L’orgasme, éléments physiologiques et concepts…
1- RAPPELS CONCERNANT L’ORGASME
MASTERS et JOHNSON de 1954 à1966 ont étudié sur le plan physiologique les réactions sexuelles d’environ 694 patients.
Ils ont pu regrouper les réactions sexuelles en quatre phases : excitation, plateau, orgasme, résolution, et élaborer le cycle de la réponse sexuelle de la femme. La femme pouvait contrairement à l’homme avoir plusieurs orgasmes.
Ils ont pu décrire en détails toutes les réactions sexuelles et leurs différentes phases, avec notamment les réactions vasocongestives, contrôlées par le système nerveux autonome et les réactions spasmodiques au moment de l’orgasme à type de contractions involontaires dans le vagin ou la partie basse du pelvis : battements pelviens toutes les 0.85 secondes .Ils parlent de plateforme orgasmique (au 1/3 inférieur du vagin).Il n’y aurait pas de réaction spécifique du clitoris au moment de l’orgasme
La fonction du clitoris serait d’éveiller et d’accroître la tension sexuelle (rôle de récepteur et de transformateur de la tension sexuelle ). Il est sensible à la stimulation proprioceptive et un excès de stimulation ou une stimulation trop directe peut être source de douleur. La rapidité de la réponse clitoridienne dépend de la nature de la stimulation directe ou indirecte. La stimulation clitoridienne pendant le coït se produit dans toutes les positions coïtales par traction de façon indirecte ou par pression.
Pour eux, il n’existerait qu’un seul orgasme grâce à une stimulation sexuelle efficace, quelle qu’elle soit, vagin et clitoris réagissant selon des types physiologiques constants.
KAPLAN reprend les travaux de MASTERS et JOHNSON et développe l’idée que l’orgasme est un réflexe. Il existerait un élément sensoriel, le clitoris, et un élément moteur, le vagin (le clitoris n’intervenant pas dans la décharge orgastique).
BARBACH & PICOLO ont également repris ces théories mécanicistes. L’idée était que la femme devait développer son senti par un apprentissage de la masturbation au niveau du clitoris . L’orgasme de la femme pendant le coït passant par une excitation clitoridienne uniquement.
Sur le plan vaginal, MASTERS et JOHNSON avaient décrit lors de la préparation à l’orgasme, des modifications importantes du canal vaginal avec augmentation de volume de la musculature sous la forme d’une tente, hypervascularisation et sécrétion , lubrification grâce aux plexus veineux entourant le vagin. Des récepteurs seraient sensibles grâce à la musculature périnéale à la notion de pression, à la distension et à la palpation .Il ne s’agirait pas là d’une sensibilité proprioceptive, comme au niveau du clitoris.
Ils avaient décrit la plate forme orgasmique, siège des contractions orgasmiques comprenant : la musculature périnéale, les muscles pubo-coccygiens, les muscles du plancher périnéal, la partie inférieure du vagin.
ALZATE a travaillé sur la notion de pression interne au niveau du canal vaginal. Il a pu mettre en évidence que des femmes qui étaient stimulées par des ballonnets placés en intra-vaginal dont on faisait varier la pression, arrivaient plus facilement à l’orgasme que des femmes qui étaient stimulées par des mouvements de va et vient. ALZATE montre que 89% des femmes arrivent à l’orgasme si elles sont stimulées par pression interne du vagin.
GRÄFENBERG décrit en novembre 1979 le point G qu’il situe à la face antérieure du vagin, et qui aurait une structure particulière (1983) permettant une meilleure sensibilité.
D’autres ne parlent pas d’un point mais d’une région de toute la face antérieure du vagin.
TORDJMAN a décrit une éjaculation féminine au moment de l’orgasme. Certains parlent de liquide sécrété par les glandes de Skène , d’autres d’émission d’urine. Des expériences ont montré que le substrat recueilli est différent de l’urine mais pourrait bien correspondre à un mélange d’urine et de substrat de lubrification.
DESJARDIN est d’accord avec cette dernière version. Il dément cette notion d’éjaculation et pense qu’il s’agit lors d’orgasme expulsif, d’une inversion de commande périnéale associée à une faiblesse périnéale, entraînant une émission d’urine.
DESJARDIN parle ainsi de différents types d’orgasmes .Comme MASTERS et JOHNSON, il part du principe qu’au niveau de la fonction sexuelle il y a le système musculaire autonome et le système musculaire strié volontaire .Mais il affirme que les fonctions vasocongestives (système nerveux autonome) peuvent être modifiées par la posture(système musculaire volontaire). Il introduit différentes notions qui permettent d’affiner la notion orgasmique .Notamment il parle d’orgasme à point de départ sensoriel vaginal, dissociant orgasme clitoridien et orgasme vaginal. Il reprend les travaux d’ALZATE. tenant compte de la sensorialité profonde et des notions de pressions intravaginales.(Le vagin devient lisse alors qu’il est strié habituellement :effet de pression sur les parois internes : effet de tente vaginale). L’utérus n’aurait pas de valeur excitatoire mais ses mouvements en auraient une. Par ailleurs, le col de l’utérus a de nombreuses terminaisons nerveuses.
Egalement, il amène un vocabulaire précis en tenant compte des réactions physiologiques et des réactions subjectives et émotionnelles de l’individu. Il parle d’orgaste et d’orgasme. Il décrit trois types d’orgasme vaginal : orgasme de type expulsif orgasme de type contractile orgasme post-éjaculatoire
2 – DEFINITIONS ET VOCABULAIRES CONCERNANT L’ORGASME ET L’ANORGASMIE
LA FRIGIDITE
Le terme ” frigidité ” prête à confusion pour Hélène KAPLAN . Il désigne n’importe quelle forme d’inhibition de la réaction sexuelle féminine, de l’absence totale de réceptivité et de sensations érotiques aux inhibitions orgastiques mineures.
L’ambiguïté et la confusion régnant dans la nosologie de la frigidité ont rendu impossible l’établissement de statistiques relatives aux troubles sexuels chez la femme ,pendant une époque. (Rapport KINSEY , Etude du Dr FISHER.)
MASTERS ET JOHNSON avaient proposés le terme de dysfonctionnement orgasmique absolu, occasionnel ou lié aux circonstances à caractère primaire ou secondaire. Mais ce terme était restrictif excluant réceptivité et sensations érotiques.
KAPLAN proposa les termes de troubles généralisés du fonctionnement sexuel et frigidité pour désigner une déficience caractérisée par une inhibition généralisée de l’excitation sexuelle .Elle parla aussi d’anesthésie sexuelle ou d’hystérie de conversion. Il s’agissait d ‘absence d’émotion érotique , d’absence de réactions physiologiques sexuelles : la patiente pouvant mais pas nécessairement être incapable d’orgasme. Elle dissocia les troubles d’ordre psychosomatiques (manifestation physiologique d ‘un bouleversement affectif néfaste), des troubles d’ordre hystérique (mécanisme de défense psychique à caractère névrotique).
A l’heure actuelle, ce terme reste très général et n’est plus vraiment employé, sauf dans le grand public, parce que trop imprécis en sexologie.
On parle plus volontiers de troubles du désir pour désigner chez une femme une absence d’envie sexuelle (absence d’excitation, de pulsion, de libido, d’intérêt, d’appétit, d’attirance, de goût sexuel…) et de troubles du plaisir pour désigne une mauvaise gestion de l’excitabilité (anorgasmie ).
CORRELATION ENTRE TROUBLE DU DESIR ET DU PLAISIR : L’ANAPHRODYSIE.
Ce terme désigne un trouble global associant un trouble du désir et un trouble du plaisir associé.. Un trouble du plaisir peut entraîner secondairement un trouble du désir même si celui-ci n’existait pas au départ
L’ANORGASMIE
D’après EICHER, l’orgasme peut être défini comme l’apogée de l’excitation et de la tension sexuelle : le point d’orgue s’épanouit en une explosion d’émotion suivie d’une agréable sensation de bonheur et d’un état de relaxation. Ici , l’orgasme est présenté comme un vécu émotionnel associé à des réactions physiologiques décrites plus haut.
Fondamentalement, l’homme ou la femme peuvent décrire ce vécu orgasmique. Chez l’homme, la réaction orgasmique s’accompagne d’une éjaculation avec émission de sperme bien qu’il existe des orgasmes secs ou rétrogrades (après prostatectomie par exemple).
L’anorgasmie signifie absence d’orgasme, mais le terme est imprécis puisqu’on ne sait pas s’il s’agit de réactions physiologiques absentes ,de courbe d’excitabilité non aboutie ,de vécu émotionnel insastisfaisant. La localisation vaginale ou clitoridienne ,le moment de l’intromission pénienne ne sont pas précisés par le terme.
L’anorgasmie est une plainte beaucoup plus rare chez l’homme alors que chez la femme, elle représente une grande cause de consultation.
Je ne développerai ici que l’anorgasmie féminine.
L’ANORGASMIE PRIMAIRE.
Elle désigne les cas où la femme n’a réellement jamais expérimenté l’orgasme.
L’ANORGASMIE SECONDAIRE.
Elle s’applique aux femmes à l’origine capables d’orgasme qui après une grossesse, un accouchement ou tout autre événement ou absence d’événement notable, perdent cette aptitude. Elles viennent d’ailleurs plus vite et plus volontiers consulter le sexologue ou le gynécologue que les autres..
L’ANORGASMIE COÏTALE.
C’est une absence d’orgasme durant l’intromission pénienne chez la femme. Ces femmes peuvent cependant atteindre l’orgasme par un autre procédé : par la masturbation (activité auto-érotique) ou par la stimulation manuelle du partenaire ou autre procédé avant le coït. Ce terme ne dit rien sur la localisation du plaisir de la femme.
L’ANORGASMIE SELECTIVE OU RELATIONNELLE.
Elle désigne chez une femme qui peut avoir un orgasme seule, l’impossibilité d’avoir un orgasme avec un partenaire. Il peut s’agir aussi d’une femme qui peut avoir un orgasme avec un partenaire et pas un autre, en excluant le fait que les partenaires ont une difficulté sexuelle.
L’ORGASTIE.
C’est un terme utilisé par Jean-Yves DESJARDIN. Il précise l’existence positive des réactions physiologiques sexuelles décrites par MASTERS et JOHNSON.(réactions spasmodiques de décharges ) Il s’agit d’un plaisir à point de départ le plus souvent clitoridien principal. Il est plutôt décrit comme désignant un plaisir obtenu mécaniquement par frottement, plutôt court et donc peu satisfaisant, qui resterait très localisé donc peu diffusant dans le corps. Il y a en général peu ou pas de vécu émotionnel associé, et l’on peut même retrouver un conflit intra-psychique intense (manque de permissivité, sexualité vécue comme dégradante…).
L’ANORGASTIE.
Elle désigne l’absence ou le non aboutissement des réactions physiologiques de décharges de la tension sexuelle chez la femme.
L’ORGASMIE.
C’est un terme également employé par DESJARDIN qui désigne la présence de satisfaction sexuelle globale : à partir de stimulations à point de départ clitorien mais principalement vaginal, (sensoriel ou cérébral). L’orgasme est décrit comme localisé au niveau profond vaginal, périvaginal et même ventral .Ce plaisir se prolonge dans le temps, avec une certaine intensité et se présente comme plutôt diffusant dans le corps. Il existe un vécu intra-psychique tel que la volupté, le lâcher-prise, la jouissance. Ici, les réactions sexuelles physiologiques et les éléments psychiques sont en phase. L’auteur dissocie trois types différents d’orgasmes vaginaux : L’orgasme de type expulsif est associé à des mouvements vaginaux à type de poussée vers l’extérieur. L’orgasme de type contractile est associé à des contractions intenses des muscles pubo-coccygiens. L’orgasme de type pré-éjaculatoire est associé de façon reflexe à l’éjaculation du partenaire.
L’ANORGASMIE.
Elle désigne l’absence d’éléments psychiques de satisfaction profonde et globale de la patiente, alors qu’elle peut être capable de vivre l’orgaste sur le plan physiologique.
3- L’ORGASME ET L’ANORGASMIE SUR LE PLAN SOCIOLOGIQUE :
La question de l’orgasme de la femme renvoie à des données sociologiques et à la place qu’on lui accorde dans la société.(MASTERS ET JOHNSON ).
Beaucoup d’hommes ont écrit sur la femme et son plaisir et il faut discerner dans ces discours l’influence sociologique des relations homme-femme. En effet la sexualité féminine reste peu explorée contrairement à la sexualité masculine sur le plan médical . Par ailleurs la maternité et l’obstétrique ont été largement étudiés.
LE RAPPORT KINSEY est le premier document sociologique paru en 1953, aux Etats-Unis sur la sexualité féminine. L’échantillon est représenté par 900 femmes.
Il a corrélé masturbation et orgasme : 87% des femmes qui ne se sont jamais masturbées, n’accèdent pas à l’orgasme au cours de la première année de mariage contre 13% des femmes habituées à se masturber qui accéderaient à l’orgasme facilement pendant la première année de mariage. LE RAPPORT HITE représente un grand témoignage sur la sexualité des américaines entre 1972 et 1976. Il s’agit de 100 000 questionnaires distribués et 3000 retournés dont 1844 femmes ayant répondues à 3 questionnaires.88% (1630) déclarent avoir des orgasmes 11.6% (214) déclarent ne pas atteindre l’orgasme. Parmi les femmes ayant un orgasme,52% ont rarement ou régulièrement un orgasme grâce au coït 29% n’ont pas d’orgasmes dus au coït 19% ont des orgasmes pendant le coït avec stimulation manuelle du clitoris. le RAPPORT SIMON date de 1972.
L’ENQUETE A.C.S.F. est la plus grande étude récente faite sur la sexualité des français entre 1990 et 1992 L’échantillon représenté est de 2OO55 personnes
A la corrélation orgasme et masturbation :
Si elles se masturbent elles-mêmes :33% des femmes n’auraient jamais d’orgasme ou difficilement 44% en auraient toujours ou facilement.
Si le partenaire les masturbe avec la main :20% n’auraient jamais d’orgasmes ou difficilement 65% en auraient toujours ou facilement A la corrélation orgasme et pratique sexuelle :
Si le partenaire pratique le cunilingus :23% n’auraient jamais ou difficilement d’orgasme 55% en auraient toujours ou facilement
Par la pénétration vaginale du sexe du partenaire :16% n’auraient jamais ou difficilement d’orgasme 74% en auraient toujours ou facilement
Par la pénétration anale du sexe du partenaire :56% n’auraient jamais ou difficilement d’orgasme 19% en auraient toujours ou facilement.
4- PRECISION DE L’INTERROGATOIRE ET REPERCUSSIONS DES ANORGASMIES CLINIQUE
La patiente arrive régulièrement avec la plainte suivante “Je ne sens rien”.Il s’agira au cours d’un interrogatoire précis de faire préciser à la patiente ce qu‘elle entend par là : quelle est sa définition ou le sens des mots qu’elle emploie. Le thérapeute pourra dans certains cas lui fournir du vocabulaire permettant une précision. En effet il est important de pouvoir se faire une idée du trouble réel en question.
Peut-elle ressentir des sensations érotiques ? du bien-être ? de la détente pendant les caresses ? un plaisir d’intimité pendant le coït ? Certaines femmes peuvent être dans une absence d’éprouvé total. D’autres sont dans une absence de senti érotique et éprouvent tout le reste. D’autres encore sont orgastiques sur le plan clitoridien et par contre sur le plan vaginal recherchent les mêmes sensations clitoridiennes au niveau vaginal se plaignant de ne rien sentir. Il s’agit là d’une distorsion cognitive et quelques explications sur le type de sensibilité de la région permet de rectifier cette croyance afin qu’elle n’attendent pas l’impossible.. Souvent le thérapeute peut proposer des mots ou images car la femme étant dans une conscience modifiée lors des rapports elle n’a pas toujours les mots pour décrire ses sensations.
L’utilisation de planches anatomiques peuvent être d’une grande aide également.
L’utilisation du dessin (représentations du corps, organes génitaux externes ou internes, courbes d’excitabilité…) peuvent aider à la compréhension.
Dans la première consultation, cette mise à plat peut permettre de pointer les points positifs et pointer ce qu’elle ressent. Ceci permet de dédramatiser et de sortir de la pensée de l’échec .En effet la femme peut avoir développé un sentiment d’infériorité, entraînant même une dépression détériorant sa vie quotidienne .(EICHER)
La frustration continuelle peut lui donner ce sentiment d’échec, l’amenant à des variations d’humeur. Il sera important de rechercher des colères, des pleurs au décours des rapports .Il peut s’agir de femmes hyper-actives qui cachent leur insatisfaction à travers le travail.
La perte de désir peut apparaître secondairement. La femme ne veut plus se confronter à de nouveaux rapports craignant l’échec répété. Cette phase suit souvent une période d’espoirs et d’essais divers avec le partenaire, puis de découragement.
Le partenaire peut également se sentir dévalorisé du fait de l’incapacité à satisfaire sa femme surtout s’il met un point d’honneur à vouloir lui donner du plaisir. S’il est axé sur la performance et narcissique il pourra venir seul en consultation devançant la partenaire .
Le trouble du désir associé le plus souvent, entraîne vite des perturbations dans le couple générant des tensions pouvant amener une conjugopathie.
5- CAUSES DES ANORGASMIES
5-1 ANORGASMIE ET MECONNAISSANCE DU CORPS :
Le muscle pubo-coccygien (releveur de l’anus) joue un role important dans la capacité orgasmique.
Suite à l’accouchement, ou au moment de la ménopause du fait d’une modification de l’imprégnation hormonale, il peut être distendu. La femme n’arrive plus à contracter son périné ou elle se rend compte qu’elle n’a jamais appris à s’en servir.
La manœuvre de KEGEL pourra être effectuée par l’obstréticien ou le rééducateur. Un prolapsus éventuel doit être éliminé.
Le stop-pipi peut être proposé à type de test.
A l’interrogatoire, il sera recherché : des pertes urinaires à la toux, à l’effort, aux mouvements, au port d’objet une pollakiurie le “syndrome de perte du pénis ” qui correspondrait à un vagin trop large (béance vaginale) EICHER 1992 Dans certains cas, l’homme peut connaître un retentissement direct quant à sa capacité érectile ou orgasmique. En effet, c’est- la pression des muscles pubo-coccygiens de la femme exercée sur le pénis qui relancerait l’excitabilité chez l’homme par l’intermédiaire de capteurs de pression .
Ex : le mari peut se plaindre que la femme est trop large
La femme peut dire qu’elle ne sent plus le pénis du partenaire.
5-2 ANORGASMIE ET DYSPAREUNIES :
5-2-1 Dyspareunies non organiques :
On recherchera une douleur de type mécanique :
1- douleurs profondes intravaginales retrouvées lors de la pénétration et associées aux mouvements de bassin. Elles sont présentes seulement dans les positons favorisant les pénétrations profondes (femme sur le partenaire par ex), et absentes quand la pénétration est moins profonde (femme dos au partenaire par ex).
Il s’agit dans ce cas d’un problème anatomique lié à une inadéquation anatomique entre les deux partenaires : un vagin trop court ou /et un pénis trop long. Il suffit le plus souvent d’une explication pour que tout rentre dans l’ordre et que le couple choisisse des positions adéquates.
ANORGASMIE ET MUSCLE PUBO-COCCYGIEN :
EN 1992, EICHER MESURE LA PRESSION INTERNE INTRAVAGINALE CHEZ 130 FEMMES ET ETUDIE LEUR CAPACITE ORGASMIQUE.
DANS 1/3 DES CAS : POUR UNE PRESSION INTRAVAGINALE < 10 mmHg
30 % ATTEIGNAIENT TOUJOURS OU SOUVENT L’ORGASME
DANS 2/3 DES CAS :POUR UNE PRESSION INTRAVAGINALE > 10 mmHg
85 % ATTEIGNAIENT TOUJOURS OU SOUVENT L’ORGASME.
ANORGASMIE ET MUSCLE PUBO-COCCYGIEN :EICHER 1992
LES FEMMES AYANT UNE INAPTITUDE ORGASMIQUE MANIFESTENT UNE MOINDRE CAPACITE A CONTRACTER LEUR VAGIN
LA CAPACITE ORGASMIQUE S’AMELIORERAIT
AVEC L’AGE
AVEC LE NOMBRE DE NAISSANCES
2-douleurs orificielles et intravaginales : douleurs apparaissant en début de rapport surtout si la femme manque de libido ou si les préliminaires n’ont pas été suffisants. Douleurs apparaissant au cours de la pénétration décrites par les patientes comme des sensations de brulures pouvant persister après le rapport.
Il s’agit dans ce cas d’un manque de lubrification : un traitement symptomatique consistera à prescrire un lubrifiant , avant qu’une cause psychologique ou physiologique soit recherchée.
Egalement on retrouvera une participation musculaire à type de contraction des muscles pubo–coccygiens associée au stress et à l’appréhension de la douleur.
Dans tous les cas on tiendra compte de l’état général de la patiente, de son rythme de vie et de sa charge de travail ainsi que des maternités rapprochées. Tout un contexte de fatigue de surmenage allant à l’encontre de la sexualité
5-2-2 dyspareunies et atteintes organiques vulvaires, vaginales, pelviennes :
(KAPLAN, EICHER , CHEVRET)
– affections pathologiques de la vulve ou du vagin :vaginites post radiques vaginites post-infectieuses (tt de mycoses à répétition) DYSPAREUNIES entraînant une absence de flore vaginale vaginites allergiques (pdts d’entretien, préservatifs,…) infections diverses (bartholin, m.s.t…) – affections pathologiques pelviennes :endométriose, endométrite fibrome prolapsus DYSPAREUNIES PROFONDES – atteintes post chirurgicales ou obstétricalesdéchirure du ligament large d’ALLEN et MASTERS – malposition utérinerétroversion utérine 5-2-3 Dyspareunies et affections organiques localisées
affections pathologiques locales externes ou internes :épisiotomie brides ou cicatrices douloureuses DYSPAREUNIE ORIFICIELLE affections pathologiques clitoridiennes : ET / OU COITALE adhérences clitoridiennes empêchant la rotation du clitoris accolement du clitoris à son capuchon créant une inflammation douloureuse à toute stimulation 5-3 ANORGASMIE ET ATTEINTE DE LA LIBIDO
5-3-1 diminution de la libido et atteinte organique :
– maladies organiques :
. rénales, pulmonaires, tumeurs, affections cardiaques …
– maladies du foie
– hépatite, cirrhose, M.N.I. DIMINUANT LA LIBIDO
– troubles endocriniens : ENTRAVANT l’EXCITATION
– troubles neurologiques périphériques : troubles du système nerveux autonome, S.L.A., traumatismes de la moelle épinière, sclérose en plaque, atteintes centrales : ici la libido n’est pas touchée, mais l’action des nerfs périphériques ou des centres réflexes des réactions sexuelles est entravé
5-3-2 diminution de la libido et troubles psychiques :
– dépressions graves : ici, diminution de la libido et entrave secondaire des réactions sexuelles.
5-3-3 diminution de la libido et prises de toxiques :
– l’alcool à forte dose : entraîne une dépression généralisée du S.N.C. et des atteintes périphériques.
– les amphétamines : entrave la libido et le fonctionnement sexuel
– les autres drogues étant à priori plutôt stimulantes.
5-4 ANORGASMIE ET EFFETS DES MEDICAMENTS :
5-4-1 : Médicaments anti-dépresseurs :
1/3 des patients dépressifs non traités se plaignent entre autres d’anorgasmie (MATTEW).
Les troubles de l’orgasmes et de l’éjaculation sont fréquents chez les patients traités par antidépresseurs sérotoninergiques. (BAÏER ,PHILIPP )
On note toutefois aucun effet avec le moclobemide et le bupropion
Il existe un effet stimulant avec la viloxazine et le trazodone
5-4-2 :Autres psychotropes :
Les effets des neuroleptiques, tranquillisants, I.M.A.O. , et autres sont peu répertoriés dans la littérature, concernant la sexualité féminine. On retrouve dans un article (MENUT,LERICHE) concernant la sexualité masculine, l’indication que tous les neuroleptiques inhiberaient la libido sauf les butyrophénones. Tous les anxiolytiques, les I.M.A.O, les anti-épileptiques inhiberaient la libido également.
5-4-3 : Autres médicaments :
Beaucoup de médicaments sont inhibiteurs de la libido, de l’érection ou de l’éjaculation chez l’homme. Que faut-il penser concernant les effets sur la sexualité féminine ?
Notamment tous les diurétiques sauf le moducren, et l’esimic agissent sur la libido.
Concernant les anti-hypertenseurs : cinq d’entre eux sont inhibiteurs de la libido. Ce sont : le trandate, l’avlocardyl, l’hemipralon, l’inderal, le propranolol et tous les anti-hypertenseurs d’action centrale. Par contre ils sont tous chez l’homme inhibiteurs de l’érection . Que pourrait-on en déduire chez la femme ?
Les anti-arythmiques : quatre d’entre-eux sont inhibiteurs de la libido :le corbionax, la cordarone, la digoxine, le mexitil. Ils inhibent pratiquement tous l’erection.
Les hypo-cholestérolemiants : interféreraient tous au niveau de la libido et de l’érection.
5-5 ANORGASMIE ET MODIFICATION DU SCHEMA CORPOREL :
Suite à une chirurgie ou un accident, la patiente peut développer une anorgasmie secondaire. Notamment dans tous les polytraumatismes de toutes sortes, les chirurgies touchant les organes génitaux internes, externes où des zones représentant symboliquement la féminité comme les seins , il y a atteinte du schéma corporel..(EICHER)
Ex de femmes mastectomisées, hysterectomisées .
De plus, si un diagnostic de maladie grave accompagne l’amputation, il y a aussi la notion de perte d’une partie du corps qui intervient (surtout si elle est chargée de significations multiples dont celles de la féminité), mais aussi intervient une crise existentielle liée à la gravité.
La notion de handicap transitoire ou définitif vient souvent se surajouter et accentuer le vécu de perte. Le handicap moteur d’une partie du corps est sans doute invalidant pour revivre une sexualité. La perte des fonctions excrétrices et la nécessité de mises en place de stomies entraînent particulièrement au début un vécu de honte et de gène qu’il faut pouvoir surmonter.
Un traumatisme psychique sans atteinte corporelle de visu, par exemple dans le cas d’annonce de diagnostic grave amène des représentations corporelles du corps différentes associées à un syndrome dépressif et trouble de la libido.
Ex :Dans les suites d’annonce d’une séropositivité V.I.H. les sujets décrivaient leur corps comme sale, passif, endormi : (ROCHET)
La chirurgie reconstructive dans certains cas et la psychothérapie pourront aider la patiente .
6- COUPLE, CLIMAT AFFECTIF, CONTEXTE ET ANORGASMIE :
6-1 COUPLE ET SEXUALITE :
6-1-1 Le partenaire présente un trouble sexuel :
Il s’agit d’un trouble de l’éjaculation rapide (E.P.):
– On retrouve fréquemment cette association de troubles chez les deux partenaires :
– MASTERS et JOHNSON retrouvent sur 168 Patients souffrant d’E.P., 68 dont les épouses sont atteintes de dysfonctionnement orgasmique.
– L’anorgasmie entraîne-t-elle l’E.P. ? L’E.P. entraîne-t-elle l’anorgasmie ? Sans doute que les 2 symptômes s’alimentent l’un l’autre, le stress s’auto-générant entre les 2 partenaires.
– La femme se plaint alors d’impossibilité de senti interne par manque de temps
craignant toujours la survenue de l’éjaculation signant la fin du rapport .
Il s’agit d’un trouble de l’érection :
L’homme souffrant de trouble érectile de façon répétée met la partenaire dans un état de frustration important, pouvant engendrée chez elle de l ‘anxiété dés le début du rapport. La peur de l’échec devient la peur du couple.
6-1-2 Le partenaire méconnait la sensorialité féminine et la physiologie féminine, la femme pouvant dans certains cas la méconnaître également pour elle-même.
Il s‘agit alors de notion d’observation que l’homme n’a pas développé suffisamment s’il est trop tourné vers son plaisir et pas assez vers sa partenaire .Il n’a le plus souvent pas développé non plus son espace sensoriel interne. Les zones érogènes et les préliminaires ne sont pas suffisamment explorés. Des notions de temps ,de rythmes, d’espaces manquent, alors qu’ils interviennent dans la notion qualitative de plaisir.
On retrouve dans ce que rapportent les sujets des mouvements coïtaux inadéquats comme trop rapides, identiques de type mécanique, ou trop profonds. La notion d’orgasmes multiples chez la femme n’est pas toujours connu .
Un dicton dit : il n’y a pas de femme frigide, mais seulement des hommes maladroits ?c’est sans doute sexiste et caricatural mais il y a un peu de vrai dans ce dicton.
6-2 COUPLE ET CLIMAT AFFECTIF :
Les conflits conjuguaux, la dysharmonie conjuguale peuvent avoir un gros retentissement sur la sexualité féminine. Beaucoup plus que chez l’homme le climat affectif peut perturber la libido et entraîner des répercussions dans le processus d’abandon qu’on retrouve dans la sexualité féminine.
GEBHARD de l’Institut KINSEY , a travaillé sur la notion de climat conjugal et de temps d’intromission.
Dans les mariages très heureux : 4,4% des femmes n’accèdent pas à l’orgasme.
Au cours d’un coït conjugal dont les préludes se prolongent au delà de 21 mn . 7,7% seulement des femmes restent anorgasmiques.
Quand l’intromission pénienne excède 16 ,5 mn : 1% des femmes seulement ne vont pas au bout de leur expérience orgasmique
Ici la relation est donc faite entre climat affectif, temps de relation et satisfaction sexuelle. Dans le rapport HITE, on retrouve cette composante de climat affectif et de temps :
Aimez vous rester en état d’excitation pendant un temps plus ou moins long ?349/762 répondent en majorité : ” vraiment longtemps ” dont 2O disent que ” plus les préliminaires sont longs, meilleur est l’orgasme ” d’autres disent que ” c’est particulièrement agréable avec un partenaire qu’elles aiment. ” 6-3 CONTEXTE RELATIONNEL ,CIRCONSTANCIEL ET ORGASME :
Des circonstances particulières peuvent aussi être à l’origine d’inhibition orgasmique , comme on peut les retrouver chez l’homme qui présente des troubles érectiles .
– Une contraception inexistante peut entraîner la peur d’être enceinte et l’impossibilité d’abandon.
– Une sexualité non protégée peut entraîner la peur de la contamination bien que le plus couramment la peur vienne après.
– Le coït interrompu technique contraceptive utilisée longtemps dans un couple peut entraîner une anorgasmie : phénomène majoré si l’homme souffre d’E.P.(peur du manque de temps couplé à une peur de la fécondation)
– Une interruption de rapport au début de la sexualité vécu comme traumatique :
par ex : – jeunes surpris par les parents,
– surpris dans une voiture par la police,
– surpris par le gardien d’un stade dans un vestiaire et amenés au poste de police
En fait tout climat de stress, d’insécurité, de tension va pouvoir interrompre l’évolution de l’excitabilité. J’émets l’hypothèse que le blocage orgasmique sera d’autant plus initialisé que pendant le rapport l’intensité du vécu émotionnel du sujet à ce moment là est forte . L’événement éruptif pourrait saisir le sujet par le fait qu’il est chargé de significations symboliques importantes pour lui (interdit parental, voyeurisme, fantasme et loi… ) .
Le vécu de gravité va ensuite faire naître des pensées anticipatrices d’anxiété ou d’échec lors du prochain rapport. Egalement, la répétition des circonstances inhibitrices ou interruptives vont faire passer le blocage orgasmique à la chronicité.(par ex pour les femmes ayant un partenaire souffrant d’E.P).
7- STRUCTURE PSYCHIQUE DES PATIENTES ANORGASMIQUES :
On retrouve volontiers des personnalités anxieuses ou psychosomatiques :
– femmes ayant une forte réactivité émotionnelle
– femmes sensibles au manque de sécurité des structures phobiques ou obsessionnelles
– femmes ayant des peurs irrationnelles quant à l’abandon, la perte de vigilance, le lâcher prise ou toute peur quant à l’homme et au sexe masculin (idée d’être percées, blessées, contaminées, salies …) des structures type état-limite ou pré-psychotique :
– femmes évoquant la peur de se perdre, perdre leur intégrité, perdre leur limite…On ne pourra pas faire le diagnostic sur ces simples mots.
8 – ELEMENTS PSYCHODYNAMIQUES RETROUVES ET CONFIGURATION FAMILIALE CHEZ LES PATIENTES ANORGASMIQUES :
Les éléments psychodynamiques de base de la sexualité féminine ont été très bien relatés par CHASSEGUET-SMIRGEL ou JACQUES ANDRE .Je ne reprendrai pas ici toutes les étapes de la psychogenèse ou toutes les hypothèses formulées par les différents psychanalystes .
Sur le plan psychique , l’anorgasmie peut être expliquée comme une capacité insuffisante à se laisser aller.(ABRAHAM)
EICHER décrit une peur de perte d’Ego. L’état de vigilance modifiée ne peut être atteint du fait de craintes ou de conflits intrapsychiques parasitant.
FISHER rapporté par ABRAHAM a décrit chez les femmes ayant une difficulté orgasmique des problématiques de perte ou de séparation non résolues une intolérance de la part du milieu une éducation trop répressive MASTERS et JOHNSON retrouvent aussi un conformisme religieux :
Sur 193 patientes anorgasmiques, 41 étaient issues d’un milieu rigide.
En clinique , ces femmes parlent d’absence de fantasme, de fantasmes qu’elles ne peuvent accepter, vécus comme interdits ou anormaux.
Sur le plan psychodynamique , ABRAHAM décrit chez les femmes anorgasmiques :des conflits de type oedipien avec sentiments de culpabilité et de compétition importants. des conflits de type pré-oedipien avec besoins narcissiques intenses. Il retrouverait chez ces femmes un refus de la féminité (femmes ayant eu de mauvais rapports avec leur mère) . D’autre part, il évoquerait que les femmes ayant l’orgasme facile ont pu bénéficier d’une image paternelle vécue comme forte.
Sur le plan clinique , on retrouve aussi un certain nombre de femmes ayant vécues des expériences traumatiques sexuelles (abus sexuels) ou des femmes ayant eu particulièrement des mères intrusives ou castratrices. Elles parlent du refus de la soumission, ou de sexualité vécue comme violente par exemple.
REMARQUE :
Elle peut se retrouver dans une relation où la femme surinvestie la réussite sexuelle pour venir contrecarrer sa peur de perdre le partenaire.
A mon avis , il s’agit plus là de l’émergence d’une personnalité mal assurée qui s’exprime dans un contexte relationnel particulier : décalage d’investissement sentimental entre les deux partenaires, décalage de niveau socio-culturel …
9-BIBLIOGRAPHIE SUR L’ANORGASMIE :
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