et changé de jouets. Entre mes fesses, le plug en latex de taille moyenne qui n’est pas très discret, et les grosses boules de geisha en moi, avec une ficelle en coton de dix centimètres qui pend au dehors de ma chatte. Le tee shirt à la bonne hauteur pour dissimuler, je me suis accroupie à côté d’elle pour lui demander si elle sortait demain soir. Verdict : rien de spécial sauf qu’en m’agenouillant, j’ai senti le plug glisser hors de moi m’obligeant à une opération sauvetage, le bras dans le dos, poussant d’un doigt le plug pour qu’il revienne en place avant que je ne me relève. Acte 3 — J’ai envie de briser les tabous. Ça m’amuse énormément : j’ai retiré mon tee-shirt et suis retournée à côté, passant juste à côté du canapé où elle était allongée pour prendre un bouquin dans la bibliothèque. Verdict : avec la lumière tamisée, il est possible qu’elle ai vu le plug entre mes fesses, mais ce n’était pas certain. Acte 4 — Cinq minutes à peine après ma dernière apparition, j’y suis retournée avec le tee-shirt mais pincée et lestées aux seins. Je suis restée devant la bibliothèque pendant une bonne minute, elle me voyait de profil : ma silhouette ne pouvait pas ne pas être différente. J’ai finalement demandé où était rangé mon dictionnaire d’anglais et, comment il était tout en haut, elle est venue l’attraper pour moi, énervée d’être encore dérangée pendant son film. Verdict : pour corser encore le jeu, je lui ai demandé si elle n’avait pas froid en précisant que je ne savais plus comment m’habiller afin qu’elle remarque bien les changements sur moi. Acte 5 — Un bon moment après, j’ai fait une dernière intrusion dans le salon, sans le tee shirt, sans les pinces, mais les mamelons écrasés par elles et la peau rougie autour des areoles. Je n’avais plus le plug en moi mais les petites boules entre les fesses et toujours les grosses en moi. Deux ficelles pour le prix d’une, même si celle derrière est assez courte et se remarque à peine. J’ai repris le prétexte de la bibliothèque et lui ai demandé si elle pouvait m’attraper un recueil de nouvelles anglaises que je savais tout en haut, du coup, je me suis presque collée à elle, pour qu’elle ne puisse pas voir mes jambes, mais par contre, admirer mes seins masochistement modifiés. Verdict : elle a regardé ma poitrine en me donnant le bouquin et m’a demandé ce que je faisais avec ces bouquins à une heure pareille : je sais qu’elle n’a pas cru que je travaillais. J’en suis certaine. Ainsi, Flo a de quoi réfléchir sur sa colocataire. Excitée, ne trouvant pas le sommeil, j’ai joué. J’ai voulu avoir mal. Comme parfois cela m’arrive. Alors je me suis laissée aller. Je me souviens avoir regardé l’heure : 1H40. Barre d’écartement aux chevilles, cagoule en latex, baillon gonflé modérément, plug gonflable entre les fesses confortablement calé, j’ai posé sur mes mamelons mes pinces les plus dures, en retirant les protections en plastique. Pince crocodile à même la chair. Je gémissais. J’avais déjà mal. Puis je me suis habituée. Je savais ou je voulais en venir. Toujours assise au bord de mon lit, j’ai lesté la chaine qui relie les deux pinces d’un poids de 300 grammes. Terrible sensation d’étirement. Je suis restée quelques secondes immobile avant d’achever mon défi : ajouter un autre poids de 450 grammes. Avec les chaines, j’étais proche du kilogramme. Mais là, j’ai calé. Je n’ai pas supporté plus d’une minute, instinctivement, j’aidais de mes mains les poids à lutter contre la pesanteur. J’avais très chaud sous le latex de la cagoule. Je salivais au rythme d’une respiration saccadée. J’ai changé d’optique, supprimant le petit poids pour conserver le plus lourd. Mais le garder vraiment. Les mamelons étirés. Sensation de déchirement. J’ai passé autour de mon cou un collier de chienne que je fermai d’un cadenas sans ôter la clef. J’ai ensuite refermé mes menottes sur mes poignets et utilisé une autre chaine pour joindre le collier aux menottes. J’ai scellé mon sort d’un cadenas sans clef. Ainsi, j’étais encore plus contrainte. Je me suis levée. J’ai fait un ou deux mètres dans la chambre en marchant difficilement et me suis agenouillée. C’était terrible. Le poids arrachait des gémissements réguliers et une douleur délicieuse. J’attendis que le balancement du poids ne cesse avant de poser la paume des mains au sol. J’étais à quatre pattes. Ecartée. Pliée. Lestée. Dilatée. 2H10. Je devais attendre cinq minutes. C’était mon souhait. J’ai regardé les minutes défiler sur le réveil. La salive coulait sur mes mains juste à la verticale de mon visage cerné de latex.2H15 : la libération. Je me suis relevée difficilement et suis retournée à mon lit, lentement. Assise, j’ai libéré mes seins du poids et des pinces. Je me suis allongée. Je respirais mieux. J’avais envie de jouir. Mais pour me caresser difficilement en raison de la chaine collier-menottes, je remis les pinces sur mes mamelons, mais cette fois-ci, pas dans le sens de la largeur, mais de la hauteur, le téton pris dans l’étau. Terrible pincement. Je me suis caressée en imaginant que mon maître ne me libérerait que lorsque j’aurai jouie. J’ai cru que jamais je n’allais y arriver. Je gonflai le plug pour me dilater au maximum. La douleur des pinces ralentissait ma jouissance. J’ai expulsé le plug sans qu’il ne se soit dégonflé sous la pression de mes muscles. J’ai joui en me libérant des pinces. Puis je me suis libérée de mes autres entraves, entassant tout dans la valise sans ranger mes jouets. Ce que je devrais faire le lendemain. Mais seule, après avoir joui, je n’en avais pas la volonté. J’aimerais que l’on m’oblige à le faire lorsque je jouerai de nouveau en réel. Ce matin, je me suis préparée pour une balade. Congé oblige, je voulais en profiter… pour jouer ! Mais Dieu que ma poitrine était douloureuse. J’ai joué tellement durement cette nuit que j’en ai rêvé. Sans doute à cause de cette sensibilité énorme qui habite l’extrémité de mes seins aujourd’hui. Ils ne sont pas seulement sensibles. Ils sont douloureux et marqués. Et j’aime assez ça. Je suis soumise ET maso. Mini-jupe ultra-courte (assise, ma culotte est totalement visible si je ne sers pas les jambes) en stretch de couleur rouge comme mes talons, slip en latex noir, celui qui se ferme avec une fermeture éclair des fesses à l’entrejambe. Je l’ai d’ailleurs refermée sur le plug en métal qui me sied tant. Pour le haut, j’ai opté pour une brassière en lycra, peu décolletée, mais moulante puisque prévue pour les activités sportives. De couleur blanche, comme la veste en coton que j’ai mis par-dessus en raison de la fraîcheur. Une veste courte qui s’arrête à la taille et qui permettait donc parfaitement d’admirer mon cul moulé et court vêtu. Une veste qui ne se boutonne pas, évidemment ! Ce serait un crime… Sac à main équipé de jouets, j’ai pris le métro pour aller au parc. Encore ! Oui, et toujours la foule dans le métro. De toute façon, je ne me serais pas assise, ça tombe bien !Au parc, trempée par le latex et réchauffée par la cohue des transports, je me suis allongée sur une serviette que j’avais emmenée avec moi. Il y avait peu de monde à cette heure aussi, contrairement à ce que je pensais, me suis-je installée à une dizaine de mètres d’une allée, parallèle à cette dernière. Et non en plein milieu de la pelouse où j’étais la seule installée. Débarassée de ma veste, allongée sur le ventre, et sur mes seins douloureux, je me suis détendue. La douceur commençait à s’installer et les gens à arriver. Une étudiante s’était installée à une trentaine de mètres de moi. Cela me décida à me dépêcher avant qu’il n’y ait trop de populace. Après m’être assise, je plaçai mon sac entre mes jambes légèrement fléchies mais clairement écartées pour la suite de l’opération. Le sac fermait l’axe qui menait à mon sexe et donc à ce que je faisais, même, si de profil, ma posture était sans équivoque : ma main droite trainait entre mes cuisses. Je ne me donnais pas du plaisir contrairement à ce qu’on pouvait penser, j’ouvrais la première partie de la fermeture éclair de manière à pouvoir ensuite glisser entre mes lèvres humides deux petites boules. Comme une geisha obéissante, je repris ma position allongée, jambes serrées mais slip ouvert. J’ai attendu presque quinze minutes. Sans bouger, j’ai expulsé le plug qui infligeait une sécheresse douloureuse à cet orifice de chienne que j’aime tant maltraiter. La main dans le dos, en la glissant sur les reins, sous la jupe, puis sous le latex, je récupérai l’objet du délit et le ramenai dans mon champ visuel. Parfaitement propre. Brûlant et brillant, je le rangeai en me rasseyant normalement. Là, je basculai légèrement sur le côté allée, de manière à légèrement décoller du sol mon séant exposé côté pelouse. Personne dans la zone délicate, je glissai la main sous moi pour achever le job et ouvrir la fermeture éclair pour accéder à mon autre orifice. En tirant sur la ficelle, je fis sortir les boules dorées de mon orifice de salope pour les enfoncer dans mon trou de chienne. Ce fut un peu douloureux puisque je fis cela très rapidement, en une fois, sur un orifice certes un peu ouvert, mais totalement asséché.Repos. Je repris enfin la position délicate initiale, jambes écartéees, le sac plus proche de mon sexe qu’auparavant afin de glisser en moi la première des grosses boules. Là, je ne pouvais pas ne pas recourir à mes deux mains, ce qui, je l’avoue, devait être visuellement assez cocasse. L’une écartait mes chairs, l’autre glissait chaque boule en moi. Je me voyais comme si j’étais une voyeuse. Je me serai donnée l’impression que je fouillais quelque chose mais ce quelque chose était mon intimité. J’en souriais. Ça m’amuse encore comme cela m’a amusé sur le moment. Je me suis reposée puis me suis relevée, en réajustant ma mini-jupe, j’agis de manière à refermer le slip. Opération pénible puisque je dus recommencer quelques mètres plus loin, dans un recoin, la plus longue des ficelles dépassant encore du latex. Mais ici, il n’y avait personne. Je n’avais plus le temps pour aller là où j’aime, sous la cascade, dans cette grotte humide et sombre qui permettrait tant de choses perverses. J’avais rendez-vous chez l’esthéticienne à 13 heures, je devais me dépêcher et marcher vite : les seins ballotant, la chair transpirant, dix fois plus encore sous le latex, les orifices emplis de boules vibrant en chœur à chacun de mes pas. Je n’avais que cinq minutes de retard. Ainsi, j’ai pu directement m’installer en cabine et me préparer. Comme chaque trimestre, je venais ici pour me faire épiler jambes et aisselles à la cire, complétant ainsi mousse et rasoir, permettant surtout d’ôter ce qui résiste à cela, les racines proches de la surface pour une durée et un confort bien supérieurs. J’ôtai ma jupe, excitée à la pensée de me présenter ainsi latexée à l’esthéticienne. Habituellement, je garde mon soutien-gorge, mais, troublée, pénétrée de toutes parts, je tombai la brassière. Elle est venue me chercher, je la connais bien. Elle a mon âge et se prénomme comme moi. Ça nous avait aidé à sympathiser. J’avais chaud. Elle m’aida à m’allonger sur la table, dos relevé. Les mains sur la nuque, bras relevés, aisselles dévoilées, je la laissais opérer et appliquer le liquide. Elle était à côté de moi, proche. Si proche qu’en étalant sa cire, elle aurait pu remarquer les marques sombres laissées par les pinces. Je les voyais parfaitement. Pourquoi pas elle ? Elle laissa agir et m’arracha un gémissement en ôtant la cire. Lotion. Massage rapide. J’aurais aimé que sa main descende et entame une caresse du sein. Mais je rêvais. La réalité, c’était les jambes. “Je ne connaissais pas ça” dit-elle de mon slip inhabituel. S’ensuivit une conversation nourrie de silences et d’envie de savoir dont certaines phrases restent présentes à l’esprit “C’est quoi comme matière ?”, “C’est agréable”, “Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour être agréable aux hommes”, “C’est génial mais fragile”, “Pas trop chaud en été ?”, “Le seul petit inconvénient, c’est l’odeur de la matière”, “Oui je l’ai sentie en m’approchant, mais on s’y fait non ?”, “On s’y fait très bien”. J’avais le sourire. Elle aussi. Et mes jambes étaient massées par cette jeune femme. La première inconnue avec laquelle je partageais vraiment ma passion. A cette odeur remarquée, avait-elle détecté celle de mon excitation ? Cette excitation qui ne me quitte plus en ce moment. Mentale. Physique. Je réfléchis beaucoup. J’éprouve beaucoup de plaisir. Je n’ai pas vraiment honte. Gênée mais fière. Tout s’équilibre. Même si je dois encore progresser. Je garderai cette double pénétration et ma tenue jusqu’à minuit.
Dimanche – Hier, j’ai vécu une soirée inoubliable. Vraiment. Un moment important de ma vie. Je suis parvenue à voir Anamary, oui, la fameuse Anamary qui a tant défrayé la chronique du web… Je l’ai vue quelques minutes hier après-midi. Nous avons parlé de nos vies actuellement. De nos envies. De nos regrets. Bref, de la vie. Elle ne pouvait pas dîner avec moi comme je le voulais. Et moi, j’avais envie d’aller plus loin, d’atteindre le but imaginé. Je m’étais faite belle pour elle : lingerie satinée blanche, du soutien balconnet haut perché au slip très échancré, du porte-jarretelles aux bas soyeux blancs eux aussi. Très belle. Très douce. Perchée sur mes chaussures blanches. Sous certains angles, lorsque je m’asseyais, le haut de mes bas apparaissait sous ma jupe assez courte pour attirer le regard. Une très jolie jupe marron foncé aux reflets satinés elle aussi. Viscose : matière adorable qui sied si bien au corps d’une femme et donc au mien si sexy hier soir. Féminin jusqu’à la marque discrète des jarretelles dessinée sous la jupe. J’avais choisi un pull en angora, si doux, si éclatant de blancheur, si décolleté. “V” ouvert sur ma poitrine mimant ma respiration. Une bouche éclatante de rouge à lèvres, une teinte agressive, brillante comme du latex poli. Des joues rosées, des paupières azurées. Soignée. Préparée à attaquer mon objectif. Je voulais la prendre au piège. Aussi ce dîner impossible n’était pas une bonne nouvelle. J’eus l’idée de proposer à mon amie d’enfance de s’octroyer un digestif après ce dîner. Un digestif en ma compagnie. “J’ai besoin de te parler à tête reposée” lui confiai-je regard tendre. Elle me promit de quitter la tablée d’anciens élèves avant minuit pour me rejoindre en taxi. “Tu dormiras à la maison” ajoutais-je pour la convaincre d’accomplir ce périple tardif. Je l’accompagnai du regard quand elle me quitta. Un regard tendre. Plein d’espoir et d’envie. Après lui avoir dit un chaleureux merci. Dans l’attente, je suis sortie. Balade. Crêpe. Quand je suis rentrée, Flo repartie m’avait laissé un mot “ne m’attends pas”. Son rendez-vous de vendredi avait dû bien marcher. Sacrée Flo. Il faisait chaud hier soir dans l’appartement. J’avais rangé ma chambre et le salon. Propreté digne d’une vraie soubrette. Pour une fois, j’ai fait le ménage toute habillée. Ana est arrivée vers une heure du matin. Un peu après même. Je ne sais plus bien. Assoupie sur le canapé, la sonnette me fit sursauter et m’éveiller. Elle s’excusa. “Tu es toute excusée” : je lui aurais tout pardonné hier soir. Trois heures. Il ne s’était encore rien passé à trois heures du matin. Si. L’alcool avait coulé. Après avoir terminé le fond de bourbon, nous avions opté pour une vieille bouteille de cognac. Le mélange que j’avais imaginé fonctionnait : fatigue, alcool, rires, larmes, souvenirs, délires… Nous étions parfaitement détendues, un peu parties. Ana était assise sur le canapé. Affalée serait le terme adéquat. Moi, je m’étais assise sur le sol après avoir rempli son verre, le cul à ses pieds et la tête posée sur ses cuisses. Assise talons contre fesses, ma jupe remontait et dévoilait tout du bas et les nœuds satinés des jarretelles. “Je me sens très seule en ce moment” chuchotais-je si bas qu’Ana ne l’entendit pas. Elle me demanda de répéter. Je fis mine de pas vouloir. Elle redressa son dos, pencha son visage vers le mien en posant sa main sur ma nuque. Ana a toujours eu de belles mains. Naturelle, Ana a toujours eu ce côté noble qu’ont les grandes brunes généreuses. Ses doigts décrivaient un mouvement circulaire apaisant à la base de mon cou, sous le menton, à la naissance de ma clavicule. “Je me sens très seule” répétai-je à voix audible. “Il ne faut pas” dit elle doucement. “Heureusement tu es là” glissai-je avant de remonter de prendre sa main dans la mienne pour la remonter vers ma bouche et l’embrasser. Sa main caressait ma joue avec cette douceur maternelle que nous avons toutes en nous. “Tu ne veux pas que je mette un peu de musique pour égayer l’atmosphère” se proposa Ana. J’ai hoché la tête avant de me relever pour la laisser quitter le canapé. Elle alluma la stéréo. Une musique douce des Black Box Recorder sonna à nos oreilles. “C’est sympa ça”, “Tu sais bien que j’ai toujours eu bon goût en tout” répondis-je alors qu’elle se rapprochait pour s’asseoir. J’ai attrapé sa main et tiré sur son bras “Tu pourrais quand même venir à côté de moi”. Elle perdit à moitié l’équilibre, se rattrapa sur le bord du canapé et mit genoux à terre pour finir à côté de moi. Elle souriait. Ce joli sourire. Quand elle sourit, Ana sourit toujours à pleines dents. Elle. “Je crois que j’ai trop bu” dit-elle d’une voix fatiguée, ses yeux dans les miens. “T’es sûre ?” : mes lèvres se projetèrent contre les siennes pour un baiser furtif. Je fis machine arrière, sourire aux lèvres, yeux rieurs mais observateurs. Elle souriait. Ça l’avait amusé. Sa main était posée sur la mienne, celle qui reposait sur mon bas ventre. “Ça t’amuse ?” dit-elle la mine sévère… avant de pouffer de rire comme lorsque nous étions adolescentes. Elle m’avait sacrément foutu la frousse. Suffisamment pour que j’abandonne sa main en retirant la mienne. Elle avait laissé sa main se poser sur mon bas ventre légèrement bombé. “Non ça m’excite” lui ai-je répondu en approchant de nouveau mes lèvres rouges pour croiser le fer avec les siennes. Nos lèvres ne se touchaient pas. Elles se mêlaient. Je ne l’embrassais plus. Nous nous embrassions. Nos langues s’effleurèrent. Apprirent à se connaître, et, lorsque chacune eut le sentiment d’avoir dompté l’autre, nos bouches s’ouvrirent grandes pour que notre rapprochement ne soit pas celui de nos troncs. Sa bouche était sucrée. Alcoolisée. J’aimais ce goût. Différent d’un homme. Une douceur plus subtile. Une finesse indéfinissable. Elle embrassait vraiment bien. Après un premier baiser interminable, je profitai d’un temporaire éloignement pour reprendre mon souffle. La main qui reposait sur mon ventre pris possession de ma hanche droite pour mieux accompagner le mouvement de rapprochement de ma poitrine et de mon corps vers celui de celle que je désirais maintenant. Je ne doutais plus comme avant. J’avais envie depuis un moment de découvrir l’amour d’une femme, le goût d’une autre chatte que la mienne. Mais cette sensation de dépendance, je l’avais acquise au cours du premier échange de salive. Ma main retenait sa nuque comme un signe désespéré que sa bouche n’échappe à la mienne, ses doigts mordaient ma taille sous le pull tandis que s’entamait un jeu troublant avec l’élastique de ma jupe. Mon autre main commençait à approcher ses seins lorsqu’elle murmura “lève-toi”. Je ne sais pas pourquoi, mais j’eus immédiatement l’impression de lui être soumise, je la voyais me donner des ordres quelques secondes après. Je quittai la proximité de son visage pour le regarder tout en me relevant : sa bouche naturelle était maculée de rouge anarchiste, réparti sans autre logique que celle de nos étreintes langoureuses. Ma jupe tomba sur mes chaussures à peine étais-je relevée devant elle. Elle se redressa sur ses genoux pour se retrouver à quelques centimètres de mon sexe finement bordé de satin, souligné par le galbe impudique de la matière claire. “Je m’attendais à plus fétichiste” me dit-elle pour me rappeler qu’elle n’avait rien oublié de mes explications passées sur mes goûts pour la soumission. “Désolée de te décevoir dis-je sans savoir comment me comporter”. “Tu ne me déçois pas” conclut-elle en glissant deux doigts entre mes lèvres recouvertes de satin. J’étais trempée. Elle le savait maintenant. ” Au contraire. Tu ne me déçois pas du tout. ” juste avant de recommencer préférant cette fois-ci insister, ne relâchant pas la pression de ses doigts pour voir ma réaction. Elle la connaissait. J’avais posé mes mains dans son épaisse chevelure dès le premier assaut. Elle était la première femme à me toucher ainsi. La première. L’unique.Je lâchai un soupir d’exaltation lorsque ses doigts glissèrent de mon entrejambe à mes fesses sans diminuer la pression exercée sur le satin. Instinctivement, j’avais relâché l’étau de mes cuisses pour lui faciliter la tâche. Sa bouche vint s’accoupler à mes lèvres collées au satin moite. Une langue dessinait les contours de mes lèvres à travers le slip. Une langue de femme. Celle de ma meilleure amie. Amie d’enfance. A un âge où l’on ne découvre plus sa sexualité, je découvrais de nouvelles sensations, de nouveaux sentiments. Je délaissai sa tête pour que mes mains viennent faire glisser le slip, libérant mes fesses, mais aussi et surtout mon sexe.Ana acheva le travail, guidant le satin sous le genou, naturellement vite remplacé par les chevilles. Elle me regarda d’en bas. Je souris. Elle aussi. Son regard disparut. Elle contemplait mon sexe. Génée de cet examen de proximité, je lui ai demandé à voix basse ” qu’est-ce qu’il y a ? “. D’ un doigt que je pense être son pouce, elle sépara mes grandes lèvres sur leur longueur d’un gest lent, calculé.” Rien. Il n’y a rien. Rien d’autre qu’une très belle chatte. Moi aussi j’ai bon goût. J’aime les belles choses. Et les belles choses, on les expose “, attirée vers le bas, mon bras tiré par la poigne de fer d’Ana me décida à m’asseoir sur la table basse contre laquelle j’étais coincée depuis un moment déjà.Elle s’approcha à genoux. Quelques centimètres. Ses yeux avaient vue sur la plage laiteuse. J’ôtai mon pull avant qu’elle ne finisse par me le demander. Avant que mes bras n’aient repris leur place contre mon buste, elle avait déjà ceint ma taille d’une main et assuré la prise du sein gauche de sa main droite. A pleine main. Elle soupesait la marchandise en me regardant. Puis revinrent la caresse douce dont elle faisait preuve auparavant. Sourire. Réponse attendrie de mon visage ému. Glissant un doigt entre le satin et la peau, elle effleurait le mamelon avant de s’enfuir pour recommencer de l’autre côté, de manière plus prononcée. Elle joua ainsi pendant un moment qui me parut délicieux. L’attente. L’attente de l’inconnue. Je dégraffai mon soutien-gorge, mes seins se libérèrent, elle saisit chacun entre ses doigts, le pouce au bord du mamelon tandis que je me débarassais définitivement du soutien. Elle avait déjà vu ma poitrine. Nous avions déjà parlé de cette partie de notre anatomie. Mais jamais je n’avais été regardée ainsi. Je ne pensais pas entendre un jour de pareilles paroles de la bouche d’une amie. Je n’imaginais pas hier après midi que mon mamelon serait le soir même cerné par des lèvres féminines, aspiré par une bouche goulue, mordillé par des dents expertes. “Tu aimes être prise comme ça n’est-ce pas ?” commentait Ana après avoir étiré mon mamelon en repoussant en arrière sa tête en arrière. “Oui” dis-je en étirant le i final sur plusieurs secondes, dans un trouble saisissant, une réponse affirmative qui sonnait comme un gémissement. Elle avait lu mes réactions, saisi mes silences, compris ma respiration et repéré les marques de morsure laissées par les pinces durant les jours précédents. J’avais l’impression de ne plus être saoule. Elle ne semblait plus du tout fatiguée. Ana s’affairait sur ma poitrine. Abandonnant un téton saillant, un mamelon martyrisé pour s’occuper de son frère. J’ai immédiatement aimé ce mélange de douceur et de dureté. Lèvres tendres, chaleur de la salive, caresse de la langue s’opposant aux morsures courtes ou pas de ses dents précises, torsion délicieuse et sucion diabolique. Elle se releva, les genoux rougis par le parquet et, tout en m’embrassant, s’asseya à califourchon sur mon bassin, abandonnant ma bouche après m’avoir accompagnée dans ma descente amoureuse. Allongée sur la table basse, elle dominait la situation, le dos droit, le regard noyé derrière sa brune chevelure. Elle se libéra de sa jupe ample. Je caressais ses genoux nus, remontant sur ses cuisses, essayant d’atteindre ce que je pouvais atteindre. Elle déboutonna son chemisier noir lentement, tout en me regardant et l’ouvrit d’un coup sec, juste avant de s’en débarrasser également très doucement. Je regardais avec un air gourmand cette poitrine généreuse qui me surplombait et qu’elle acheva de dévoiler en ôtant un soutien-gorge tout aussi noir que le chemisier. Je ne me souvenais pas qu’elle avait d’aussi gros tétons. Ces auréoles mâtes tranchaient avec la blancheur de sa peau. Elle se pencha afin de mieux me les faire admirer. J’avais envie de les caresser. C’est bête, mais je n’osais pas. Mes seins furent de nouveau serrés par ses soins puis, alors que je me pensais y aller, elle pinça durement mon mamelon droit, au point que j’eusse exprimé un “aie” de fragilité. Décidée à me venger, je pris le chemin de sa poitrine pour lui infliger la même punition. Elle faisait rouler mes têtons entre ses doigts. Ça me rendait folle d’excitation. Mais quand j’esquissai de lui rendre la monnaie de sa pièce en tirant un mamelon, elle planta ses ongles dans ma chair, pinçant très fortement chaque extrémité de mes seins. “Moi, je déteste ça, tu t’en souviendras ?” dit-elle avec un sourire enjoleur. J’ai fermé les yeux pour lui exprimer mon agrément. J’ai souris. Elle s’est allongée et m’a embrassée. Nos poitrines se pressaient l’une contre l’autre. Mes mains caressaient son dos tandis que les siennes entamaient de me chatouiller. Brusquement, nous nous sommes retrouvées dans la chambre. Dans ma chambre. Debout. Enlacées. Bouche incrustrées l’une dans l’autre. Souffles mélés. Elle parvenait toujours à conserver une main entre mes cuisses malgré nos déplacements. Moi, j’approchais de son sexe par la face cachée. Je ne savais pas vraiment ce que je faisais. Je me laissais porter. Elle me fouillait. De mieux en mieux. De plus en plus loin. Elle a jeté nos corps sur le lit. Mon lit. Je me suis retrouvée sur le côté, une jambe ennemie maintenait l’une sur le lit, une main adverse écartait ma jambe de sa sœur pour faciliter la remontée de ma partenaire. Son genou vint bloquer sur mon sexe, pressant tendrement mes lèvres, m’empêchant de resserrer les cuisses. “Maintenant tu es ma prisonnière” dit Ana en rigolant. “C’est ça que tu veux ?” demanda-t-elle sans sourciller, sans un sourire. Mes seins ne subissaient que des caresses, mon sexe une envie terrible d’être soulagé, mon esprit soumis ne pouvait me dicter une autre conduite. “Oui. J’en ai très envie”. Après avoir passé ses mains dans mon dos, elle me retira sans ménagement le porte-jarretelles, s’en servant pour m’attacher les mains que je lui tendais. Elle gesticula de manière à ôter sa culotte, elle se retrouvait en position dominante : elle était nue, moi pas encore totalement, libre, moi plus vraiment même si je suis habituée à pire, et pleine d’envie alors que j’étais déjà au bord de la jouissance. Elle abandonna ma chatte pour venir se placer au-dessus de moi, juste à califourchon sur mon visage. J’avais les bras en arrière, allongés dans le prolongement de ma tête. Elle faisait en sorte de les bloquer partiellement avec ses jambes. Son sexe à la verticale de ma bouche, je voyais sa toison pubienne au-delà de mon nez, je sentais son parfum. Sucré comme le mien. Ses poils sont venus caresser mes narines. L’odeur se fit plus forte et plus enivrante encore. Ses lèvres vinrent enfin se poser sur les miennes pétrifiées. “Ne fais pas ta timide. Lèche-moi. Lèche-moi comme si il s’agissait de ta chatte adorée”. Elle salua d’un soupir la sortie de ma langue qui vint se glisser entre ses lèvres. Je me suis mise à embrasser son sexe comme une bouche. Je la prenais entre mes lèvres. Je la buvais. Je l’aspirais. J’envoyais ma langue en éclaireur. Je la tournais. Lui commandait de faire les cent pas. Au début, je n’aimais pas ses poils mais je les ai bien vite oubliés lorsque je me suis laissée prendre au jeu. Souvent, elle relevait son bassin et je suivais le mouvement pour la rattraper. Elle me laissait reprendre souffle et revenait. La bouche pleine de sa saveur, de son arôme, les lèvres et le nez humectés par sa liqueur, je rêvais de me caresser cuisses grandes ouvertes. Mais je ne le pouvais pas. Soumise. Toujours soumise. Dans tout ce que j’entreprends sexuellement. Je suis ainsi marquée. Tandis qu’elle se masturbait sur mon visage, pénétrant parfois ma bouche d’un doigt ou deux que je suçais diligemment, Ana avait même la possibilité d’écarter ses lèvres pour que ma langue produise l’effet qu’elle recherchait. Elle gémissait. Sa voix se faisait plus grave. Sa respiration saccadée. Elle libéra ma bouche, reculant toujours en me dominant pour venir m’embrasser frénétiquement. “Tu as un gode ?” m’interrogea-t-elle après avoir gouté à son propre arôme. “Non” dis-je toujours très intimidée. “Pas grave”. Je me souviens avoir pensé que nous allions en rester là et nous caresser jusqu’à jouir. Mais alors qu’Ana achevait sa chevauchée de mon corps allongé, au bord du plaisir, je sentis ses mains caresser ma jambe gauche, la soulever, glisser le long du bas tout en l’enlevant et, finissant par libérer mon pied de l’escarpin que j’étais parvenue à ne pas perdre dans ma chute sur le matelas. Sa bouche vint de nouveau s’accoler à mon sexe, mais, cette fois-ci, tout était plus affiché, plus clair, plus sexuel, plus simplement érotique ou esthétique. Elle me faisait écarter les cuisses en grand et je l’aidai en faisant du zèle, je me cambrais, elle saisissait entre ses dents mes petites lèvres. J’ai cru que j’allais venir sous ses caresses spéciales et inédites mais savait quand s’arrêter. Ca m’étonne encore de constater à quel point elle semblait bien connaître mon corps et ses réactions. Les yeux fermés, la tête en arrière, je prononçai son prénom quand je ne gémissais pas. J’ai alors senti un objet dur être présenté à mes lèvres. Je tentai de me relever mais je n’en avais pas la force. L’objet en question flirtait avec ma vulve, il pénétrait de quelques centimètres et Ana le ressortait. “Qu’est-ce que tu as trouvé ?” lui demandai-je inquiète d’avoir oublié un jouet dans la chambre. “Chuuutt. Laisse toi faire. C’est ta chaussure” me répondit-elle doucement, très calmement tandis que la pointe de mon soulier pénétrait encore en moi. Je me souviens avoir soupiré en guise d’accord. Ca ne me choquait pas. Au contraire, ça m’excitait encore plus. “Viens” en soulevant mes reins, elle m’aida à me relever, elle me mit dans les mains liées la chaussure et s’allongea en ouvrant ses jambes. En rampant, en me contorsionnant, je parvins à m’approcher d’elle de manière satisfaisante pour lui rendre la politesse. J’étais déjà dans un état second si bien que je ne rends compte que maintenant de l’impudeur avec laquelle je caressais au moyen d’une de mes chaussures la chatte que je venais de lécher si longuement et si goulument. Elle reprit la chaussure en main, l’usant sur elle même plus profondément que je ne l’osais. J’avais envie de la lécher encore. Alors je me suis approchée, la tête entre ses jambes, le visage cerné par ses cuisses. Elle se masturbait. Je la léchais. “Embrasse moi” je me suis hissée jusqu’à elle en rampant sur son corps afin d’obtenir un baiser encore plus impudique et fougueux que les autres. Nos visages voisins, nos bouches séparées de quelques centimètres, les yeux brillants, nous nous comprenions, nous lisions dans les pensées l’une de l’autre. “On va jouir ensemble tu veux bien” lui dis-je n’en pouvant plus de retenir mon plaisir. Avant de me répondre, elle fit remonter le soulier de mon sexe à ma bouche en suivant le contour de mon corps, et, lorsqu’elle pouvait me regarder, le cuir si proche de mes lèvres, je l’entendis me susurrer “lèche le”. Le cuir me tentait. Il brillait. Il avait cette odeur. Et nos parfums respectifs s’imprégnait au cuir. Je l’ai léché. Une seule fois. Une petite fois. Pour lui obéir. Pour me faire plaisir. Juste avant de glisser deux doigts en elles. Pour la première fois de ma vie, mes doigts fouillaient une autre chatte que la mienne. Je sentis ses muscles se contracter, elle se rapprochait de la jouissance qui venait de m’étreindre. Nous nous regardions dans le blanc des yeux. Le bleu contre le marron. Nous n’osions plus nous embrasser de peur de perdre l’autre de vue. J’imaginais l’image que pouvait donner mes trois doigts en train d’aller et venir en elle. Je sentais bien sa main caresser mes fesses depuis un moment mais quand elle glissa un doigt entre elles pour pénétrer mon orifice de chienne, j’ai cru que j’allais la remercier à voix haute d’avoir deviné ce qui me manquait. “Tu aimes ça aussi ?”, “Ça me rend folle” répondis je en gémissant : le doigt m’avait délaissé pour un autre, plus gros, son pouce, je le pense maintenant, parce que tout en me pénétrant, elle continuait de caresser mon sexe. J’ai joui entre ses mains tandis qu’elle jouissait entre les miennes. Nous ne pouvions plus parfaite harmonie pour une première fois ensemble. Ce matin, ou plutôt ce midi, nous avons été réveillées par Flo qui rentrait. Me croyant seule, elle nous surprit dans le même lit une place, nues, enlacées, les vêtements en chantier autour du lit comme ceux qui dans le salon l’avait énervée pour leur désordre. Elle s’excusa d’un pardon discret et quitta immédiatement la chambre visiblement désappointée de surprendre deux amies d’enfance ainsi agencées. J’ai regardé Ana. J’avais un peu peur de sa réaction. Nous avions beaucoup bu. Mais ses yeux étaient les mêmes. Tendres. Rieurs. J’ai lu dans son regard que ce qui nous unissait maintenant ne la gênait pas plus que cela ne me posait de problème. “Bonjour” dit-elle en souriant. Je répondis “Bonjour” doucement. Puis j’ai posé la question par acquis de conscience. “Comment on fait ?”. Elle me répondit “Comme ça” : ses lèvres déposèrent sur les miennes un baiser chaste.
Lundi – Aujourd’hui, avant-dernier jour de repos avant de reprendre le boulot, je me suis réservée la journée de la soumise. Avec plein de défis en tête, l’esprit bouillonnant d’autres envies et de souvenirs. Ce matin déjà, la journée s’annonçait belle. Belle et chaude. Je suis allée sur en ville. En journée, j’aime bien ce quartier. L’ambiance y est différente du week-end. Plus branchée, plus chic, plus touristique. Je n’étais habillée ni en touriste, ni tres chic. J’étais vêtue bizarrement, portant la tenue du défi. Le premier de la journée qui ne serait qu’une succession de changements de tenues et de jouets. En dessous d’une mini-jupe moulante et très courte, en coton blanc, je portais un porte-jarretelles. Arborer serait le verbe plus approprié. En effet, en m’habillant devant la glace ce matin, j’ai vérifié ce que dévoilait la position assise : la naissance des bas et selon un certain angle, la fixation jarretelle située vers l’intérieur de la cuisse. La jarretelle se devine d’autant plus aisément que l’ensemble noir tranche sur la blancheur de ma peau mais ne transperçait néanmoins pas l’opacité de ma jupe. Pour le haut, j’optais pour une brassière en dentelle blanche qui laisse le nombril apparent et pour un soutien-gorge balconnet noir en dessous. Sage, pudique mais sous un tel haut, il ne pouvait que stigmatiser les regards sur ma poitrine. Après la torture du trajet, je me suis assise avec plaisir sur un banc près d’un parc, optant pour un banc en bordure de l’avenue. J’aurais pu aller dans le parc mais c’eut été moins amusant de montrer mes jambes gainées de blancs et mes talons hauts aux yuppies du coin. J’avais deux sacs aujourd’hui avec moi : un sac petit à main, et celui que j’utilise habituellement, le fourre-tout magique. J’ai profité du la protection du petit sac posé sur les cuisses pour glisser sous le coton ma main et glisser en moi la première petite boule de geisha. Je me suis levée et me suis mise en quête d’une cabine téléphonique. Je suis remontée sur l’avenue et j’ai choisi une de ces cabines design, opaque, qui est ouverte sur la rue mais qui cache la partie face du corps. C’est difficile d’expliquer comment sont ces cabines si l’on ne connaît pas. Un tube où l’on s’abrite du vent et du bruit mais qui ne se ferme pas serait une bonne description. La, en faisant semblant de passer un coup de fil, j’ai remonté ma jupe sur le devant en glissant la main entre mes cuisses pour enfoncer la deuxième boule. Ça me fit du bien : d’abord je sentais mon jouet mieux ancré en moi et ensuite, je n’avais plus la peur que l’on aperçoive la ficelle qui jouait avec les limites de ma jupe. Je suis ensuite allée à la terrasse d’un café puis suis allée aux toilettes pour glisser le plug en métal en moi. Les fesses bien emplies, moulées par la mini jupe, je suis retournée exhiber mes jambes durant quelques minutes. J’ai repris le métro et suis allée au parc. Il était presque midi : allongée dans l’herbe avec ma tenue exhibitionniste sophistiquée, les jambes dirigées vers l’allée du lac, je me montrais à qui voulait me voir. Puis j’ai décidé d’ôter les boules de ma chatte : pour se faire, j’ai recroquevillé les jambes, j’ai relevé ma mini jupe à l’arrière surtout, et j’ai tiré sur la ficelle pour extraire les boules en gardant les jambes, surtout les mollets, serrés le plus possible. J’ai ensuite pratiqué de même en expulsant le plug, devant m’aider de la main. Le métal posé sur l’herbe, je glissais une petite boule dans mon cul, laissant l’autre en dehors. J’ai rangé le plug dans le petit sac à main duquel j’ai sorti les grosses boules de geisha. J’ai hésité puis me suis résignée à accomplir ma destinée de soumise dévouée en glissant en moi, grimaçant car ce n’est guère facile jambe presque fermées, la première des grosses boules. En me relevant, réajustant ma jupe, j’ai pu voir ce que je craignais et imaginais : la deuxième boule était presque entièrement visible sous le niveau de la jupe et sous la boule pendait encore un petit bout de ficelle. J’ai vécu de longues minutes de marche au pas, je tenais le gros sac devant moi, tentant de protéger au mieux l’objet de ma gêne. Je devais avoir l’air ridicule à marcher comme ça, absolument pas naturelle, en plus, j’avais l’impression que tout le monde verrait la forme de la petite boule qui dépassait de mon trou de chienne. Je n’ai pas quitté la pelouse, regagnant une statue située au bord de l’allée et qui devait se trouver à 300 mètres de mon point de départ. Je me suis collée contre elle, côté pelouse, et en faisant semblant de chercher quelque chose dans mon gros sac posé sur la pierre, j’ai enfoncé la deuxième grosse boule dans ma chatte, dans une posture dénuée de grâce, mais je ne me suis pas posée de question, je devais la cacher rapidement car des gens s’approchaient. Agenouillée, le sac au sol, j’ai enfoncé la deuxième petite boule entre mes fesses et j’ai quitté le parc pour gagner le café qui se trouve en face de l’entrée secondaire. J’ai commandé et ai demandé au garçon si je pouvais aller aux toilettes en attendant. Là, j’ai changé de jupe, troquant ma mini jupe blanche opaque pour une jupe certes longue et noire, mais dont la transparence est légère : j’ai ressorti une boule de chaque orifice et ai regagné ainsi la salle pour aller prendre ma grenadine. Une boisson d’enfant pour une petite salope dont on pouvait deviner sous la transparence noire à la fois le porte-jarretelles et les boules. Bien sûr, il fallait être près. Bien entendu, je devais éviter de me retrouver en contre-jour. Mais c’était excitant de me dire que j’allais peut être semer le doute. Toujours jouer l’ambiguïté. C’est le doute qui est excitant. Pour celui qui regarde et celle qui s’exhibe. J’ai repris le métro pour aller déjeuner avec un copain de fac. La Bourse n’est pas un long trajet mais j’avoue que je me suis sentie mieux protégée par un jean’s. En effet, arrivée à la Bourse, je suis allée me changer dans des toilettes publiques : disparue la transparence, j’étais nue sous mon jean’s, sans porte-jarretelles et bas mais avec le plug en métal de nouveau entre les fesses. J’ai déjeuner avec Pascal, un fast food (pouah, j’ai perdu l’habitude). Puis, après nous être quittés, je suis retournée à l’intérieur du fast pour aller me changer aux toilettes. Encore. Et toujours ! Journée non stop ou presque. J’étais très excitée. Déjà. Et il me restait tant à accomplir. J’ai remis la jupe légèrement transparente après avoir changé le plug en métal qui brulait mon orifice de chienne pour le plug moyen en latex caressé par ma langue au préalable. Le cul bien rempli, l’anus dilaté, les fesses séparées par la base du plug, la culotte en latex à fermeture éclair par-dessus, je suis ressortie pour reprendre mon chemin. Je suis retournée au parc, mais cette fois-ci, à pied. Je suis arrivée fatiguée, en sueur sous le latex, les cuisses ruisselantes, le cul brisé par le plug. Je me suis assise sur un banc, ai profité d’un moment de tranquillité pour ouvrir la fermeture éclair de la culotte en glissant ma main sous la jupe tout en restant assise, puis me suis relevée après une pause de cinq minutes. J’ai marché jusqu’à une allée secondaire, un peu ombragée, très calme, je me suis mise dans un renfoncement du muret, je devenais ainsi partiellement protégée par la végétation, tout en étant face au muret qui donne sur la voie de chemin de fer désafectée, j’ai remonté ma jupe pour glisser en moi la première petite boule. La deuxième restait en dehors de mon sexe, en dehors du latex noir. Je suis ensuite sortie du parc pour aller dans les ruelles du côté chic. En plein milieu de cette ruelle où ne se trouve que des maisons individuelles, je me suis mise sous un escalier en pierre, face à la maison, mais protégée des regards d’éventuels passants pour faire rentrer en moi la deuxième boule. Je suis retournée au café du midi, là où je m’étais déjà changée. Je suis retournée aux toilettes pour remettre la mini-jupe blanche du matin. J’ai ensuite retraversé toute la ville en métro pour me rendre au parc . Je dois avouer que les sièges du métro sont très inconfortables lorsque l’on porte une mini-jupe blanche avec un slip en latex noir en-dessous, particulièrement lorsqu’un plug vous remplit les fesses et que chaque secousse de la rame vous donne envie de grimacer. Arrivée, je me suis allongée dans l’herbe. Il y avait beaucoup de monde au parc. Il faisait beau et une douce chaleur régnait. Les gens étaient de sortie. Pourtant, je n’ai pas hésité à glisser mes mains sous ma jupe, la faisant remonter presque jusqu’à mon sexe pour retirer mon slip en latex. Comme si les autres n’existaient pas. En fait, je crois que j’étais tellement fatiguée qu’une sorte d’état second s’était emparé de moi. Je ne me suis pas cachée. Allongée, j’ai relevé mon bassin pour me libérer du latex. Mon geste ne laissait place à aucun doute. Je me suis agenouillée, et, en poussant, en faisant travailler mes chairs, j’ai expulsé le plug en latex d’entre mes fesses, le laissant se poser sur l’herbe sans que je ne l’aide, sans me cacher. Il n’y avait personne d’assez proche pour le voir. Mais c’était agréable de le faire. J’ai ensuite repris la route, je suis allée tout en haut voir le panorama. Peu avant d’être arrivée en haut, après avoir regardé où se trouvaient les autres promeneurs par rapport à moi, j’ai ôté les boules de ma chatte pour me les enfoncer dans le cul, comme ça, en plein air, debout, un peu penchée, sans être vue, dans l’escalier. Je suis en suite redescendue, et je suis allée à la cascade dont je parlais l’autre jour. Là, dans la pénombre, entourée du bruit de l’eau, à proximité d’inconnus, je me suis assise sur une pierre, j’ai ouvert mes cuisses en grand pour glisser dans ma chatte trempée les deux grosses boules de geisha. Je ne pouvais pas être vue. Mais je devinais leur silhouette en contre-jour. C’était très excitant. Au même endroit, mais une fois redressée, j’ai ôté les petites boules et mis le plug en métal entre mes fesses. J’avais envie de me caresser. J’avais ma dose d’émotions. J’étais fatiguée. J’avais chaud. Les talons me faisaient mal aux pieds. Je suis rentrée ainsi remplie chez moi, priant le ciel que mon orifice dilaté par la largeur du latex ne relâche pas le petit mais pesant plug en métal. Et assise dans le métro, j’espérais à la fois qu’un homme ne remarque que je ne portais pas de slip… Mais je redoutais aussi qu’il voit l’impudique ficelle en coton qui dépassait de ma chatte. En rentrant, j’ai pris un bain tiède, presque froid et me suis caressée jusqu’à la jouissance en sortant. Le plus dingue, c’est que quelques minutes après m’être satisfaite, j’avais de nouveau envie de jouer. Je pense qu’il est temps que je recommence à travailler (sourire) !
Mardi – Je me suis levée tard aujourd’hui. J’avais besoin de récupérer de ma longue balade d’hier. Pieds, jambes, et je l’avoue génée, mon trou de chienne aussi. Pourtant, dès que je suis sortie de la douche c’est bel et bien le plug moyen en latex qui devait venir séparer mes fesses. J’ai ensuite choisi ce que j’allais porter pour sortir : une mini-jupe en jean’s, un chemisier en coton blanc très simple, et pas de slip pour protéger ma petite chatte fraichement rasée pour être parfaitement lisse. Petit sac à main, veste en jean’s, et hop, partie, sans même avoir déjeuné. Direction : les magasins. Je suis allée aux Galeries Lafayette. J’adore cet endroit. Je l’ai toujours aimé. Pour son luxe, son côté décalé. On a l’impression d’être ailleurs. Je ne voulais qu’une chose : une vendeuse de chaussures et des talons très hauts. J’avais déjà aux pieds mes souliers blancs a talons. Trois fois, j’ai demandé la même chose : “je voudrais des chaussures dans le même style, mais avec des talons plus hauts” demandais-je très sure de moi. Le plus incroyable, et c’est ce qui m’étonne, c’est que je me sentais aussi très sure de moi en étant assise face à la vendeuse agenouillée : pour qu’elle m’aide à chausser les souliers, je desserrais les jambes, je lui tendais. La première était idiote. Elle ne remarqua rien. La seconde, elle, vit dès son premier regard que je ne portais rien sous la jupe. Je l’ai vue à son air gêné et à sa manière de ne plus rien regarder dans cette direction ensuite. Pourtant, celle avec laquelle je me suis le plus amusé fut la dernière : elle, je le crois, remarqua aussi la justesse de ma jupe et mon entrejambe. Mais on fit semblant de rien l’une et l’autre. J’ai essayé plusieurs paires de chaussures avec elles. J’adorais la voir lutter pour ne pas regarder lorsqu’elle usait de son chausse pieds pour placer le cuir sur moi. Mais parfois, elle craquait, comme pour vérifier si elle avait mal vu. Ce qui était doublement délicieux sur son stand, c’était la présence d’un miroir en face de mon siège. Ainsi, lorsque j’attendais qu’elle revienne avec une autre paire, je pouvais voir la chatte que je lui proposais et mieux doser l’écartement ou la posture de mes jambes. Je fus si satisfaite de l’attention qu’elle m’a porté que j’ai finalement craqué pour une paire : talons hauts noirs, dans une matière qui me rappelle le daim, très chic et surtout… des talons assez fins qui mesurent 12 centimètres. “C’est assez rare de voir une jeune femme porter des talons aussi hauts” me fit-elle remarquer. “Je suis une exception” lui ai-je répondu. “Et pas uniquement pour ça !” ai-je ajouté. Elle a répondu d’un sourire qui m’a ravit. J’ai ensuite changé d’étage pour celui des vêtements. Je voulais essayer une jupe. Très sexy. J’ai vu un stand très “hip” comme on dit maintenant avec une mini-jupe en vinyle. J’ai demandé à la jeune vendeuse si je pouvais l’essayer. Et alors que je devais l’essayer, j’en ai profité pour glisser les petites boules de geisha entre mes cuisses. Et suis ressortie après avoir essayé la jupe qui ne me plaisait pas. D’ailleurs, en l’essayant, le plug m’échappa et tomba au sol, le sol qui n’était pas masqué par le rideau. Je ne me suis pas affolée, je l’ai ramassé après avoir regardé comment m’allait la jupe et après avoir remise la mienne. Maintenant, en plus de l’angoisse de perdre le plug, un petit nœud en coton de cinq centimètres sortait de ma chatte. On ne pouvait le voir que si je m’asseyais. Or, lorsque je me suis assise, c’était au cinéma. Quand le film a commencé, j’ai déboutonné la jupe et me suis contorsionné pour l’enlever. Un homme en retard est venu s’installer juste derrière moi quand j’enlevais le plug pour le remplacer par les petites boules. J’attendis qu’il se soit bien installé, qu’il ait commencé à s’imprégner du film pour continuer : les petites boules pour le cul, les grosses pour le sexe : ca m’excitait d’écarter les cuisses en pleine salle pour sentir ces énormes boules violer mon intimité. J’ai ensuite remis ma jupe, difficilement, lentement pour ne pas me faire remarquer, avant de poursuivre : j’ai ouvert mon chemisier, complètement déboutonné, l’ouvrant sur mes seins qui, je ne l’avais pas précisé, étaient privés de soutien aujourd’hui. J’ai posé sur chaque mamelon les pinces mordantes munies de poids pour toute la durée du film. J’ai remis un bouton sur deux, refermant le chemisier sur ma silhouette modifiée par les poids. Je suis partie avant la fin du film. D’abord mes seins me faisaient souffrir et j’avais du mal à fixer mon attention sur le film, ensuite, il était relativement nul, même très nul. Et puis je voulais une chose : regarder mes seins dans la glace des toilettes des dames. J’ai quitté la salle et tout le chemin qui me séparait des toilettes soit un long couloir et le hall principal, je l’ai parcouru sans remettre ma veste, affichant la forme des poids sous le chemisier. Et une fois là bas, j’ai ôté les pinces en faisant un petit pipi mérité et suis allée voir dans les parties communes, dans la grande glace, l’état de mes seins : rouges, mamelons écrasés, marqués. J’adorais cette sensation. J’ai du cesser de m’examiner parce que la porte s’ouvrit. J’eus juste le temps de me redresser et de mettre le coton devant ma poitrine avant de reboutonner le chemisier une fois seule. En rentrant, le mouvement des seins libres sur le coton me faisait doucement souffrir. Un délice !J’ai conservé cette tenue jusqu’à ce que Flo ne rentre. Nous avons dîné ensemble, événement, et, parce que cela m’excitait, je me suis mise à l’aise, en me vêtissent uniquement d’un long tee shirt qui arrivait à mi-cuisses. Juste à l’endroit où descend la ficelle des grosses boules de geisha. Pendant le dîner, Flo s’est excusée pour dimanche. Nous n’en avions pas reparlé. “Ce n’est pas grave, je n’avais pas l’intention de le cacher de toute façon, on a rien fait de mal après tout” lui dis-je pour la rassurer. “Je ne te connaissais pas cette liberté d’esprit” m’a-t-elle avoué soulagée. “Tu sais, je crois que ce que je vis depuis quelques temps change pas mal la manière dont je vois les choses et je crois que tu n’es pas au bout de tes surprises avec moi, mais la prochaine fois, sois gentille, frappe avant d’entrer tu veux ?”. Accord obtenu ! Et promesse d’autres maladresses de ma part. Maladresse et oubli indépendant de ma volonté bien entendu…
Mercredi – Je suis finalement allée voir mon médecin ce matin et pas hier comme je l’avais initialement prévu. Je suis ensuite allée au bureau pour reprendre. Dur Dur ! Même pour une journée un peu plus courte que les autres. J’ai un boulot dingue qui s’est accumulé. Ça m’a fait drôle de ne rien faire de pervers de toute la journée. Oh bien sûr, je ne portais qu’un string blanc en dentelle sous ma robe en laine de couleur gris clair, sans prendre la peine d’offrir à ma poitrine le soutien inconditionnel qui m’aurait permis d’éviter de dévoiler à mon médecin la vue de mamelons martyrisés par les pinces. Moulée par la laine, j’aimais voir mon reflet dans le miroir : le string se distinguait très légèrement, étais-je la seule apte à repérer la dentelle disparaître entre mes fesses nues ou le dessin du téton ?Je pense qu’un de ces jours, j’irai le voir habillée en latex. Il faudra y songer sérieusement. En rentrant ce soir, j’ai souri en voyant posé par terre à côté du lit, ma barre d’écartement, laissée là ce matin par mes soins pour que Flo la voit. L’avait-elle vue ? Je l’ignore. Elle était rentrée tôt. Mais je ne pouvais pas lui demander. L’ordinateur étant allumé, elle était obligatoirement venue ici. Et je pense qu’on pouvait difficilement ne pas voir cet objet si évocateur de mes goûts. En manque de sensations fortes après m’être galérée dans les transports en commun en grève, j’ai eu envie de réaliser une envie née ce week-end. Bientôt 20 heures. L’heure à laquelle ferme la supérette du coin. Je me suis dépêchée : me suis déshabillée, ai pris dans la penderie un soutien-gorge et un slip en latex, les ai enfilés, ai chaussé mes nouveaux souliers, et, parce que j’avais envie de vivre une expérience nouvelle, me suis contentée de mettre mon imper argenté sur moi. Sans aucun vêtement. Florence m’a vue passer dans cette drôle de tenue. “Je vais chercher un truc, je fais vite”...Quel plaisir de marcher avec ces chaussures exceptionnellement hautes. J’avoue que j’ai le pied dans une position assez inconfortable. Visuellement, une étape est franchie. Mais aussi vis à vis de la position du pied et de la cambrure de la jambe. Il faisait encore bon dehors. Les personnes étaient habillées plutôt en printemps. Je me distinguais anormalement avec cet imperméable dont les reflets argentés ne passent pas inaperçus même en hiver. Mais quel délice de sentir ma peau devenir moite sous le latex. Quelle sensation magnifique de sentir l’air s’engouffrer sous l’imperméable, glisser sur la peau. Quel sentiment étrange que d’arpenter les rayons de ce magasin vêtue comme une pute. “La prochaine fois, je me maquillerais comme une vraie putain” ai-je pensé en faisant la queue à la seule caisse ouverte. Quel pied de rentrer à l’appartement en flânant. J’étais un peu triste. Je me sentais seule avec pour seule compagne mon excitation. J’avais tenté de joindre Ana cet après-midi mais n’y étais pas arrivée. Je pensais à elle en rentrant dans l’immeuble. J’avais un coup de blues, et, comme pour me changer les idées, me redonner un coup de fouet, j’ai décidé d’enlever l’imperméable devant Florence. Elle était abasourdie et m’a demandé si j’allais bien dans ma tête. Moi, je souriais. Elle m’a demandé ce que voulait dire cette tenue. Provocante, je lui demandai “tu n’aimes pas ?”. Ce n’est pas la question. Cette phrase, je l’ai entendue plus d’une fois dans les minutes qui ont suivi. Le ton est monté. Un peu : “Tu fais vraiment des trucs bizarres en ce moment” m’a-t-elle lancé, ce à quoi je répondis “C’est ma vie privée Flo, tu peux comprendre ça non ?”. “Si ça t’excite alors continue !” m’a-t-elle dit excédée. Elle ne comprend pas le plaisir que je retire de ces jeux. Et quand je me sens incomprise, je ne discute plus, je décrète: “Oui, ça m’excite !” Autant dire que l’ambiance à la maison ce soir était plutôt pesante. Elle avait envie de me raisonner. Je n’avais pas envie de l’écouter. Et si je le faisais, je devais lui expliquer qu’elle couche avec des tas de mecs, et que son comportement est aussi pervers que le mien, mais simplement différent. Je lui expliquerai demain ou un autre jour où nous serons toutes les deux calmées. Et enfin, elle devra m’accepter comme je suis. Je verrai ainsi avec une personne proche ce que je peux attendre des autres si je veux vivre et afficher mes envies aux yeux de tous. Flo, c’est le passage obligé vers la vérité. Un test. Pour savoir si je dois continuer dans la clandestinité.
Mercredi – J’ai mal dormi cette nuit. Mon inconscient se penche sur beaucoup de choses en ce moment et me le fait savoir. Lorsque je me réveille en me demandant si Ana va m’appeler, je crois que c’est un peu embêtant. Je souris maintenant mais ce n’était pas le cas ce matin. Anxieuse, je ne ressentais pas l’envie d’aller au bureau. Pourtant, je n’avais guère le choix. Plus tôt que d’habitude. Je n’avais pas envie d’affronter Flo. Manque de pêche et de courage peut-être. Ce n’est pas si facile d’assumer sa sexualité et la liberté de l’afficher. Je me suis donc préparée en vitesse : ni maquillée, ni très bien coiffée, j’ai mis de la lingerie banale, sans intérêt pour le toucher ou le regard. Un chemisier en coton blanc, la première jupe sous le nez fut la bonne, classique jupe en cuir souple, accompagnée par sa veste assortie. Pour s’assortir avec le marron de ma tenue, j’ai opté pour une vieille paire d’escarpins achetés à l’époque pour se marier à l’ensemble en question. Des souliers classiques aux talons tout à fait normaux. En me regardant, j’ai malgré tout apprécié mon apparence. Sage sans être moche. Mais au moment de partir, j’ai éprouvé comme du remord d’être si sage. Tellement en rupture avec ma personnalité de ces derniers jours que je me sentais coupable. Est-ce pour avoir bonne conscience que je mis tout au fond de mon sac le body en latex ? La journée est passée au rythme des réunions et des problèmes. Quand j’ai commencée à émerger de ma pile de papiers, la dix-neuvième heure était entamée. J’ai quitté des bureaux désertés. En période de grève, c’est souvent le cas. Moi, je n’avais pas envie de rentrer chez moi. Je suis allée boire un kir à la terrasse d’un café. Seule. Un type m’a abordé. Je l’ai envoyé promener. Pas question de draguer. Baladée de rue en rue, je me suis retrouvée près de l’Opéra. Noyée au milieu de gens bien habillés, je flânais en pensant à La Traviata que j’avais vu ici même dans le passé. Quelques beaux mecs bien souvent accompagnés par leur conquête en tenue de soirée. Un brin mélancolique, je suis allée dîner seule. Une salade, un dessert. Je n’avais pas d’autre envie. Si : de tendresse, d’envie, de désir, de délire. En cherchant mon paquet de clopes, ma main a touché le body. En exhalant la fumée, j’ai repensé à ma nuit avec Ana. Mes pensées négatives chloroformées, j’ai encore pu constater à quel point ces souvenirs m’avaient excitée. L’addition réglée, je suis allée à l’entre-sol pour m’enfermer dans une des deux toilettes pour femmes. Adossée à la porte, la jupe sur les chevilles, j’ai entamé de me caresser. Doucement. En le faisant, j’imaginais qu’il s’agissait des doigts de ma tendre amie. Mais ce n’était malheureusement pas elle qui jouait à travers la matière.La culotte baissée à mi-cuisses, je fouillais ma chatte avec une certaine vulgarité. Un voire même deux doigts, accroupie puis de nouveau debout, penchée et l’instant d’après les jambes tendues. Je ne voyais plus l’endroit. Je n’entendais plus le fond sonore. Je n’avais plus qu’envie de jouir. Mais à la dernière seconde, j’ai eu la lucidité de m’arrêter pour profiter de cette fragilité qui me caractérise lorsque je désire être libérée de mon désir. “Pas ici” me suis-je dit. J’ai pensé, à juste titre je crois, qu’après je serai de nouveau triste, que mon esprit serait encore vide et torturé. Là, je me sentais bien mieux. Libre en quelque sorte. Et je voulais que cela continue. Alors, j’ai ramassée ma jupe, l’ai posée sur le porte-manteau. Puis ce fut le tour de ma veste. J’enlevai mon chemisier et le mis dans mon sac. Bien vite rejoint par le soutien-gorge et la culotte que je venais de quitter définitivement. Nue dans les toilettes de ce restaurant, debout j’ai enfilé le body comme un short. Le latex bruissait délicieusement sous les mouvements de mon corps. La fermeture éclair glissa entre mes seins pour venir mourir au ras du cou. Je me délectais de ces secondes délicieuses où le latex prend possession de la peau qu’il recouvre. L’assaut donné, il l’enserre pour ne plus la laisser respirer, aspire sa force, prend sa chaleur et la noie sous une humidité brûlante. Je me sentais autre. Une autre O. Ni employée, ni colocataire, ni soumise. Juste femme, très femme. J’ai remis ma jupe puis ma veste. Maintenant, je la boutonnerais. Fermée, elle laissait néanmoins se dévoiler un triangle de latex. Non lubrifié, il ne brillait guère mais je n’en étais pas moins troublée et persuadée que tout le monde me regarderait maintenant. Celui ou celle qui regarderait d’assez près verrait même la frontière marquée par la fermeture éclair. Moi seule pouvait voir mes seins libres de toute entrave. Il me fallait néanmoins être vigilante si je venais à vouloir me pencher. Je suis donc ressortie des toilettes très longtemps après y être entré. Le métro rejoint après une courte marche à pieds, j’ai attendu sur le quai, assise, les jambes serrées. J’avais chaud. Je me sentais un peu oppressée par le latex. J’étais très excitée bien sûr. J’allais l’être durant tout le trajet qui ramenait la chienne à sa niche. Une heure. Plus d’une heure alternativement assise, stationnée verticalement ou à marcher. Arrivée dans la cour de mon immeuble à la nuit tombée, mon désir s’était atténué et avait fait place à une certaine fatigue. Je cuisais sous le latex. Je baignais dans ma sueur. C’était bien, c’était ce qui m’excitait, faisait travailler mon imaginaire et exacerbait mes sens. Mais c’était aussi ce qui contribuait à m’épuiser. En allumant la lumière du hall d’entrée, je vis Ana. Je n’en ai pas cru mes yeux. Assise sur les marches, elle m’attendait ici depuis presque deux heures. “Mais t’es folle, pourquoi t’es pas restée là haut ?” ai-je demandé. “Pourquoi ? Mais parce que je ne pouvais pas faire ça devant Flo” me répondit-elle juste avant de m’embrasser comme un mec l’aurait fait. La main derrière la nuque, collée à moi, elle m’embrassait le plus naturellement du monde. Et je me laissais faire, impuissante, je m’abandonnais, tout d’abord surprise, maladroite, avant de reprendre pied et de réagir à l’ardeur de son étreinte en soupirant. On aurait pu être vues. Pourtant, nous n’éprouvions aucune honte à nous regarder après nous être embrassées langoureusement. Elle était ici ce soir et repartait pour Londres demain matin. “J’ai beaucoup repensé à l’autre nuit” lui ai-je dis. “Moi aussi tu sais. Et c’est parce que je ne pouvais plus attendre pour te revoir que je suis venue”. J’ai eu peur qu’elle ne m’annonce une mauvaise nouvelle. J’avais peur que les jours écoulés aient eu un effet contraire à ce qui m’avait rapproché d’elle encore un peu plus. Ce n’était pas le cas. “J’avais juste envie de te voir. De te parler. Et comme je ne pouvais pas être là demain, j’ai pensé te faire la surprise maintenant”. C’était une surprise. Une très belle surprise. Ravie, je lui dis. Nous étions dans l’obscurité. “Tu veux monter ?” ai-je fini par lui demander. Elle me donna un baiser en pinçant mes lèvres des siennes et me répondit qu’elle ne voulait pas s’imposer. En deux phrases, je lui ai expliqué que j’avais envie d’être avec elle et que j’invitais qui je voulais chez moi. “C’est mon appart Ana. Alors ne sois pas génée okay ? Je ne veux pas que tu partes comme ça” lui ai-je dit en prenant sa main. En la voyant entrer avec moi, Flo a quitté le salon pour sa chambre, calmement, faisant mine de rien, m’ignorant royalement. Je demandai à Ana si elle voulait boire quelque chose. “Il te reste du cognac ?” dit-elle en souriant. “Peut-être” répondis-je amusée. Dans la cuisine, je lui ai glissé à l’oreille que nous serions mieux à côté. Alors nous sommes allées dans ma chambre. “Qu’est-ce qui se passe avec Flo ?”. “Rien, je me suis engueulée avec elle hier”. “A cause de moi ?” me demanda-t-elle avec une petite seconde de silence. “Tu n’y es pour rien. Là, je suis seule fautive”. “Tu fautes beaucoup en ce moment” commenta-t-elle. “C’est un reproche ?” dis-je le sourire aux lèvres. “Non, c’est un appel à la récidive” répliqua-t-elle en plongeant ses lèvres dans les miennes. Sa main caressait ma joue droite. Nous étions assises sur mon lit. Face à la glace de la penderie. Je me sentais enfin mieux. Ses lèvres quittèrent les miennes. Souffles mélés, ses yeux rivés aux miens : “Tu n’as pas goutté à ton verre” lui fis-je remarquer. “C’est d’une autre drogue dont j’ai envie”. J’ai vidé mon verre , elle a posé le sien sur la table de nuit avant de se jeter sur moi. Allongées sur le lit, nous nous embrassions. Je crois que nous prenions plus notre temps qu’avant. Nous profitions de chaque souffle. Nous écoutions chaque soupir. Nous aimions chacune de nos paroles. La main qui caressait ma gorge commença sa descente. Je la savais sur le latex, sous le cuir. Je l’ai sentie réapparaitre sur mon sein droit. Elle en fit le tour. Ana releva légèrement sa tête, pour mieux me regarder. “Qu’est-ce que tu portes là ?”… D’un doigt, elle caressait ma peau à la limite du latex. “Montre-moi”. Je ne compris pas tout de suite ce qu’elle attendait. Elle me demanda de me lever. C’est ainsi que je me suis retrouvée face à elle, debout, les mains jointes sur les fesses. Bizarrement, je n’ai pu soutenir son regard. Instinctivement, j’ai baissé les yeux. Je regardai le sol tandis qu’elle me voyait. Doublement puisque la glace renvoyait le reflet de mon verso. “Tourne-toi”. J’ai senti la main se poser dans mon dos et descendre. La courbure de mes reins, la forme de mes fesses. Un doigt glissa entre la cuisse et le latex. Il dut ressortir humide. “Je me souviens très bien de ce que tu m’avais expliqué sur cette matière”. Je souriais. Gênée. Elle était assise sur le lit, la tête contre ma hanche. Ses bras autour de mes cuisses. “Tu t’habilles souvent comme ça ?”. “En latex ? Oui. Avec ce body. Non. Ça te déçoit ?”. “Je n’ai pas dit ça”. “La dernière fois que tu m’as vue habillée un peu comme ça, tu m’as dit que ça faisait pétasse”. C’est drôle. Je ne la regardais pas dans la glace. Je regardais mes chaussures. Comme quand j’étais petite et que maman me grondait. Sa main droite remonta jusqu’à ma poitrine. Ses doigts prirent l’extrémité pour cible. Elle me caressait. Malaxait le mamelon entre ses doigts. Roulait le téton sur ses ongles. Elle me fit comprendre en serrant ma taille que je devais de nouveau lui faire face. Elle saisit mes mains entre les siennes. Elle me regardait. “Tu ne m’as jamais parlé précisément de tes bêtises. Il va falloir que tu m’expliques”. “Pourquoi ?”. “C’est à ton tour de me faire découvrir quelque chose” dit-elle avec une douceur qui n’excluait pas le sérieux de son propos. Je me suis accroupie. J’étais de nouveau à portée de ces lèvres. “Je vais te montrer quelque chose” lui dis-je en me relevant. Je l’ai installée devant cet ordinateur. Sur ma chaise. J’ai ouvert mon journal. Celui que je suis en train de compléter. Pendant qu’elle lisait le résumé de lundi et mardi, je faisais les cent pas. J’avais peur. Très peur. La trouille au ventre. Je me demandais si c’était vraiment la meilleure manière de lui expliquer. “Tu as vraiment fait tout ça ?” me demanda-t-elle tout en continuant de lire. “Oui” répondis-je. Elle se taisait et lisait. Remontait un peu plus haut dans le récit. Une autre page lue, elle me déclara que je pouvais l’éteindre. Je me suis approchée et ai éteint l’ordinateur après avoir quitté Word. Elle était retournée s’asseoir sur le lit. Je vins vers elle tout doucement. “J’ai tout fichu en l’air” ai-je pensé. Agenouillée devant elle qui réfléchissait et restait muette, j’ai finis par dire que j’allais me changer. “Pourquoi ?” demanda-t-elle. “Je crois que c’est mieux…” ai-je conclu doucement. La mine triste. “Tu as mieux à faire”. “Que veux-tu dire par là ?” lui ai-je demandé. “Montre moi ces accessoires dont tu te sers”. Ana était la première personne qui voyait le contenu de ma valise. Posée sur le sol contre le lit, le regard étranger détailla mes jouets avant de saisir une paire de pinces. “C’est celles que tu as mis au cinéma ?” me demanda-t-elle. Je lui sortis celles en question pour lui montrer. Elle soupesa le poids au creux de la main avant de reposer l’ensemble dans la valise. “Pourquoi pas celles-la ?” dit-elle en désignant du doigt les pinces crocodiles. “Parce qu’elles font mal”. “Pas les autres ?”. “Si mais pas de la même manière”. Je souriais. Je lui expliquais très mal. J’étais maladroite. “Je croyais que tu n’avais pas de gode ?” dit-elle en souriant, le gros plug en latex en main. Cela contribua à metttre ma peur en suspend, à détendre l’atmosphère. “Je t’ai menti. Oui et non. Ce n’est pas un gode. On appelle ça un plug. C’est pour… enfin je t’expliquerais plus tard tu veux bien ?”. “Oui. tu me diras ce que tu aimes en faire mais moi je vois bien quel usage j’ai envie d’en faire”… Silence. Elle reposa l’objet. Les jambes qu’elle maintenait serrées se relâchèrent, sa robe suivit le mouvement, longue et ample, le tissu brillant masquait encore tout ce que j’avais envie de voir. La vague noire fut remontée le long des longues jambes qu’elle abritait. J’avais remarqué que la peau n’était pas nue. Je ne pensais pas qu’elle portait des bas. De vrais bas. Comme j’en portais pour elle la première fois. Elle s’arrêta après avoir dévoilé son sexe fourni à mon regard toujours étonné. Je ne suis pas encore habituée à ce spectacle. Ses jambes prirent d’autres appuis, ses cuisses s’ouvrirent en grand pour m’accueillir, de son index, elle désignait son sexe tout en maintenant la robe relevée. “Tu sais ce qu’il te reste à faire” dit-elle. Ma main se dirigea vers elle, longeant une cuisse. “Non. Lèche-moi. Je veux que tu me lèches à quatre pattes” m’ordonna-t-elle en souriant, insistant bien sur les voyelles de sa phrase. Je me suis agenouillée, la tête baissée. Je l’ai regardée, n’ai pas supporté le poids de son regard et ai regardé mes mains se poser à terre. ” Viens “. Je l’ai léchée. Et pendant que je la léchais, elle maintenait sa main au sommet de mon crâne pour bien rappeller sa présence. “Lèche bien” disait-elle parfois. “Lèche ma chatte” disait-elle d’autres fois. Elle se pencha pour déposer un baiser sur mes cheveux tandis que ma langue combattait ses poils. Gardant cette posture pour flatter de ses mains les mamelles qui pendaient hors de mon body. “J’aime ta poitrine” me dit elle à l’oreille. “Tu aimes mon sexe ?”. Je lui répondis en tâchant d’y enfoncer plus loin ma langue fatiguée. “J’adore jouer avec tes seins” dit-elle en les accentuant leur balancement naturel. Je m’activais ainsi jusqu’à ce qu’elle retira mon visage d’entre ses cuisses en tirant sur mes cheveux. Sans me relâcher, elle me regarda longuement. “J’aime voir à quel point tout cela te trouble”. Ana me connaîssait bien. Depuis longtemps. C’est une cérébrale. Une romantique. Comme moi. Je ne savais pas que notre complicité allait aussi loin. Nos similitudes me troublaient. Elle devinais ce que je pensais. Même quand il s’agissait de sexe. Ses doigts se promenèrent sur mes lèvres, dessinant le contour de ma bouche. J’avais son odeur en moi. Son goût sur les papilles. Sa moiteur autour des lèvres. Elle se leva et masqua ainsi de nouveau ses jambes et son sexe. “Reste à quatre pattes” ses mots avaient un ton que je ressentais comme une claque. Excitée et troublée. Voilà ce qui caractérisait mon cœur lorsque je les entendais. D’en bas, je la vis déboutonner son corsage, libérer ses épaules : la robe chuta sur ses chevilles. Sa poitrine me semblait toujours aussi énorme. “Debout”. J’obéis. “Tourne toi” Je me voyais de nouveau dans la glace. Elle était à mes côtés. Debout. Grande. Nue à l’exception de son porte-jarretelles, des bas et d’un superbe bustier noir, comme le reste. Dans le miroir, je la voyais chercher quelque chose dans la valise. Au creux de la main qu’elle rouvrit sous mon nez, je vis les pinces crocodiles. “Mets-les” dit-elle à voix intelligible. J’apposai la première. Je rentrai le ventre. Bloquai ma respiration. Je pris entre les doigts le deuxième mamelon et déposai la seconde pince. Là je ne pouvais pas me retenir. J’ai soupiré. Elle me regarda dans les yeux en serrant mon menton entre ses doigts. “Que ressens-tu ?” demanda-t-elle doucement mais séchement. “Tu as mal ?”, “Oui”, ” Tu as honte ?”, “Un peu”, “Tu aimes ça ?”, “Oui. Beaucoup”. Un long mais délicieux silence régnait entre chaque question et chaque réponse. “Je ne veux pas que tu sois génée. Je veux que tu ais du plaisir. Que tu m’en donnes. Que l’on soit bien ensemble. J’aime les hommes. Mais j’aime aussi les femmes. Et toi, je t’aime plus encore. Tu es aussi différente pour moi que je le suis pour toi. Je veux que tu me dises si tu as aimé notre première fois” . “Je l’ai adorée Ana. Tu le sais très bien”. “Et cette seconde fois, tu aimes toujours autant ou moins ?”. “Je l’adore comme la première”. “Tu veux continuer comme ça ?”. J’hésitai à lui dire que je voulais vraiment continuer. “Oui j’en ai envie. Mais toi ?”. “Moi, j’aime beaucoup ce jeu”. J’ai souri. Je me sentais encore mieux qu’avant. Si ce n’est une vive douleur où vous savez. “Maintenant, je veux que tu mettes ces fameuses chaussures à talons hauts”. J’ai été étonnée par cette demande. Mais alors que je me penchais devant elle pour placer mes pieds, j’ai réalisé en sentant la chaine des pinces se balancer dans le vide, j’ai compris qu’Ana avait parfaitement cerné ce qui m’amusait et me plaisait. J’avais toujours connu Ana porter des chaussures hautes. Nous avions maintenant ce goût en commun et, outre l’envie qu’elle devait avoir de me voir ainsi chaussée, sur des talons hauts comme jamais elle n’avait du en chausser, je pense qu’elle voulait surtout jouer avec moi et mes émotions pour augmenter plus encore son désir et le mien. Lorsque je me suis relevée, je me sentais encore plus fragile qu’avant face à elle. Equilibre précaire, tenue fétichiste, seins exhibés, mamelons pincés, bouche parfumée, j’étais devenue sa chose. Mais pour Ana, tout ceci n’était qu’une mise-en-scène érotique. Une mise-en-scène réussie mais une mise-en-scène malgré tout. Je m’y prêtais néanmoins avec un plaisir décuplé. Elle but une gorgée de cognac et me dit en m’examinant “Si je te demandais d’aller me chercher un jus d’orange sans rien changer à ta tenue, tu irais ?”. Je répondis par l’affirmative. “Vraiment ?”. Je m’attendais à ce qu’elle me le demande mais finalement, ce n’était qu’une question destinée à me faire peur. Effet contraire, ça m’avait excitée plus encore. Elle saisit la chainette qui pendait entre mes seins et, en tirant dessus, me fit comprendre qu’il me fallait pivoter. J’ai gémi sous cet étirement léger mais réel. Elle recommença en souriant. “C’est vrai, c’est excitant” dit-elle en faisant un pas en arrière, puis un autre, et encore un autre. Je la suivais, tenue en laisse par les seins si j’ose employer cette image. Elle me ramena à mon point de départ. “C’est quoi ça ?”. “C’est une barre d’écartement. Ça empêche de refermer les jambes”. Elle sourit. Elle ôta elle-même les pinces crocodiles. Les deux en même temps. En fixant mes yeux. Elle loupa son geste et l’une d’elle se referma durement sur moi. J’ai grimacé. Elle s’est excusée et m’a donné un baiser. De nouveau, nous étions tendres. Enlacées, nos langues jouaient ensemble. Ana caressait mes seins. J’avais mal et pourtant cette sensation était délicieuse. Puis elle entama d’ouvrir le body, libérant à sa vue une peau moite, du haut de la poitrine jusqu’au bas ventre. Elle se recula afin de voir les perles de sueur ruisseler sur mes courbes en m’aidant à retirer ma seconde peau. J’étais nue. Elle s’agenouilla devant moi et tandis que je n’avais aucune autre envie que de nous regarder dans le miroir, elle vint taquiner mon sexe de sa langue et de ses doigts. Je passais les mains dans ses cheveux, sur ses joues, sur sa nuque. Alors que je l’avais tendrement léchée, lapée, moi, je me regardais fouillée sans ménagement. C’est vrai. Je ne voyais rien. Mais quand je ne fermais pas les yeux en basculant ma tête vers l’arrière en laissant exalter un gémissement, je voyais parfaitement mon visage en pleine pénétration. Je me regardais réagir à la fouille et j’en suis encore fascinée. Elle m’abandonna quelques secondes le temps nécessaire pour fouiner dans la valise. J’ai senti cette forme, cette matière remonter le long de ma cuisse. Instinctivement, j’ai augmenté la distance entre mes jambes : Ana plongea le latex en moi en écartant mes petites lèvres. Elle avait choisi le gros. Je le compris lorsque je sentis une douce torture au moment ou le point culminant en largeur ne passe le cap de mon intimité. “Serre les jambes” me commanda-t-elle doucement. J’ai bien sur obéi. Et à peine l’avais-je fait qu’elle appuyait sur le plug pour l’enfoncer légèrement. Les sensations éprouvées étaient plus fortes. Elle le fit plusieurs fois de suite, en m’arrachant un soupir à chaque reprise. Puis elle le retira doucement, pas totalement puisque je sentais le latex sur mes lèvres, pour le replacer un instant après, aussi délicatement qu’avant. Cette fois-ci, elle m’arracha un gémissement. Elle le refit. Plusieurs fois. En allant un peu plus vite à chaque fois. Ce n’était pas comme un sexe qui te pénètre, non, ce n’était pas aussi rapide mais… c’était malgré tout riche en sensations. Plus elle accélérait, plus j’avais tendance à essayer d’ouvrir les cuisses pour faciliter la procession de l’objet. Lassée de me répéter de serrer, elle me planta avec le plug en moi : mon reflet dans le miroir m’excita car je vis alors le plug noir sortir de mes lèvres ouvertes. “Allez écarte maintenant” commanda-t-elle pour se venger : elle attacha à ma cheville gauche le harnais de cuir de la barre d’écartement et acheva par sa sœur jumelle. “Puisque tu préfères écarter, maintenant, tu es servie !” dit-elle séchement. Elle se leva et me demanda doucement à l’oreille si je pouvais reculer jusqu’au lit. Je lui répondis en le faisant. “C’est amusant de te voir marcher comme ça” dit-elle en se caressant. Je me voyais faire la manœuvre, reculant, le plug sortant de ma chatte. Je me sentais plus gênée qu’amusée. Excitée en tous les cas. “Allonge-toi… Voilà”… Elle vint s’asseoir à côté de moi. “Montre-moi ta chatte… Bien. Maintenant, enlève le gode… Parfait. Je veux que tu le lèches pour moi”. Je portais à ma bouche le plug pour l’astiquer, le prenant partiellement en bouche, léchant l’objet en sortant ma langue. Je me sentais observée. Je l’étais. “Tu lèches bien. Tu aimes sucer un sexe d’homme ?”Je répondis en hochant la tête. “Imagine que c’est mon sexe , lèche-le, continue comme ça oui”. J’avais retrouvé son sexe sous la main. Je la caressais tandis qu’elle passait sa main sur mes lèvres. “Tu es bien ouverte comme ça. Le gode a bien travaillé tu sais” m’informait-elle. “Remets-le à sa place maintenant, tu le lécheras plus tard sacrée gourmande” m’ordonna-t-elle de sa voix trainante. Elle saisit pour elle l’autre plug en latex, le moyen, et le glissa entre ses cuisses. “C’est si agréable” dit-elle en s’allongeant près de moi. Nos langues allaient à la rencontre l’une de l’autre. Je jouais avec mes lèvres bombées tandis qu’Ana multipliait les allées et retours entre ses cuisses. Ma main vint l’aider. Elle s’apprêtait à jouir. Je ne voulais pas y être étrangère. Elle gémissait. Ses yeux se fermirent. Elle cessa de respirer un instant avec de recommencer. Elle me regardait, souriait. Je continuais de la caresser lentement. Je jouais avec son clitoris. Elle porta le plug à mes lèvres, je le pris en bouche sans qu’elle n’eut besoin de le demander. Je l’ai léché avec application. D’une main, elle caressait mes cheveux. “Tu m’as vraiment beaucoup manqué depuis dimanche”. “Toi aussi” lui répondis-je tout en continuant de la choyer, sans m’oublier. “Quand je suis rentrée chez moi, j’ai regretté qu’on ne l’ait pas fait une seconde fois”. “Tu vois, il ne fallait pas regretter. On le fait. Et on le refera tant que l’on aura envie n’est-ce-pas ?”. Elle hocha la tête en souriant. “Tu y pensais depuis longtemps ?”. “Un peu” répondis-je timidement. “Un peu longtemps” avouai-je, sourire aux lèvres sur lesquelles elle passa deux doigts. “Comment tu t’es douté ?”. “Je n’étais pas sure. Je croyais juste avoir deviné. Et j’ai vu juste. Tu as connu beaucoup de femmes ?”. “Pas beaucoup” répondit-elle. “Tu en avais déjà envie au collège ?”. “Pas de la même manière” répondis-je en précisant qu’à cette époque, c’était une curiosité, pas une véritable envie. Pas comme aujourd’hui. “Je peux te poser une question très indiscrète ?”. Je l’ai autorisée. “C’est très important tout ça pour toi ?”. “Quoi, les jouets, les accessoires, la SM ?”. “Oui, tout ça.”. J’ai souri. “C’est ma vie Ana” répondis-je. Elle me regardait. J’avais envie de lui demander de me faire jouir. Mais je n’osais pas. “Tu aimes mes jeux ?” lui ai-je demandé. “Je dois m’habituer. Mais j’avoue que de mon côté, ce n’est pas désagréable. J’ai juste un peu de mal à… te faire du mal” conclut-elle en souriant. “Tu ne me fais pas de mal tant que tu me fais du bien, okay ?” lui dis-je avant de l’embrasser. “Je pars demain matin. Mais je reviens samedi soir. J’aimerais te voir si tu n’as pas quelque chose de prévu” dit-elle. “Tu veux me voir comment… en copine ?” dis-je en souriant, provocante, un peu pour me moquer de notre difficulté commune à passer le cap. “Noooon. Je veux te voir en parfaite petite salope, comme ce soir” m’assena-t-elle comme un coup de poing. J’ai souri. Je me suis dit sur le moment qu’elle apprenait vite. Je continuais de me caresser doucement. “Tu as envie de jouir ?” me demanda-t-elle. C’est vrai que ça me fait drôle d’entendre ces paroles de mon amie d’enfance. J’ai hoché la tête. “Tu vas devoir patienter, t’occuper de moi… Parce que je veux que tu jouisses en même temps que moi” m’avoua-t-elle en prenant ma main pour la poser sur son sexe trempé. Elle voyait bien qu’en la masturbant, je continuais de me caresser. “Tu as des menottes petite salope ?”. Vous connaissez ma réponse. “Va me les chercher”. Je dus me relever pour aller fouiller dans ma valise. Assise genoux écartés devant elle, je lui tendis ce qu’elle demandait. “Avant, donne moi ton plug”. J’obéis. “Maintenant, je te veux les mains menottées dans le dos”. Elle me regarda faite : cerner la poignet gauche, préparer la menotte, tordre mes bras derrière puis me voir et entendre actionner le mécanisme qui d’un clic signifiait que j’étais bloquée. Jouissance aussi. “Je te libérerais quand tu seras un peu plus sage” me glissa-t-elle à l’oreille. Je l’ai regardé jouer avec les jouets. Elle regardait le contenu de ma valise. Elle essaya même de refermer une pince croco sur son mamelon. “Je comprends pourquoi tu gémis et la raison de ces marques maintenant. Tu ne me feras jamais mettre ça. Par contre, maintenant que je devine ce que tu ressens avec, ça me donne envie d’en user et abuser” disait-elle en souriant. “Je suis très sérieuse tu sais” tint-elle à préciser. “Je sais” répondis-je plutôt heureuse. Elle vint s’asseoir en tailleur devant moi. “Parle-moi de ces plugs. A quoi servent-ils si ce ne sont pas des godes ?”. “C’est une sorte de gode anal”. Elle sourit. “Je ne comprends pas”. “La forme permet qu’il reste en place. Une fois en place, il ne bouge plus, ou presque”. “Quel intérêt pour faire l’amour ?”. “Ce n’est pas pour ça Ana. C’est pour d’autres occasions. D’autres jeux”. “Précise” demanda-t-elle très curieuse. “Tu te souviens lorsque j’ai diné avec toi le fameux soir où je t’ai montré le latex”. “Oui. Je m’en souviens. Quel est le rapport ?”. “J’ai un peu honte de l’avouer mais, toute la soirée, j’avais cet objet entre les fesses” Elle sourit en regardant le plug moyen dont elle se servait pour caresser son sexe. “Et tu fais ça souvent petite salope ?”. “Très souvent” dis-je un peu honteuse. “Tu aimes ça” dit-elle. “J’adore ça” ai-je surenchéri. “Dis moi pourquoi. Je pensais que tu étais vaginale” me dit-elle en se doigtant sous mes yeux. “Non, je suis anale”, “Hé bien la prochaine fois, je sais où je devrais agir avec le plug… ou avec tes chaussures” dit-elle en souriant. “Toi, tu n’aimes pas ça ?”. Elle me répondit qu’elle n’avait pas un très bon souvenir de sa première sodomie. Ensuite, elle avait de nouveau essayé, mais cela n’avait pas été concluant. “Même avec une femme et un gode” tint-elle à préciser. “Tu me laisserais essayer ?” demandai-je timidement. Les mains libres et les poignets marqués, j’expliquais à Ana que tout était question d’habitude et de progressivité. Après avoir déposé une noix de lubrifiant sur sa rosette, puis sur le mienne, je lui ai dit de s’accroupir par terre. J’étais assise sur le lit et, en me penchant, je pouvais à la fois profiter de ses baisers, mais aussi présenter le plug lubrifié à son petit trou. “Il faut y aller doucement. Sans forcer. Lorsque tu sens une résistances, tu recules pour mieux sauter juste après, et progressivement… Il est en toi !” Bien sur, le baiser qu’elle me donnait s’était figé lorsque le plug se bloqua en elle, mais quand elle constata qu’il tenait tout seul, elle a trouvé ça magique. “C’est génial. Je me sens bien. Ça m’excite. Je ressens plein de choses sauf de la douleur. Tu es très douée petite salope” me dit elle. J’ai glissé les doigts dans le bonnet droit du bustier et lui ai pincé le mamelon en représailles. “Tu te rebelles ?” me dit-elle en riant. “Oui. Peut être” répondis-je effrontée. “Je te rappelle que c’est toi qui ne peut pas fermer les jambes” s’amusa à me rappeler Ana. “Parce que c’est moi la petite salope obéissante” dis-je. “Mais es-tu très obéissante ?” s’assura Ana. “On ne peut pas être plus docile que moi” assurai-je de ma voix suave et respectueuse. Elle se releva en me disant que je l’excitais. “Je vais me contenter de ce que je connais. Le reste, tu me montreras plus tard” m’annonça-t-elle avec assurance tout en immobilisant de nouveau mes mains. “J’aime beaucoup ces menottes” dit-elle en m’aidant à me lever du lit. “Quoi que… c’est quoi ça, un bâillon ?” me demanda-t-elle en me montrant le harnais de tête avec la boule rigide. “Oui” dis-je moins rassurée, plus excitée. “C’est comme ça ?” demandait-elle en me privant de la parole. Après s’être trompée une première fois, elle fixa parfaitement le harnais en le serrant aussi fort que j’en ai l’habitude. Elle s’assura que tout allait bien avant de passer de mon regard azuré à mes tétons saillants d’excitation. Elle déposa sur le gauche puis le droit une pince dentelée accompagnée de son poids. Elle admirait son œuvre. Comme une débutante. Elle scrutait. Mais je sentais bien que ça la fascinait comme cela m’avait fasciné à mes débuts. Curieuse, elle enlevait la pince pour la remettre autrement, mieux alignée avec le mamelon. Elle faisait bouger le poids pour voir si je grimaçais ou gémissais. Puis passait à autre chose. Me demandant par exemple si je ne pouvais vraiment plus parler ou crier. Elle remarqua que je me regardais souvent fixement dans la glace. Elle me demanda si j’aimais me voir ainsi. Alors que je ne lui répondais pas, elle m’aida à m’approcher de la glace “pour ne manquer aucun détail”. Face au miroir, séparé par un petit mètre de lui, je me sentais mal à l’aise. Gênée. Vraiment gênée. Je ne savais plus si je voulais qu’Ana me voit ainsi. J’avais le sentiment que ça allait trop loin. Mais je ne pouvais plus lui dire. Quand je gémissais, elle croyait que je jouais. Pour elle, le jeu continuait comme si de rien n’était. Le plug qui emplissait son cul, elle l’enleva pour venir le glisser entre mes fesses alors que j’étais debout, plutôt contractée, surprise, mal lubrifiée, pénétrée par une partenaire certes adorable mais inexpérimentée. Le latex força mon trou de chienne sans risque bien entendu mais en me faisant gémir pour de bon. Cela encouragea Ana à recommencer, ainsi, autant quand je gémissais au début, c’était plutôt de douleur, autant après plusieurs retraits-pénétration, Ana arrivait elle à me faire gémir de plaisir. Elle me reprit le plug pour son usage personnel et alla chercher le gros abandonné sur le lit. J’ai gémis pour essayer de la prévenir. Mais avant même que je ne puisse recommencer, elle essayait de me glisser entre les fesses le plug que je n’accepte que très rarement en moi, et jamais dans une telle position. On ne peut le savoir que lorsqu’on l’a vécu. Mais quand un plug trop gros essaye de vous pénétrer, la sensation éprouvée, une douleur persistante, vous gèle : je ne pouvais plus gémir de manière cohérente, je bloquais ma respiration, essayais de rester calme tandis qu’Ana s’escrimait à y aller progressivement. Mais même en m’enculant une heure, elle avait peu de chance d’arriver à son objectif. Elle me ramena vers le lit et me jeta dessus comme un sac. J’ai cru que les poids allaient décrocher les pinces. Elle m’enjamba et se plaça comme pour un 69 : à la différence prêt que je ne pouvais rien faire. Elle me léchait. Je gémissais. Elle m’enfonçait le plug dans la chatte. Je gémissais. Elle me doigtait les deux orifices. Je gémissais. Elle se masturbait sous mes yeux. Elle ne me parlait plus beaucoup. J’entendais surtout sa respiration et la mienne noyées dans le fond sonore télévisuel que Flo avait réenclenché à côté depuis un moment. Je bavais. Ana ne le voyait pas trop occupée à canaliser sa jouissance en cherchant à mener la mienne à son terme. Je me souviens avoir pensé qu’elle me semblait beaucoup plus perverse que la première fois au moment où elle m’a retourné afin de me mettre le visage et les seins pincés contre le matelas. J’essayais de me relever quand elle enfonça une nouvelle fois le plug entre mes fesses. Agenouillée derrière moi, grâce à son corps, elle m’immobilisait de manière à ce que mes genoux écartés par la barre ne puissent plus reculer et, surtout, que mon cul reste bien surélevé. A cet instant, elle a eu ces mots très crus qui ont résonné dans ma tête jusqu’à la fin, et encore jusqu’à ce que j’écrive ceci. “Je vais te faire jouir par le cul petite salope”. En se servant du plug comme d’un banal gode, Ana me cassait les fesses comme jamais je ne l’avais connu. J’en suffoquais. Je criais presque. Mais parmi ces gémissements si forts, il y avait une bonne part de jouissance. Une jouissance honteuse. Mais une jouissance si puissante, que je n’aurais pas voulu qu’elle arrête. Je ne songeais plus à rien d’autre que mon plaisir teinté de souffrance. Je n’avais jamais remarqué la parfaite complémentarité entre les mots de jouissance et de souffrance. Je crois que ce moment précis en est la parfaite synthèse. Ana bloquait le plug au plus profond de mes chairs distendues. Elle l’empêchait de ressortir tout en se faisant du bien de sa main libre. De temps à autres, sa main venait s’abattre sur mon cul, une petite tape pour la petite salope qui gémissait grâce à elle. Vint un moment où la jouissance céda sa place à la douleur : j’avais connu un orgasme différent des autres mais Ana ne pouvait le savoir et achevait ce qu’elle avait entrepris. Le visage bloqué contre le matelas, j’ai commencé à sentir les larmes me monter aux yeux alors que ma compagne crachait son orgasme dans un gémissement audible de la pièce voisine. Abandonnant la pression qu’elle exerçait sur le plug, je parvenais à me libérer de son étreinte en l’expulsant, mes jambes tremblaient, je me sentais vidée. Clic métallique, mes mains glissèrent du dos sur le drap et je dus réunir mes forces pour reprendre mes appuis et relever mon buste pour enfin m’allonger normalement. J’ôtai les deux pinces qui regardaient le plafond l’une après l’autre tandis qu’Ana venait se s’asseoir à califourchon sur mon ventre. Apeurée, elle venait de croiser le regard humide que mon visage rosé et enserré devait accentuer. Immédiatement, elle m’aida à détacher le harnais pour enfin libérer du bâillon boule mes lèvres sensibilisées et ma mâchoire enquilosée. “Ça va ?” me demanda-t-elle plusieurs fois d’une voix à chaque reprise plus tremblante. Reprenant mon souffle et mes esprits, je lui répétai doucement un oui. Elle flippait. Elle s’excusait. Elle ne savait pas. Elle était désolée. Elle ne pouvait pas savoir. Elle ne devait pas être désolée. La tendresse qu’elle me témoignait en ces instants me touche énormément encore maintenant. Maternelle, elle caressait mon visage tout en m’embrassant. Après avoir libéré mes chevilles, je me suis recroquevillée contre elle. Me suis collée à son corps allongé. Le visage au creux de son cou. J’ai eu des mots très tendres pour elle. Je ne sais plus exactement. A moins que mon inconscient ne veuille pas que je les retranscrive ici. Alors que je la rassurais, elle promenait sur mes mamelons douloureux ses doigts humectés par ses lèvres. C’est à ce moment que je lui ai demandé de rester avec moi cette nuit. Elle me proposa d’aller chercher du lait. J’hésitai à l’autoriser pour finalement le faire. Elle enleva son bustier et me piqua le tee-shirt qui trainait sur un cintre hors de la penderie. Quand elle revint, je lui ai demandé si Flo était toujours à côté. Elle a incliné la tête en guise de réponse. Je buvais mon verre assise sur le lit pendant qu’elle me montra les clichés des dernières œuvres étudiées. Nous n’avons pas veillé beaucoup plus tard. Juste partagé un moment entre amies. Des amies certes intimement proches. Ana nettoyant d’un baiser langoureux la petite moustache de lait située au-dessus de ma lèvre supérieure. Des amies qui dorment dans le même lit. Des amies qui avant de s’endormir se livrent à des attouchements… Ce matin, pendant qu’Ana se préparait dans la salle de bains, j’ai affronté Flo qui après s’être contentée de silences pesants, m’avait lancé un “comment fait-on maintenant pour le loyer, on le partage en trois ?” auquel je réagis calmement mais fermement : “Sois gentille. Quand tu ramènes tes mecs à la maison, je ne dis rien. Et pourtant, ça en fait une kyrielle depuis qu’on habite ici, non ? Alors s’il te plait, sois indulgente. Je n’ai pas l’intention d’abuser de ta patience. Vraiment”. Une sorte de trêve fut conclue pendant que mon amante se douchait. J’aurais aimé la rejoindre. Ce matin, j’avais envie d’elle. Mais il fallait être raisonnable. Et pourtant, ce soir, je le regrette. Même si je la vois demain soir. Même si ma vie ne se limite pas à elle. Mais j’ai envie. Et lorsque j’ai envie de quelque chose, je ne suis pas toujours très sage. Je garde un doux souvenir de cet instant matinal où nous sommes enlacées pour nous dire au-revoir. Elle ne pouvait pas m’attendre et devait partir avant moi. Ceci étant, cela nous a permis de nous embrasser et de nous caresser mieux que nous l’aurions pu en pleine rue.
Samedi et Dimanche – Mon week-end n’a véritablement commencé que samedi en fin d’après-midi. Jusqu’à ce que je me prépare pour sortir, ma journée ne fut pas vraiment passionnante. Levée tôt, ménage, sieste, boulot à la maison. En plus, il ne faisait pas beau. Si je n’avais pas eu rendez-vous avec Ana, je crois que je ne serais même pas sortie ! Elle m’avait appelée vers midi pour me confirmer qu’elle serait là ce soir. Nous devions nous retrouver à la sortie du métro devant la Brasserie de la Bourse, à 19 heures. Une douche brûlante qui n’en finissait plus, un rasage minutieux, la caresse d’un lait de toilette sur tout le corps, l’attente pour que mes cheveux ne sèchent. J’ai réfléchi à la manière dont j’allais me vêtir et en suis arrivée à la solution de simplicité. Veste et jupe courte en jean’s sur un body en coton de couleur blanche. Une lingerie sage, sans fioriture, opaque mais moulante, un décolleté important s’ouvrant sur une poitrine libre de tout mouvement. Et un cul impeccablement fendu par le blanc du body agrafé à l’entrejambe. Sage mais coquine aux fesses nues. Ana est arrivée en retard, comme toujours. Je souris, mais c’est vrai qu’elle est toujours en retard. Un petit baiser du coin des lèvres, un baiser discret pour se dire bonjour en plein boulevard. Il était trop tôt pour aller diner. Je n’avais pas faim. Elle me proposa d’aller flâner dans le magasin qui nous tendait ses bras. Nous nous sommes retrouvées à fouiner aux différents étages de l’endroit. En cheminant au gré de nos envies, les allées lingerie nous accueillirent. Une promenade différente, avant, nous avions déjà eu l’occasion de vivre une situation similaire, mais, là, c’était différent. On se connaît différemment, et c’est amusant C’est drôle d’entendre une femme te demander si tu aimes telle ou telle chose. Par moments, Ana me faisait penser à un mec. Elle aime les mêmes choses. Elle me demandait comme l’aurait fait un amant. Je me cachais sous la formule “moi, j’aime tout”. Mais quand nous nous sommes retrouvées devant un mannequin corseté, je ne pouvais pas cacher mon intérêt soutenu. Ana me vit examiner la dentelle blanche, le corsage lacé. Elle craquait pour le string extrêmement échancré et sensuel tandis que je fondais sur le corset au balconnet décolleté, qui plus est muni de jarretelles pour l’accompagner de bas. Nous avons repris notre chemin. Je dois avouer que j’ai beaucoup pensé au corset alors que je cherchais un CD. Dans la foule, j’ai même perdu la trace de ma compagne pendant plusieurs minutes. Je me demandais comment la retrouver quand elle m’a téléphoné sur le mobile. Retrouvées, nous sommes allées diner. Restaurant standardisé comme tout bonne chaîne, table non isolée, nous n’avons pu que dîner sans vraiment nous parler. Nous avons discuté de tout et de rien. Ainsi, nous ne risquions pas de choquer le couple qui dinait à nos côtés. Je lui ai expliqué que c’est à cet endroit que j’avais dîné jeudi soir. “Ce soir tu n’es pas seule” dit-elle en souriant. Un sourire que je connaissais maintenant. Son sourire le plus coquin. Après un délicieux dessert glacé, elle m’a emmené dans un bar américain où se produisent danseuses et danseurs, chanteuses et chanteurs. Qualité moyenne pour tout, mais amusement assuré. Elle avait réussi à nous placer à côté d’une des scènes, si bien que nous étions régulièrement invitées à nous agiter comme des adolescentes devant les artistes. Nous avons même eu droit à deux cocktails offerts pour la bonne ambiance que nous contribuions à mettre dans le périmètre ! C’est en grande partie à Ana qui m’avait entrainée dans une danse endiablée avec la grande brune qui revenait pour la seconde fois déguisée en danseuse du ventre. Je me sentais bien… Il faisait chaud. Et même si j’affichais des épaules nues et une poitrine généreuse, je ne prenais guère de précaution en dansant, si bien qu’un climat de proximité se créa entre moi et Ana, un climat propice aux dérapages. M’enserrant la taille, Ana se colla à moi pour danser. Poitrine contre poitrine. J’étais troublée par notre proximité en un tel lieu, d’autant, qu’à mon instar, elle avait opté pour un corsage léger et moulant mais néanmoins réhaussé d’un soutien-gorge. Elle me collait de si près que je sentais les armatures des bonnets C sur mes seins. Juste après, lorsque la musique changea de rythme pour une mélodie douce, elle glissa ses mains sous ma jupe, posant ainsi ses doigts sur mes fesses nues. Nous avons compris toutes les deux que nous étions allées trop loin et sommes retournées nous asseoir en riant malgré tout. Après, nous étions beaucoup plus sages ! Néanmoins, cette ambiance de fête nous a données envie de prolonger l’énergie dépensée. La boite de nuit était toute indiquée pour la suite de la soirée. Nous étions sans cesse accostées lorsque nous ne dansions pas. Du coup, nous sommes restées presque tout le temps sur la piste, et, je dois avouer, que les deux séries de slow resteront un moment à part dans mes souvenirs. Un moment tendre. Où rien de visible ne pouvait nous trahir. Mais ce regard qui me fixait. Ces mains qui me serraient. Il y a bien longtemps que je n’avais pas été aussi désirée sur une piste de danse. Quand je suis allée aux toilettes, Ana voulait me suivre. J’ai ri aux éclats. Elle me faisait vraiment rire. Même si j’aurais bien aimé qu’elle m’y retrouva. Je crois que l’idée était une fausse bonne idée. Elle était belle avec son pantalon blanc et ses chaussures hautes. Avec ses semelles compensées, Ana avait bien plus de facilité pour danser que moi et mes talons hauts. Nous sommes sorties de la boite après trois heures du matin ce qui nous obligea à chercher un taxi dans la fraîcheur des nuits actuelles. Je me blotissais contre elle. Couverte de sueur, je suis passée d’un endroit plutôt chaud à l’extérieur, j’avais froid. Ana nous a finalement déniché un taxi en bas de la Bourse. “On va chez moi d’accord ?” décréta-t-elle à voix basse. Alors que la voiture traversait la ville pendant que j’accusais le coup, je me souviens qu’elle m’a embrassée en se collant contre moi. Là, sur la banquette arrière, avec le chauffeur qui pouvait nous voir. Elle m’embrassait à pleine bouche et je lui rendais son baiser. Une étreinte tourmentée qui dura un moment. J’ai pensé qu’elle allait trop loin quand elle prit à pleine main mon sein gauche mais je n’ai malgré tout rien osé tenter pour l’en dissuader. Après m’avoir complètement déboussolée avec cet assaut vigoureux, elle n’arrêtait pas de me sourire en me faisant un clin d’œil de temps à autre. Je crois que j’ai rougi lorsque le taxi nous a souhaité une bonne nuit. Il doit dire ça vingt fois dans la nuit, mais celui ci devait avoir une signification plus spéciale à ses yeux comme aux miens. Ana habite au quatrième. Dans l’ascenseur, elle se jeta sur moi et tout en m’embrassant, glissa sa main entre mes cuisses. J’ai bien compris aujourd’hui que ça l’amusait de jouer la vorace et de me mettre mal à l’aise. Alors que la porte de l’ascenseur s’ouvrait, j’ai senti qu’elle venait de dégrafer mon body. Elle en riait. Je me sentais bête : alors qu’elle ouvrait sa porte blindée, moi, j’essayais de remettre le body qui remontait de ma jupe. Je réajustai ma jupe après avoir réussi et rentrait chez elle en lui disant qu’elle était impossible. Je plaisantais bien sur. Je refusai le dernier verre proposé, “j’ai assez bu tu sais”. Assez bu pour être bien. Pas ivre. Elle m’embrassa et me répondit “Oui, je sens que tu es à point” en me débarassant de ma veste. “J’ai envie de prendre une douche, c’est possible ?”. Elle répondit que je n’étais pas autorisée à me doucher sans être surveillée. “Ça ne me gêne pas” lui dis-je en allant vers la salle de bains. “Ça ne me gêne pas du tout d’être regardée”, “C’est ce qu’on va voir” dit-elle en m’ouvrant la porte. L’appartement d’Ana est minuscule, et sa salle de bains, ou plutôt, sa salle d’eau puisqu’il n’y qu’une douche, ne fait pas exception à la règle du lieu. Pas étonnant pour une fille qui partage sa vie entre différentes villes. J’ai détaché les lanières de mes chaussures tout en restant debout. Ana qui était restée derrière moi me dit que la prochaine fois où je mettrai cette jupe, elle me ferait porter des bas et me ferait faire la même chose dans la rue pour que tout le monde voit à quel point je suis perverse. J’ai souri, me suis retournée et ai enlevé ma jupe. Elle me sourit. “Si tu me provoques, gare à toi” me dit-elle. “Montre-moi ton cul”, je me suis retournée comme elle le demandait. “Penche toi… Cambre toi… Redresse-toi. Maintenant écarte les jambes. Mieux que ça ! Parfait, recommence, penche-toi”… Ces consignes, je les suivais scrupuleusement, et si je riais au début, au bout de deux ou trois minutes, je me suis sentie vraiment dominée et domptée. Retournée et lui faisant de nouveau face, elle m’ordonna de faire remonter le body entre mes lèvres. “Mieux que ça… Je veux que ça devienne vulgaire. Presque obscène. Là, c’est parfait”… J’avais la tête baissée. Et j’admettais qu’elle avait gagné, que j’étais gênée d’être regardée. J’ignore pourquoi. J’ai fait bien pire avec elle. Mais le fait était là. J’étais gênée. “Tu peux te doucher”. J’ai ôté le body et ai commencé à me laver en lui tournant le dos. “Je veux voir ta chatte” dit-elle sèchement. Elle me regardait fièrement, comme jeudi soir. J’ai écourté ma douche, le silence me pesait. “Tu ne t’es pas savonnée” lança-t-elle en me voyant saisir la serviette. Elle me la confisqua et tourna la robinet d’eau froide en me disant que ça me remettrait les idées en place. Ce fut terrible de sentir l’eau glacée courir sur ma peau pendant que je me savonnais. Elle voulait me voir savonner mes seins et mon sexe. Son langage n’était ni vulgaire, ni méchant. Il était intimidant. J’étais sous son pouvoir. Et je ne pensais pas qu’il était si grand. “Nettoie bien entre les fesses. Vas-y, montre moi. Frotte !” j’ai obéi sans réfléchir, le plus vite possible, pour sortir au plus tôt de ce jet glacé. Libérée, elle me frictionna avec la serviette jusqu’à ce ma peau devienne rose. “Maintenant, on va se coucher” me dit-elle. Elle m’emmena à sa chambre et se déshabillait pendant que je restais bêtement debout. Elle se glissa sous les draps. “Tu ne viens pas ?”, désappointée, je lui ai demandé si elle voulait vraiment dormir maintenant. “Il est tard. Pourquoi, tu as envie de quelque chose ?”. J’ai souri et j’ai répondu oui… “Alors dis-le”, ” tu sais bien” dis-je tout en m’agenouillant. Elle s’assit au fond de ses oreillers et me répéta, séchement, “dis-le !”. Elle jouait. “J’ai envie de toi” ai-je déclaré timidement. “Dis-le autrement” exigea-t-elle. “J’ai envie que tu me fasses l’amour”. Elle soupira. “Pas comme ça, tu sais ce que j’attends” martela-t-elle en me serrant la main. J’ai baissé le regard et ai déclaré à voix douce “J’ai envie que tu me prennes comme une chienne”. Elle sourit, fière d’elle, contente de moi. Satisfaite, elle me dit simplement au creux de l’oreille “Je te baiserais demain matin” m’embrassa et me dit tout en s’allongeant “Maintenant, viens dormir”. Elle m’avait eu. J’étais trempée, génée et sous son pouvoir. Et le pire ! J’avais hâte d’être au lendemain matin. Elle me réveilla en posant le plateau du petit-déjeuner sur le lit. Je ne l’avais pas entendu se lever et me faisait une délicieuse surprise matinale. C’est idiot à dire, mais le dernier à m’avoir amené le ptit déj’ au lit remonte à bien des années. Une fois assise, elle me donna un baiser. Cette fois-ci, c’est moi qui en demanda un peu plus en lui ramenant le visage vers ma bouche afin de sentir sa langue se mêler à la mienne. Elle rigolait. Je compris en voyant son bras tremper dans la confiture. Je me suis restaurée avec elle. Complices. Comme toujours. Intimes. Comme jamais. Elle était nue. Moi aussi. Je n’avais que la poitrine de visible, elle était assise en tailleur. Il y avait une atmosphère très sensuelle ce matin. Toutes les deux, nous nous étions endormies excitées. Et cela aiguise chaque sens lorsque l’on se réveille. La discussion dévia sur les choses sexuelles que l’on peut faire avec la nourriture. Elle m’a demandé si j’avais déjà donné. “Comme tout le monde mais je ne suis pas une grande passionnée, loin de là”. Elle m’avoua qu’elle non plus. Mais elle me glissa à l’oreille qu’elle avait une pensée très vicieuse à l’esprit. J’ai du lui tirer les vers du nez pour qu’elle me l’explique. Et d’ailleurs, je n’y suis arrivée qu’au prix de me la voir expliquée. Elle retira le plateau pour que je puisse m’allonger sur le lit, sur le ventre, les bras croisés, le visage posé dessus. “Tu te souviens de ce film qui avait fait scandale dans les début d’année ’80 ?” me demanda-t-elle. Je ne voyais pas jusqu’à ce que je sente deux doigts venir accoler à mon petit trou un corps gras. Ana étalait une noisette de beurre à l’entrée de mon orifice et je me souvins de la scène dont elle parlait mais le nom du film m’échappe encore ce soir. Elle suggérait vraiment très finement cette sodomie après que l’on ai vu le type préparer sa victime consentante. Comme je me laissais faire dignement, détendue. Elle glissa un doigt en moi, comparant ça à beurrer le moule à gâteau avant la cuisson. Je souriais et soupirais en l’imaginant faire. Elle m’abandonna un petit moment pour sortir de sa commode un énorme phallus en latex. Long. Large. Il avait l’air vrai entre ses mains. Elle passa sur mes lèvres ce qui ressemblait au gland que j’embrassai puis léchai en lui montrant bien ma langue. “Tu vois, on a toutes les deux nos jouets” dit-elle en souriant avant de repasser derrière moi. J’avoue avoir vraiment redouté autant que désiré le moment où j’ai senti le gode se présenter contre mes chairs. Elle pratiquait doucement. Avançait puis reculait mais, à chaque fois, progressait vers son objectif. Assez rapidement, elle parvint à faire réagir mon corps et à me faire soupirer. “C’est plus long qu’un plug qu’en dis-tu ma chérie ?”. J’étais bien d’accord avec elle. Je me sentais autant emplie qu’avec un bon plug mais comme elle continuait de progresser, je sentais le phallus aller au plus profond de moi. Elle le retira complètement pour le replacer normalement cette fois-ci, plus au ralenti. Et quand il fut profondément en moi, je n’ai pas pu m’empêcher de lâcher un gémissement. Je n’avais plus les bras croisés mais allongés devant moi, j’attrapai mes draps de mes doigts comme si j’avais voulu les griffer. Ana faisait aller et venir le plug en moi avec la régularité d’un métronome. M’arrachant exactement au même moment le même souvenir que lors du voyage précédent. “J’aime te sentir comme ça, complètement fragile, complètement abandonnée” me dit-elle en s’allongeant à côté de moi en continuant de me dilater. Elle prit possession de ma bouche et, tout en m’embrassant, me retourna sur le dos. Le gode en moi, elle vint se placer entre mes cuisses pour continuer à exercer des pressions régulières sur le phallus tout en me masturbant doucement de son autre main. Elle jouait avec l’extrémité de mes seins. Elle me mordait. Me suçait. M’aspirait. Me léchait. M’étirait chaque mamelon, l’un après l’autre. “J’ai un autre gode dans la commode, va le chercher” demanda-t-elle en me libérant de son poids. “Montre-moi comment tu marches avec une queue entre les fesses” me dit-elle crument. Je suis allée chercher l’autre gode, un gode classique, de taille tout à fait normale. Celui que je portais en moi m’a échappé, elle m’obligea à le remettre accroupie à l’endroit où je l’avais perdu. Juste sous son regard. Elle s’était assise au bord du lit, les cuisses grandes ouvertes. “Approche” Je me retrouvai debout devant elle. Son visage à hauteur de mon sexe. Elle ôta le phallus qui ouvrait mon cul pour le glisser dans ma chatte. J’ai gémi. Ana m’a alors dit à voix haute comme si il s’agissait d’un édifiant constat “Mais ma parole, c’est à croire que ta chatte est à peine plus large que ton cul”. Pendant que je repensais à ces mots, elle glissa entre mes fesses le second gode. Il m’échappait. Alors je me suis mise à quatre pattes. Ainsi, je pouvais lécher ma compagne. La satisfaire. “J’espère que tu me prêteras un de tes godes petite gourmande” m’a-t-elle dit plusieurs fois pendant que je la léchais longuement. Pour finir allongée sur le lit avec elle pour un moment désormais… usuel de lire ici. Nous avons fait l’amour. Je l’ai faite jouir avec le petit gode préférant remettre l’énorme phallus entre mes fesses. Ce même phallus qu’elle m’avait fait lécher après l’avoir que je l’eus fait aller et venir en elle après avoir longuement léché son sexe. Je crois que nous avons essayé toutes les combinaisons possibles et que je commence à devenir une experte dans l’art de lécher le sexe d’une autre femme. Je crois que je peux dire que nous avons fait trois fois l’amour. La dernière fois, je me suis retrouvée debout dans la cuisine, une cuisse ouverte sur le rebord de l’évier froid et glissant pendant qu’Ana ouvrait mes fesses avec son phallus. Entre chaque jouissance, nous continuions à nous caresser, à nous exciter, nous avons beaucoup chahuté. J’ai réussi à immobiliser Ana pour la chatouiller et la faire me supplier d’arrêter. “Tu me le paieras” m’avait-elle prévenu avant de me prendre au piège à son tour et de m’allonger sur ses cuisses pour me fesser comme une petite fille. C’est une sensation délicieuse qui m’enthousiasme encore ce soir. Ce n’était pas une vraie fessée. Mais je lui ai avoué cet après-midi que j’aimerai beaucoup qu’elle m’en administre une cuisante un jour prochain. En fait, entre deux claques, elle glissait deux doigts dans ma chatte pour me fouiller et m’a libérée après une dizaine de claques sur les fesses. Quand je lui ai parlé de cette fessée lors de notre balade, elle m’a avoué qu’elle n’avait pas osé continuer pour ne pas être aussi idiote que jeudi et se tromper une nouvelle fois. Nous étions sur les quais de Seine. Je l’ai regardée et l’ai embrassée. Je ne pouvais pas me retenir. Encore une fois, j’ai eu la preuve que nous sommes vraiment sur la même longueur d’one. “N’essaie pas déjà de m’amadouer, tu la sentiras passer cette fessée” me dit elle doucement. “Mais j’espère bien” lui ai-je répondu. Cette ballade, nous l’avons faite en milieu d’après-midi. Après être restées à l’abri à l’appartement comme deux perverses que nous sommes. Deux vraies gouines qui se sont douchées ensemble en se livrant à de nouveaux attouchements très intimes. C’est étrange, mais j’ai l’impression que nous ne nous lassons pas du corps de l’autre, que nous le redécouvrons sans cesse. C’est en tous ce que je ressens quand je joue avec elle. En fait, son corps, c’est un peu le mien et réciproquement. Elle aime me provoquer. En fait, pour une nana qui n’avait pas jusqu’alors vraiment assumé ses tendances bisexuelles, je trouve qu’elle les assume beaucoup mieux vis à vis des autres que je ne le fais. J’allais remettre mon body quand elle me demanda d’attendre en prétendant avoir quelque chose pour moi. En effet, elle ne mentait pas. Sur le lit, elle avait préparé le corset que nous avions vu la veille. Ravie, je me suis précipitée dessus pour le regarder avant de me jeter à son cou pour l’embrasser et lui dire qu’elle était folle. C’est vrai, c’est une folie financière. Mais une folie sensuelle qui m’a donné une joie vraiment intense. Je ne l’avais pas perdue hier. Elle m’avait semée pour faire son coup en douce. Je me souviens de cet instant. Je l’ai regardée et lui ai dit qu’elle était aussi calculatrice que moi. Et que j’adorais ça. “Je peux l’essayer ?” lui ai-je demandé comme une gamine impatiente. Oui. Non seulement j’allais pouvoir l’essayer, mais j’allais devoir le garder. Elle me voulait ainsi vêtue pour sortir aujourd’hui. “Tu te souviens ce que je t’ai dit cette nuit”. Je me suis souvenue quand elle me tendit les bas blancs assortis au corset. Devant elle, et devant une glace, j’ai enfilé le corset qu’elle m’a aidée à lacer puis à serrer. “Il est un peu petit” dit-elle en constatant que mes seins débordait légèrement des bonnets. “Mais non il est superbe. Merci. Merci encore ma puce” : je me moquais bien que mes seins soient comprimés. De toute façon, le corset me faisait rêver par la contrainte qu’il me semblait pouvoir apporter. J’étais servie. La taille bien mordue, les hanches serrées, les seins relevés et comprimés. Ana glissa les bas sur mes jambes et les fixa pour moi. J’avoue que j’ai mis un moment avant de comprendre comment se mouvoir avec cette contrainte. Mais cela fait partie du plaisir rare que de porter un corset pour soi et pour l’autre. Elle s’habilla en même temps. Elle s’était acheté le string qui l’avait séduite aussi. “Je t’ai pris le même pour toi”. Là aussi, elle avait vu un peu petit, ce qui, au résultat, donnait un string vraiment excessivement moulant et indiscret. “Comme ça, quand tu le mettras, tu penseras à moi” ajouta-t-elle en m’expliquant qu’au début elle voulait acheter uniquement les strings mais qu’elle n’avait pu résister à l’envie de me voir porter ce corset en satin blanc. Ana me prêta un chemisier blanc un peu juste pour elle mais qui m’allait parfaitement. Vicieuse, elle me fit mettre toute seule ma jupe mais aussi mes chaussures. Et comme elle le voulait la veille, je me suis penchée jambes tendues pour qu’elle puisse voir le haut de mes bas apparaître à la lisière de la jupe en jean’s. Sortir en pleine rue avec le corset fut une aventure extrêmement perturbante mais aussi passionnante. Je n’arrêtais pas de regarder ma silhouette dans les vitrines : Ana déboutonnait systématiquement la veste que je venais de fermer. “Ne t’inquiète pas, on ne voit rien” : c’est vrai, le chemisier était soft et opaque. Mais je ne me sentais pas à l’aise. Quand je bougeais, je sentais cette taille serrée. M’asseoir ? Une douce torture dont je me sortais bien selon Ana. “Tu grimaces adorablement” finit-elle par me dire en riant. La chaleur ? Une ennemie redoutable. Sur les quais, Ana s’amusa à détacher les lanières de mes talons hauts pour que je les remette “comme il se doit”. Il y avait des promeneurs. Devant et derrière nous. Mais elle ne céda pas. “J’attends, et tout ce temps, tu restes au soleil. Moi j’ai tout mon temps” répétait-elle. Si bien que j’ai fini par dévoiler le haut de mes bas en serrant mes souliers aux chevilles. Sous un pont, un peu en rentrait, elle m’a embrassée en me collant contre le mur. La main glissée sous la jupe légèrement remontée, elle caressait ma vulve à travers le satin du string. “La prochaine fois, je te priverai de chemisier” me glissa-t-elle à l’oreille en glissant son index dans ma chatte. Après notre ballade, j’ai invité Ana dans une crêperie pour la remercier. Et le moment de nous séparer était venu. Hé bien, je suis surprise de me le voir écrire, mais quand il le faut je suis tout à fait capable de l’enlacer pour l’embrasser sur le quai du métro. Elle me renvoya chercher du sucre et une cuillère puis me fit mettre à genoux, ce qui n’est guère facile les mains menottées. Ainsi disposée à côté du lit, j’ai du présenter mes mains la paume vers le plafond, les joindre à la hauteur de ma poitrine, et accueillir sur ma peau la tasse plutôt chaude. Elle déposa le sucre au fond, usa de sa cuillère sans prêter attention à mon regard soumis, puis enleva la tasse de mes mains pour la porter à ses lèvres. Elle laissa la cuillère dans la paume de mes mains. Je ne devais rester parfaitement immobile au risque de renverser la tasse qu’Ana déposait entre chaque gorgée, très espacées au début, parce que “tu as mal travaillée, le thé est trop chaud”. La tasse vide, elle m’ordonna de la ramener à la cuisine, m’aidant à me relever après avoir constaté que j’étais incapable de le faire avec cette robe et les mains emprisonnées et occupées. Elle m’appela de la salle d’eau où elle me commanda d’ôter ma robe. “C’est parfait, tu es trempée” commenta-t-elle en constatant visuellement ce que je ressentais autrement. “Ta peau sent le latex” dit-elle après avoir embrassé mon sein gauche puis mon cou. Elle me fit rincer la robe dans le bac à douche sans m’autoriser à y entrer pour me laver avec elle. Je dus le faire à genoux sur le carrelage froid et dur. Ensuite, elle supervisa le séchage de la robe intérieur et extérieur à l’aide d’une serviette. Cela m’a prit un temps fou. J’en avais marre… J’avoue. Mais quand elle m’a demandé de l’aider à la passer, j’ai tout de suite trouvé ça très excitant. La robe lui allait bien. Un peu juste pour elle qui n’a pas la même silhouette que moi. Mais elle lui allait très bien malgré tout. “Comme ça, je saurais vraiment ce que tu ressens” m’expliqua-t-elle en rejoignant la chambre où j’enfilai à ses pieds des bottes d’équitation qu’elle n’avait pas mise depuis des années. Une fois les jambes gainées, elle était encore plus belle et intimidante qu’auparavant. Elle fit quelques pas et alors que j’étais encore à genoux, elle me commanda de prendre le plug en latex qui était dans le sac et de le glisser entre mes fesses. J’ai voulu le lécher, elle me l’interdit. “Tu es assez humide comme ça” dit-elle pour me voir grimacer quand le plug vint se river en moi après quelques approches aussi lentes que délicieuses. Je dois reconnaître qu’elle avait raison. Mes chairs étaient tendres après cette petite séance de sauna et je n’eus aucun mal à accueillir l’objet en moi. Perchées sur mes plus hauts talons, elle me regarda enfiler avec difficulté la mini-jupe de l’ensemble latex que la veste allait bientôt compléter. La poitrine protégée et moulée grâce à ce haut fermé par le zip, Ana m’apprit que nous sortions. Je ne l’ai pas crue jusqu’à ce qu’elle prenne son sac à main et qu’elle me tende un imperméable qui devait m’aller selon elle. Elle revêtit une cape sur ses épaules qu’elle me demanda de nouer sous sa gorge et profitant d’un baiser étouffant, nous mena au couloir puis bien vite au dehors de l’appartement. Trois heures du matin, ville morte. Je préférais ça d’ailleurs. En sortant ensemble dans la rue, j’étais plutôt flippée. Ana, elle, ne semblait pas du tout impressionnée. Nous marchions sans un mot. Je n’osais pas lui demander ce qu’elle mijotait. Le boulevard dépassé, elle me prit la main. Nous étions dans une toute petite rue. Nous ne risquions rien. A l’angle se trouve un petit jardin public où nous allions parfois étudiantes. Elle y pénétra en me tirant doucement le bras. Là, elle déboutonna l’imperméable et me l’enleva. Il faisait plutôt frais. Je me retrouvais en latex ici, en plein lieu public, heureusement plutôt sombre. “Pourquoi m’as tu emmenée ici cette nuit ?” ai-je demandé. “Tu l’aurais fait en journée ?” répondit-elle en souriant. Bien sûr que non. Elle aussi. “Je ne sais pas. Comme ça. Pour le fun. Pour le risque. Parce que j’avais envie que cette nuit soit érotique, torride, sadique et unique” m’avoua-t-elle en me rappelant qu’elle avait promis une très longue nuit. De son sac à main, elle sortit les menottes. Je me souviens l’avoir regardé. J’exprimais à la fois une crainte intense et une envie folle qu’elle continue. J’ai ressenti quelque chose de très intense : nous étions impudiques, perverses au dehors. Il n’y a pas de risque. Ou presque pas. Et ça me plaisait et me rassurait terriblement. Même si l’absence du risque 0% me semblait primordial. En sentant sa main prendre l’extrémité de mon sein entre ses doigts, j’imaginais qu’un noctambule avait la possibilité de nous deviner depuis un immeuble voisin. Je l’ai bien vue sortir les pinces crocodiles du sac à main. “Tu veux bien ?” demanda-t-elle avec précaution. “Vas y” lui dis-je vite avant que ma raison ne me donne envie de changer d’avis. Elle pinça immédiatement le mamelon droit puis le gauche. La chaînette reliait mes seins caressés par la fraîcheur nocturne. Comme pour me consoler du gémissement que j’avais ravalé en raison du lieu, elle m’embrassa jusqu’à ce que je me détende. Je suis particulièrement troublée en y repensant parce que je n’avais pas écrit cette envie que j’ai eu il y a quelques semaines à peine. Celle d’être promenée en laisse dans un jardin public, fausse laisse puisqu’il s’agissait de la chainette qui voguait au gré de ma poitrine. Je suis troublée parce qu’Ana l’a fait, marchant devant moi, en tirant doucement mais réellement sur la chaîne afin que je la suive jusqu’aux jeux pour enfants, une petite place recouverte de sable où mes talons s’enfonçaient ce qui me désiquilibrait et accentuait la douleur du pincement quand je me penchais pour me remettre en équilibre. Une petite place absolument pas abritée par les arbres. Ana remonta ma jupe sur les hanches et m’aida à m’asseoir sur la balançoire. J’avais les fesses et la chatte contre le métal du siège et la poitrine toujours arrogante qui se remarquait plus encore grâce au scintillement de la chainette. Elle libéra mon mamelon droit pour l’emprisonner juste après avoir passé la chainette à l’intérieur de la poignée dont on se sert pour ne pas tomber lorsque l’on utilise le balancier. J’étais immobilisée sur le siège, penchée vers la poignée, le cul et les seins à l’air, les cuisses écartées, le plug enfoncé en moi. Elle me tenait et se tenait à côté de moi. Elle se penchait parfois pour me murmurer à l’oreille que j’étais sa chienne, que je ressemblais à une salope comme ça ou bien que je n’étais sa chose et qu’elle ferait de moi ce que bon lui semblerait. Je ne pouvais plus échapper à ses ordres.Plus le temps passait, plus je m’affolais. En fait, je commençais à réaliser l’inconfort de ma position grâce à la pause qu’elle imposait à notre jeu. Elle s’assit magistralement sur le siège en face pour me monter dans les airs. Lentement, je me suis retrouvée à un bon mètre du sol, incapable de le toucher des pieds, appeurée de perdre l’équilibre. Puis elle me descendit aussi doucement avant de venir me libérer les seins. Elle les emprisonna dans le latex et appuya ensuite dessus pour que je gémisse alors qu’elle m’embrassait. Sa main essayait de glisser entre mes lèvres et le siège. Ce n’était guère aisé, ni confortable. Elle décida de rentrer après m’avoir enlevé les menottes à l’entrée du jardin. M’obligeant à remettre ma jupe alors que nous étions presque sur le trottoir et gardant confisqué l’imperméable jusqu’à la maison. “Je veux te voir marcher dans la rue habillée comme une putain” disait elle. J’avoue qu’elle avait raison et qu’en marchant ainsi fagotée en pleine rue, je me faisais l’impression d’être une putain. Mais ça ne me choquait pas. Quand nous avons croisé un type qui promenait son chien près de sa rue, j’ai fait comme si de rien n’était. Plusieurs fois sur le chemin du retour, Ana me vola un baiser ou caressa mes seins. Nous étions toutes les deux heureuses. Excitées. Mais ce n’était pas fini comme me le rappela Ana alors que je tentai de l’entrainer dans la chambre dès la porte de son appartement franchie. “Et qu’attends-tu de moi” lui dis-je en me collant à elle en riant alors qu’elle déplaçait la main que je venais de poser sur sa poitrine. “Je vais te torturer jusqu’à l’aube” dit-elle en souriant. J’ai regardé l’heure. “Mais il n’est pas encore cinq heures” précisai-je. “Je sais” conclut-elle avec cette fascinante assurance. Elle alla chercher le sac et revint avec. “Enlève tes chaussures” me dicta-t-elle. L’ordre exécuté, elle glissa autour de mes chevilles le cuir de la barre d’écartement. Les chevilles prises par les bracelets serrés, distantes l’une de l’autre, la jupe en latex tendue par l’écartement de mes cuisses, ce fut au tour de mes poignets d’être immobilisés de nouveau dans le dos. Là, elle dégagea le sol des poufs où l’on s’assoit parfois pour m’aider à m’allonger. En fait, pas vraiment m’allonger. Je vais essayer de redéfinir ma position : j’étais les bras contre le sol, le tronc allongé, mais le cul légèrement relevé puisque Ana avait ordonné que mes jambes soient en L. Pieds au sol, genoux pliés, les cuisses écartées et en pente vers mon cul proche du sol, partiellement posé sur mes mains. Elle me demanda comment je me sentais. “Ce n’est pas très confortable” lui répondis-je en souriant. “Ca le sera encore moins après” me suis-je entendu dire après que je l’eus rassurée. En effet, elle utilisa quelque chose pour relier les menottes à la barre d’écartement de manière à les rapprocher et à m’empêcher de bouger. Les bras tirés en arrières, les chevilles happées vers le cul, ça devenait impossible de me mouvoir, ne serait-ce qu’un peu. En fait, je ne l’ai su qu’après, elle avait utilisé une ceinture pour relier l’ensemble. C’est la raison pour laquelle lorsque j’essayais de tirer sur mes bras, je ne parvenais à rien. J’ai pensé que nous allions trop loin. Mais quand elle commença à me masturber, là, j’oubliais ma honte et la douleur qui commençait à envahir mes membres. Elle jouait avec mon sexe puis s’arrêtait. Recommençait quelques instants après, puis plus rien pendant un long moment. Elle aussi se caressait. Tantôt sur le canapé voisin, tantôt debout au dessus de mon visage pour que je vois bien ses jambes tendues bottées campées de part en part de ma tête.La robe relevée, puis baissée, je savais qu’elle mourrait de chaud comme moi auparavant. Moi aussi j’avais très chaud. C’était ma position qui m’incommodait. Mais elle se moquait de mes suppliques. Elle savait que je pouvais encore encaisser la douleur. Que mon plaisir était bien supérieur à elle. Et alors que je réclamais encore sa clémence, elle brisa mes paroles en déposant sur mes mamelons les pinces crocodiles. Et pour me donner du courage, entama un interminable et délicieux cunnilingus qui me fit tutoyer la jouissance. Soudain, la lumière s’éteignit. Elle s’agenouilla près de moi et murmura “Je te laisse, je vais prendre une douche”. Et alors que je lui demandais pitié, je l’entendis s’éloigner et retirer la robe en latex. Elle ne ferma pas sans doute pas la porte de la salle de bains pour que j’entende si clairement l’eau de ce moment si agréable pour elle et si inconfortable pour moi. Quand elle revint, je me mis à la supplier. “S’il te plait. S’il te plait. Libère moi. Je t’en prie” Elle a rallumé la lumière et m’a regardée en se penchant sur moi. Elle prit la chaine et tira dessus pour me voir grimacer et examiner ma réaction. Puis elle s’assit sur mon visage pour qu’à mon tour j’honore sa chatte de ma langue. “Fais moi jouir et je te libèrerai peut-être”. Ce fut épuisant : je n’avais plus aucune force, je ne pouvais utiliser que ma bouche et ma langue, j’étais transpercée par la douleur du cul aux seins, des genoux jusqu’aux épaules. Elle m’étouffait à moitié en s’asseyant de tout son poids sur moi, les bras en arrière, elle posait ses mains sur les seins qu’elle serrait. Elle tirait sur la chaine parfois pour me faire comprendre que je devais cesser de lécher elle contrôlait sa jouissance en contrôlant ma langue. Enfin, elle finit par jouir grâce à moi. Elle ne me libéra pas, pire, elle vint me fixer un appareil de dentisterie obligeant la bouche à rester ouverte. “Lèche moi, chienne, jusqu’à plus soif”. Je l’ai léchée, entièrement prisonnière, incapable d’aucun mouvement autre que de ma langue….et de mes yeux. Assouvie plusieurs fois, elle m’a observée en riant, puis s’est allongée et s’est endormie en me laissant ruisselante, engodée, menottée et incapable du moindre mouvement…. Telle fut ma nuit ! Et quand l’aube s’est levée, elle dormait à poings fermés, tandis que je hurlais intérieurement de douleurs, tous les membres exacerbés de crampes. Ana m’avait laissé le plug et en se réveillant son premier geste fut d’humecter le gode sur la bave qui s’était échappée de ma bouche ouverte pour me l’enfoncer d’un geste sec et autoritaire qui me fit m’évanouir. C’est le téléphone qui m a réveillée. La mère d’Ana l’appelait pour s’assurer qu’elle ne serait pas en retard au déjeuner prévu. Elle la rassura et lui dit qu’elle serait là une heure plus tard. “Je vais te laisser ainsi toute la journée” me dit-elle en riant. J’étais triste de cette mauvaise surprise, privée de ma complice trop vite. “Non, viens avec moi” me répondit-elle en commençant à me détacher pendant que je hurlais de douleur tout en jouissant au plus profond de moi. Bien sûr, ses parents me connaissent depuis que je suis toute petite, j’émis néanmoins une réserve en lui demandant si ça ne posait aucun problème. Baiser tendre en guise de réponse. “Tu plaisantes ? Rien n’a changé entre nous. Nous sommes simplement plus proches et ça ne se voit pas… si tu sais être sage”. J’ai souri, lui ai demandé si elle saurait l’être en lui rappelant qu’elle était encore pire que moi. “Tu devrais t’habiller” me dit-elle empressée en agrafant son soutien-gorge. “T’es marrante, je n’ai pas grand chose à me mettre sur le cul” lui ai-je alors fait remarquer. Collée à moi, en caressant mes fesses, elle me suggéra de remettre la robe de la veille. “Sans culotte ?” l’ai-je interrogée surprise. “Ça ne t’a pas génée hier”, “Oui mais il y a tes parents” lui murmurai-je. “Tu devras faire deux fois plus attention sinon je te punirai sévèrement” me répondit-elle en rigolant et en descendant sa main vers mon sexe. “Tu as toujours le plug ?” J’ai souri. “J’avais promis”. “C’est bien. “Elle pressa dessus avec le doigt ce qui me fit immédiatement réagir” Hummm. C’est très sensible dis-moi. “Elle avait raison. J’étais emplie, dilatée mais le latex était rivé en moi et épousait parfaitement mes chairs”, “Garde le encore s’il te plait” demanda-t-elle avant de m’embrasser. “Allez dépêche !” dit-elle en me lâchant pour enfiler son jean’s. Comme toujours, je fus extrêmement bien accueillie. Officiellement, nous étions sorties ensemble la veille au soir et rentrées très tard alors Ana m’avait elle proposé l’hospitalité. De temps à autres elle m’envoyait un sourire en coin particulièrement quand elle me voyait faire très attention à ne pas dévoiler mes fesses nues en aidant à table ou en me relevant. Elle me faisait un clin d’œil quand je soulageais mon cul de la pression de la chaise en me dandinant discrètement. Le plug se rappelait régulièrement à mon esprit, juste assez pour donner une touche supplémentaire à cet après-midi. Au retour de la banlieue où réside ses parents, je suis passée chez moi pour prendre quelques affaires.Je n’avais pas envie d’être séparée d’Ana et elle m’avait fait part aussi de son désir de partager sa soirée avec moi. Le train qui nous ramenait vers la capitale était désert. Nous étions seules dans la rame de train et des idées venaient à notre esprit. Mais nous nous sommes retenues… pour une fois ! C’est peut être parce que j’étais frustrée de notre sagesse que j’ai eu le courage de poser à Ana une question qui me tenaillait depuis un moment déjà. “Je ne sais pas comment le dire mais… parfois je me demande comment tu agis avec un homme”. Elle a souri et a caressé ma joue avec la sienne. “Différemment… Avec toi c’est comme si j’étais seule. Je ne triche pas. Tout ce dont j’ai envie, je le fais ou le montre” m’a-t-elle glissé à l’oreille. J’ai été très touchée par ses paroles. “Tu ne dois être génée de m’avoir dit ça. Moi aussi, j’ai essayé de t’imaginer avec un mec. Remarque, ça fait un petit moment que je n’arrête pas d’imaginer plein de choses pour toi… mais bon !”. Je lui ai demandé si elle y pensait vraiment beaucoup. “Si je n’y pensais pas autant, nos jeux seraient différents. Je sens que je te demande parfois beaucoup mais… c’est parce que je t’imagine faire des trucs hards”. “Tu me voyais comme ça avant ?”. “Avant je n’y pensais pas. Mais depuis que nous avons fait l’amour et que tu m’as montré ce que tu aimes, je te vois comme tu as envie d’être” m’avoua-t-elle en me tenant la main. Elle a caressé mon poignet gauche et a demandé si je ne craignais pas qu’elle gâche quelque chose en me faisant aller aussi loin. Ana faisait allusion aux marques légèrement visibles que je portais aux poignets et peut être aussi aux bleus sur mes fesses. J’ai compris qu’elle se posait autant de questions que moi. “Tu crois que si on faisait uniquement et simplement l’amour quand on se voit, ce serait aussi bien ?”. Elle a réfléchi et m’a répondu “Sincèrement, non. Je crois que ça nous rapproche parce que… parce que tu aimes ça et que je découvre. Et ce que je découvre, tu me le fais aimer. Tu comprends ?”. Oui je comprenais très bien. J’avais eu la même réaction en découvrant le BDSM. “Tu n’avais jamais eu ces envies avant ?” lui ai-je demandé. “Jamais comme ça. Avant, ça m’aurait fait sourire. Je n’aurai pas pris ça au sérieux. Avec toi, c’est différent. J’ai envie de t’aimer, de te donner du plaisir, que tu m’en donnes, mais aussi que tu me montres jusqu’où tu peux aller, que tu me montres que tu peux aller plus loin encore pour moi, et même, c’est vrai, j’ai envie de te faire mal quand je devine ton envie d’avoir mal”. C’était plus qu’un discours. C’était une vraie déclaration. Je l’ai embrassée sur la bouche avant que le train ne s’immobile sur le quai. “Je t’aime. C’est tout ce que je sais” lui ai-je dit. Nous sommes allées au ciné et avons vu la bande annonce d’un film où un couple faisait l’amour. Ana s’est penchée pour me dire “Tu vois, je suis ultra-possessive, mais quand je vois ça, je me dis que j’aimerais bien te voir baiser avec un mec pour voir tes réactions”. J’ai souri et ai pris sa main. Je crois que nous nous sommes tenues par la main pendant presque tout le film. En fin de séance, je suis allée aux toilettes. Ana m’a suivie et s’est engouffrée derrière moi dans la cabine exigue, et ça, malgré la présence d’autres femmes dans les toilettes du cinéma. “T’es folle… qu’est-ce qui te prend ?” l’ai-je sermonné. Elle m’a embrassé. Comme l’aurait fait un mec, me collant dos au mur. “Il faut absolument que je fasse pipi” lui ai-je dit tout doucement avec un ton de supplique. Sa main entre mes cuisses, elle appuya deux doigts sur ma vulve et me demanda entre deux baisers si j’avais une culotte dans mon sac. J’avais effectivement glissé un slip parmi les affaires prises pour le lendemain. “Mets là” : je me suis étonnée mais elle répéta sa demande, aussi, ai-je sorti le slip blanc en satin et l’ai enfilé devant elle, presque contre elle. “Maintenant, tu peux faire pipi “. Je l’ai regardée. “Tu as très bien entendu”. Je me suis assise sur le siège des toilettes. Avec son pied, elle m’a fait comprendre que je ne devais pas garder les chevilles si proches. “Ecarte” précisa-t-elle. Ana s’accroupit, à la fois pour mieux capturer mon regard et augmenter ma détresse mais aussi pour ne pas manquer une miette du spectacle. Avec ses mains, elle poussa l’intérieur de mes cuisses pour que je sois parfaitement ouverte à son regard. “Je croyais que tu avais très envie”. Plus je sentais son regard, plus j’entendais sa voix et moins je réussissais à libérer ma vessie. e liquide abonder et le satin s’humidifier. J’ai senti une gêne intense à entendre ce bruit si intime alors que ma compagne m’examinait. Le satin trempé, les lèvres et le pubis frappés par cette humidité inexorablement propagée, je fus apte à me relever sans avoir le droit de m’essuyer. Mes cuisses se sont refermées sur un slip trempé que de petites gouttes quittaient encore. Je me sentais humiliée. Je me sentais très petite fille. “Ce n’est pas très propre ce que tu as fait là” me glissa à l’oreille Ana après s’être relevée. “Tu peux baisser ta robe maintenant. On va y aller” ajouta-t-elle. C’est ainsi qu’elle me fit sortir la première. J’ai cru que j’allais crever de honte. Je n’avais qu’une seule crainte : que l’humidité du slip se propage à la robe plutôt légère que je portais. “Je n’ai plus rien à me mettre demain” lui dis-je quand elle me félicita pour l’avoir écoutée. “On va trouver une solution” dit-elle malicieusement. En arrivant chez elle, je fus débarrassée de ma robe dès l’entrée. “Toute nue, avec ta culotte humide pour seule protection” me dit-elle avant de me convier à ranger mes affaires. “C’est le bordel”, “Il faut que tu ranges ici et à côté”. C’est vrai que tout traînait depuis deux jours. Lingerie, latex, jouets. “Je veux que tu m’emmènes un jour là où tu achètes tout ça”, “Si tu veux”, “J’ai très envie de te trouver une tenue que tu ne porterais qu’ici, en ma présence” me confia Ana. Elle me fit préparer du thé toujours nue et en slip. C’est d’ailleurs ainsi accoutrée que je l’ai regardée vider sa tasse, à genoux comme durant la nuit, servant de porte-tasse. “Toi, tu n’y as pas droit. Tu serais capable de pisser au lit” dit-elle en se moquant. “A ce propos, donne-moi ta culotte” : je me suis levée, ai enlevé l’objet du délit, me suis remise à genoux et lui ai donné. Elle l’examina de près. “Elle est encore humide. Et regarde comme elle est sale. Non mais tu vois ? Tu es vraiment folle de faire des choses pareilles” me rabâchait-elle en me mettant la culotte sous le nez. “Sens”. Elle avait ce parfum extrêmement fort caractéristique. “Tu aimes sentir ton odeur ? Réponds la vérité”. Je ne pouvais pas dire autre chose que oui. Mon parfum m’a toujours attirée. “Cochonne. J’en étais sûre. Va laver ta culotte au lavabo. Et frotte fort, avec du savon, je veux qu’elle soit parfaitement blanche et qu’elle sente le propre” ordonna-t-elle.Bien entendu, elle me supervisa durant toute la durée du nettoyage. Me regardant humer le tissu afin de m’assurer que l’odeur disparaissait. Elle eut un gloussement en me voyant regarder le satin à la lumière de la lampe pour m’assurer qu’aucune auréole jaune ne restait. Une fois inspecté, le slip fut accroché par ses soins dans la douche. “J’espère pour toi qu’il sera sec demain matin, sinon, tu iras travailler le cul et la chatte à l’air” conclut Ana.Lorsque je lui ai demandé si je pouvais enlever le plug, elle m’a répondu “Ça dépend”. Dépendait de la manière dont j’allais lui demander. Elle me montra comment je devrais désormais la supplier : allongée, à genoux, jambes serrées, cul relevé, bien cambrée, les épaules touchant le sol, les bras le long du corps, la joue contre le parquet. Après s’être relevée, elle me commanda de l’imiter. J’ai de nouveau ressenti cette impression de puissance : elle était habillée, elle n’avait pas gardé cette pose plus de quelques secondes. Moi, j’étais nue, je montrais impudiquement mon cul engodé, elle veillait à ce que mon visage et mes épaules touchent bien le sol et me contraignait à garder la pose. “C’est dorénavant comme cela que tu devras te mettre lorsque je te dirai de te mettre en position, tu as compris ?”. “Oui” répondis-je. “C’est parfait. Maintenant, implore moi de libérer ton petit trou. Tu as mal, j’espère ?”. Je n’avais pas vraiment mal. J’étais extrêmement génée en fait. Il me torturait. J’ai tenté de lui expliquer mais elle s’impatienta et finit par exiger que je répète après elle : “Pitié Ana. Accepte de bien vouloir soulager mon trou de chienne que le plug dilate pour toi depuis ce matin”. Elle me l’a fait répéter six fois je crois. Pour finalement accepter et me l’ôter d’un coup sec. Je me sentais ouverte. Plus encore grâce à ma position. Je n’avais pas la sensation que mon orifice se refermait. Il demeurait dilaté. C’est une sensation que j’affectionne. “Un jour, je te ferai nettoyer tout ce que tu salis” déclara Ana en jetant à côté de mon visage le plug sale. “Maintenant, viens me faire l’amour. Et si tu le fais bien, je t’autoriserai peut être à jouir” dit elle. Voila ma nouvelle vie, chaque nuit enchainée, menottée, écartelée, engodée, chaque nuit un peu plus longtemps, un temps qu’Ana me décompte et qui ne me permettra bientôt plus d’être libre de mes mains pour terminer mon journal, ce journal qui me livre à vous. Dans trois jours je n’aurais plus de temps libre, Ana m’a prévenue que je serais pour toujours enchainée, que je serais son esclave éternellement, j’y suis prète, la douleur n’existe plus, elle est une jouissance perpétuelle amplifiée par les nouveaux jouets électriques qu’Ana va me greffer sur et dans le corps, j’en frissone de sensations et d’envies, quasi incapable de bouger…
Fin… (provisoire) !