Le sein (du latin sinus, courbure, sinuosité, pli) ou la poitrine dans son ensemble, constitue la région ventrale supérieure du torse d’un animal, et en particulier celle des mammifères qui englobe l’espèce humaine.
Le sein désigne aussi chez les mammifères femelles (dont la femme), la mamelle qui contient la glande mammaire sécrétrice du lait pour permettre l’allaitement des jeunes bébés dès la naissance.
Chez les mammifères femelles domestiques, on les appelle des “pis“.
Mais les humains de sexe masculin ont aussi des seins qui, bien que généralement moins importants, sont structurellement identiques (homologues) à la femme, car ils se développent embryologiquement à partir des mêmes tissus.
L’aréole des seins est relié par des nerfs au cerveau, en particulier au système de récompense.
La stimulation des seins procure une récompense cérébrale qui incite la femme à renouveler les stimulations.
C’est grâce au système de récompense que les mammifères femelles et les femmes allaitent leur nouveau-né, et c’est également les récompenses qui sont à l’origine des stimulations sexuelles des seins…
Un réseau de canaux galactophores est présent à l’état rudimentaire chez les individus des deux sexes, de l’âge embryonnaire à l’âge adulte, mais seules les femmes, sous l’influence hormonale à partir de la puberté, le long des cycles et pendant la grossesse et l’allaitement, développent la partie glandulaire.
Les seins contiennent les glandes lactogènes (ou glandes mammaires) qui deviennent actives en période d’allaitement et produisent le lait maternel dont se nourrit le bébé humain pendant les premiers mois de sa vie, durant la période de lactation, le lait est sécrété par ces glandes mammaires et est déversé par des canaux séparés au niveau du mamelon.
L’essentiel du corps du sein est constitué de tissu adipeux.
Les seins voient leur volume varier en fonction de différents paramètres tels que le cycle d’ovulation, la température ou l’excitation ainsi que durant la grossesse.
La limite de l’aréole, sa pigmentation et son réseau glandulaire varient avec la grossesse et l’allaitement, le mamelon est érectile.
Outre sa fonction biologique initiale de lactation, le sein féminin joue un rôle important dans la séduction, l’érotisme et la sexualité.
Sur le plan superficiel, le sein est recouvert de peau (fascia superficialis) s’étendant sans limite nette jusqu’à la région mamelonaire, arrondie et pigmentée.
La peau de l’aréole a un aspect grenu car elle est parsemée de glandes cutanées et sébacées (glande de Morgani) qui s’hypertrophient à la grossesse et prennent alors le nom de tubercule de Montgomery.
L’aréole est pourvue de fibres musculaires lisses, muscles sphinctériens périalvéolaires, qui contrôlent la fonction excrétrice du sein au moment de la lactation.
Le mamelon est la partie centrale et surélevée de l’aréole.
Les canaux galactophores qui assurent l’évacuation des sécrétions lactées y débouchent par des pores séparés.
Sur le plan interne, le sein est essentiellement constitué d’un tissu conjonctif adipeux (les graisses) et de ligaments de Cooper.
Le tissu glandulaire responsable de la production exocrine de lait ne représente qu’une faible proportion du volume mammaire.
La glande mammaire est constituée de lobes, séparés par des cloisons conjonctives, qui sont des ensembles de bourgeons glandulaires ou acini développés en période d’allaitement, drainés par des canaux galactophores pourvus vers leurs extrémités d’un sinus galactophore et débouchant séparément au niveau du mamelon.
Le sein est richement vascularisé.
Au niveau du système lymphatique, le sein est divisé en 4 cadrans, 2 externes, 2 internes.
Les cadrans externes sont drainés vers l’artère thoracique externe, le creux axillaire (ganglion de Sorgius) et le ganglion sus claviculaire.
Les cadrans internes sont drainés sous le sternum par le ganglion intrathoracique puis le relais sus claviculaire.
Sur le plan profond, on distingue 3 muscles : le grand pectoral sur lequel glisse la glande mammaire, le petit pectoral et le sous-clavier.
Le sein est soutenu par la peau et un ligament suspenseur : la travée fibro-glandulaire.
Au niveau inférieur, le sillon sous-mammaire est formé par un épaississement de ces travées qui tire la peau en profondeur.
La limite supérieure d’implantation du sein se situe à la 2 ou 3e côte, sa limite inférieure entre la 6e ou 7e côte.
La présence éventuelle de plus de deux seins s’appelle la polymastie.
Les seins varient en taille.
La taille de bonnet la plus petite est AA, ce qui correspond à une taille inférieure à un pouce, soit 2,54 centimètres. Ce qui n’enlève pas la possibilité d’allaitement.
La possession de seins de fort volume suscite certaines gênes et demande certaines adaptations de la vie quotidienne.
Linsey Dawn McKenzie est connue mondialement pour avoir été la femme aux seins naturels les plus gros du monde.
Alors qu’elle était âgée de 12 ans, elle portait à l’époque un soutien-gorge d’une taille 34DD (selon les mesures britanniques) jusqu’à ses 15 ans, elle atteignit à l’âge de 17 ans une taille de 34GG.
Sa taille finale fut 36HH mais est actuellement de 36DD après intervention chirurgicale.
Selon le magazine The People du Royaume-Uni, le record de la femme aux seins naturels les plus gros du monde serait une jeune femme âgée de 16 ans en 2005, Chloe Rogers : la taille atteindrait un titanesque 34KK, soit du 90P en taille française, soit 43,18 cm (17 pouces comparez avec la diagonale de votre écran) de différence entre le tour de poitrine et le tour de la cage thoracique sous les seins, soutien-gorge compris.
Ou un tour de la poitrine avec les seins compris, égal à 130 centimètres environ.
Chacun des seins pèserait 4 à 4,5 kg.
Elle souffrirait d’un mal de dos chronique et cherche à réduire la taille de ses seins par chirurgie plastique.
Rachel Aldana serait aussi notoire au Royaume-Uni pour une taille de seins de 32JJ.
Comme on peut le constater, la taille des seins naturels les plus gros du monde fait l’objet de parutions dans la presse people, surtout au Royaume-Uni.
Et comme les mesures européennes, américaines et anglaises diffèrent, il n’est pas facile de faire les conversions.
Dépasser une certaine mesure, il semble quand même que cette taille de seins s’avère plus un handicap physique pour ces jeunes femmes qu’un bienfait, même si cela peut leur attirer de la notoriété.
Elles peuvent en tirer profit comme Linsey Dawn McKenzie, mais cette dernière a finalement cédé aux bienfaits de la chirurgie, pour tout simplement alléger son dos.
La forme générale du sein féminin est variable, le plus souvent conique arrondie.
Ils peuvent être pointus, en forme de poires ou arrondis comme des oranges, etc.
Pourtant, leur aspect extérieur ne prédit pas de leur anatomie interne ou de leur potentiel d’allaitement.
La forme des seins d’une femme dépend en grande partie de leur soutien, qui provient principalement des ligaments de Cooper, et la poitrine sous-jacente sur lesquels ils reposent.
Le sein est rattachée à la base de la paroi thoracique par une aponévrose épaisse sur les muscles pectoraux.
Sur sa face supérieure, un peu de soutien lui est donné par la peau qui continue sur la partie supérieure du thorax.
C’est cet appui qui détermine la forme des seins.
Chez un petit nombre de femmes, les sinus frontaux lactifères (ou ampoules) dans les seins ne sont pas alignés avec le tissu mammaire environnant, ce qui provoque un gonflement visible à l’extérieur de la zone des sinus.Sur le soutien des seins, il est utile d’établir une distinction entre les seins qui sont en dessous de la poitrine, et ceux qui ne le sont pas.
Des seins arrondis et hauts saillent presque horizontalement à partir de la paroi thoracique.
En début de développement pubertaire, tous les seins sont ainsi faits et une telle forme est fréquente chez les jeunes femmes et les filles.
Les seins portés hauts ou proéminents sont ancrés sur la base de la poitrine, et leur poids est uniformément réparti sur la zone se trouvant à la base du dôme mammaire ou de la forme conique des seins.
Les seins portés bas ont une partie de leur poids soutenue par le thorax contre laquelle la partie inférieure du sein repose sur sa surface, et par un profond ancrage de sa base.
Le poids est donc distribué sur une plus grande superficie, ce qui a pour effet de réduire la tension.
Chez les hommes et les femmes, la cage thoracique descend en pente douce, progressivement vers l’extérieur de l’entrée du thorax (en haut du sternum), jusqu’aux plus bases côtes qui marquent sa limite inférieure, ce qui permet le soutien des seins.
Le soutien-gorge, pièce de lingerie féminine est indissociable des seins de la femme moderne pour qu’ils ne s’affaissent pas.
Il est un objet utilisé pour recouvrir et éviter que les seins ne tombent trop bas sur le bas de la cage thoracique.
Les seins ont tendance à s’affaisser avec l’âge.
Ainsi, avec un maintien ferme des seins tout au long de la vie, ils ne s’allongent pas, ceci étant un synonyme de beauté et de moindre gêne dans les mouvements.
Certaines femmes de tribus africaines qui ne portent pas de maintien de ce type tiennent pourtant en beauté le fait que les seins s’allongent.
Le soutien-gorge moderne, remplaçant de l’ancien (et étouffant) corset est prévu pour être léger, pratique à mettre, voire sportif dans sa forme adaptée.
Comme le soutien-gorge est un sous-vêtement porté par la femme, il est un objet commun mais aussi de luxe raffiné.
Les méthodes de fabrication (usine, retouches à la main) ainsi que des matières entrant dans sa composition (coton, dentelle, élasthanne, lycra, polyamide, polyester, etc.) sont multiples.
Ce type de vêtement existe depuis l’Antiquité et le Moyen Âge : les femmes utilisaient alors des dispositifs pour soutenir leur poitrine : strophium, sangles, brassières, bandeaux, corsets et corselets.
Les seins, caractère sexuel secondaire, constituent dans les sociétés humaines un élément féminin de séduction extrêmement utilisé.
Vus qualitativement par la cible avec une composante volumique, éventuellement dominante, la poitrine féminine donne un indice de fécondité (dépendant du taux d’œstrogène/progestérone) pour le reproducteur.
Si les poitrines généreuses sont un indice favorable, les petits seins le sont aussi avec certaines conditions anatomiques.
L’utilisation de cet outil de séduction est plus ou moins aisé à mettre en œuvre sans enfreindre les règles de la bienséance, c’est-à-dire uniquement par la mise en valeur de leur volume et de leur forme.
Cette situation stimule un secteur lucratif dans le marché du sous-vêtement visant à fournir des soutiens-gorge valorisants tels les redresse-seins par exemple, voire dans le marché du vêtement moulant.
De plus, leur situation anatomique et leur statut de caractère sexuel secondaire, leur permet, contrairement au sexe féminin, d’être montré partiellement et de percuter ainsi à coup sûr le champ visuel des congénères recherchés.
Là aussi, l’industrie du sous-vêtement tire son profit, notablement remarqué avec la firme Wonderbra et le mannequin Eva Herzigova.
Cette stimulation est également recherchée dans les concours de tee-shirts mouillés.
Le potentiel d’attraction du décolleté est géré par nombre de femmes entre un besoin de séduction et la bonne convenance sociale.
Au-delà de l’intérêt pour la séduction personnelle, les seins sont utilisés comme attracteur visuel dans d’innombrables publicités (parfums, produits de beauté, diététique, etc.), et spectacles, ou concours.
Cette vision est, à des degrés divers, remise en cause par la plupart des écoles féministes qui considèrent qu’elle infériorise et fait percevoir la femme principalement comme objet de convoitise/ou cible marchande.
L’utilisation du sein comme attracteur visuel n’est pas un fait récent.
Autant dans la sculpture que dans la peinture et les mosaïques les plus antiques, les seins ont vraisemblablement permis aux artistes de capter le regard de chacun afin parfois d’amener ensuite l’observateur vers un autre niveau de lecture.
On peut aussi utiliser les seins à une fin sexuelle : la cravate de notaire (aussi vulgairement appelée branlette espagnole) qui consiste à mettre le pénis entre les seins et à faire des va et viens successif afin de créer du plaisir jusqu’à arriver à l’orgasme…