Petite erreur…
Il a suffit d’une petite erreur.
Jennifer, comme à son habitude lorsque je viens chez elle dans le quartier de la Défense à Paris, m’attire dans sa chambre de torture et attache chacun de mes membres à un coin du lit…, mais la lanière qui entrave ma main droite finit par lâcher, me permettant de me libérer…
Hasard rare, occasion unique, que je ne compte pas laisser passer.
Pour commencer, une inspection de sa chambre s’impose.
Un placard plein de tenues différentes…, très bien.
Je passe une robe courte en vinyle noir et garde mes cuissardes…, simple et efficace.
La commode maintenant, j’y trouve tout ce qui permet de passer une soirée attachante…, parfait.
Une paire de menottes, un bâillon boule (le plus large que je peux trouver), un masque de cuir, un collier et sa laisse, quelques lanières de cuir.
Chère Jennifer, comme tu es ordonnée…
Tiens, un petit coffret contenant tout ce qu’il faut pour « titiller » ma proie.
Un large godemichet en latex mou et un plug…, je les prends.
Maintenant le piège, je descends discrètement dans le salon et allume la télé ( elle pensera sans doute que l’orage l’aura allumée…), puis je me cache derrière l’embrasure de la porte, ainsi elle me tournera le dos en entrant.
Déjà une lumière s’allume, ses pas dans l’escalier, la porte s’ouvre, elle est là, inconsciente du danger, sublime et élancée dans un long déshabillé de soie noire…
Sa surprise est telle qu’elle n’oppose aucune résistance quand je saisis ses poignets et la menotte dans le dos, elle me regarde, intriguée et complètement étonnée…
Quel délice, ses yeux qui s’élargissent d’angoisse tandis que je force la large boule de latex dans sa bouche…
Elle gémit, elle tente de crier, mais rien n’arrête l’inexorable intrusion… et c’est très serré que je ferme le lien de cuir qui la maintient.
Collier autour du coup maintenant, humiliant, non ?
Je me délecte de la colère qui passe dans ses yeux… avant de les aveugler d’un strict masque de cuir…
Maintenant, direction le temps des plaisirs, c’est fière comme tout et sans ménagement, que je la tire vers la chambre que j’occupais il y a un instant.
Je la jette sur le lit, elle trébuche et s’y couche de tout son long, le visage enfoui dans l’oreiller…
La position m’inspire et j’ai tôt fait d’attacher chaque cheville à un bord du lit… en écartant bien ses jambes, voilà, comme ça …
Je me retiens de prendre une cravache pendue au mur pour mieux lui rougir les fesses…, mais ce soir, nous allons jouer la partie à ma manière …
Pour commencer, je la déshabille complètement (le déshabillé est un saran qui s’ôte sans difficulté), puis je lui passe un corset de cuir trouvé dans le placard que je serre si fort que la respiration lui manque.
Très excitant…
Une lanière de cuir joignant ses coudes achève son bondage et rend encore plus sensuelle sa position …
Tant d’envies me traversent la tête, enlever son bâillon, puis m’agenouiller devant elle, saisir ses cheveux et lui jouer les amours saphique ?
Tentant, très tentant…
Mais il vaut mieux qu’elle connaisse ce que j’endure pour elle.
Je passe des gants de latex, puis dépose sur mon index une larme de lubrifiant, je caresse ensuite longuement son anus…, elle frémit…, je caresse le bas de ses reins, embrasse ses fesses, tandis que je continue ma besogne…, le plug rentre sans peine, entraînement ou détente…, mystère.
Encore un peu de liquide gras et je me fais plus indiscrète tandis que j’enduis ses grandes lèvres…, un doigt, puis un autre se font alors plus pénétrants…, pour son plus grand plaisir, si j’en crois ce que je ressens…
Puis, centimètre par centimètre, je mets le phallus de latex en position.
Entrée, sortie, entrée, sortie…, ma main libre joue de son clitoris qui devient dur à son contact.
Elle gémit, elle frémit…, sa salive assombrit la soie rouge du lit et je m’amuse comme une folle à la faire languir…, longtemps…, délicatement…
Puis sa respiration s’emballe, elle tremble de tout son corps tandis que je joue du plug et du god selon des rythmes inavouables… et elle jouit, elle explose de désir et de joie…, la sueur perle sur sa peau tandis qu’elle se détend.
Non sans avoir fixé à demeure les deux petits visiteurs, je la laisse ainsi, écartelée…, taraudée par les vibrations aléatoires du phallus artificiel qu’elle a elle même trafiqué…, orgasmes multiples à répétition en perspective…
Puis je lui commets un affront bien agréable, je me couche dans la chambre voisine et je m’assoupis, souriante…
Et lorsqu’une main plaquée contre ma bouche me réveille, je me souviens que, moi aussi, j’aurais du vérifier ses liens…
Huh !
Anamary