SEX BOMB, action, réaction, cauchemar et perversion…
C’est la guerre qui gronde ! Pas qu’entre les USA, l’OTAN et la Fédération de Russie, que nenni, mais la totale ! Les écœuré(e)s contre les écœurant(e)s. Les politiques qui trifouillent. Les “ceusses” qui s’achètent et/où qui se vendent, qui touchent des commissions en retour des dons de charité, pour l’Ukraine, pour Mac-kin-say-rien, pour la paix dans l’Univers, pour les Labos de vaccins de Nano-Robots, pour la dette du tiers-monde… Pour les Fouteux aussi…, A ne pas confondre avec les fouteux d’merde, les sportifs qui bouffent des chips devant la télé. Et les irresponsables nanimareurs de Fake-News-TiVi en continu…
Ne pas oublier les chefs d’Etats corrompus, au trou. Et avec eux les ceusses qui augmentent les prix après avoir ruiné l’économie des pays… C’est la guerre pour tout et n’importe quoi, les riches contre les pauvres et les pauvres contre les plus pauvres encore, qui feront la guerre aux pré-crevés. Guerre des sexes, des prix, guerre de l’eau, du gaz et du pétrole, guerre des matières premières… Putes et couillus réunis dans les mêmes enculeries. On recrute maintenant les d’jeunes pour les nouveaux sévices militaires gratuits, personne ne touche, tout le monde palpe en rackett de 5 à 7…
Les chefs des bandes des banlieues seront les instructeurs patentés car expérimentés en guérilla et tactiques de survie en milieux hostiles. C’est le nouveau bonheur pour toutes et tous, on recrute… Les pires sont bienvenus ! Ca vous excite ? Non ? Ahhhh ! Ouiiiiiiiiii ! Zêtes des vicieux excités par les femmes dangereuses, les femelles de l’enfer… Dites merci à Gatsby car vous allez adorer cette nana sexy particulièrement carnassière… Elle a décidé de ne pas se laisser faire et de sortir ses flingues, trouvant l’association arme à feu et tenue sexy diaboliquement sensuelle !
L’index de Lilly s’est plié et elle a contracté le muscle de son pouce, instinctivement, sans avoir besoin d’y réfléchir ne serait-ce qu’une fraction de seconde inutile. Action, réaction… Le mécanisme s’est enclenché. Un déclic instantané qui a propulsé les quelques grammes de plomb profilé dans le tube à âme rayée. On a bien raison de parler d’âme pour un Riot-Gun. Le bruit de la détonation de la cartouche et celui de la balle frottant sur toute la longueur du canon plus celui de cette même balle quand elle pulvérise le mur du son, ces trois composants se mélangent pour créer un son violent, sec, primal. Envoutant…
Un simple geste du doigt et ça déchaîne l’enfer. Un enfer fulgurant d’une précision chirurgicale; là, entre vos mains. Accompagné du recul, comme une contraction anale. Faut rester calme mais presque bouillonnant d’avoir 12 kg de mort pure. Cette arme est une extension du bras, extension de soi-même. Quand on tire on n’est plus humain, on est métal, on est exécution, on est instinct. L’esprit entier est contenu dans cette pointe de plomb sifflante. On sent la balle fuser. Instantanément on sent aussi l’impact. Dans les mâchoires. Dans les bras. Dans les oreilles. Dans les tripes. Dans les couilles…
Vous bandez déjà alors que vous ne l’avez pas encore en mains ! Là dans le viseur à environ 60 mètres, une fleur rouge sur un mur, un vieux con qui s’écroule comme un arbre abattu. La balle l’a atteint en pleine tempe. Il était seul. Personne ne l’a vu encore. Zavez raté la cible mais atteint l’objectif. Un vieux con de moins, il faut faire un doublé, un d’jeune pour varier, où alors une jeunette qui vous nargue avec des seins trop hauts et ferme… Pan… Terminé ! Il n’est que six heures du matin. Personne dans les rues à cette heure ci. Dans une heure, une heure et demie peut être, il vous faudra augmenter sensiblement la cadence.
– En matière de carabine, je peux conseiller aux internautes qui viennent sur GatsbyOnline, une Barrett 82. Celle-ci c’est le modèle “Light Fifty”. Une vraie beauté, 12.5 kg, 1m42 de longueur. C’est pas vraiment légal en France, j’ai du aller la chercher au States celle-ci. C’est pour ça qu’au niveau du prix je ne la négocie pas. Mais elle vaut le coup ! C’est un truc de tireur d’élite, ça en fait. Mais les ricains il vendent ça comme arme de chasse…
– Ouaihhh, Lilly, je suis d’accord. Ça vaut vraiment le prix.
-Vous imaginez dégommer un sanglier avec ça ? Ha ha ha ! Ça arrête un sanglier ou un ours en pleine charge et quand la balle ressort ça fait un trou monstrueux, gros comme le poing’…
D’un mouvement de poignet elle fait coulisser la chambre, la cartouche jaillit et tinte en retombant. Encore dix coups. Dix proies avant d’avoir à changer de chargeur. Patience. Une autre proie viendra bientôt. De là ou elle est, elle surplombe la place. Grand désert de béton gris.
Un quart de tour sur la droite et j’aperçois une série de rues qui… Je la vois en contrebas ! En quelques secondes elle a épaulé. Pas de précipitation, ses bras doivent rester souples. Les mains précises. Respirer à fond. Bloquer. Feu… Sa cible tombe au sol en lâchant ses sacs de courses. La cervelle explose d’un seul coup quand la balle perfore la fontanelle. J’entends une voix qui hurle. Ça ne change rien, elle reste en position et recharge. Elle ne s’arrête pas mais sa voix est devenue plus faible. Ça doit être le petit ami de la nana en dessous du corps.
Elle l’a repéré, il lui semble que la voix vient de devant le porche de l’immeuble encore plus à sa droite. Elle voit ses cheveux, vise appuie sur la gâchette. Le temps de cligner de l’œil et le mec est mort.
– Par contre, un truc que je dois dire, il faut absolument être bien en équilibre et préparé au recul quand on tire. Parce que c’est tellement puissant que ça risque d’exploser l’épaule ou l’avant bras sinon plus de pignoles… ! Ca fait longtemps que je chasse, l’expérience…
Je m’imagine soudain en tireur d’élite, je suis le châtiment. Vengeance ! Ah quand même ! Ils paniquent en dessous. J’entends les cris. Je vérifie les munitions restantes et je prends mon poste. C’est le silence dehors. Mon cœur s’accélère. Je ne lui répond pas… C’est impossible que tout ça soit passé inaperçu. Visiblement personne ne réagir. Une petite foule en bas, l’idéal… Un vrai petit troupeau de bovins stupides en route pour l’abattoir ! J’ajuste et je presse la détente. Le massacre commence. Ils se tournent tous vers mes yeux implacables quand le premier d’entre eux s’écroule dans un bruit de tonnerre.
Et ensuite ils meurent. Tous. Leurs organes perforés… y a même leurs dossiers qui s’éparpillent… des centaines de gnous qui ne subiront pas leur inquisition… C’est tellement vite que pendant quelques secondes je ne fais plus la différence entre vivants et cadavres. Je tire de façon mécanique. Je suis le fusil. En joue. Feu. Chaque balle est la fin d’un monde. En joue. Le métal pulvérise la viande qui de toute façon était pourrissante. Un click, un mort. Feu.
– J’espère pour toi, Patrice, que t’as un permis pour tout ça…
Une poitrine qui explose. Les balles claquent. En joue. Ça bouge. Feu. Ça ne bouge plus. Un ventre qui éclate comme un fruit trop mur. Du sang presque noir sur le béton. Plus rien ne bouge. Pas un souffle de vent. Le temps semble s’être suspendu. Je ne fais souffrir personne. Ils meurent plus vite qu’ils sont nés. Ils meurent plus vite que le son de leur propre destruction. Leurs corps sont immobiles et ils se vident dans le caniveau. Les sirènes au loin. Les bergers du grand troupeau. Les chiens de garde. Pas assez de munitions. Je sais comment tout cela va finir. Je vois déjà une mâchoire pulvérisée, les éclats d’os dans le palais.
Je vois des côtes qui se disloquent, un corps qui s’effondre pendant que le sang gicle. Je vois mon cerveau autour de moi qui meurt en coagulant. Je descends l’escalier, lentement. Un poids rassurant dans ma poche. Je plonge la main dans ma poche pour en sortir ma dernière arme. Quinze balles de 9mm. Précision raisonnable. Mais ça ne suffira pas, je le sais. Les sirènes sont là, derrière la porte. Et les hurlements.
– En complément j’ai aussi des semi-automatiques. J’ai surtout des Beretta en ce moment. Faut dire que ça se vend bien. Mais bon j’ai rien à t’apprendre sur les flingues apparemment. Rien du tout…
Je suis dans le noir. Le bras tendu, prêt à détruire. Je les sens approcher. La porte s’ouvre et je ferme les yeux en appuyant sur la détente pendant qu’une averse torrentielle de plomb et de lumière déchire mon corps. Mes tympans explosent et je tombe. Ce que je voyais, je le sens. Je suis toujours là. Allongé sur le dos et j’ai tellement mal que je veux mourir. La douleur dans tout mes os. Je saigne de partout et j’ai l’impression de rétrécir.
-T’es touché mon Grand, pas de bol…
Appuyer sur la gâchette, ça je peux le faire. Plier le doigt. Le canon est face à mon front… Je ne le vois pas mais je le sais. Le doigt. Si on entend pas le son du coup de feu c’est qu’on est mort. Le doigt… Aucun bruit, comme prévu. Une voix réclame une ambulance. Une ombre se rapproche. Je ne vois déjà plus rien d’autre que des taches multicolores sur fond noir. J’éclate de rire et mon sang coule de ma bouche, ensuite il reflue au fond de ma gorge quand j’essaye d’inspirer. Poisseux et épais. Je ne peux plus respirer. Mes poumons sont déchirés. Je saigne. Je suis aveugle. Je veux mourir maintenant. Je veux mourir !
Pourquoi ne m’achèvent t’ils pas ? Je tente de relever la tête mais elle ne bouge pas. Le flingue dans ma main. Oui !
– Patrice, Patrice, réveille-toi… Tu as un contrôle fiscal en fin de matinée… me dit Lilly en me caressant le visage !
Piting de cauchemar, piting de fonctionnaires du Fisc… Fabuleusement inconséquent, je suis un vrai sale pur humain et je me f… de tout…, la vie des autres ne me concerne plus, je tente de m’en sortir et c’est déjà pas mal, j’en ai fini des prêches moralement chiantissimes, je me situe dans l’allant carpé diem ambiant!
Sans l’ombre d’un remord, je croque là dedans comme dans une pâtisserie délicieuse tout en ne considérant en aucun cas ni contrecoups, ni corollaires ni séquelles, le futur ne m’intéresse pas du tout puisque c’est toujours dans le futur qu’on meurt ! Bref c’est la mémoire que je veux araser, pour ça je vais parfois jusqu’à la sévère cuite, mais rien n’y fait : je me réveille avec les sterno-cleido-mastoïdiens complètement perclus et il semble que, quoique je veuille, je suis tout de même enclin à génériquement me prendre la tête !
On sait bien que je ne donne pas avec insistance dans la promotion des marques, que je m’inquiète pas, comme beaucoup, d’une écologie vacillante, que je ne concoure pas davantage à encourager la frénésie de consommation qui semble parfois être le dernier ressort d’une humanité occidentale un peu à court de poésie, de nostalgie ou de mélancolie, aussi l’on ne me fera pas procès (j’espère) de l’affirmation suivante : L’homo pilotus trouve son accomplissement à travers la connerie, et à travers elle seulement, une pure machine à fabriquer du sourire béat. A l’encyclopédie, les mots ! Un bâillon sur la tronche !
Le con en tube ne subit aucun changement du composé chimique qui le constitue…, il reste un con…, un con entubé. Le voyage, les voyages, voilà l’avantage number one des professions supérieures, se rendre d’un point à un autre, découvrir les formidables tas de bétons et d’acier servant à catapulter des millions de connards/jour/nuit dans les cieux en espérant qu’ils ne retombent jamais, qu’ils se désintègrent là-haut et c’est pas parce qu’ils en seront plus près du paradis qu’ils auront le droit de visiter Saint Pierre, les loueurs de bagnoles discount, les bretelles d’autoroute ayant fonction de rampe de pré-lancement…
Si vous avez la chance de vendre des armes ou d’exploiter du pétrole, l’art se résume à encaisser un max… Et shooter au mieux les salopes et les cons en tube… C’est la beauté d’une action débile…, J’en pleure de bonheur ! Mû par je ne sais quel élan de clairvoyance je comprends qu’il est inepte d’incriminer qui que ce soit de ce que ce monde organisé tourne tel qu’il le fait, sans principes ni cœur : il y a longtemps que plus personne n’est à la barre, le moteur ayant engendré je ne sais quelle machine folle s’économisant le recours d’une tête, la tranchant même, et nous n’y pourrons rien changer….
2 commentaires
“I hate to advocate drugs, alcohol, insanity or violence to anyone,” remarked Hunter Stockton Thompson, “but they’ve always worked for me.”
Un bon article ludique est souvent un “foutage de gueule” qu’on réalise en observant les travers humains et se laissant aller dans l’écriture sans craindre les expressions sauvages, déplacées, triviales, ordurières baignées dans un délire supposé… Comme les sujets traités sont souvent sans aucun intérêt en eux-mêmes, on réalise l’article comme une aventure. Thomson le réalisait avec brio. Je fais presque pareil, on nomme ça le Gonzo. Parfois mes articles ne causent de la voiture objet que sur 5 lignes… C’est à mon sens pareil pour tout y compris l’amour, le Hop Hop Hop est chiant, déguster des vins avec le cérémonial habituel est chiant, les obligations sont chiantes, les gens le sont aussi généralement…
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