Ma violeuse…
Cet après-midi là en arrivant chez mon amant , je ne me doutais pas que j’allais connaître ma première expérience zoophile , d’une manière tout à fait fortuite et involontaire… j’entre chez lui, il se recule me tenant par les épaules à bout de bras. Il me tourne légèrement à gauche, à droite, tout en me fixant de son beau regard ! J’attends …
“Mais tu es super sexy aujourd’hui !” me dit-il enfin , après quelques secondes d’examens minutieux. (j’avais enfilée mes longues cuissardes et une petite jupe en cuir moulant mes fesses et un corset à lacet qui faisait déborder mes jolis seins… Avec un large sourire aux lèvres , j’esquisse une petite révérence en guise de remerciement. Son compliment spontané me fait vraiment chaud au cœur ! Il avait pris la ferme résolution d’exploiter enfin le “potentiel de soumission” que , d’après lui je gardais au fond de moi depuis trop longtemps…
– Oui , vraiment tu es ravissante ! Laisse-moi te regarder encore … Tu es très provocante , j’aime beaucoup ! Là, Ana , tu viens de marquer un point supplémentaire !
Comme c’est le début de l’après-midi et que je viens à peine de sortir de table , je décline son invitation à prendre un petit verre de kirr au salon avant de monter dans la chambre selon notre habitude. Je prétexte que je suis très excitée et impatiente de subir les “affreux tourments” qu’il m’a réservé… il est un peu surpris. Il s’inquiète :
– J’avais envie de te faire l’amour , après t’avoir mise en “condition” de manière un peu spéciale . Mais tu es si pressée… Je l’enlace et je l’embrasse, tout en caressant son dos. Nous montons l’escalier. Je le précède. Sachant parfaitement qu’il a les yeux rivés sur mes fesses , je prends bien soin de tortiller mon petit postérieur rebondi en gravissant chaque marche , mais d’un air naturel et dégagé. Nous pénétrons dans la salle de bain.
– J’ai une autre surprise pour toi, dis-je.
– Encore une surprise ? Mais c’est ma fête aujourd’hui !”
Il s’assied sur le rebord de la baignoire et je commence à me dévêtir. En lui tournant le dos , je délace mon corset et ouvre la tirette de ma petite jupe moulante noire. En roulant des hanches , avec des gestes de strip-teaseuse , je la fais lentement passer sur mon joli derrière , puis le long de mes cuisses. J’accompagne la descente jusqu’à terre, bras tendus, le buste penché en avant. Je me retrouve les jambes droites et raides, les fesses nues et saillantes, seulement séparées par une lanière noire.
Je me redresse , je dégage mes épaules et je fais glisser mon corset le long de mes bras, derrière moi. Alors que tout est étalé à terre, je pivote sur la pointe de mes orteils et je me retourne enfin. Je lance mes bras en l’air , les mains tournées vers le plafond, et je m’écrie joyeusement :
-“Surprise !!!”
Il en reste soufflé , de surprise et de plaisir. Les bras toujours en l’air, je virevolte à nouveau sur la pointe des pieds, pour effectuer ma traditionnelle pirouette de présentation.
– Mais enfin , qu’est-ce qui t’arrive ? Demande-t-il après quelques secondes.
– Je voulais me faire belle pour toi . Tu aimes ?
– Oui beaucoup !
Notre “salle de torture” est plongée dans la pénombre : les quatre spots du plafond sont éteints. Les deux murs latéraux, de chaque côté de la fenêtre, sont drapés aujourd’hui de voiles jaunes. Dans un coin , notre “coffre à jouets” (une ancienne malle en bois, au couvercle bombé , dans laquelle il range les instruments et les accessoires de mes tourments ) est déjà ouvert. Je m’allonge sur le parquet chaud, les membres en croix. Quand je suis couchée, il tire les tentures de la grande fenêtre pour laisser pénétrer la lumière naturelle. Avec le voilage blanc des rideaux, notre intimité est assurée.
Il attache à mes chevilles et à mes poignets des bracelets en cuir sans doublure de feutrine… puis il passe des cordes en nylon blanc dans les anneaux des bracelets, les noue à des crochets scellés dans les murs aux quatre coins de la chambre, à hauteur des plinthes. L’opération prend un certain temps , parce que par souci d’esthétisme , il veut égaliser la longueur des quatre liens.
Les cordes qui m’écartèlent sont fortement tendues, au point que mes membres sont presque complètement immobilisés. Pourtant, je me sens bien et mon esprit, contrairement à mon corps étiré, est parfaitement détendu. J’étends mon cou plusieurs fois de suite, pour trouver la position la plus confortable.
Il me mitraille avec son appareil photo numérique. Pour les premiers cliqués , je lui fais mon sourire le plus adorable. Puis je bande les muscles de mes cuisses et de mes bras en tirant aussi fort que je le peux sur les cordes. Mes seins sont dressés , mes côtes sont saillantes , mon ventre est creusé. J’ouvre la bouche toute grande , je montre les dents et je fais semblant de hurler à la mort, comme si toutes mes articulations se disloquaient.
L’impression de réelle souffrance et d’atroce agonie qui se dégage de certaines photos de moi (surtout celles qu’il retraite numériquement) est souvent saisissante de réalisme. Mais tout ceci n’est qu’un jeu. Pour d’autres clichés , je lui fais ma grimace favorite : la langue tirée et pendante… les yeux qui louchent comiquement. À chaque fois , il éclate de rire ! Il déboucle sa ceinture , déboutonne son jeans et l’enlève rapidement. Il garde sa chemise. Son sexe , gonflé par l’excitation, a déjà atteint un bon développement…
Je n’ai eu que peu d’amants différents dans ma vie , mais parmi ceux-ci , c’est l’homme chez qui le prépuce est le plus développé et le plus long. Je lui ai dit un jour pour rire (mais si, c’était une blague !), qu’en tirant un peu dessus , je pourrais presque y faire un nœud ! Au repos , son pénis est assez court. Il a l’air taillé en pointe à cause de cette calotte de peau toute fripée et plissée. Même en pleine érection, l’orifice du prépuce ourlé de deux veines bleues ne laisse voir que l’extrémité percée du gland toujours couvert. Et pourtant s’il est un peu court au repos , son sexe bénéficie (fort heureusement) d’un remarquable “coefficient d’allongement” en état d’excitation sexuelle !
J’adore cet instant où ses doigts faisant pression à la base de son pénis, il tire le capuchon vers l’arrière. La peau de prépuce s’enroule sur elle-même et son gland lisse, parfois violacé émerge lentement de son fourreau protecteur. Une fois qu’elle est complètement décalottée, la verge érigée et durcie s’anime de soubresauts spontanés : cela signifie qu’elle est prête en entrer en action… Hummmm !…
Cette digression pénienne étant refermée , pour l’instant , il enjambe mon corps, s’agenouille à califourchon (décidément, j’adore ce mot !) sur moi , ses fesses sur mon ventre. Ses testicules poilus me chatouillent le nombril. Il enserre mes côtes dans l’étau de ses cuisses vigoureuses. J’adore cette sensation d’impuissance et d’étouffement mêlés et souvent en pareil cas , je dois me mordre les lèvres pour réprimer un début de fou rire.
Il passe ses mains sous mes seins. Il les presse entre le pouce et l’index pour les gonfler et en faire saillir les bourgeons. Il se penche et de la pointe de sa langue dessine le contour de mes aréoles. Puis il s’abouche à mon sein gauche. Je sens sa langue tourbillonner autour de mon téton dressé. Ensuite , ses dents le mordillent et tirent dessus. Il me suce , il m’aspire, il me tète. Sa bouche abandonne mon sein gauche pour s’attaquer à l’autre qui reçoit le même traitement. Il se redresse et me malaxe la poitrine à pleines mains , continuant à titiller mes pointes durcies. Entre deux petits rires , je gémis de plaisir.
Puis il tire deux pinces à linge en bois du petit sac en toile posé sur le parquet , près de moi. Il en met une en bouche. Il serre douloureusement mon sein gauche et fixe l’autre pince au mamelon proéminent , en bien prenant soin de mordre toute l’aréole. La seconde pince happe mon téton droit. À chaque morsure , ma gorge émet un “Hummm !” prolongé.
En “bourreau” expert, il laisse ma chair s’habituer quelques secondes à la douleur languissante et sourde du tenaillement, avant de donner quelques pichenettes aux pinces dressées pour raviver instantanément cette souffrance délicieuse. Je pousse alors des petits cris… Puis il recommence à parcourir de ses ongles le contour de mes seins, remonte vers mes aisselles offertes et sans défense. Ce contact m’électrise. Le fou rire réprimé éclate. Entre deux inspirations saccadées, mes éclats de rire clairs et sonores emplissent la pièce. Je me débats dans mes liens. Il rit aussi , mais il n’arrête pas ses chatouillements… Il est toujours assis sur mon bas-ventre et ses fesses compriment ma vessie. J’essaye de me retenir, mais je n’y arrive plus : la pression est trop forte. Tant pis , je laisse aller :
– “Ohhhh je fais pipi !!!”
En criant , je lâche trois courts jets d’urine : je les sens distinctement jaillir de mon méat , l’un à la suite de l’autre , avec une force impérieuse. Je hoquette, je reprends mon souffle. Je me sens un peu honteuse de n’avoir pas su me contenir et de m’être “oubliée” sur le parquet. Mais en même temps, cette miction spontanée m’a procuré un certain plaisir… J’ai l’impression d’avoir inondé toute la chambre. Mais il me rassure : mon épanchement incontrôlé se résume à une simple traînée de gouttes éparses.
Je sens son pouce et son index parcourir ma lèvre gauche , comme pour en marquer le pli et en accuser la saillie. Une pince à linge vient mordre le bourrelet de chair près de mon clitoris. La deuxième est placée au milieu de ma lèvre, la troisième près de la commissure inférieure de ma fente. Avec calme et application , il s’occupe de la même manière de mon autre lèvre. Je geins. Le compas de mes jambes faisant un angle à peu près droit , les grandes lèvres de ma vulve sont disjointes et écartées. Mais il ne m’estime pas encore suffisamment ouverte et il décide d’y remédier. Il prépare deux “chapelets écarteurs” , constitués chacun de trois pinces à linge enfilées sur une longue cordelette en nylon, passée dans le petit serpentin de leur ressort métallique. En relevant la tête , je le vois faire. Je frisonne en sachant parfaitement à quoi ces instruments sont destinés. il prend son temps : l’attente de la torture est déjà une torture pour la victime.
– Ca va ? “ demande-t-il.
– C’est horrible ! Ca me brûle !!!
Quand mon sexe est hérissé par les six pinces en bois , il vérifie que leur morsure sur ma chair est bien franche. Il pose sa main à plat sur mon bas-ventre et le secoue un peu. Les pinces s’agitent et s’entrechoquent : cela produit un amusant cliquetis , mais elles tiennent bon. Pour chacun des chapelets il passe les extrémités de la cordelette autour du haut de mes cuisses. Il les tend et les noue. Mes grandes lèvres , tirées chacune d’un côté , dévoilent largement l’entrée de mon vagin. Je tressaille quand son majeur effleure mes petites lèvres dilatées. Je râle quand son pouce et son index décapuchonnent mon clitoris gonflé.
Il se redresse et reprend l’appareil photo, pour immortaliser sur la carte-mémoire son “esclave” sexuelle doublement écartelée.
Le menton contre le haut de ma poitrine, j’observe mon “bourreau” qui se prépare enfin à me pénétrer. Debout entre mes jambes, en me regardant droit dans les yeux , il masse et caresse langoureusement son sexe de sa main gauche. Celui-ci a atteint sa taille maximale. D’où je me trouve, la vue en contre-plongée sur ses testicules pendants et son sexe dressé est prometteuse d’un accouplement vigoureux…
Il fléchit les jambes , s’agenouille , puis se retrouve assit sur ses talons , les cuisses écartées , le pénis toujours en main. Il se décalotte et vérifie avec son pouce que la peau de son prépuce est bien calée derrière le bourrelet bleuâtre de la base du gland. Il se penche en avant pour s’introduire en moi.
Je ferme les yeux …
Et c’est à ce moment-là qu’au bout du couloir , dans son bureau privé que le téléphone se met à sonner !
Il se redresse, les fesses contre les talons , la tête tournée vers la porte …
– “Aaahhhhhh …” “Laisse , prends-moi maintenant !!! ”
Il hésite , le temps de deux nouvelles sonneries , puis se décide. Il se relève. Il sort de la pièce nu. Je l’entends décrocher le combiné dans son bureau, entamer une conversation à voix basse , puis plus rien. Il a dû refermer la porte.
Restée seule en fâcheuse posture” , je me dis qu’il faudra qu’il se décide à acheter un répondeur : ce n’est pas la première fois que le téléphone nous dérange pendant nos ébats sado-amoureux. Ces interruptions inopportunes prolongent parfois une suspension ou une posture qui , excitante au départ, peut devenir rapidement pénible après quelques minutes. Dans le cas présent, c’est mon plaisir sexuel qui se trouve différé. Mais peut-être pas…
La porte de notre “salle de torture” vient de grincer légèrement et de s’entrebâiller. D’abord, je ne vois personne : un courant d’air , sans doute. Puis , en tournant la tête , j’abaisse mon regard au ras du sol. Salomée est là qui m’observe de ses yeux jaune d’or…
Ah oui, c’est vrai que vous ne connaissez pas encore la demoiselle, ( nom idiot pour une chatte ), c’est une petite chatte d’environ quatre ans . Elle appartenait auparavant à un couple de fonctionnaires, habitant à cinquante mètres de chez lui , dans la même rue. Un jour , ils ont déménagé pour aller s’installer en appartement , abandonnant la pauvre (et soi-disant encombrante) bête derrière eux.
La chatte désemparée a erré pendant une semaine dans le quartier à la recherche d’un nouveau foyer, évitant les maisons avec chien ou enfants turbulents. Elle a finalement jeté son dévolu sur cette grande villa en briques rouges , habitée seulement par un célibataire apparemment calme et gentil.
Elle a donc fait le siège devant la porte de la cuisine, celle qui donne sur le jardin. Et en deux jours de minauderies , elle était dans la place ! Mon amant a beau dire qu’il l’a recueillie, je sais , moi , que c’est elle qui s’est imposée à lui. Et j’enrage de penser que cette chatte a réussi en deux jours ce que je ne suis pas parvenue à obtenir en 3 ans : le privilège (ou tout au moins le plaisir) de vivre dans sa maison. Oh ! Peut-être même qu’elle dort toutes les nuits avec lui ! J’en suis presque certaine ! La garce !
– Ma petite , tu as maintenant une ” rivale ” sérieuse. S’il le faut , moi aussi , je jeûnerai pendant une semaine avant venir, toute efflanquée et tremblante , gratter à la porte de la cuisine. Il ne pourra pas résister à mon regard triste et à mon aspect misérable …
La conversation téléphonique se prolonge , encore un client à la recherche sans doute d’une voiture déjantée… et il ne revient pas.
La chatte se décide enfin à approcher. La tête tournée , la joue posée à terre , je la suis des yeux, assise sur son postérieur, elle m’a observée un petit moment, en allongeant le cou à gauche et à droite, essayant de comprendre ce que fait par terre une jeune (et jolie !) femme, nue et attachée. Les humains ont des jeux bizarres… Je ne suis pas allergique aux chats , mais ils me font un peu peur depuis que je suis enfant. Mes mollets et mes mains se souviennent encore des griffes de l’affreux matou tigré que ma grand-mère possédait. La demoiselle vient flairer précautionneusement ma main droite attachée. Je remue un peu les doigts et , pendant qu’elle frotte sa tête au creux de ma paume, j’arrive à lui gratouiller un peu le cou. Elle se met à ronronner doucement.
Salomée se redresse d’un coup et , à pas feutrés , longe mon bras étendu. Qu’est ce qu’elle a vu de si intéressant ? Balancée par ma respiration , la pince à linge qui mord le téton de mon sein droit a attiré son attention. En soulevant ma tête, je la vois tendre une patte vers la pince qui gigote…
– Non Salomée , non !
J’ai dit ça à haute voix. Surprise, la chatte recule sa patte et me fixe dans les yeux une seconde, de l’air de dire : ” Fiche-moi la paix , toi , laisse-moi jouer ! “.
L’autre patte s’avance maintenant et tente de saisir la pince dressée. Celle-ci s’abaisse , puis échappant à la patte coussinée , se redresse comme un ressort. Cette torsion de mon mamelon m’arrache un petit cri de douleur. Mais la chatte a trouvé un jeu amusant et elle recommence à tapoter la pince et à essayer de la saisir. Comme l’élasticité de mon sein l’empêche s’emparer du petit morceau de bois rebelle , elle sort ses griffes acérées. Ma peau tendre reçoit deux estafilades sous l’aréole !
– Va t’en tout de suite ,vilaine ! Laisse-moi, tu me fais mal !!!
La pince à linge secouée a glissé de l’aréole pour mordre cruellement la seule pointe de mon téton. C’est insupportable !
Salomée pose son autre patte contre mon aisselle. Ça me chatouille à nouveau !!! Je crie, je ris, je me secoue tant que je peux. Et la chatte finit par abandonner la partie.
– Mais où est-elle passée maintenant cette sale bête ?
– Miaaouuuuu … Miiaaaouuuuuuuuuu … La voilà qui passe par-dessus ma cuisse droite en ronronnant. Je la vois tourner entre mes jambes écartées , puis flairer le parquet que j’ai mouillé tout à l’heure. L’odeur de mon urine et les effluves de mes sécrétions intimes l’ont attirées vers mon sexe béant… Je suis soudain prise de panique : elle ne va tout de même pas…
– Salomée ! Non pas ça , au secours !
Je plie mon cou en m’en faire mal au nerf d’Arnorld , mais tout ce que j’aperçois entre mes jambes écartelées, ce sont les deux oreilles et l’échine de la chatte accroupie. Ma tête retombe. Je gémis :
– Non , non , pas là !
Je sens un léger chatouillis (ses moustaches probablement) au creux de mes cuisses , puis un petit souffle sur l’entrée de mon vagin. Je pousse un cri :
– Oooh non !
Je viens de recevoir un coup de langue râpeux à la commissure inférieure de mon sexe, là où doit suinter l’habituel filet blanchâtre de mon excitation. Un deuxième coup de langue longe une de mes petites lèvres. Je tressaute. Je me raidis. La chatte semble apprécier ce “lait” que je lui offre malgré moi, car elle s’applique à ne pas en perdre une seule goutte ! Le léchage se fait consciencieux, régulier, cadencé… J’apprécie d’habitude l’excitation buccale de mes parties intimes de la part de mon partenaire humain. Mais la langue d’un homme, aussi rêche qu’elle puisse être, n’a rien à voir avec ce petit bout de papier de verre souple et humide qui ponce maintenant mes lèvres vaginales !
– Arrête vilaine , je t’en prie !
J’essaye de gigoter pour chasser la chatte, mais les cordes sont trop tendues. Mon dos est trempé de sueur , mes fesses aussi et elles collent au parquet ciré…
Salomée me lape toujours le sexe comme s’il s’agissait d’une délicieuse friandise. Peut-être que mes muqueuses s’habituent un peu à cette agression rugueuse , car un certain bien-être s’installe dans mon bas-ventre. Je me détends , les yeux mi-clos. Ma respiration redevient régulière. Ma situation est incroyable : une chatte (lesbienne certainement ! ) est en train de me faire un cunnilingus dans toutes les règles de l’art érotique et moi je commence à y prendre du plaisir…
Pourtant , la trouille revient. Et si elle me mord, me griffe ou me mutile ? Je me vois déjà à l’hôpital , aux urgences , le sexe déchiqueté et sanguinolent. Entre deux hurlements de douleur, j’essaye d’expliquer au médecin de garde que c’est une chatte qui m’a attaquée… Il ne croira jamais une histoire pareille !
Les coups de langue remontent régulièrement vers mon clitoris. Vu mon excitation , le gland de mon petit organe érectile doit être complètement sorti de son capuchon. Si c’est bien le cas , je ne vais tarder à le sentir… Le premier contact a un effet foudroyant. Je sursaute. Dans un grand râle sourd , je bande tous les muscles de mon corps. Mon dos se cambre d’avantage encore. Je tire sur les cordes qui m’entravent comme une damnée. Le tressautement de mes hanches a dû faire hésiter Salomée une seconde , mais elle repasse la langue sur le petit bouton durci , avec gourmandise.
– Ahhhhhh …. une onde pulsatile parcourt toute mon échine à chaque lapement. Je me révulse , je m’abandonne. Encore quelques coups de langue… Mon clitoris irradié se rétracte brusquement dans sa gaine et un orgasme explosif me submerge… J’ai dû pousser un cri strident , car mon amant déboule aussitôt dans la chambre. Il tombe à genoux près de mon visage qu’il prend dans ses mains…
– Pardon ma douce… mais ?
En voyant mon sein griffé , il croit comprendre ce qui s’est passé.
– La chatte t’a attaquée , c’est ça ? demande-t-il en cherchant Salomée des yeux.
Mais la coupable s’est faufilée hors de la pièce…
– Oui et non .. mais .. je t’en prie , détatache-moi maintenant !
Il commence par ôter les huit pinces à linge qui me mordent toujours. Comme anesthésiée par mon orgasme intense , cette délicate opération me semble , pour une fois , presque indolore. Puis il défait les boucles des bracelets de mes poignets. Aussitôt , je me redresse pour passer la main sur mon sexe en feu , entre mes cuisses encore écartelées. Sur mes doigts , il n’y a qu’un liquide blanchâtre, pas de sang … Ouf !
Alors qu’il finit de détacher mes jambes , je fonds en larmes, probablement à cause de la peur rétrospective et du sentiment d’humiliation qui me submergent à ce moment-là. Recroquevillée sur le parquet , je sanglote pendant cinq minutes. Il caresse doucement mes cheveux sans comprendre… Ce n’est qu’après une douche très chaude (et un vigoureux savonnage de mon sexe) que, remise de mes émotions, je pourrais raconter toute l’affaire. Et lui, tout cela l’amuse beaucoup ! Je réclame naturellement un châtiment exemplaire pour ma violeuse, faisant valoir mon adorable sein mutilé par ses griffes. Et bien non ! Puisque l’écorchure sous mon aréole n’a même pas saigné et que le léchage clitoridien m’a procuré un orgasme très audible … “la chatte” est absout de toute faute. C’est tout juste si on ne m’accuse pas, moi , la victime, d’avoir favorisé l’attaque par une émission délibérée de phéromones sexuelles. Non mais…
Enveloppée dans le peignoir éponge, je bougonne un peu , muuuhhh... (pour la forme) en terminant de sécher mes cheveux défaits avec une serviette. Je me regarde dans la glace du lavabo : mon joli maquillage s’est dissout sous la douche.
Pourtant , c’est à ce moment-là que, assis sur le rebord de la baignoire, il dit, pour la première fois, la phrase magique :
– “Mi amor…”
Je devais avoir l’air d’une pauvre chatte trempée par une vilaine averse…
Quelques jours après cette aventure féline , je passe faire un petit “coucou” à ma copine Méluzine (mais si , vous la connaissez… la grande chataigne aux seins lourds , celle qui a les cuisses qui frottent et les seins un peu pendouillant)… Sur la table de la cuisine , Mel dépose deux tasses, la cafetière , le sucrier et une bouteille de lait à demi entamée. Puis, comme pour elle-même , elle dit à voix haute :
– “Les chocolats , les chocolats ..!”
– Pas pour moi , merci !
Mais Méluzine est déjà en train d’ouvrir l’armoire vitrée au-dessus de l’évier :
– Mais si Anamary , tu prendras bien une langue-de-chat ? J’ai reçu cette boîte d’un admirateur !
Aussitôt, je suis prise d’un fou rire… d’un immense fou rire… à en faire pipi dans ma culotte (mais là, j’ai pu me retenir !).
La pauvre Meluzine n’a rien compris à mon hilarité. Et je n’ai rien voulu lui raconter…
Comme ça , vous croyez que j’ai inventé de toutes pièces cette histoire de cunnilingus zoophile ! Pas du tout ! Certaines dames se font bien couvrir en levrette (c’est le cas de le dire) par leur grand chien. Alors ?!?
Simplement , par soucis de discrétion , le nom de “la chatte ” et la couleur de son pelage ont été changés …
Anamary