Claire est la première à réagir.
Yeux dilatés bleus qui pointent vers l’entre-jambe d’Anna, avant-garde d’une armée de doigts qui butte sur l’obstacle de la fermeture éclair de la combinaison.
Impassible, Anna se laisse aller en suçant son pouce.
De son autre main elle caresse nonchalamment ses cheveux.
Toutes deux pensent réaliser leur ultime fantasme, un bondage électrique sur le toit du monde…, Anna nue et harnachée, bottes-cuissardes et masque à gaz…, attachée au réservoir d’eau qui se trouve en haut du building, face à la ville…
Elles ont déjà filmées des scènes, mais aucune d’un seul plan, leur rêve…
Depuis la fin de la séquence Claire n’a pas quitté le poste de télévision des yeux, les mains tétanisées à l’emplacement du sexe.
La douceur des caresses d’Anna la ramène progressivement à elle.
Juste consciente, mécanique, mâchoires pendantes et yeux vides, elle rampe vers le scope pour changer la bande.
Après une petite pause pour s’assurer qu’elle n’a pas fait de fausse manœuvre, elle monte le volume de la chaine jusqu’à ce que les sons rebondissent contre les murs pour revenir se mêler au battements de son cœur qui comble les vides, sature la pièce.
Eclats métalliques et vibrations sourdes réduisent l’espace pour qu’il ne reste qu’eux, que rien d’autre ne puisse prendre de place, s’immiscer.
Quant elle se retourne les lèvres d’Anna appellent la jouissance.
Derrière elle, dans le même instant, Anna apparait à l’écran : nez mutin, langue papillonnante sortie en flèche. Ses yeux pétillent d’envie.
Elle plonge son visage entre les chairs molles et odorantes qui plissent au centre de ses cuisses.
Contact froid du métal dont elle est percée, douceur gluante de sa peau épilée.
Anna se regarde en suçant le clitoris de Claire, aimant à se voir Maîtresse en scène.
Elle se sent lien, elle est celle par qui tout transite.
Elle frotte sa joue à son flanc, tellement fine la peau à cet endroit, juste une petite épaisseur de chaleur avant les côtes, avant le cœur.
Une petite épaisseur si fragile qu’elle en pleurerait.
– Demain, on le fait !
Mâchefer, ciment mêlé de caillasses et poutrelles métalliques.
Elles habitent un entrepôt humide construit au siècle dernier.
Le premier étage du bâtiment est entièrement dévasté, sujet à de nombreux courants d’air et infiltrations d’eau, mais le rez-de-chaussée et la cave sont habitables.
Surtout la cave qui a été assainie par d’anciens occupants afin d’être aménagée comme studio d’enregistrement ; c’est là qu’elles passent le plus clair de leur temps.
Un endroit relativement sain dans un quartier déserté et partiellement détruit, à l’écart des grands centres de vie de la ville.
Une ancienne zone industrielle sous le coup d’un vaste projet municipal qui tarde à se mettre en place sous la pression d’intérêts contradictoires.
Une partie de la ville qui, depuis quelques années, reste dans les brumes qui montent de ses eaux proches.
Délaissées, elles ont appris à trouver des interstices leur appartenant.
Elles ont choisi cette zone en raison de son éloignement de leur habitat d’origine, secteur ouest, de l’autre côté de la vallée.
Mais aussi parce qu’elle offrait de nombreuses possibilités de logements en raison du départ de la plupart des entreprises qui occupaient les lieux.
De plus, la pression sécuritaire n’y est pas trop forte car la municipalité laisse le site à l’abandon afin d’économiser un maximum lors des rachats de parcelles.
Dans quelques années tout cela changera sûrement mais pour l’instant elles n’en sont pas là.
Anna est la première à avoir compris que pour survivre elles devaient utiliser les revenus de leurs corps.
Alors, plutôt que de se prostituer ou de confier ça à d’autres, elles ont rapidement volé une caméra vidéo pour tourner des films “amateurs”.
Deux filles : Sado-masochisme à outrance, les pires perversions imaginables…, en plus, parfois, deux filles et un gars torturé jusqu’à la mort : sodomies, pipes et éjacs faciales…, rien de plus facile à vendre.
Un bon business qui ne leur met pas la pression, au contraire.
Leurs films sont pensés en commun, ils en sont les acteurs uniques et privilégiés.
Rien n’est mimé, tout est réel, leurs sentiments aussi.
A chaque fois il s’agit d’une expérience totale, d’une tentative d’exploration afin de mieux en connaître les méandres.
Elles aiment se voir en train de baiser façon sado-masochistes, toutes entières fascinées par l’image externe de ce qu’elles ressentent de l’intérieur, nues, harnachées de sangles en cuir, bottes cuissardes et masque à gaz….
Cependant cela ne leur suffit pas.
Elles en ont marre de se faufiler dans les failles fangeuses de l’agglomération, de voir les autres abandonner rêves et envies à la facilité préfabriquée d’une trajectoire sans relief.
Marre de zigzaguer autour de la ligne directrice, de ne pas pouvoir exposer la leur en plein jour.
Marre du poids de la gangue minérale et métalique qui les entoure.
Elles veulent s’échapper, retrouver leur dû, reprendre ce qui leur a été volé.
Un endroit où l’être humain pouvait marcher en paix, la tête haute, fier de son état.
Pas cet immonde enchevètrement qui ne distingue plus le bien du mal et ne laisse de place qu’à la grisaille de l’argent.
Elles aspirent à retouver la beauté des origines, celles que leurs parents et les générations précédentes ont perdu en les noyant sous le dogme du progrès et de la volonté de profit.
Une terre débarassée des filtres du passé.
Une terre qui tend vers l’éclat aveuglant des premiers jours, quand tout était encore pur et découpés, quand l’air était cristal et transparent, qu’il n’était ni chargé, ni opaque, de tout les péchés.
Nuit, mornes eaux sombres qui figent à leurs pieds.
A la lueur d’un cône, allongés sur un remblais, elles luttent contre le froid.
Engourdissement des membres.
S’épanche leur tristesse au rythme lent des eaux asphyxiées.
Aucune vie, rien.
Large canal ventru, fétide drain.
Ici, même les étoiles ne se reflètent plus.
Sur la rive opposée les voies rapides s’enchevêtrent sans ordre apparent, accueillant de rares voitures dont les carrosseries brillantes et la vitesse soutenue isolent leurs passagers de l’environnement.
Entre les piliers titans, hors de portée de l’acide lumière rose-orangée qui sécurise les routes, de pâles feux percent les ténèbres, halos étouffés autour desquels se déplacent avec difficultés de grossières silhouettes engoncées dans de mauvais habits de froid.
A cet endroit le canal est une saignée infranchissable, les ponts les plus proches sont à deux kilomètres vers le nord ou à trois kilomètres vers le sud.
Creusé à l’origine pour faciliter le transit des marchandises et des matières premières, il ne sert plus maintenant qu’à évacuer les trop pleins du lac artificiel qui se trouve au sud de la ville.
Le percement, une dizaine d’années auparavant, d’un conduit parallèle plus large, une dizaine de kilomètres plus à l’est, a été fatal à l’activité économique de la zone.
Les entrepôts et les usines désaffectés se succèdent donc en direction du nord jusqu’à la rivière qui forme le deuxième côté du triangle de leur quartier.
Le no man’s land des voies de chemin de fer et de l’autoroute suspendue ferme le périmètre au sud.
A l’intersection de la rivière, des voies de chemin de fer, et de l’autoroute, se trouve la gare centrale.
Ce triangle a été le premier poumon industriel de la ville.
Un poumon tellement mangé par la fumée et la rouille qu’il ne permettait plus de respirer, d’où la décision des autorités d’excentrer les industries vers l’est.
Maintenant que la chose est faite, l’endroit ne fait plus l’actualité qu’à cause de sa propension inquiétante à fabriquer de mini-catastrophes écologiques liées aux déchets en tous genres qui y ont été stockés.
La nuit précédant le canal s’est embrasé en raison de la présence excessive dans ses eaux stagnantes de micro carbures provenant d’une citerne abandonnée.
Durant toute la durée du sinistre ils ont espéré que la ville entière flamberait mais, à leur grand dam, les services de secours ont bien contenu l’incendie qui s’est éteint au petit matin.
Dépitée, repensant aux événements de la veille, Anna tire sur le joint silencieusement.
Entre deux frissons, elle exhale de lourds nuages de fumée nourris par sa respiration.
Claire, dans une état proche de celui de son amante, lance machinalement de petits cailloux dans le canal.
La pélicule grasse les absorbe silencieusement, laissant le liquide sombre presque sans mouvement.
Anna, défoncée aux cachets, est perdue dans la contemplation alambiquée de l’échangeur routier qui leur fait face.
Elles sont abattues.
Où est le chaud tant désiré, l’eau vivante de leurs voeux appelée ?
Leur plus grande crainte est d’être séparées, pourtant elles n’hésitent jamais à franchir le pas qui les rapproche de leurs rêves, quels qu’en soient les risques.
Ainsi, dès qu’elles le peuvent, elles écument la ville.
Pourtant, aujourd’hui il n’en est rien, pas d’envies, trop de froid.
Déprime !
C’est aujourd’hui, le jour du grand fantasme…
Chuintements des bottes cuissardes, bruit des talons claquant sur le sol, bruissements des harnais….
L’air siffle aux oreilles.
Défilent, rapides, les lumières de chaque côté des yeux.
Face, devant, le noir aspire.
Rails des lignes jaunes collées à la surface luisante du bitume qui limitent les murs armés de béton.
Accélération dans la pente de la spirale d’accès aux paliers. .
Objectif de toujours : le dernier étage : celui où les attendront peut-être vigiles et chiens.
Une montée interminable de sensations lubriques et pourtant toujours trop courtes.
Jamais assez !
Jamais !
Elles sont nues, seulement “vêtues” de leurs harnais et bottes sado-masochistes…, une simple robe noire et légère par dessus…
Claire transporte l’appareillage électrique et les accessoires dans un mini sac à dos…
Anna jouit…
Prendre l’ascendant, l’éblouissement, l’erreur n’est pas possible.
Précédées par les ombres nerveuses de leurs silhouettes agrandies, les yeux concentrés sur les grains filants de l’asphalte, elles foncent vers le sommet du monde.
Leurs gorges grandes ouvertes crient leur angoisse et chantent en l’anticipant leur victoire sur la bête.
Affronter la peur, contraindre les ventres à défier le vide, voilà leur combat.
Ne pas se séparer.
En haut, lorsque plus loin est impossible et que les circonstances le leur permettent, elles signent leur audace d’un “Dirty Finger” bombé après s’être mutuellement masturbées…
Anna est attachée, écartelée, nue, harnachée en bottes cuissardes, attachée sur la vieille échelle du réservoir d’eau entièrement tagué, face à la ville…
Lorsque Claire lui fixe le masque à gaz, elle jouit encore…
Mouillée comme jamais, de la cyprine coule entre ses jambes…, Claire lui fixe alors des électrodes, tourne le bouton de l’appareillage sur “On“…et la regarde se débattre…
Après vingt minutes, nue, attachée, sur le toit du monde avec le sentiment que la ville entière, à ses pieds, peut la voir se contorsionner de jouissances, Anna crie qu’elle n’en peut plus…, Claire la détache mais l’oblige à se coucher sur le toit pour une ultime électrification sexuelle…, imprévue !
Plusieurs orgasmes en rafale marquent sa délivrance, cette folie sexuelle rageuse est un acte de défi.
Leur objectif a été atteint.
Sur fond de trois couleurs, rouge, jaune et vert, “Dirty Finger“, tagué en noir, illumine le toit de leur monde.
Ensuite, le plus rapidement possible, Claire détache Anna et elles retournent dans leur monde.
Retrouver le glauque.
Pour cela il faut atteindre les escaliers, les ascenceurs sont trop dangereux car contrôlés à distance par les rats du poste de surveillance.
Des centaines de marches qui raidissent les jambes gainées de cuir… et scient leurs torses laniérés de leurs sangles et harnais qui coupent leurs souffles, des centaines de marches avant la rue.
Délivrance, jouir encore…
Juste avant d’être en rue, Anna enlève ses cuissardes qui ne lui permettent pas de courir, elles enfilent chacune leurs mini robes noires sur leur nudité, puis s’en retournent dans “leur” monde…
Souvent Anna rêve qu’un jour, alors qu’ils émergeront, tout sera rasé.
Désert de ruines, pas un souffle d’air, poussière en suspension et silence.
Ciel abyssal démesurément vide, occupé en son zénith par une énorme boule orange gonflée et laide.
Chaleur.
De joie, elles feront l’amour et de l’union de leurs ventres jaillira un éclair aveuglant qui séparera les gravats, les vitrifiant en une voie lumineuse, droite et lisse, sur laquelle elles fileront sans peine pendant sept jours et sept nuits avant d’atteindre l’océan.
Là, l’air sera plein d’un grondement supérieur et fort comme elles n’en ont jamais entendu, sans rapport avec ceux limités des machines.
Un grondement qui les pétrira de l’intérieur et leur vrillera l’échine, les mettant à genoux, forçant leurs pleurs devant tant de force et tant de beau.
Tremblantes, vomissant jusqu’à ce que tout en elles se vide, elles pleureront à en avoir les yeux secs et, une fois débarrassées de toutes ses souillures, apaisées, elles offriront les braises tièdes de leur ventre au vent et à l’écume.
Et l’Océan viendra les visiter.
Les flots leur lécheront le sexe avant de les pénétrer avec force.
Le sable et le sel, doux au début, abraseront lentement mais inexorablement leur peau, sans répits, par vagues successives.
Toute une journée d’étreintes calmes et fortes, violentes et passionnées, qui les laisseront épuisées, les corps à vif, vidées.
Les jours suivants seront douloureux, chargés d’exsudations, de courbatures et de plaintes.
Enfin, au treizième jour, la mue s’effectuera et leur nouvelle peau apparaîtra débarrassée de ses croutes, élastique et souple comme celle des serpents.
Résistante.
Alors, ensembles, elles apprendront à caresser les flancs de la mer à l’unisson de sa respiration.
Comme dans les vidéos qu’ils affectionnent elles dompteront les vagues et connaitront la puissance.
Vivantes, enfin !
Tout commence généralement par la vente des vidéos qu’elles ont tourné.
Lorsqu’elles sortent de leur quartier c’est souvent pour plusieurs jours, de véritables petites expéditions en terrain hostile qu’elles préparent avec le plus grand soin.
Toujours délicat car elles doivent être dures et ne pas se faire doubler par l’acheteur, souvent un spécialiste de ce genre de commerce, qui fait tout pour obtenir leurs vidéos pour le prix le plus modique.
Avec le temps, les exigences des amateurs deviennent de plus en plus grandes.
Où ils se satisfaisaient au début d’appercevoir quelques secondes du sexe d’Anna, ils leur faut maintenant des plans de plus en plus longs et écartés, de plus en plus sado-masochistes, on leur demande des “snuf-movies” ou elles devraient torturer un homme, l’émasculer…, une femme, l’empaler…
Elles disent oui à tout pourvu que ce soit “Fun” et que l’argent rentre à flots….
Une escalade qu’elles, sans que ça leur déplaise, tentent de gérer avec le plus de tempo possible afin d’entretenir les excitations.
Elles savent que des copies de leurs “oeuvres” circulent mais elles ne veulent pas se lancer elles-même dans la grande distribution, conscientes du “trop de risques“.
Ensuite, l’argent…, elles filent vers les beaux quartier.
Une fois arrivées, elles dominent la ville qui s’étend à leurs pieds à perte de vue.
Une forêt très surveillée occupe la crête, faisant frontière avec le versant nord privé de soleil et couvert par des habitations de fortunes.
Un des quartiers les plus difficiles et pauvres de la ville.
Leur plaisir est alors de se se mettre nues, de se sangler mutuellement de leurs harnais, de leurs bottes et de courir, un gode dans le vagin, un plug dans le c… dans la pente de l’avenue, longue d’un kilomètre, qui plonge en direction de l’ouest.
C’est un jeu dangereux.
Cependant, quel pied que de slalomer au soleil couchant.
Une fois en bas, elles rejoignent leur quartier d’origine où elles ont encore quelques contacts qui leur permettent de se réapprovisionner en stupéfiants de toutes sortes.
Là, elles retrouvent Miguel, la seule personne à qui elles font à peu près confiance.
Un ancien soldat devenu éducateur de quartier qui a pris dix-sept balles dans la colonne et dont seules la tête et la main droite fonctionnent encore.
Engoncé dans un fauteuil électrique celui-ci lit énormément.
C’est lui qui leur a dit de partir, de chercher la mer.
C’est lui aussi qui leur donne les commandes de vidéos à réaliser…
Et il a une commande simple…, Anna attachée, sanglée, torturée, les seins transpercés par des aiguilles…, une heure trente minutes de fellations, puis une sodomie d’Anna, le tout en tenue latex avec masque à gaz… et bottes cuissardes !
Anna lui dit : “La Mer, oui, un jour… Mais pour l’instant c’est jouir qui importe, dans des jeux sado-masochistes délirants… Ma muse, c’est Claire, et alors ? Je préfère mille fois la sucer elle, qu’avec un homme au hasard…, sentir sa cyprine plutôt que le sperme d’un pourri dans ma bouche, rien que d’imaginer ne serait-ce qu’une seule seconde une goutte de son nectar qui suinte, je l’aime ! Et si je peux pomper un sexe devant elle jusqu’à ne plus rien sentir, jusqu’à avoir plein de sperme partout, jusqu’à ce qu’on ne fasse plus qu’un, eh bien je le ferais, encore et encore, et en pleurant, en plus ! De joie ! De joie ! Mais ça, ça te passe au dessus de la tête, la joie, Miguel ! Tu ne peux pas comprendre ça ! Tu peux pas comprendre ce que c’est que d’être portée, quand tout de l’intérieur te brûle et qu’il fait beau et jour comme il n’a jamais fait beau et jour, je maudis tes entrailles de mec et t’interdit la moindre parcelle de jugement à mon sujet ! Tu m’entends ? Je te vomis toi et tes semblables, je vous pisse dessus d’un jet clair et limpide qui brûlera vos chairs racornies et grises, les faisant disparaître de la surface du monde dans un geyser de lave qui aveuglera tous ceux qui oseront y tourner la face. Larves, rampez le nez collé au sol comme vous en avez l’habitude mais en aucun cas n’imaginez pouvoir soutenir mon regard car mon ire et celle de Claire sera terrible !”
Mais la commande stipule : Anna attachée, sanglée, torturée, les seins transpercés par des aiguilles…, une heure trente minutes de fellations, puis une sodomie d’Anna, le tout en tenue latex avec masque à gaz… et bottes cuissardes !
Alors Anna est attachée, sanglée, torturée, les seins transpercés par des aiguilles…, elle suce un homme, un homme au hasard, pendant une heure trente minutes, soit sept éjaculations.
A la fin elle a du sperme partout, de larges giclées blanches maculent ses cheveux, des bulles éclatent de ses narines.
Tremblante, yeux révulsés, lèvres gonflées, elle n’en peut plus, alors selon le scénario, lui la sodomise, la torture encore un peu juste par plaisir sadique hors scénario…, jusqu’à ce qu’elle pleure tellement elle en a dedans.
Puis il la retourne et la cogne…
Claire filme, filme, filme…, fellations, sodomie, tortures, coups… elle filme son corps violenté sous tous les angles… puis l’embrasse tendrement.
De quoi vivre quelques temps…