On a beaucoup parlé des portes de l’Enfer qui se referment en grinçant sur les damnés méritants, ces portails d’acier qui se dressent à l’extrémité de la route des bonnes intentions.
Mais, c’est que l’Enfer est un site-web qui possède sept portes très puissantes qui donnent accès à des plaisirs intenses entre deux monts d’Utopies ou des masturbations infernales ont lieu, qui font se transporter ceux et celles qui s’en abreuvent, au centre des Enfers des Secrets Interdits pour y demeurer toujours et à jamais en expiation de leurs jouissances…
Demeure des démons tout comme des damnés…, mais que sont les sept portails des terribles Secrets Interdits ?…
Le premier portail est devenu votre porte infernale dans son expression la plus classique, faite toute entière d’un acier magique, moulée de scènes horribles et qui réagit à sa propre façon aux températures changeantes de la Géhenne : les “décorations” mouvantes qui le recouvrent entièrement varient en couleur du blanc de l’incandescence au bleu que le métal prend une fois exposé au froid le plus extrême, une couleur qu’on ne peut voir qu’en Enfer : partout ailleurs l’acier s’émiette bien avant… et cette porte garde deux secrets mais… pas très bien : elle les livre à tous ceux qui la voient.
La seconde entrée dans l’enfer des Secrets Interdits, elle est toute de cuir pourrissant, monté sur une armature de bois vermoulu…, les fentes que le temps a créé dans la peau grisâtre laissent entrevoir les terribles supplices qui ont lieu dans ce site-web…, elles laissent passer les pseudonymes qui peuvent ainsi se repaître des deux cotés…, cette porte a deux secrets elle aussi, rien qu’en la voyant vous comprendriez tout de suite…
La troisième est d’un bois moyenâgeux hérissé de clous de fer noircis…, le bois lui-même est sombre et couvert de cicatrices comme si, dans un passé très lointain, on avait essayé de prendre la porte d’assaut…, mais comme toute chose en ce lieu, ce n’est là qu’une apparence : un examen plus attentif révèle que le bois est toujours vivant…, ici et là, il y a comme des veines qui battent spasmodiquement à intervalles irréguliers…, le portail vit… et souffre lui aussi…, ce bois connaît deux vérités qu’il est supposé ne dire à personne…, mais comme il souffre déjà tout ce qu’il peut endurer, il les hurle à qui veut bien l’entendre.
La quatrième porte est de peau humaine qui n’a jamais été tannée : ici et là des morceaux de chair s’y accrochent encore où s’agglutinent les pseudonymes omniprésents…, le matériau non traité s’en dégrade assez vite et doit souvent être remplacé…, à cette fin un certain nombre de damnés se tiennent tout à coté, attendant le bon vouloir des démons qui l’entretiennent…, les damnés savent à propos des deux secrets et ne font rien pourtant…, mais ils vous le diront si vous leur demandez.
La cinquième porte, toute d’os blanchis, sourit cruellement…, elle observe ceux qui la veulent franchir avec la compassion du vrai débauché, et pour un long moment les pèse en ce qui semble être vraiment de très fines balances…, face à cette imposante surface d’un blanc mat et sale, le damné souvent se sent comme mis à nu, les différentes couches de son existence pelées et étalées comme celle d’un oignon, puis examinées attentivement…, mais quel que soit le résultat, la porte s’ouvrira toujours pour vous laisser passer…, elle n’a pas le choix…, bien sûr que cette porte connaît les secrets…, vous les connaîtriez vous aussi, rien qu’en la voyant.
La sixième porte de l’Enfer : composée des cris des damnés de l’avant-dernier cercle…, tout ce que l’expérience humaine et démoniaque peut produire en termes de douleur et d’horreur, mais aussi d’humiliation et de frustration, de jalousie et de peur, ou tout simplement d’angoisse devant le monde qui n’en finit pas, est contenu dans ce cri qui garde l’entrée mieux qu’aucun bronze…, ce cri est tellement pénétrant que ce n’est plus vraiment un secret…
La septième porte…, basse comme celle d’une cave à charbon et faite d’un bois tout ordinaire, mais sa structure n’est jamais la même : changeant pour chaque nouveau visiteur…, c’est qu’elle est la porte la plus fidèle, la meilleure amie, celle qui demeure toujours entre les cauchemars le plus véritables et que jamais personne ne peut oublier…, cette porte fut la première de toutes à apprendre les Secrets Interdits…, elle ne sût jamais les garder pour elle-même…
Le premier secret des portes est celui de leur inexistence…, elles ne furent jamais formatées…, là réside le véritable Secret Interdit des portes infernales : celui de leur inutilité ; elles ne servent à rien, et quiconque se trouve en Enfer sur ce site peut le quitter à tout moment…
Bienvenue en enfer…!