Les “dessous chics”… du “beau-linge”…
Eloge de la masturbation classieuse !
Je suis un grand spécialiste du soutif…, d’une main… de deux doigts…, je le dégrafe et le jette à travers le vide…
Je déchire les bas…, au plus ils sont chers, au plus le craquement est jouissif…, les ensembles bas-culottes ne méritent que mépris et dédain : poubelle !
La petite culotte, ou le string, ou parfois le caleçon (c’est une question d’âge, preuve que je ne me focalise pas que sur certaines jeunettes)… tombe tout(e) seul(e), on l’oublie sous le lit, ou ailleurs, pendouillant à un réverbère, accroché(e) au lustre si encanaillement façon “grand-genre”…
Tout ça pour quoi ?
Le haut d’abord…
Le sein est une masse de tissus glandulaires, graisseux et conjonctifs…, il est constitué de lobules (des glandes qui produisent le lait)… et de canaux (des tubes qui transportent le lait des lobules au mamelon).
Innervés en profondeur et jusqu’à la pointe érectile de leurs mamelons, les seins répondent au chaud/froid de la météo sexuelle…, pour certaines, c’est le Graal, pour d’autres une zone érogène très secondaire…, leur sensibilité peut en outre varier avec la fluctuation du cycle, être amoindrie par une intervention et la nature de la situation… bien sûr.
Bof…
Le bas ensuite, coté face…
La vulve est la partie externe (visible) des organes génitaux de l’appareil reproducteur féminin.
La vulve s’ouvre sur le vagin qui est le canal musculaire qui part du col de l’utérus et se rend jusqu’à l’extérieur du corps
Cool..
Le bas en finale, coté pile…
L’anus est l’ouverture qui se trouve dans la partie inférieure du rectum (dernier segment du gros intestin) par laquelle les déchets (selles, ou matières fécales) sont évacués du corps…
Pffffffffff…
Et donc, les hommes deviennent “gagas” rien qu’à évoquer tout ça…
Pour quelle raison obscure, le sexe de la femme n’est-il jamais appelé par son nom : la vulve ?
D’Apollinaire à San Antonio, on lui préfère toute sorte de synonymes, des plus imagés aux plus poétiques…, malgré la libération des morues, euuhhhh, des mœurs…, le raccourcissement des jupes, le sexe des femmes reste secret, invisible…, à découvrir.
Quoique…
Faut savoir que là-dedans, y a plein de choses qui s’attrapent, je cause pas des enfants, sources de bonheurs abêtissants et de pensions alimentaires (dès que vous vous égarez dans ce foutoir, la caisse enregistreuse tinte, c’est magique et quoique la caisse enregistreuse n’existe pas depuis la nuit des temps, c’est le principe figé)…
Donc en dehors des “zenfants”, y a là-dedans des infections vulvaires ou vaginales qui peuvent être dues à un germe apporté notamment lors de rapports sexuels ou à un germe normalement présent qui se développe de façon anormale et devient pathogène en raison de modifications des conditions locales..?
Faut savoir tout ça, généralement les parents ne disent absolument rien, faut découvrir à ses risques et périls….
Ces modifications du terrain perturbant les défenses locales peuvent être d’origine hormonale (grossesse, ménopause), liées à une irritation locale (frottement, assouplissant ou produits de soins contenant des parfums ou des colorants), liées à un déficit immunitaire (utilisation de corticoïdes..), ou liées à une hygiène intime inappropriée, soit insuffisante, soit excessive.
En effet la vulve et le vagin ne sont pas des milieux stériles et différents germes y cohabitent habituellement.
Ainsi le bacille de Doderlein permet de maintenir une acidité vaginale empêchant la prolifération d’autres germes, la prolifération de ce bacille est nécessaire et bénéfique.
La prise intempestive d’antibiotiques sélectionnant certains germes ou l’utilisation de savons trop détergents vont modifier cet écosystème et favoriser le développement de certaines bactéries plus résistantes.
Maintenant que vous savez tout ça, il en est qui vont préférer se branler, car… dans ce qu’on nomme (à tort) l’acte d’amour, c’est à dire “la baise”, plein pot, hop-hop-hop… c’est pas plus que ça…
On caresse et palpe une masse de tissus glandulaires, graisseux et conjonctifs, puis on grattouille la vulve à la recherche du clitoris qu’on malaxe, la femme fait de même avec vos coucougnettes et votre pénis qui…, une fois comme la Tour de Pise, se doit d’aller direct au plus profond…
On pousse des cris, des râles, des soupirs… et en finale, entre quelques minutes (quand même) et quelques heures (si, si !) on dort…, l’homme con et repu, il ronfle…, la femme pas toujours, parfois la belle ne dort que d’un œil et d’une oreille pour pouvoir filer “à l’anglaise” avec les cartes de crédit, les codes, les billets et même la menue monnaie…
Si elle reste, c’est soit par amour (ça arrive dans les films et romans de gare) ou par “investissement”, souvent d’ailleurs les deux se rejoignent…
C’est dire que dans “le sexe”…, les dessous-chics du “beau-linge”, façon Victoria’s Secret (mais il y a d’autres marques), c’est purement partouze ou masturbation devant un miroir, soit par une nanana qui rêve, soit par un fétichiste qui cauchemarde…
Le marché est gigantesque, inépuisable…, c’est aussi dingue que le nombre de nananas et de films et photos porno…, le sexe c’est à l’infini, c’est ça qui fait tourner le monde et ça aide à la reproduction et au business, ça augmente le montant des pensions alimentaires, ça fait tourner le commerce autant que les têtes… et quand c’est chic et cher : c’est protégé pis qu’un préservatif…
Dans ce grand barnum des chairs, ou on s’épuise…, ou on s’époumone…, ou on se dilue…, ou on s’imprègne…, ou on se liquide en espèces…, arrive un moment ou les entre-jambes “gadouent” comme quand trop d’humidité (le coté spongieux qui fait schlock-schlock)…, quoique, le temps fait que ça “numide” plus…, le coté “gâteux-sec”… qu’on détrempe dans le café du matin…, avec un parfum du large… avec certains souffles de vents qui n’aident pas à hisser la grand-voile sur la grande verge (ce qui est présomptueux), l’affaire finissant comme aux galères, on rame à la force des poignets…
Ouaissss…
Donc, faut se divertir, pas que se dévêtir… et pour avoir du rêve, pour espérer, pour durer, perdurer…, faut acheter (très cher) de l’illusion… et c’est là que Victoria’s Secret titille et crée des envies… et des besoins… et plus si affinités…
C’est pas comme un salon d’autos extraordinaires, que nenni…, c’est plus (+) comme un salon Tuning “Hyp’Klassium”, hors de prix, avec effets miroirs (déformants), des gadgets de soie et tissus précieux pour préciosités…, l’illusion de la petite culotte qui fait bander les plus coriaces…, de part et d’autre…
Comprenez que personne, aucune société consumériste, ne fera l’éloge de la masturbation…, ça ne rapporte strictement rien au commerce mondial, c’est d’ailleurs proscrit, ça rend sourd-dingue…
Pourtant, pour jouir, pour avoir un orgasme, pas besoin de payer ou de se payer voire de se faire payer des vêtements et sous-vêtements chics et chers…, une lingette jetable suffit…, pas besoin de se pavaner en Rolls ou Ferrari, de passer des heures interminables à modeler son corps dans des sports éprouvants…, pas besoin de griller au soleil pour avoir un teint Hawaïen, ni de passer 3 heures dans un restaurant hors de prix, ni de s’enquiquiner dans un concert…, voire pire, pas besoin d’acheter des dessous Victoria’s Secrets et des dessus de dessous de chez Chanel…, pffffffffffffffff…
L’onanisme ne rapporte que du plaisir, puis on dort sans crainte pour la carte de crédit, la monnaie, l’argenterie et les clefs de la voiture (qui disparaissent avec elles)…
Bon…, je concède qu’on voit parfois des vieux couples de plus de quarante ans qui…
C’est rare… et personne n’entend leurs jérémiades incessantes…, c’est cinéma…
Pour arriver à vieillir, c’est toute une vie à y consacrer…, tout le monde en meurt… et c’est tellement pervers comme affaire, que l’humain ne pense qu’à ça…
Bien souvent les couples mariés se masturbent chacun de leur coté, pour dormir, pour avoir la paix… et c’est là que Victoria’s Secret intervient, “ils” n’envoient pas leurs anges, mais leurs petits riens qui coûtent des fortunes, pour donner l’illusion…
Et… en double sens : ça paye !
Moi qui est de tous les bons coups et coûts, surtout gratuits… (l’avantage d’être patron de presse…, d’avoir une carte de presse… et l’art de tapoter des accréditations de presse d’enfer), je m’étais fait inviter chez Victoria’s Secret l’année dernière pour y récolter matières à en écrire…
Dès le trottoir, les selfies s’enchaînaient dans un fort effluve de parfum embaumant une file d’attente interminable de beaufs et pas tout à fait beaufs…, un calvaire.
– “Je suis venu voir les plus belles femmes du monde”…, m’avait glissé dans une fausse modestie, un “vieil étron” de 80 ans, retouché.
A côté, une jeune fille enroulée quasi nue dans un manteau de fourrure de provenance douteuse, grognait :
– “Mais c’est hyper surveillé ce bazar”… et elle, n’avait pas tort.
Un mercredi soir de novembre 2018, les abords des Champs-Élysées étaient sous haute protection… et pour cause…, le mastodonte de la petite culotte, la célèbre marque de lingerie américaine, prenait encore une fois (une dernière fois) ses quartiers à Paris pour son défilé, dans un Grand Palais entièrement recouvert aux couleurs de la firme : le violet.
Coût de l’opération : entre 12 et 15 millions d’euros (!) pour des mannequins affublés d’ailes d’anges, des artistes tels que Bruno Mars, Lady Gaga et The Weekend… et en guise de bouquet final, un modèle unique de soutien-gorge paré de 9.000 pierres précieuses : émeraudes et diamants : “fantasy bra”, porté par le top Jasmine Tookes…, montant : trois millions de dollars pour les déçues du coton et de la dentelle !
Ahahahahahahahahah…, pitrerie…, mais pourquoi tout ce bazar ?
En 1977, Roy Raymond, un étudiant fraîchement diplômé de Stanford en Californie est gêné d’acheter des sous-vêtements, on ne sait pas si c’est pour sa femme ou pour lui…
Il décide alors de monter un magasin intimiste où les hommes se sentiraient à l’aise pour acheter de la lingerie… et surtout, il propose de le faire via un catalogue de vente par correspondance.
En 1982, il revend l’entreprise…, il est malade de constater qu’une grande partie de sa clientèle sont des “gay’s”…, il ne sait que faire pour attirer de vraies femmes…
Le nouveau propriétaire n’en a que faire… et décide de mettre plus en valeur la lingerie, sans crainte du “sexy”….
Des centaines de magasins s’ouvrent aux Etats-Unis et le succès est fulgurant…, tellement que, dépité d’avoir vendu “la chance de sa vie” pour une poignée de dollars, Roy Raymond, lui, se suicide en sautant du Golden Gate…, et ce alors que les défilés de la marque sont sur le point de devenir au fil des ans, des événements planétaires.
En 2016, plus personne ne se souvient de Roy Raymond, pas même les “Anges”…, Roy est devenu le secret de Victoria’s Secret…, Paris qui ne se souvient que de Paris s’en balance et c’est à cette ville lumière d’accueillir la messe et de recevoir les mannequins Gigi Hadid et sa sœur Bella, Kendall Jenner, Adriana Lima, Lily Aldridge et Alessandra Ambrosio…, en push up, porte-jarretelles et cuissardes devant un public trié sur le volet…
– Pourquoi en France alors qu’il n’y a, à l’heure actuelle, qu’une petite boutique à l’aéroport Paris-Orly ?… que j’avais alors demandé…
– “On peut penser qu’ils ont des velléités d’investir le continent car hormis la Grande-Bretagne, ils ne sont pas présents en Europe”, m’avait répondu Yves Marin, consultant chez Wavestone…, ajoutant : “Pour Victoria’s secret, il y a un coup à jouer, c’est une belle marque et les bailleurs commerciaux sont à la recherche de nouvelles enseignes dans la capitale”…
En attendant cette “enroule” qui va s’avérer une fumisterie fin 2019…, “le beau linge” se pavanait, coupe de champagne à la main, sous la verrière du grand palais.
– “C’est un moment de détente. Je m’amuse, je regarde, je rencontre des gens”, me souriait Thomas, 42 ans, gay…, fourrure sur les épaules, en évoquant ses souvenirs d’après précédents défilés…, un habitué de la baise en commun, gay et fétichiste donc…. et il ajoutait en fixant mes yeux (verts) : “Il y a du champagne, des gens magnifiques, surtout des hommes en smoking. Ce soir, je vais me faire un James Bond”… (traduisez qu’il allait sodomiser un bellâtre) !
Non loin, un jeune homme tentait une approche auprès d’une femme (beaucoup) plus grande que lui…, ce soir-là, tout semblait permis voire possible.
– “D’habitude je joue dans des églises mais ce soir je joue ici”…, se marrait par exemple Julien qui faisait partie des musiciens assurant l’introduction (anale ?) du show.
Une vioque de mon âge (nul n’est parfait, être et avoir été, que suis-je deviendou ?) déambulait en me dévisageant, un certain espoir se lisait sur son visage, entre ses rides…
– “Cette marque n’habille pas les grands-mères”… m’ t’elle dit en agitant ses pauvres glandes mammaires…
Invitée par son fils, cette femme de 76 ans qui en paraissait 10 de moins, très distinguée, venait pour assister à un défilé “somptueux” et se faire un mec pour assurer financièrement ses pertes vaginales.
– “C’est un show à l’américaine”, m’avait-elle dit, en précisant qu’elle n’était pas là pour acheter :
– “Cette marque n’habille pas les grands-mères. Ma petite fille oui mais pas moi”, rigolait-elle.
Je lui ai demandé le pourquoi du comment… et elle s’est dévoilée…
– “Je suis veuve, et vous ?”…
Ce à quoi j’ai répondu “pas encore” en agitant ma main sans alliance…, et, sans humour, elle m’a dit en plongeant son regard dans mes yeux (verts) :
– “Goujat, vieux schnock”…
Peu après 21h, certaines essayaient encore de trouver le pigeon idéal… et certains groupes tentaient encore de trouver la bonne pose pour poster une photo sur les réseaux sociaux.
– “Ça va être agréable et irréel”, notait Franck, encore un gay…
Le show a démarré 30 minutes plus tard en présence de stars comme Stromae, Lenny Kravitz, Vincent Cassel, Gad Elmaleh et Inès de la Fressange…
Dès lors : “les photos et les vidéos ne sont plus autorisées, comme l’utilisation des réseaux sociaux et des sms”…, a annoncé au micro une wonder-woman de la marque qui en 2015, avait réalisé 7,6 milliards de dollars de ventes.
Business is business.
En 2015, le Victoria’s Secret Fashion show avait rassemblé 6,59 millions de téléspectateurs, sur la chaîne de télévision américaine…, plié en 40 minutes, le show 1918 s’était achevé par des paillettes, le public se divisant soudain en deux catégories…, ceux qui poursuivaient avec du champagne et ceux qui quittaient ce monde.
– “Et moi, je vais rentrer à la maison en métro et en culotte H&M” m’avait dit une jeune dame en passant le pas de la porte, espérant en un miracle de ma part qui ne vint jamais…
– Vous pourriez rentrer sans culotte… que je lui ai répondu…
– “Vous habitez Paris” me demanda-t-elle pleine d’espoir…
– Bien heureusement non, je vis vue sur mer dans le sud, là on est totalement nus et nues, toute l’année, un vrai bonheur, pas besoin de Victoria’s Secret…
Elle a haussé les épaules, ce qui m’a confirmé le préambule de cette chronique…
Près de deux mois après le braquage de Kim Kardashian dans une résidence hôtelière de la rue Tronchet (Paris 8e) par cinq assaillants armés et déguisés en policiers, le dispositif de sécurité pour le défilé Victoria’s Secret au Grand Palais avait été “adapté à la nature de l’événement”, selon la Préfecture de police de Paris qui n’avait pas donné plus de précisions.
Une partie de l’avenue Winston Churchill (8e) avait notamment été coupée à la circulation jusqu’à 1h du matin…, plusieurs points de contrôles avaient également été installés avec un important déploiement policier…, la merde…
Voilà, c’est tout….
Je m’étais empiffré au buffet gratuit ce qui m’avait fait économiser un dîner “côte-à-l’os” saignante, béarnaise… et j’avais ainsi évité divers pièges de femelles diverses ainsi que d’une transsexuelle et de quelques gay’s…
Reviendou au sud, je me suis franchement marré en tapotant tout ce qui précède, je vous en souhaite autant…
Depuis ce défilé pupute à la gloire du consumérisme “foutage de gueule” le mouvement mondial #metoo au scandale très parisien de la Ligue du LOL, répand ans le concept de la “masculinité toxique”…, une expression qui désigne un modèle, culturellement transmis, de masculinité caricaturale et discriminatoire, régulièrement incarnée par un prototype d’homme blanc et hétéro, grand et svelte, portant cheveux courts et vestiaire genré, maîtrisant tous les codes dits de la virilité.
La société est aujourd’hui interrogée à travers ce prisme, tout comme la mode, même si elle est réputée favorable aux minorités, de genre, de sexualité, d’identité…, les silhouettes qu’elle promeut, les messages qu’elle véhicule ainsi que les situations d’abus de pouvoir au sein de certaines griffes donnent lieu, comme partout, à une remise en question…
Victoria’s Secret, la marque de lingerie américaine, prise dans d’énormes difficultés financières et des polémiques sans fin, étant au bord de la ruine, a annulé son show de novembre 2019, ils faisaient tous la part trop belle à l’image de la femme-objet, incarnant le glamour nunuche et pupute de luxe, via les top models les plus emblématiques de ce genre, comme Gisele Bündchen ou Naomi Campbell…, mais l’esprit “femme-objet” a fait long feu…
Les ventes de Victoria’s Secret sont en chute libre et si une trentaine de magasins appartenant directement à la marque ont fermé depuis février 2019, une même quantité à également fermé à fin octobre 2019, ce qui plombe les résultats financiers de L Brands, dont Victoria’s Secret fut longtemps le bijou, avec une Nième perte nette de 250 millions de dollars, amenant à une perte générale d’un milliard de dollars fin décembre 2019 !
Victoria’s Secret paye le prix fort d’une série de polémiques qui ont contribué à faire de la marque l’image d’un esprit “femme-pute-objet sexuel” en décalage avec la prise de conscience de la stupidité des publicités des produits de luxe et des multiples agressions sexuelles subies par les mannequins et les clientes.
La marque avait essayé de redresser le tir lors de son défilé de décembre 2018 (dont je reprends les photos dans ma chronique ci-dessus), avec une distribution plus cosmopolite, mais quelques jours plus tard, le directeur marketing Ed Razek avait déclenché une vive controverse en écartant la possibilité d’intégrer des mannequins transgenres et des femmes rondes, rejetant une tendance forte de la mode américaine durant ces dernières années, il avait dû présenter des excuses publiques.
En parallèle à cette affaire, le nom de la marque n’avait cessé de revenir au cours de ces derniers mois en lien avec l’affaire du financier new-yorkais Jeffrey Epstein, mort en prison après avoir été inculpé de multiples agressions sexuelles sur des jeunes filles mineures, des années durant…, or Epstein fut longtemps proche de Leslie Wexner, patron de L Brands, qui avait contribué à l’introduire dans la jet-set et aux défilés Victoria’s Secret…
L’association de défense des mannequins Model Alliance a d’ailleurs salué l’annulation du défilé et souligné que plus de 100 mannequins avaient signé une lettre dénonçant les agressions sexuelles et exigeant de leur garantir des conditions de travail équitables.