Seule et paniquée…
Jennifer étant partie à Venise pour le carnaval, me laissant seule toute la semaine à Paris, je me suis donc réfugiée dans ma péniche en bords de Seine.
Lundi soir j’ai décidé de prendre quelques photos de moi-même en bondage pour illustrer ma section SecretsInterdits.
L’appareil-photo et le flash étaient placés sur un trépied et le câble souple de 6m de l’obturateur à distance en forme de poire, était connecté sur l’appareil et positionné sur le sol où je me trouvais.
Mon équipement de self-bondage était classique, un ensemble de lanières en cuir autour de ma taille et de mes seins, une paire de bottines avec des talons-hauts de 10 centimètres, une gaine de bras à fixer par derrière et reliée par une sangle à mes chevilles, un gode en forme de pénis externe, avec deux “bourses” en forme de boules de métal avec des piques, gode fixé aux lanières de ma taille et des boules de Geisha que je voulais utiliser dans l’anus.
La position pour la première photo serait le “hog-tie”, une de mes positions favorites.
Commençant par les chevilles, j’ai attaché mes jambes au-dessous et au-dessus de mes genoux et de mes cuisses.
Pour rendre cela un peu plus restrictif, j’ai fixé mes chevilles au bas de la gaine de bras.
Attachés de cette manière, mes bras me forçaient à me cambrer en arrière, faisant pointer exagérément mes seins, j’étais comme un grand paquet.
J’ai enserré mes seins et fixé les lanières autour de ma taille, serrées de sorte que mes bras pouvaient juste être passés dans la gaine auto-serrante, mais avant de faire cela j’ai étiré ma mâchoire avec un bâillon-boule étroitement noué derrière mon cou.
Ensuite j’ai enfoncé lentement les boules de Geisha que j’ai reliées à mes chevilles puis je me suis auto-pénétrée le gode.
La touche finale était de fixer mes bras et poignets dans la gaine de cuir !
Quand j’eus passé mes deux bras et tiré contre les chevilles, cela me sembla très sécurisé.
Parce que le cuir donnait un peu de jeu, et que j’avais laissé les liens de gaine un peu lâches, je pouvais “travailler”, je pensais dès-lors pouvoir libérer mes mains avec un peu d’effort quand je voudrais sortir de mon bondage.
Je devais toutefois être prudente parce que j’étais seule sans sauvetage possible, ce qui m’excitait d’avantage.
J’avais hâte d’être liée et d’en jouir.
Sentir les boules en acier munies de piques ballotter contre mes cuisses en même temps que le long pénis qui oscillait de haut en bas m’a fait comme entrer en transe, j’étais en transpiration, haletante.
Je me suis laissée rouler sur le sol et de me sentir retenue latéralement par le gode pénis et ses boules, j’ai eu un violent orgasme suivi de multiples spasmes de jouissance, me laissant pantelante et comme ivre sur le sol.
Ma poitrine, artificiellement gonflée et pointée en avant, faisant ériger mes tétons, m’a rendue hystérique en frottant le sol.
Après avoir pris quelques images et m’être laissée aller à jouir plusieurs fois en rampant et en me tournant sur le plancher, je décidai de me libérer en glissant mes mains hors de la gaine.
Cela ne me prit pas longtemps pour me rendre compte que j’étais coincée.
Deux boucles me bloquaient entre la bosse de mes poignets et mes mains.
N’ayant jamais utilisé seule cette gaine, je ne m’étais pas rendu compte qu’intérieurement elle ne glissait pas et n’était pas extensible.
Après toute ma lutte afin de me mettre en position pour les photos, la sangle des chevilles avait tiré sur la boucle de bout de gaine qui était devenue très serrée.
Avec les lanières maintenant mes bras serrés contre mon dos, il n’y avait aucun moyen de me libérer.
Je commençai à me tordre, à lutter et à m’agiter, mais aucune des sangles ne se desserra, même un peu.
Après ce qui me sembla comme une éternité mais qui n’était seulement que quelques minutes, j’étais trempée de sueur et toujours attachée très étroitement.
Le seul mouvement que je pouvais faire était de me plier à la taille et de rouler un peu.
Lentement, je commençai à réaliser ma situation : portant un bâillon efficace et très serré à travers lequel je pouvais seulement gémir il m’était impossible d’appeler à l’aide, de toute façon la péniche est éloignée de tout, il n’y a personne alentours et Jennifer ne serait pas ici avant au moins une semaine, quand à mes collègues de bureau, elles ne savaient même pas où je me trouvais.
La panique et la crainte remplissaient mon esprit par flots entiers et la lutte était inutile.
Les sangles semblaient devenir de plus en plus serrées et le plancher de plus en plus dur, tout commençait à me faire mal.
Je frottai le bâillon-boule contre le sol essayant de l’expulser de ma bouche, mais cela ne m’aida pas ; ma mâchoire me fit simplement un peu plus mal.
Les couteaux de la cuisine demandaient un long et lointain chemin, avec la traversée d’une porte, et étaient situés dans un tiroir en hauteur.
Il n’y avait aucune possibilité de les récupérer.
J’envisageai de faire tomber la télévision, espérant que la chute casserait le tube et que je pourrais ensuite utiliser les bouts de verre pour couper mes liens et me libérer.
C’était la seule chance de sortir de ce qui me semblait être des lanières toujours de plus en plus serrées, mais la télé était allumée pour que je visionne un film Bdsm durant mon self-bondage et j’eus peur d’être électrocutée.
Alors je me rappelai que dans la poche de mon jean’s il y avait un petit canif qui servait de porte-clefs.
Le jeans se trouvait sur une chaise à environ 3 mètres de distance.
Avec les lanières retenant mes chevilles, les sangles supplémentaires maintenant mes bras serrés contre mon dos et mes poignets solidement fixés à mes chevilles, 3 mètres étaient un très très très long chemin.
Mais avec un certain espoir et un but, la panique commença à diminuer.
Enfin me tortillant comme un ver jusqu’à l’arrière de la chaise, je tirai les pattes du pantalon vers le sol.
Horreur supplémentaire, la gaine enserrait aussi mes mains comme des moufles en cuir…
Sans l’aide de mes doigts, en serrant maladroitement mes mains, j’ai commencé à fouiller dans les poches, mais avec mes doigts commençant à avoir des fourmis et travaillant derrière mon dos, cela allait très lentement.
Je ne trouvai aucun canif, le porte-clefs n’était pas là.
Il devait être sur la tablette dans l’entrée.
Après avoir fouillé les poches trois fois supplémentaires le sentiment d’impuissance et la panique recommencèrent de nouveau à m’envahir.
Je commençai vraiment à réfléchir rapidement.
Qu’est-ce qui était sur le sol pour proche du sol et que je pouvais attraper pour couper mes liens et me libérer ?
L’idée de faire tomber la télévision m’effrayait toujours parce qu’elle était allumée et que je ne pouvais pas être sûre qu’elle n’atterrisse pas sur moi, et si c’était le cas, elle ne se casserait pas, ou si elle se cassait je serais electrocutée.
Mon seul espoir était d’arriver au tiroir de la cuisine, mais pour faire cela quelques cordes devaient être enlevées.
Après ce qui me sembla comme le meilleur effort que je pouvais rassembler, j’arrivai à faire glisser la sangle qui entourait et maintenait mes chevilles et mes cuisses serrées ensemble, en l’accrochant sur le coin de l’armature du lit.
En roulant et en m’agitant tout en serrant mes chevilles aussi serrées que possible contre mes cuisses, je glissais finalement cette lanière au-dessus de mes genoux.
Ce n’était pas beaucoup, mais ce petit morceau de liberté était merveilleux.
Avec ce mouvement additionnel disponible, ma tête contre le côté du lit et en luttant beaucoup, je fus capable de me mettre à genou.
Dans cette position je pouvais trottiner sur les 10 mètres vers la cuisine, pousser la porte en position ouverte pendant que j’avançai, accrocher la lanière du bâillon-boule à la poignée du tiroir aux couteaux et tirer ce tiroir pour qu’il tombe avec son contenu sur le plancher.
Les 10 mètres ressemblaient au dernier tiers du Marathon de New-York mais c’était mon seul espoir de me libérer.
Il fallait que j’agisse vite parce que je n’avais plus de sensation dans ma main gauche.
Avant de débuter mon long voyage je jetai un dernier regard derrière moi au pantalon sur le sol.
Il était là…
LE CANIF porte-clefs était à côté de mon jean’s.
Il avait dû tomber hors de la poche lorsque j’avais tiré le pantalon vers le sol, mais comme je m’étais tortillée en arrière jusqu’aux poches, le canif-porte-clefs était hors de ma vue.
Je m’en suis approchée en sautillant.
Comme vous l’imaginez, cela faisait bouger le gode-pénis de bas en haut contre mon clitoris pendant que les boules venaient me heurter partout avec leurs pointes.
Je me suis écroulée en gémissant d’orgasmes et en roulant sur le sol.
Le pénis m’est alors entrée au plus profond, me faisant pousser un cri étouffé par le baillon-boule.
Je devais être déchirée, pensais-je en m’évanouissant.
Après un très long moment, revenue à moi, j’ai réalisée que je devais agir rapidement.
Ma vie en dépendait…
Ce fut très difficile d’ouvrir le canif sans aucune sensation dans mes mains, heureusement que je suis parvenue à le glisser à l’intérieur du bout de la gaine de bras ou il restait fixé grâce aux clefs, mais je ne me souviens pas de tout et quelques dizaines de minutes après, j’étais LIBRE, endolorie, épuisée, et très très soulagée.
Depuis ce temps je fais beaucoup plus attention lorsque je me mets en position de self-bondage, mais je doit admettre que cela fut une expérience très passionnante.
Une fois que ce fut terminé, je réalisai que j’avais expérimenté le degré ultime dans l’impuissance : être attachée sans aucune possibilité de me libérer.
Huh !
Anamary