Le mystère Edouard Stern… #6
Pour “ceusses” qui ne le savent pas (encore), il existe un livre prétendument interdit qui a été brûlé au Parlement Européen, dans le même esprit que les célèbres et abominables autodafés Nazis…, livre qui a également été cité par la Ministre de la Justice de l’époque comme l’œuvre de deux personnages visionnaires et hyper-documentés, ayant prédit ce qui allait se passer sur base de ce qui s’était passé (le 11 septembre 2001)…
Y a de quoi s’esclaffer, là, non ?
Brève de commentaires inutiles, le livre existe toujours… et le meilleur de l’affaire ne se trouve pas dans ses pages, mais dans le site “bonus” : www.LesProtocolesDeSion.com…
Un des deux auteurs du livre dont question, n’est autre que mon “pote” Patrick Henderickx, qui…, ces derniers temps, pour le passer (le temps), s’est mis en tête et en plume d’enquêter sur l’affaire Edouard Stern/Cécile Brossard…
J’ai l’impression (pour rester dans l’édition) qu’il cherche à écrire sur cette affaire…, ce pourquoi il me téléphone cent fois par jour (et nuit) pour me papoter de ce que j’ai déjà lu dans les médias… ce qui m’aide à publier divers texticules couillus sur cette saga sexuelle sado masochiste… dans les pages de www.GatsbyOnline.com !
– Patrice, c’est la faute à mes enculés de voisins… et quand je dis enculés c’est au propre, ces immondices, vu que c’est un couple de tantouzes “pacsées” bien comme il faut… et toujours à se rouler des patins dans le jardin que c’en est à gerber ! Comme si j’aurais fait tant d’histoires, moi, pour un barbecue qui fume un peu… “Bonjour les folles !” que je leur disais tous les matins bien poliment, c’est pas comme si on se causait pas !
Sortir en boite c’était plus trop pour lui, il avait pris un sale coup de vieux depuis l’épisode de l’autodafé des “Protocoles de Sion” au Parlement Européen… et comme pour choper de la petite salope, il fallait maintenant s’y connaître en techno… et qu’il ne supportait pas cette musique de drogués…, il tournait en rond et ne s’arrêtait que pour me téléphoner pour me dire qu’il tournait en rond…
Voilà comment c’est arrivé : depuis que sa chienne d’avocate s’était barrée avec le chien, soi-disant parce que Patrick en avait ras-la-patate de devoir se branler en la regardant marcher à quatre pattes avec un collier et un harnachement BDSM en faisant waouf, waouf, waouf… il se sentait seul à se pignoler la tige comme une boîte de Vim en se souvenant d’elle faisant waouf, waouf, waouf…
Et puis faut dire qu’avec son ex-avocate chiennasse et ses idées bien arrêtées sur la fidélité, il avait un peu perdu les manières…, il draguait comme qui dirait : “à l’ancienne” et il ne ramenait pas besef, il était rouillé, un vrai boulet !
Alors comme d’aller aux putes ça ne le tentait pas…: “Avec tous ces travelos tu sais plus trop quoi tu niques“…, il s’était mis à l’Internet !
Il entravait rien, mais il répondait quand même aux émails : “ouais, ouais” de temps en temps, histoire de pas passer pour un arriéré…, un vrai balèze en informatique !
A force de surfer, il était tombé sur l’histoire de l’affaire Edouard Stern en latex rose, tué lors d’une partie fine sado masochiste par sa maîtresse, Cécile Brossard…
Il n’arrêtait pas de me demander le pourquoi et le comment de ce foutoir…
Je lui avais d’abord dit qu’il pouvait aller se faire f…, mais il avait compris que je l’envoyais se faire branler…, ce qui n’était pas faux !
A force, finalement, je lui ai dit qu’il devait tenter une séance BDSM avec une Maîtresse compétente, avec chaînes, fouets, cuissardes, corsets, pinces et autres joyeusetés…, en ce compris une combinaison en latex rose…
Il avait éructé…
Mais après quelques jours, parce qu’il ne comprenait rien à rien, il s’est fait à l’idée d’aller sur des Forum sadomasochistes et sur Meetic et Facebook…
Patrick a trouvé ça un peu “chéro“, mais bon, plutôt que de claquer des ronds à picoler au bar entre mecs à se raconter des histoires de nanas…
Au bout d’un moment, les filles voulaient toutes causer avec lui vu que c’était le mec qui avait écrit “Les 3 marches” et “Parole donnée“… et qui était aussi passé dans une émission de Mireille Dumas…, toutes choses qu’il avait indiqué dans son profil dans un style bien chiadé à l’appui d’une photo de lui d’il y a dix ans où il présentait encore bien…
Mais dès qu’il discutait de sado-masochisme…, elles s’effrayaient comme des pucelles !
– C’était pourtant bien pour ça qu’elles étaient là toutes ces salopes !... qu’il me disait sans cesse…
Et pis comme il était près de tout laisser tomber et d’aller aux putes pour de bon, il y en a une qui a bien voulu tchatcher avec lui sans faire sa mijaurée.
Il marronnait sévère pour ses ronds foutus en l’air pour des prunes…
“LOL BDSM“, c’était son pseudo…
Patrick croyait que c’était pour “Lola“, mais non, en fait c’était Cynthia qu’elle s’appelait.
Elle a été tout de suite d’accord pour baiser façon sado-maso, elle lui a dit : “On fait ça chez toi, j’amène le matériel“…
C’est là qu’il a capté qu’il allait enfin savoir pourquoi Edouard Stern s’était enfilé dans une combinaison de latex rose…
– Quand elle est arrivée la Cynthia, putain comment qu’elle était bonne…, j’en revenais pas de me taper un chouette petit lot comme ça, quand elle s’est mise à poil avec des cuissardes, putain, j’ai eu envie de la tourner dans tous les sens, de la déchirer grâve, qu’elle crie, qu’elle hurle qu’elle jouit pendant que je me branle sur sa gueule de salope, la pute ! Pis ça a commencé à merder quand elle a déballé son accastillage, ça me faisait débander toutes ces chaînes. Je suis pas une pédale !… que j’y ai gueulé dessus… et j’y ai allongé une tarte. Elle pissait du nez, mais ça avait pas l’air de lui déplaire. Elle m’a demandé une poche transparente, je voyais pas où elle voulait en venir, mais j’y ai été chercher un sac plastique de chez Lidl, avec ma tige pointée comme une boîte de Vim qui tapait dans tous les coins. Mais ça y a pas convenu, transparent qu’il le lui fallait, vu qu’elle voulait se le mettre sur la tête, comme quoi c’était que comme ça qu’elle arrivait à prendre son pied… Putain, ça m’a mis en rogne ! Dis donc poufiasse, j’ai jamais eu besoin d’étouffer une greluche pour la faire grimper au plafond ! que j’lui ai dit… Je l’ai plaquée sur le lit pour la prendre de force, elle s’est débattue comme une sauvage cette traînée, même qu’elle m’a mordu. Là j’ai vu rouge, j’y suis allé à grands coups de poings sur la gueule, à cheval sur elle. Putain, pour une masochiste elle encaissait mal, elle a carrément tourné de l’oeil et elle était molle comme un spaghetti. Ah la salope ! Tu vois pas qu’elle était morte ! Me faire ça à moi, l’enculée ! Et puis j’avais encore envie, putain comme j’avais le gourdin ! Je me suis remis sur elle, mais je pouvais pas, j’avais l’impression qu’elle me regardait avec ses yeux fixes de poisson mort. Alors je suis été ramasser le sac de chez Lidl…
Faut comprendre l’homme qu’est Patrick Hendericxkx…, sa célébrité lui est tombée dessus sur le tard, bien avant sa quète sexuelle du BDSM ; aussi abruptement qu’une secousse sismique en plein Pakistan, comme un poids supplémentaire dans sa vie déjà surchargée.
Après la publication de son premier roman, il a été invité pour parler dans l’émission de Mireille Dumas.
Pour sa première véritable télé, il était stressé, il a essayé de faire le même effet charismatique qu’Amélie Nothomb occupée à se branler aux toilettes (Amélie qui avait déclaré, lors de sa première télé, à 25 ans, qu’elle méritait le prix Nobel de littérature), mais ça a foiré, il faisait plutôt l’effet soporifique d’un Houellebecq inversé ; très mauvais écrivain, excellent orateur.
Il a quand même dit qu’il aimait bien les fruits pourris de la vie.
La rumeur s’est vite répandue, les ventes ont commencé à décoller 6 mois après la rentrée littéraire, une époque où il n’y croyait plus…
Après ça, il a écrit d’autres livres, le pire étant Les Protocoles de Sion que bien peu ont réussi à trouver, puis à lire jusqu’au bout…
Mais que lui importait !
En finale, pour résumer en faisant court, même bref…, comme je l’ai dit ailleurs et écrit ci-avant, je ne sais pas pourquoi, mais l’affaire Edouard Stern/Cécile Brossard l’a marqué…
Il a épluché minutieusement toutes les nouvelles, toutes les infos, toutes les notes… puis… il a voulu tester le BDSM en “vrai” avec une “petite blonde de banlieue” et c’est là qu’il a refait l’actualité…
Il s’est fait inviter chez Ardisson pour en causer…, il commençait à devenir un peu sénile à radoter les mêmes histoires, mais il lui restait un certain potentiel médiatique…
A son entrée sur le plateau, il y avait l’ex-femme de Nicolas Sarkozy, Patrick Bruel, Baffie et BHL autour de la table, déjà un peu saoul.
Puis tout a été très vite, il a re-raconté sa vie, on l’a confronté avec un théologien islamiste qu’il a descendu en flèche.
Dans ce foutoir, quelques gens supplémentaires ont déboulé : Mila Jocovich, Michael Yoün et sa femme ou son ex-femme Elsa Pataky, Larcenet, Jeffrey Eugenides, le mari de Kate Moss, Hugues Bersini, Patrick Besson, Heidi Slimane, Rock Voisine, Réné Angelil le producteur/mari de Céline Dion, Fred et Jamie, Laurent Garnier, Fred Berthet, Mr Scruff, Gérard Jugnot, Alizée, Karl Zéro, Thomas Bangalter, le sosie officiel de Gregory, Mylène Farmer, Isabelle Sorente, le frère de Scorcese, Jordy, Chimène Badi, Philippe Geluck, Beigbeder, Dan The Automator, Sharon Stone, Gino Russo, Nagui, Sophie Marceau, Cyril Drevet, Pascal Vrebos, K-Maro, Alicia Key, tous les membres de Franz Ferdinand, Sofia Coppola, Wesley Snipes…
Toutes et tous étaient bouches-bées à l’écouter raconter son expérience sado-masochiste qu’il comparait avec l’affaire Stern/Brossard… et ce avec en surimpression, un mini reportage sur la ré-éducation de Cynthia devenue la première Maîtresse BDSM tétraplégique et qui aidait les manchots à se branler…
Cynthia faisait pitié à voir dans son lit d’hôpital avec sa machoire toute rectangulaire comme Mitch Leery, le père à Dawson.
Elle ne savait plus parler, elle avait mordu et sectionné sa langue dans la douleur atroce qui avait suivi son expérience sexuelle avec Patrick.
Le réalisateur a introduit une montée de doux violons pendant que le caméraman zoomait sur les yeux humides de Cynthia.
Puis la caméra s’est éloignée et a zoomé sur les yeux de Patrick.
Les 20 minutes étaient écoulées, l’émission prenait fin.
C’était trop fort, les spectateurs, médusés ont été balayé dans les ténèbres du fond d’écran comme de vulgaires poussières.
Sa réputation était lancée.
Son blog www.LeDernierTueur.com accueillait 20.000 visiteurs par jour, il y faisait des prépublications exclusives, ça avait un succès monstre.
Il recevait plein de manuscrits de jeunes auteurs avides de conseil dans sa boîte aux lettres.
Il a été traduit dans 17 langues.
Son livre et son recueil de nouvelles dépassées étaient lus dans les écoles.
Il a gagné le prix de Flore du meilleur dernier roman, ça a bien reboosté les ventes.
Il a alors sorti un album de musique électronique expérimentale dans la foulée, ça a bien fonctionné.
On lui demandait son avis sur tout.
Et puis ?
Plus rien…
Au menu : Trois mini couques, deux piccolos, une boisson chaude (café, thé ou chocolat chaud), Choco Pops…, un jus de fruit, de la confiture, du beurre, un yaourt nature, du fromage et des œufs brouillés au bacon…, ainsi que d’autres aliments disposés disparatement en équilibre sur le coin de la table.
C’est maintenant aujourd’hui…, le temps a passé…, je prends le petit déjeuner avec Patrick, en arrière plan, un jeu télé du temps de midi.
Patrick, dans son obsession à comprendre pourquoi Edouard Stern prenait plaisir à se mettre nu dans une combinaison en latex rose…, est habillé d’une combinaison en latex rose, très chic, signée Narsico Rodriguez, un collier de chien autour du cou…, il est mal coiffé et sa barbe semble avoir été générée aléatoirement.
Ayant dormi dans sa chambre d’hôte, je suis vêtu de mon traditionnel peignoir Galliano, un peu vétuste, mais toujours furieusement élégant… et de mes pantoufles Valentino.
Je lui parle de son œuvre, de son avancement misérable de ces dernières semaines :
– Il te faut trouver une solution pour la suite de ton oeuvre sdo-masochiste, mais… tu ne peux pas miser sur le cul tout le long… et puis, avec l’orgie BDSM de la semaine dernière, sans oublier ce que tu as fait à cette Cynthia…, même si s’est passé pour elle en accident de travail…, je crois que tu es vraiment allé au bout de la question, le public obsédé sera ravi…, mais il faut autre chose…
Patrick a la tête plongée dans son bol de Choco Pops, il se redresse lentement en marmonnant, le lait se délivrant de ses narines :
– Je pense qu’il est temps de faire intervenir les forces du mal…., comme faisait Georges Bush !
Il a raison le bon bougre, l’enflure, il lui faut passer à la vitesse supérieure maintenant.
Je me prépare une biscotte au miel en pensant à la phrase pleine d’intelligence et de sagesse qu’il vient de prononcer.
Il y avait du progrès dans son hygiène ces derniers temps.
Il avait rangé un peu son chez-lui… et avait enfermé sa dernière conquête, une brave dame très BCBG, dans la cave.
Il avait taillé une petite fente dans la porte pour faire glisser un peu de nourriture ; Patrick allait nettoyer ses excréments tous les dimanche, mais n’avait pas encore pensé à lui changer ses vêtements.
Il espérait que cette nouvelle expérience allait (enfin) lui permettre de comprendre pourquoi Cécile Brossard avait tué son amant, alors qu’il était nu sous une combinaison de latex rose…
Il n’en avait pourtant pas besoin, il pouvait écrire n’importe comment et n’importe quoi…, de toute façon, il était célèbre.
Il est alors remonté dans ses souvenirs d’adolescence, transféré dans un orphelinat où il a subit de nombreux attouchements sexuels et plusieurs formes d’harcèlement moral.
Dans son école, il y avait un éducateur, un pion, insignifiant, habillé tout en noir, avec de longs cheveux sombres et gras, la mine ravagée par l’alcool ; il est mort et, deux jours après, personne n’en parlait plus.
Sa mort fut aussi discrète que sa vie.
Il n’existait pas.
Son histoire et son nom étaient inconnus de tous, il errait dans l’école comme un fantôme, dans sa veste usée de vieux motard, le regard éternellement épuisé par la vie.
Patrick découpait maintenant des carottes dans sa combinaison de latex rose.
J’ai dégluti en le voyant…
Patrick m’a jeté un regard en coin… et a commencé à se craquer les doigts.
J’ai bien respiré avant de lui dire : Tu es certain de vouloir aller dans ta cave ?
Pour toute réponse, il a poussé un gémissement sourd.
La dame BCBG était en pleurs, repliée dans un coin de la cave.
Patrick a directement commencé sans préliminaires…, lui décochant des coups de pieds dans la gueule en lui demandant pourquoi Cécile Brossard avait tué son amant, Edouard Stern… !
La dame hurlait qu’elle n’en savait rien, qu’elle ne connaissait pas Edourd Stern, ni Cécile Brossard…, son nez a fini par céder, sa machoire aussi…, le reste je n’ose pas le décrire…
Patrick lui a aussi arraché des cheveux avec les dents, serrant les poings en bavant…
Tout excité, il a zippé son zip (sic !) entre ses jambes, laissant apparaitre une paire de baloche comme des noix de coco surmonté de sa traditionnelle tige dressée comme une boîte de Vim…
La dame a alors réussi à lui envoyer un “low kicks” bien puissant dans les testicules…, broyant ses couilles avec son genou, de toutes ses forces.
Il avait maintenant 2 boules géantes, toutes bleues, entre les jambes…, sa tige comme une boîte de Vim étant devenue sous cette action, semblable à un Carambar pré-maché…
La dame en a transpercé une avec une fourchette en hurlant de joie…, un mélange de sang, de graisse et de truc blanc répugnant s’en est échappé.
Patrick a commencé à avoir des spasmes, il gerbait un machin vert, il a gerbé sur mes pantoufles Valentino, puis il a rampé jusqu’à la porte qui donne sur le jardin, il s’est roulé dans la pelouse en hurlant comme un porc qu’on égorge, trop sexy dans sa combinaison en latex rose.
Il avait une érection, mais ce détail était insignifiant.
Quel plan démoniaque, je n’avais rien compris mais cela semblait terrifiant…
Patrick serrait les dents et les poings en me regardant…
– Bordel, quelle histoire tordue, j’aurais pu trouver plus simple !!!
J’ai soulevé les épaules.
Il a alors pris un râteau, bien aiguisé, à deux mains, et s’est dirigé vers la dame BCBG, hurlant comme un t-rex de Jurassic Park, mais à un volume 1.000 fois plus élevé.
– C’est la combinaison qui lui serrait trop je pense…, nul doute que ce devait être pareil pour Edouard Stern et Cécile Brossard… m’a ensuite dit Patrick en rassemblant en un gros tas, les restes encore fumants de la dame BCBG…
Patrick venait de comprendre à sa façon le mystère Edouard Stern…
Le mystère Edouard Stern… #1
Le mystère Edouard Stern… #2
Le mystère Edouard Stern… #3
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Le mystère Edouard Stern… #6
Le mystère Edouard Stern… #7
Le mystère Edouard Stern… #8