L’amour en vrac…
Ce que je capte, tout au début de la rencontre, c’est son regard : il doit être direct et franc, surtout pas fuyant. Ensuite, l’allure générale, le style, la manière de se tenir, de se mouvoir. Je suis sensible aussi aux mains, je les aime calmes et sereines, fortes et bien dessinées. La bouche, je la préfère souriante et plutôt gourmande. Enfin, dès la première minute de conversation, je sais si je lui plais ou non. Un petit quelque chose chez lui m’avertit, et je ne me suis jamais trompée. Et si, en quelques secondes, j’ai fait le tour de l’homme que je rencontre pour la première fois, tout reste à faire… Tranquillement, je m’attache à savoir si, enfin, c’est LUI. Il m’a invité chez lui. J’ai accepté. Pas tout de suite, j’ai attendu de le mieux connaître. Pas la vraie confiance encore, plutôt le goût de l’aventure. La curiosité.
Un logement, pour moi, est révélateur : la bibliothèque, la cuisine, la chambre aussi, reflètent beaucoup de la personnalité du maître des lieux. Chez lui, c’est propre. Une légère odeur d’eau de Javel subsiste. Je le soupçonne d’avoir tout nettoyé il y a peu.
Intervient la vraie question : suis-je venue pour faire l’amour, tout simplement ? Faut-il le faire languir ? Lui sauter dessus ? Boire un peu avant ? Il a l’air aussi gêné que moi. C’est bon signe. Allez, s’il insiste comme il faut, je me laisserai faire. Mais, “comme il faut”, c’est quoi au juste ? C’est décidé, je lui offre mon corps. Tant pis si je fais une connerie ! J’espère qu’il en voudra !
Il me rassure en m’enlaçant sur le canapé. Il me prend la bouche. Il a les lèvres chaudes, gourmandes, précises… Il ne veut pas, quand même, me prendre sauvagement ici, là, tout de suite… Non, il se lève, m’entraîne dans sa chambre. Les draps sont frais, bien tirés. Coquin va, il a tout préparé…
Ce que j’aime chez lui, c’est qu’il n’a pas l’air pressé. Il m’invite, tout doucement, à m’allonger, mais de dos par rapport à lui (?). Il s’installe tranquillement derrière moi jusqu’à épouser tout mon corps. Et là, je sens un souffle dans mes cheveux : “On est bien, non?” Que voulez-vous que je lui réponde ? C’est vrai que l’on est bien, dans la position dite de la “petite cuillère” . Je suis tout habillée mais je sens que ce n’est plus pour très longtemps.
Sa main gauche m’enserre négligemment un sein et ne bouge plus, comme attendant un ordre. (S’il compte sur moi, il rêve !). Son autre main se pose bien à plat entre mon nombril et mon pubis. Bientôt, l’index et le majeur appuient sur ce dernier, par à-coups furtifs mais bien réels. Le volcan situé juste en dessous entre en éruption, d’un coup. Gênée je suis, car mon bassin accompagne sa caresse… A son souffle court, sûre qu’il ressent une intense émotion à me tenir comme ça collée tout contre lui (Je le comprends, c’est normal). Je me cambre un peu pour confirmation. C’est confirmé ! Mon adorable fessier est bloqué par une sorte de piton dur, mais dur ! Certaine que même en bandant (pardon) tous mes adorables petits muscles, je ne pourrai pas le déloger de là. Telle n’est pas mon intention, d’ailleurs.
Mais j’y songe, à me cambrer ainsi… Il peut s’autoriser à penser que je veux passer à la casserole là, tout de suite ? Passer à la casserole, quelle vilaine expression ! Remarquez, la casserole, si on ne veut pas se brûler, il faut bien la tenir par un bout ! Je vais m’y employer… Je glisse donc ma main entre nos deux corps et me faufile entre son ventre (qu’il rentre, le coquin) et son pantalon. Je le sens bien, il est gros. Je l’empoigne à pleine mais et le serre. Je retire ma main, enlève le bouton avec deux doigts puis descend dans le même mouvement la fermeture éclair (je suis douée!).
Il est libre à présent, son sexe. Je sens qui palpite au creux de ma paume. Son souffle s’accélère…
Je sens ma jupe se relever, mon slip s’écarter tout seul (je ne sens pas sa main, lui aussi est habile). C’est le moment. Sûre. Devant mes yeux, sa main droite agite un emballage vide. Bien, il est protégé. Je me cambre et attend. Pas longtemps… Sont-ce les hommes qui nous envahissent où bien nous les femmes qui les engloutissons ?Les deux à la fois, sûrement. Cela dépend du côté où l’on se place. Ce que je sens, en tous les cas, eh bien, c’est très chaud, cela m’envahit doucement, mais inexorablement (où va-t-il s’arrêter ?). Sa main droite est toujours sur mon pubis et le presse doucement au gré de ses va-et-vient. C’est bon, c’est doux.
Tiens, si je lui prenais une fesse ? Bonne idée. Je la lui empoigne donc et la malaxe. Elle se rétracte et se détend en rythme. C’est une bonne grosse fesse charnue, ça !
Tiens, de la musique ! Il a une télécommande, sûre. Une douce mélopée envahit la chambre. Bonne musique mais trop lente (Pourquoi pas du Grégorien ou du Satie ?). J’espère que plus tard il mettra un cha-cha. J’adore faire l’amour au son du cha-cha… Chachacha, chachacha !Eh bien, voilà-ti pas qu’il se retire, là maintenant ! Il est toujours derrière moi. Il descend. Il descend encore. Je sens maintenant ses mains sur mes fesses… Mais qu’est-ce qu’il fait ? Il les lèche ! Alternativement l’une et l’autre. C’est délicieux ! Vraiment ! C’est un gourmand ce type. Un gourmet plutôt. Je ne sais pas comment il se débrouille, mais il se retrouve dessous maintenant. Ouh lala, que c’est chaud ! J’ai l’impression qu’il m’embrasse, qu’il m’engloutit, qu’il m’avale. Tout ! J’ai la tête enfouie dans l’oreiller afin de cacher mes râles. Dire que ma mère me traite de râleuse. Oh oui, là, je râle ! Qu’est-ce que je râle ! Il faut absolument que je lui rende la pareille.
Si j’arrive à lui attraper un mollet ou pied… Il va voir…C’est fait. Je me suis contorsionnée comme j’ai pu; ainsi j’ai pu m’agripper au creux de sa cuisse. Je tire. Qu’il se débrouille de l’autre côté, ce n’est plus mon problème. D’ailleurs, je lui fais confiance. Et le voilà : tout fier, tout dressé, adorable ! Je me penche et l’attrape dans ma bouche par le milieu, comme un chien d’un os. Je le mordille délicatement, descend un peu et lui attrape une bourse. Délicatement, je la roule dans ma bouche. On dirait un gros bonbon doux… Ma main droite lui entoure délicatement l’autre. Je la soupèse. Mon autre main lui pétrit une fesse…
Un long feulement s’échappe de ma gorge : il m’avale, il me lèche, il enfouie sa langue… Mon corps n’est plus à moi. Il ne m’obéit plus. Il lui appartient…
Maintenant, c’est à lui de gémir quand je me l’engloutis… J’aspire le plus que je peux… Je ne sais pas comment font les autres. Moi, je n’ai jamais appris. J’imagine que c’est une grosse sucette qu’il faut lécher comme telle ! Une sorte de gros sucre d’orge ! Une copine m’a dit qu’il fallait en même temps serrer la hampe, fort, cela le fait grossir et l’excite en même temps. Je tente de ne penser qu’à ce que je fais, mais ce n’est pas facile avec l’autre qui continue à me lécher entre mes cuisses comme si sa vie en dépendait…
Je lève les yeux et me surprends la glace de l’armoire. Je me vois les joues gonflées en train de m’escrimer sur son sexe. C’est la première fois que je me vois dans cette position… C’est très très excitant; je ne l’aurais pas cru. Dans le miroir toujours, j’aperçois ses cheveux surnager d’entre mes jambes et un certain bruit de succion… Je ne vais pas tenir longtemps comme ça, moi…
Sophie