Les aventures sexuelles d’un singe lubrique…
Chapitre #5
Quelqu’un dit : Vous revoilà encore !
Orang-outan dit : J’ai écrit une histoire me mettant moi-même en scène, je voudrais la publier ici, pour la postérité des plus de 25.000.000 de membres éberlués de GatsbyOnline…Cette courte quoique trop longue nouvelle, fut écrite il y a quelques-temps, elle est bâtie sur une architecture de grammaire quantique de nouvelle génération et propose des mots d’une rare intensité rempli d’oligo-éléments riches en anti-oxydants…
Quelqu’un dit : Ok, allez-y…
Orang-outan dit : OK, je commence : Le singe lubrique du web, aimait le vrombissement assourdissant de sa mobylette qu’il avait volée hier (c’est une façon de dire parce que c’est un “hier” d’il y a longtemps)… à un vieux vendeur d’occaz de mobylettes Sri Lankais à Toulouse. La sensation de puissance que lui donnait ce cri désespéré de moteur sur le déclin, l’apaisait. Filant à toute allure à contresens sur la Rocade, en écoutant un remix salsa de Mireille Mathieu dans les écouteurs de son baladeur de mini-cassettes qu’on ne trouvait plus que dans les brocantes…, Orang-outan se masturbait simultanément et frénétiquement pour fêter sa liberté sexuelle fraîchement retrouvée. Il mâchait allègrement un chewing-gum à la fraise et façonna une bulle immense avec une maîtrise impressionnante. Ses lunettes de soleil, qui lui donnaient un air de matamore, lui avaient coûté 3,50 euros au Prisunic. Son champ de vision était vierge de tout reflet aveuglant grâce à un procédé révolutionnaire qu’il avait eu l’occasion de tester dans une émission de télé-achat. Il jouit sur le guidon et passa in extremis entre deux poids lourds, ce qui l’excita à nouveau… Il ne put se résoudre à se masturber à nouveau, alors, il prit la prochaine sortie et demanda de l’aide à une jeune femme qui faisait son trottoir, Orang-outan croyant qu’elle le faisait… Le soleil de ce mois de mai frappait fort, mais le siège en plastique recouvert d’une fourrure verte fluorescente n’absorbait pas la chaleur…, par contre, il puait le vieux sperme. La ménagère le branlait très mal, ça l’énervait… et le flux de voiture augmentait sans cesse, ça devenait gênant pour lui de spermater dans ce merdier… Il prit alors une décision capitale.
Il se redressa et éjacula. Un doux parfum régalait ses naseaux, il se retourna et put contempler un champ infini de lavande, il se déshabilla et gambada nu vers l’horizon quelques heures. A 60 ans, Orang-outan ne supportait plus d’être seul, la perspective de passer une nuit sans compagnie féminine l’épouvantait, mais lui donnait aussi du courage pour se discipliner et reprendre le cours normal de sa journée. Arrivé à la piscine municipale, Orang-outan, dans son maillot vert (fluo lui aussi), était ultra-sexy, tellement qu’une jeune femme lui fit un sourire auquel il répondit par un double clin d’oeil arlequin et simultané.
Marchant vers une planche sinueuse, il se frotta au béton en hurlant des noms d’oiseaux maudits. Un flou orgasmique le poussa à attirer vers le fond un sexagénaire qui nageait paisiblement et que personne n’avait remarqué. Son profil d’animal sauvage simiesque, de fauve viril victime d’hémoroïde lui donnait une mine déconfite, style du vieux rabougri mal comprenant… Cela eut sur lui l’effet d’un exutoire sur son pénis. Dans une posture convulsive et triangulaire il lanca un regard accusateur au petit vieux mal comprenant, avant de lui briser la nuque dans l’abîme des profondeurs de la piscine…, des bulles s’échappèrent de la gueule du vieux con pour venir caresser le visage d’Orang-outan. Rapidement il improvisa une petite brasse et ressurgit des flots un peu plus loin, l’air de rien, affichant un sourire de touriste, la main agitée dans la poche de son maillot. Il appela un maître nageur en pointant du doigt le ridicule corps vieux et laid qui était remonté et flottait sottement à la surface. “Inutile de dramatiser, je pense que le temps a tranché quant à l’avenir de cet individu sur notre bonne vieille Terre, piting !” confia-t-il sournoisement au maître plongeur. Après que le débris humain fut emporté au loin par une ambulance, orang-outan et maître poisson allèrent boire quelques bières à la taverne du coin. Ensuite, Orang-outan s’engouffra dans la banque un couteau entre les dents et demanda des petites coupures. Après il décida d’aller sur les berges du canal qui était (le canal) plein de lunes, il en attrapa une et la glissa dans son oreiller préféré. Il appela son ex-muse au téléphone pour l’insulter en portugais ancien. Il tourna la tête vers la gauche, en écoutant de la speedbass techno, en vain.
Un affreux sifflement résonnait continuellement dans ses oreilles, c’était son vibromasseur qui était en absence. Orang-outan parvint, par déduction naturelle, à la conclusion qu’il devait forcément être couché. Il urina pour vérifier. Son pantalon trempé, il circula sur les mains, au-delà de tout soupçon, allant s’acheter un ticket d’avion pour le Pakistan oriental. Dans un plat allant au four, faire des rangs de viande et d’aubergines en finissant avec des aubergines cuites. Couvrir et cuire pendant 40 minutes à 350 (Far) le tout. Mélanger au fouet les oeufs et la crème dans un bol rectangulaire. Ajouter le fromage frais et mélanger quelque peu en faisant des cercles concentriques de rayon, avec le fromage uniquement. Enlever le couvercle du plat de cuisson et verser ce dernier mélange sur le dessus de l’arrière du plat maintenant en équilibre sur le four vide, parallèle à celui qui détient les aubergines vivantes.
Remettre au four, celui du milieu, et cuire environ 15 minutes à découvert ou jusqu’à ce que le dessus se gonfle et devienne doré, contrairement à l’amplitude des résidus des 40 minutes à jamais perdues. Orang-outan avait faim, il kidnappa un vieille peau au hasard dans l’aéroport. Au Balouchistan, il prit l’autobus vers la région du Sind. Il joua la carte d’une faction de la Ligue musulmane ralliée et favorisa l’union inédite des partis islamistes, baptisée Coalition pour l’action Muttahida-Majlis-e-Amal, après, ils envahirent le Bengladesh, mais rapidement, le 23 novembre, Islamabad proposa un cessez-le-feu inconditionnel.
L’incident fut clos. Immédiatement, il cambriola un vendeur de voitures d’occasion belge du nom de Quelqu’un et qui prétendait être son ami et appela son ex-muse pour menacer de la tuer avec une aubergine en Thaïlande…, quand tout à coup, sans s’en rendre compte, il roulait à contresens sur un bord de mer.
“Je t’aime” cria-t-il… Je t’aime ma muse, car tu dors pendant que je suis éveillé et que j’écris des conneries… et tu es belle quand tu dors…. Piting !
Quelqu’un dit : J’imagine que ce récit n’est qu’un des cauchemars gravitationnels polimorphes et obsédants, que vous vivez chaque nuit ? Non ?
Orang-outan dit : Ben, oui…
Quelqu’un dit : Ah bon ! Ok ! C’est votre droit… mais pourquoi vous attaquez-vous à un sexagénaire comme vous qui nageait paisiblement ?
Orang-outan dit : Je suis un serialgerontolophile !
Quelqu’un dit : Je sais quelle épitaphe placer sur votre dalle funéraire….
Orang-outan dit : Oui quoi?
Quelqu’un dit : << ENFIN RAIDE >> C’est une blague à connotation sexuelle… Je dis ça pour vous aider à comprendre…
Orang-outan dit : Oui très rigolo !
Quelqu’un dit : Vous vous marrez ?
Orang-outan dit : Je me tape le cul par terre !
Quelqu’un dit : Vous êtes plié en quatre ?
Orang-outan dit : En huit, comme votre tête quant j’aurai fini de rire !
Quelqu’un dit : Je disais ça pour détendre l’atmosphère…
Orang-outan dit : Moi aussi , entre amis on peut parler, non ?
Quelqu’un dit : Quoi ? Répétez pour voir ?
Orang-outan dit : oui , << (_(ç-ààé__’–“_’çç(àà- >> Suis pas une lope comme mec non ? j’ai osé non ?
Quelqu’un dit : Rien…. J’attrape mal à la tête !
Orang-outan dit : Toujours le même mec qui m’envoie des messages un : “Quelqu’un qui dit” ; “je tape un message”
Quelqu’un dit : En psychanalyse, le terme de jouissance désigne les différents rapports à la satisfaction qu’un sujet peut attendre et éprouver d’un objet désiré. Freud puis Lacan ont mis en évidence l’originalité de ce concept en psychanalyse. Il se distingue de l’usage commun qui confond jouissance avec les aléas divers du plaisir. Lacan pose en principe que le sujet est un sujet désirant et un sujet parlant, un «parlêtre» comme il le nomme. Le désir est donc constitué par le rapport que le sujet entretient avec les mots, avec le langage, ce qui implique que la relation que le sujet entretient avec l’objet n’est pas immédiate. Le caractère de non-immédiateté ne peut pas être réduit à l’accès possible ou impossible à l’objet désiré: ce qui distingue la jouissance du plaisir ne peut se réduire au fait que se mêlent à la satisfaction l’attente, la frustration, la perte, le deuil ou la douleur. La jouissance concerne le désir, et précisément le désir inconscient. Une telle notion déborde donc largement toutes les considérations sur les émotions… Le terme a été introduit dans le champ psychanalytique par Lacan. L’étude de ce concept par Lacan poursuit l’élaboration que Freud en a donnée, mais diffère d’elle. De ce point de vue, parler de jouissance revient à poser la question complexe de la satisfaction et en particulier dans le lien qu’elle entretient avec la sexualité: la jouissance s’oppose alors au plaisir, qui aurait pour effet d’abaisser les tensions de l’appareil psychique au niveau le plus bas. Cependant, la question se pose de savoir si l’idée d’un plaisir pur est pertinente pour évoquer ce qu’éprouve le sujet, dès lors que ses désirs, plaisirs et déplaisirs sont mis dans le réseau du symbolique, dans le langage. Ainsi par exemple, la masturbation: elle pourrait être considérée comme une sorte de modèle de cette jouissance singulière, mais elle est elle-même prise, ne serait-ce que du fait du fantasme et de la culpabilité, dans un réseau de langage. La jouissance ne peut donc être conçue comme la satisfaction d’un besoin apportée par un objet qui suffirait à la combler. Orang-outan dit : J’ai le coeur au bord des lèvres !Quelqu’un dit : La question que pose la jouissance ne peut se résumer à celle de la satisfaction. Freud en mesure la complexité dans la clinique. En 1900, il élabore une théorie de l’interprétation des rêves fondée sur la satisfaction d’un désir inconscient. Que signifie, pourtant, le fait que certains rêves, ayant trait par exemple à des névroses traumatiques de guerre, répètent inlassablement l’événement, cause du traumatisme? À quel principe obéit cette répétition de la douleur là où le principe de plaisir met assez bien en évidence le mécanisme de décharge de la tension (la satisfaction), apparaissant comme de nature à entraîner la cessation de cette tension «douloureuse»? Dans le texte de 1920 (Au-delà du principe de plaisir), Freud nous fait part d’une image pour définir ce qu’il entend par jouissance, à l’aide du jeu du fort-da: ce sont deux syllabes en allemand par lesquelles un enfant ponctue le jeu qui consiste à faire disparaître puis réapparaître une bobine tirée par un fil… Dans son texte « Subversion du sujet et dialectique du désir dans l’inconscient freudien » (in Écrits, 1966), Lacan déplace le rapport que traditionnellement le sujet entretient avec la jouissance: là où la philosophie posait pour le sujet un idéal à atteindre, celui de la jouissance de la perfection de l’Être tout entier, Lacan ne voit dans le sujet ni une essence ni une substance, mais une place. Et la jouissance, intriquée au langage, est marquée par le manque et non par la plénitude de l’être. Lacan dira que la jouissance est ce qui a directement rapport au «signifiant du manque dans l’Autre».Orang-outan dit : Oui je comprendu tout se que vous disé…Quelqu’un dit : Qu’en pensez-vous, franchement ?Orang-outan dit : C’est profond , la classe quoi…Quelqu’un dit : Ah, vous remontez dans mon estime….Orang-outan dit : Merdeci Maitre !Quelqu’un dit : Vous pensez comme Lacan concernant le signifiant du manque dans l’autre ?
Orang-outan dit : Mon mètre 80 a pensées…
Quelqu’un dit : Vous voulez que je continue ?
Orang-outan dit : NON !
Quelqu’un dit : Dans le séminaire Encore (1972-1973), Lacan va préciser la différence entre jouissance masculine et jouissance féminine. Il ne s’agit pas, dit-il, d’une simple question d’anatomie. La répartition biologique des sexes ne garantit pas, en effet, l’identité sexuelle. Celle-ci, nous enseigne-t-il, est le résultat d’un «procès», qui exprime «comment un sujet va être amené à se déterminer par rapport au phallus et à la castration, du seul fait qu’il parle et que la loi de son désir est inféodée à la logique du signifiant». C’est dire que le cœur du processus de l’identité sexuelle est constitué par l’«objet phallique», et que la question de la «sexuation» du sujet repose tout à la fois sur la question de l’attribution phallique et sur la dynamique de circulation du phallus. Orang-outan dit : Je vais aller c….. en attendant ok ?Quelqu’un dit : PfffffffffffffOrang-outan dit : J’ai juste une petite envie Quelqu’un dit : Selon Lacan, si tous les hommes sont soumis dans leur jouissance à la fonction phallique, donc à la castration, c’est parce qu’il en existait «au moins un» qui y était soustrait et qui fait exception à la castration. Lacan fait allusion ici au Père symbolique, à l’origine celui de la Horde qu’évoque Freud dans Totem et tabou, celui qui avait toutes les femmes et contre lequel les fils se sont révoltés en le tuant et en le mangeant au cours d’un repas cannibalique; puis, ces fils pris de remords, ont promulgué la loi de l’interdit de l’inceste qui conférait au tyran la place de Père symbolique (père mort). Du côté de la femme, il n’en va pas ainsi. Il n’existe aucune universalité: chez les femmes, on ne peut comme chez les hommes mettre en avant l’existence d’«au moins un» sujet femme qui échapperait à la castration; ce qui signifie que pour celles-ci, la fonction phallique n’est pas limitée comme pour les hommes, par l’exception d’un sujet soustrait à la castration. Dès lors, le rapport que les femmes entretiennent avec la jouissance ne peut être que différent de celui des hommes. Il n’existe pas pour elles de jouissance inaccessible et interdite. Si la jouissance phallique des hommes entretient nécessairement un rapport avec la jouissance de l’Autre qui est interdite, «l’autre jouissance», celle des femmes, exprime un rapport différent à la jouissance de l’Autre: comme pour les hommes, elle est impossible, mais, pour les femmes, cet impossible ne fonctionne pas comme un interdit. Ainsi existe-t-il pour les femmes une «jouissance supplémentaire» dont la spécificité veut que, même phallique, elle ne l’est «pas toute», d’où la possibilité pour elles d’une «autre jouissance».
Orang-outan dit : Je suisse sans voix !
Quelqu’un dit : Qu’en pensez-vous vraiment ? C’est le moment de donner votre avis….
Orang-outan dit : Vous profitez de tomber toujours sur un con pour vous mettre en valeur avec vos histoires de voisins de palier comme Freud et Lacan !
Quelqu’un dit : On a les voisins de palier qu’on pneu, mözieur….
Orang-outan dit : Tien touai
Quelqu’un dit : Et Paf dans le dentier !
Orang-outan dit : Ils tirent encore vos voisins Freud et Lacan? ou il leur faut du viagra d’outre tombe?
Quelqu’un dit : Du respect que diable….
Orang-outan dit : Viiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, mais bon, je vais mettre le singe dans les torchons… j’ai mosseil ! A plus , surement !
Quelqu’un dit : Je me doutais qu’l n’y avait aucun message utile dans ce texticule…