Partouze…
Ils et elles sont jeunes, vieux, vieilles… ou entre deux…, beaux, belles, moches… ou entre deux… et s’embrassent et se branlent… entre eux.
Ce soir, ils et elles ont décidé d’organiser une partouze, et les voilà poireautant, attendant leurs hôtes qui se font désirer : chiennes, étalons, stars et starlettes.
Ce sera l’occasion d’autant révéler ses faiblesses et ses blessures que d’offrir son corps, ses grains de peau pour quelques caresses, en pâture pour quelques baisers ou saillies.
Entre réminiscences et perspectives, intrigue minimale, langage cru et tirades volubiles, on se délecte, on se gorge d’une élégance blasée, magnifiquement artificielle, on disserte sur la vie, l’amour et la mort à travers le temps avec l’air de ne pas y toucher.
Les invité(e)s narrent chacun/chacune leurs rêves, un peu de leurs histoires aussi, se jaugent puis s’apprivoisent pour finir ensemble, dominé(e)s par cette envie d’être un tout en harmonie.
La recherche du plaisir est comme un rite sans cesse renouvelé qui passe par l’autre et les autres !
Mais l’exercice a des limites ; limites décelables quand vient la dernière ligne droite, quand le rythme cahote, quand l’originalité s’effrite et tourne en rond, quand on oublie le frisson, le vrai… et la jouissance terminale (pour ne pas écrire séminale), quand on batifole, on se lâche et détonne…