Lieu incontournable de fêtes incroyables, passage obligé pour tous ceux qui aiment afficher leur réussite, que ce soit à bord de voitures de luxe ou de bateaux aussi grands que leurs villas, St-Tropez suscite toujours autant l’intérêt.
Pourtant, derrière l’image glamour et les paillettes, se cache une toute autre réalité, moins “montrable“… et surtout, moins vue !
C’est ce que je vais découvrir en acceptant l’invitation de mon ami Pietro R., ancien pauvre devenu milliardaire grâce à son culot.
L’argent a beau y être roi, la cocaïne devient le ticket d’entrée pour accéder à certaines fêtes très privées, les putes de luxe remplacent progressivement les starlettes et autre princesses souvent filles de milliardaires.
Voilà les véritables dessous d’un village “People” ou tous les excès sont permis.
En arrivant à l’adresse ou mon ami à élu domicile pour la saison, je constate qu’il s’agit d’une des ex-villas de Saddam Hussein devenue propriété de Pietro…
Ma BMW-M5 semble ridicule sur le parking VIP ou s’exposent des Aston-Martin’s, des Lamborghini’s et autre Rolls-Royce’s, mais pour des longs trajets, je la préfère à ma Bugatti de la Chapelle.
Mon arrivée correspond au coucher du soleil et, en sortant de ma voiture, ou un lambin m’attend au garde-à-vous, style “Prends-garde-à-toi…“,, un bruit de fête inonde le domaine.
La proximité de la mer remplit l’air ambiant de saveurs iodées et rafraîchit les 35 degrés de saison.
2 malabars de la sécurité m’observent et semblent prévenus de mon arrivée, l’un d’eux me rejoint, impassible, et me demande de le suivre.
« Bonsoir monsieur Patrick Hache… Monsieur Rossisini, aura un léger retard et vous prie de l’en excuser… Si vous voulez me suivre afin de vous conduire à votre chambre… ! »
Pour toute réponse je lui fais un sourire discret et le suit.
Arrivé dans le hall d’entrée, je me retrouve en plein milieu d’une soirée VIP.
A quelques mètres de moi et à l’écart de la foule présente, 3 superbes nanas semblent se faire plaisir quand soudain elle se retournent et me regardent.
A moitié dévêtue, la blonde (la plus chienne des 3) semble m’inviter du regard !!!
Ma chambre est aussi vaste qu’un appartement et me rappelle ma suite habituelle du Georges V à Paris.
Les couloirs, d’un blanc immaculé, sont tapissés d’œuvre-d’art, des Monet, des Chagall, des Pesaro…
A peine installé et alors que je suis dans la salle de bain pour me rafraîchir, on frappe à la porte…
Sans attendre ma permission d’entrer, j’entends la porte s’ouvrir…
Pris au dépourvu je plonge vers une serviette de bain et me dirige vers l’intrus !
Je me retrouve alors face à une splendide (bombe) femme au regard de feu.
« Bonsoir… »
Un court moment ou le temps semble s’être arrêté, elle me sussure…: « Monsieur Rossini m’envoie pour vous éviter que l’attente soit trop longue » !!!
Je reste un instant sans voix devant ce fantasme sur pied.
Habituellement, les putes de luxe et moi c’est comme l’huile et l’eau, le mélange est impossible, mais avec elle quelques chose de magique se produit.
Malgré la fatigue du voyage mes yeux n’ont jamais été aussi grands ouverts…
Ma lucidité reprenant le dessus, je lui demande alors : « Qu’avez-vous à me proposer ? »
« Ceci ! », me propose-t’elle en dénudant un sein quasi parfait…
Alors que je m’assois sur le bord de mon lit, elle continue son effeuillage sans me quitter des yeux et me dit : « Vous pouvez faire de moi ce que vous voulez, tout ceci vous appartient » !!!
Il ne m’en faut pas plus pour allumer ma libido et provoquer un garde a vous mal dissimulé par une serviette de bain.
C’est alors qu’elle soulève sa robe moulante et laisse apparaître… des jambes magnifiques !
Les mains sur mon torse, elle ouvre, avec sa bouche, ma serviette de bain et commence à me lécher avec une volupté qui ferait bander un oenuque…
Le désir me laisse sans voix et avant que je puisse réagir elle s’avance vers moi et, de ses mains, me pousse les épaules pour m’étendre sur le lit.
Aussi droit que la tour Eiffel, mon sexe subit alors des coups de langue qui me poussent finalement a lui prendre les cheveux pour l’obliger à me sucer !
Chose qu’elle s’applique à faire en bonne professionnelle…
L’instant est magique et je remercie le seigneur d’avoir donné une langue aux femmes.
Le désir atteignant rapidement son paroxysme, je me redresse puis la retourne et découvre alors son intimité fraîchement épilée.
Sans préambule je m’introduis en elle à grands coups de butoir la faisant gémir.
La décence m’empêche de raconter la suite de nos ébats !!
Finalement repus, on s’endort, en travers du lit, seul témoin de notre partie de jambe en l’air.
Quand je ré-ouvre les yeux, je suis seul.
Mon ‘vide couille salariée’ s’en est allée.
Afin d’accélérer mon retour sur terre, je plonge dans la salle de bain et passe sous la douche ou de l’eau froide ramène mon sexe a une taille minimaliste…
Parcequ’une petite faim commence à se faire entendre, je décide de me rhabiller et de partir à la recherche de quoi me rassasier.
En empruntant le couloir en sens inverse, je constate qu’on a réduit le volume de la musique et en ouvrant la porte donnant accès au hall d’entrée je découvre une ambiance feutrée.
Au bar, une biche’ semble faire la bavette au barman.
« Bonsoir monsieur…, que puis-je vous servir ? », me demande le barman tout en frottant son comptoir.
Un « Bonsoir… » est ma façon de m’annoncer tout en m’installant sur un des tabourets libres.
« Pourriez-vous me trouver de quoi soulager une fringale nocturne ! »…
« Un pain garni ferait-il l’affaire ? »…
Un sourire de satisfaction de ma part lui suffit comme réponse et le voilà parti à la recherche de mon ‘Graal’ stomacal…
Soudain, un Bonsoir se fait entendre à l’autre bout du comptoir !
La biche au cul d’enfer cherche à attirer mon attention sur ses formes parfaites.
Impassible a son invitation (because les heures antérieures) je laisse vagabonder mon regard dans mon environnement proche…
En tournant la tête je la découvre dans une position qui veux me dire…: « Si tu as les couilles pleines, je te propose de les vider » !!!
Sans tabou, un couple s’éclate sous les regards avides de certains invités… alors que je détaille la tronche des traînards solitaires trop moches que pour se lever une nana en attente, le barman dépose sur le comptoir mon sandwich en me disant : « Voilà monsieur, j’ai fait le mieux possible avec ce que j’ai trouvé ! »… ayant compris le message, je sors de ma poche un billet de 50 € et le fait glisser vers lui sur le comptoir.
Je sais que certains vont crier au scandale, mais à chaque monde ses règles et protocoles.
Alors que je m’empiffre de mon Jambon/fromage/crudité mon ami Pietro débarque enfin en hurlant : « Hello mon pote » !!!
Surpris, j’ai l’impression de voir Tony Montana du film Scarface.
Bien que cinquantenaire, sa ‘gueule’ ne laisse aucun doute sur le devenir de celui qui oserait se mettre en travers de sa route.
Notre accolade semble surprendre son entourage et cela me fait chaud au cœur de le revoir.
« Viens, on va s’installer dans mon bureau »…
En suivant mon ami, je passe par un genre de garage/gallery ou s’exposent des voitures d’exception, telle cette W12 roadster concept car…
« Tu roules sans immatriculation ? »…
Bien que sans plaque d’immatriculation, la chaleur qu’elle dégage m’indique qu’elle vient d’être utilisée, probablement, par Pietro !!!
« Tu sais, ici quand tu as le pognon ! »…
En déambulant dans cette collection privée, je reconnais des voitures du célèbre collectionneur Patrice De Bruyne.
Arrivé dans un bureau au mur de verre et dominant la collection, je découvre un Picasso posé sur un chevalet.
Ici le luxe n’a pas de limite.
« Alors ! Je ne t’ai pas trop fait attendre ? Ma surprise t’a fait plaisir ? »…
« Je dois admettre que tu sais recevoir ! »…
« Comment trouves-tu ma maison ? »…
« Bruyante mais digne de toi ! »…
Il éclate alors dans un fou rire puis après avoir repris son souffle, il m’explique : « Depuis que tu es sorti de prison, les choses on bien changé…, maintenant la came à pris le pouvoir plus fort que l’argent…, aujourd’hui les mots d’ordre sont : la came, la fête et la baisse 24/24…, le jour on peux faire la fête au Nikki Beach, ou le sport principal est de dépenser un max de pognon avant les autres…, un jour, un client commanda pour 15.000 € de champagne juste pour vider les bouteilles sur la tête de ses invités…, vexé de ne pas avoir eu l’idée en premier, un autre client commanda le double de bouteilles et en aspergea les clients…, la cocaïne aidant, l’ambiance a dégénèré en orgie géante grâce aux putes ramenées par les serveurs soucieux de satisfaire les clients très généreux…»…
« Oui, interessant, mais bof… »…
« En parlant de cul, le must est le Château Rose situé légèrement à l’extérieur de Saint-tropez, club phare du libertinage l’établissement a été fermé à plusieurs reprises mais réouvert grâce à certains clients aux bras longs…, capito ? »…
« Comme boite de nuit branchée, il y à l’incontournable ‘Papagayo’…, là, par contre, se sont les serveurs et surtout serveuses qui dealent…, 5 grammes de coke pour 400 €…, le client va en consommer 2 ou 3 grammes et garder le reste comme ticket d’entrée dans le monde des After…, qui commence à 8 heures du matin »… le reste de la conversation se détourne alors sur nos souvenirs communs d’avant mon arrestation.
« D’autres soirées, plus élitistes et appelées ‘Soirées blanches’, s’organisent en privé…, détail particulier, les invités et invitées doivent avoir sur eux et elles suffisamment de cocaïne pour pouvoir entrer…, le matin tu retrouves presque à chaque coin de rue des jeunes ivres-morts, souvent à la limite de l’overdose…, j’ai eu l’occasion d’être invité sur le Yacht d’un milliardaire Pakistanais qui organise au large, des soirées très particulières…, lui et sa bande de potes n’invitent que des putes à bord et il n’est pas rare que certaines en redescendent couvertes d’hématomes et de sang…, cela dure depuis quelques années car personne ne s’est jamais plaint…, voilà ce qu’est réellement devenu Saint-tropez »…
Ce n’est qu’en arrivant dans ma chambre que je constate l’heure…: 5 h 30.
Je m’affale sur le lit et tombe dans un coma profond.
Midi…. une douche avant d’enfiler un peignoir et me voilà reparti à la recherche d’un petit déjeuner…
Affublé de mon peignoir blanc immaculé, je déambule pour la quatrième fois dans ce couloir interminable.
Arrivé au bar, seul un autre barman est présent : « Bonjour monsieur ! On vous attend sur la terrasse de la piscine… »…
C’est pour moi l’occasion de découvrir une autre partie de la maison et de ses œuvres-d ’art à faire baver d’envie certains musées, une demi-douzaine de nanas allongées en rang d’oignon, les seins à l’air… j’ingurgite 2 cafés tout en squattant du regard les nanas qui se lèvent, se déshabillent et se disposent en file indienne.
La vue est superbe… le soleil frappe déjà fort et je profite de l’instant pour m’étendre, les bras vers le ciel.
Personne n’imagine à cet instant les événements qui se préparent.
Un court moment de silence s’invite à ma table en même temps que Pietro qui me dit : « Aussitôt habillé je t’emmène en ville. Fait à ton aise, profite-en pour admirer ma collection de voitures ! »…
Fier, Pietro me sourit et me tape sur l’épaule avant de me quitter.
Je reste encore un moment à prendre le temps de ne rien faire, sauf peut-être à mater le cul des nanas presque immobiles, finalement le plaisir de ne rien faire me casse les couilles et je décide de bouger.
Toujours en peignoir j’arpente les couloirs et aussi discrètement que la veille je localise les caméras de surveillance.
Mon petit jeu terminé, je retourne dans ma chambre ou j’ouvre ma valise et prépare toutes mes affaires.
Par habitude professionnelle, je remets ma valise dans le coffre de ma voiture puis, je redescends voir la collection comme promis.
Avec patience, j’attends Pietro.
« Elle te plait celle-là ? »…
Il réapparaît un long moment plus tard, sapé comme un prince et me rejoint en face d’une splendide Corvette Big Blog de 67…
« Oui ! »…
« Il n’y a que 20 exemplaires au monde et si tu savais comment je l’ai eu … »…
Il éclate alors d’un fou rire moqueur, puis s’arrête figé sur place.
Les yeux exorbités par la peur, il regarde le Beretta que je viens de sortir de ma veste et qui le vise entre les 2 yeux.
« Je connais parfaitement l’historique de cette voiture puisque c’est son propriétaire qui m’envoie, je suis désolé, mais tout ceci n’a rien de personnel, c’est juste une question de Business…»…
Le premier coup de feu lui fait éclater la tête et, en bon professionnel, je lui en place une dans le cœur.
Pietro, allongé sur le sol, je prends mon temps puisque ici il n’y a pas de caméra de surveillance.
De ma poche je sors un cutter et commence à lui démembrer les mains du corps, comme l’exige le contrat que j’ai accepté.
Je place ensuite ces deux mains dans des sacs plastiques hermétiques pour les emporter avec moi.
Toujours à mon aise, je monte dans la Corvette, la démarre, ouvre une des portes du garage avec le “bip” électronique qui était dans la poche de Pietro, et déboule dans le parking en gravier ou j’ai garé ma voiture.
Ma copine est pile-poil à l’heure du rendez-vous, elle a su pénétrer dans la propriété d’autant plus facilement que c’est la plus grande voleuse de bijoux que je connaisse, spécialisée dans les villas cossues de la Côte-d’Azur…
Je lui jette les clés de ma BMW-M5 en lui disant : « Suis-moi, on remonte à Paris rendre la Corvette à son proprio, on encaisse le solde du contrat et ensuite on s’envoie en l’air…»…
Nous sortonss de la propriété, je suis serein et satisfait de la tâche accomplie.
Un constat me vient alors a l’esprit…: ‘On ne vole pas la voiture d’un ami, surtout si c’est une Corvette Big-Block de 1967…’
Signé : Patrick Hache !
Note de la direction de SecretsInterdits : “Ce très mauvais texte est l’oeuvre de Patrick Hache (un pseudo) qui a semble-t-il disparu peu après qu’il l’a envoyé à la rédaction”.