Quit your bitchin and go to hell…
Je suis entré en collision aux USA avec le groupe Punk-Rock nommé “Rebel Son”, par un hasard complet lors d’une balade “Destroy” aux States organisée par des enfoirés qui m’en avaient parlé de manière hallucinée, sous injections de produits hors les lois, et ce, en masses non traitables… Yeahhhhh ! J’en avais alors direct conclu que ce que jouaient et beuglaient ces zouaves n’était ni du Chopin ni du Beethoven… J’avais pourtant entendu bien des choses, mais je ne m’imaginais pas tomber sur des Rat-Rodders-Punk’s-Rockers ingérables, défoncés 24h/24, ultra nuls et assimilables, pour résumer, à une bande de zozos qui cultivent une image Rat-Rod-Hype faussement rebelle, un mix qui pourtant contribue à leur hallucinant insuccès aux States…
Ils cultivent leur attitude “Politiquement-incorrecte” sur bases d’interviews foutages de gueule, de concerts annulés et en jouant sur leurs manières atypiques et leur zizique 8bit vaguement Hard-Punky-Rock qui, en temps normal, et sans l’imagerie des Rat-Rods qu’ils trimbalent, n’aurait pas promis ces hurluberlus à un succès populaire. Bref, avant même que ma visite commence, tous les signaux étaient au rouge pour que je parte ailleurs. Mes gardes du corps paniquaient et n’avaient pas envie de venir me sauver d’être sodomisé sur une croix de St-André dans un cloaque aux mains de transgenres, même si c’était pour réaliser un article “Tendance” tellement choc et hard, que d’un coup ChromesFlammes numérique serait passé de 200.000 à 300.000 abonnés/mois…
J’ai donc d’abord réalisé des shot’s photos de leur Rat Rod emblématique en écoutant le monologue du chanteur du groupe. C’était forcément stressant, vu l’aura détestable et antipathique que traine le groupe derrière lui. Leurs gueules sont cadavériques. Tout le monde hurle… Pour préserver mon web-site d’un trop plein de déviances “Sextuelles”, je dois doser les sujets Hard, dans la section SecretsInterdits et réserver GatsbyOnline aux âmes pures… Pour ce qui est de ChromesFlammes, c’est depuis fin des Seventies que c’est la folie, bientôt 50 années Chromes… Donc, mes Popu’s qui me lisez avec assiduité les excès de conneries y sont bienvenus. Toute l’équipe, moi en tête on s’est donc pointés au rendez-vous… J’a direct senti que ce bordel pouvait générer pire.
Après dix minutes façon Moïse du pauvre, le boss du groupe et son groupe accompagné d’une dizaine de Groupies hyper sexy’s, se sont pointés et le boss s’est affalé dans un fauteuil tout pourri et a gueulé : “Eteignez la lumière, ou j’arrête immédiatement l’interview… Apportez nous plusieurs cannettes de bière, ou j’arrête immédiatement l’interview… Arrêtez de prendre des photos, ou j’arrête immédiatement l’interview..”. Les rarissimes onces de sympathies que l’on pouvait avoir pour le groupe sont ainsi disparues dans les limbes… Après 3 minutes de grognements, de très courtes minutes au final bien violentes et enlevées, l’affaire allait se terminer vite fait.. Et j’ai compris un truc. Ils n’étaient pas vraiment cons, mais crevés, morts défoncés, exténués, au bout du rouleau.
Un embusqué prenait des photos du groupe, tel un paparazzi. Je ne sais qui lui a demandé gentiment s’il pouvait arrêter de nous doubler. Peine perdue. Le gratteur de guitare a alors balancé de façon laconique et abattue qu’il n’en pouvait plus, qu’il ne supportait plus tout ça, qu’il allait péter un plomb… L’un des mecs affilié à la promo du groupe m’a lancé que le groupe était au bord de l’implosion, parce que balloté dans trop de shows minables et de discussions avec des gens de presse plus minables encore, j’ai direct traduit que d’hôtels minables en motels bas de gamme, depuis plus d’un an, sans s’arrêter une seconde, comme des pions que l’on fait avancer sur des cases à coup de dès, le groupe était dans un cercle vicieux et éreintant de tournées pourries ultra-intensives.
Ca ne marche plus. Pour autant que tout ce “Bim’s” ait marché véritablement… Ils sont en mode automatique, la tête baissée, des zombies de la zizique destroys de Rat-Rodder’s. Je ne vais pas les plaindre, mais j’ai direct compris leur mines déconfites, ils se sont embourbés dans un processus qui semble les dépasser. Le groupe a sorti un deuxième album en demi-teinte, porté par quelques bombinettes, mais vraiment inégal dans sa globalité. Le tout se terminant néanmoins sur une sorte de fusion absolue entre mélodies tire-larmes et râleries non identifiables qui ont été accouchées dans la douleur. Leurs voix surnageant à peine ce tabassage épique, entre transes putassières et dépressives. Mais tout reste diffus, plongé dans un brouillard glauque…
Chaque show est un festival de hurlements et autres borborygmes hystériques. Le soulèvement final donne envie de vomir par son coté “crevards des banlieues”... Ca pue les épuisés cafardeux et chie à la gueule ce coté à bout de souffle qui perdure tout le long de toutes leurs chansons dont pas une seule peut faire danser. Non, que de la merde, pas de brûlot épileptique. La star gueule et chante pas, c’est situé bien loin au fond du puits sans fond de la connerie humaine, ne leur manque que d’avoir leurs pieds coulés dans un bloc de béton. Ils sont noyés dans leurs effets merdiques, leur rage est annihilée, elle est ici semblable aux aboiements d’un chien abandonné tombé dans un fossé, au bord de la route, deux pattes cassées, une averse sur la tronche, et qui hurle…
Ce pauvre clebs tente d’attirer l’attention des gens en bagnoles passant à toute allure… Sans succès. Les gens s’en foutent des chiens qui crèvent… Mais par contre, ils se sont réalisé un Rat Rod d’enfer, une super divagation anémiée, sortant du carcan “gros rouleau compresseur du Hot Rodding” ce Rat Rod peut s’enorgueillir d’être l’un des meilleurs Rat Rod destiné à des balades niaises et ultras bruyantes. Notez qu’à bien considérer l’engin, on a l’impression qu’il a été réalisé avec des sacs plastiques sur la gueule, histoire de bien s’étouffer en triturant les tôles pourries de la machine qui franchit malheureusement la limite entre renoncement et putasserie et qui renvoie à des images de guerre atomique en extrapolation de la saga filmique des Mad-Max’s…
Ce Rat Rod est à utiliser avec une magnifique Transgender disposant d’un braquemard bien assuré aussi imposant que le levier de boite de vitesse… Parfait sous lexomil avant diverses nuits blanches en écoutant de la bass-music caverneuse dans le gaz complet. Jouissance éjaculatoire en fin de 400m départ arrêté, imparable, tout en restant poisseux comme la mort. L’image me saoule et le morceau vedette n’échappe pas à : “Bouhou on se balade dans les cimetières”... Les prises de position à la con et les postures zéro-transgressives se sont alors ramassées à la pelle, dans un mix dépressivo-gothique qui faisait d’ailleurs finalement plus rire que déprimer à base de “Bouhou les Rat Rodders je bande”, “Bouhou je dois me purifier à l’essence” et “Bouhou on fait trop de merde”...
Sauf que… Malgré tout ce coté rebelle en carton avec un look et des propos de faussement insoumis est in ensemble malheureusement inhérent. Le mec du groupe peut parler tant qu’il veut du fait que se couper les veines c’est trop bath, on s’en fout. C’est trop bien putassier car déclencheur de dépressions post-coïtales. Bonne recette… Et en suivant cette logique, c’est clairement un Rat Rod de merde bougrement excitant… De plus, son coté complètement anéanti est presque fascinant. Comme si on n’avait pu spermater qu’après trois jours de branlages éreintants, histoire de se débarrasser de la giclée salvatrice avant de repartir pour 2 ans d’incessantes branlettes.
Je me fais surement des idées, mais pour moi, ce Rat Rod est le prolongement parfait d’une histoire d’amour de transgenristes physiquement en lambeaux. Une éjaculation pour Nitromaniaques (il y en a encore qui survivent) en bout de course, la verge en sang, les coucougnettes déconfites et nécrosées, bouteille d’insuline vide, poumons atrophiés privés d’oxygène mais ne manquant pas de souffle épique. Parfois, c’est vain. Parfois, c’est beau. Mais c’est surtout la retranscription parfaite d’un bazar merdique au bout du rouleau… C’est déviant et c’est simultanément une mise en forme de la déviance, en ce qu’il décompose la relation à la réalité sociale en ce que des représentations de l’inadéquation de l’individu au monde y sont à l’œuvre…
Quit your bitchin and go to hell… There’s snaughty nosed people everywhere were at there ain’t nobodoy know where ever satisfy. So they bitch bitch bitch every single day. If they weren’t bitchin they’d have nothin to say. All the bitching I hear beats all I’ve ever seen. Everybody’s busy bitching about everything. All day long seven days a week. I bet your even in the bed bitchin in your sleep… Bitch bitch bitch what you bitchin about… Bitch bitch bitch why don’t you shut your mouth… Bitch bitch bitch so you might as well just.. Quit your bitchin and go to hell.. Why don’t you eat shit and go fuck yourself… There’s snaughty ass people everywhere I go… There all bitchin about somebody they don’t even know… Bitch bitch bitch that’s all you ever do… I bet behind your back somebody’s bitchin bout you… All you do is bitch and you can’t seem to quit… You know your not suppose to talk with a mouth full of shit… Bitch bitch bitch we’ve all hear enough… Why don’t you mind your own business and shut the fuck up… Why don’t you… Quit your bitchin and go to hell… Why don’t you eat shit and go fuck yourself…